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Weekly ANB1211_02.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-12-2003 PART #2/6
* United Nations. Human Rights Day - The United Nations has celebrated
Human Rights Day on 10 December around the world, with Secretary-General
Kofi Annan paying tribute to human rights defenders who "stand in the front
lines of protection, casting the bright light of human rights into the
darkest corners of tyranny and abuse." "The defence of human rights is not
simply the responsibility of such brave people," Mr. Annan said in a
message. "It is the responsibility of us all. We must all be human rights
defenders. And a good place to start is to defend those who champion human
rights." He paid especial tribute to Sergio Vieira de Mello, the High
Commissioner for Human Rights, who died "along with 21 other dedicated
servants of peace and human rights" in the 19 August attack on UN
headquarters in Baghdad. "His death was a bitter blow to the cause of human
rights," he said. At UN Headquarters in New York the General Assembly held
a plenary meeting to award the winners of this year's UN Human Rights
prizes. The prizes, awarded every five years for outstanding promotion and
protection of civil liberties and fundamental freedoms, went to Enriqueta
Estela Barnes de Carlotto of Argentina, an advocate for the disappeared;
the taboo-lifting Family Protection Project Management Team of Jordan;
Pufang Deng of China, the disability defender who is also the handicapped
son of the country's former leader; Shulamith Koenig of the United States,
a human rights educator; and the Mano River Women's Peace Network in the
West African countries of Sierra Leone, Liberia and Guinea. A posthumous
award honoured Mr. Vieira de Mello. Presiding over the session General
Assembly. (United Nations, New York, 11 December 2003)
* Algérie. Fin de la grève aux lycées - Le vendredi 5 décembre, les deux
syndicats qui paralysent les lycées algériens depuis huit semaines, ont
annoncé leur décision de "suspendre temporairement" la contestation. En
fait, celle-ci s'était essouflée ces derniers jours. La pression des
organisations de parents et le forcing des pouvoirs publics ont fini par
avoir raison de la détermination des professeurs. Les mesures de radiations
et les poursuites judiciaires prononcées contre eux seront levées, selon la
promesse faite jeudi soir par le ministre de l'Education. La longue grève
débouche uniquement sur une modique augmentation des salaires de 5.000
dinars (70 dollars). (AP, 5 décembre 2003)
* Algeria. Action urged on Algeria's missing - Human Rights Watch (HRW)
has urged Algeria to do more to trace more than 7,000 of its citizens who
went missing after being arrested by the security forces. If Algeria's new
Commission on Disappearances is to be "credible and effective" it needs
greater powers. HRW says most of the disappearances took place in the early
1990s -- at the height of Algeria's political violence. But the report says
disappearances are still happening today. Last September, President
Abdelaziz Bouteflika established the Commission to find out exactly what
happened to the more than 7,000 Algerians who disappeared after apparently
being arrested by the security forces. However, President Bouteflika
himself has warned that his Commission will not take on the role of the
judicial authorities. An Algerian court has never prosecuted a member of
the security services over one of these disappearances. Algerians
themselves have a saying: "Most countries have an army -- our army has a
country." It is this image which President Bouteflika is trying to dispel
with his Commission. (BBC News, UK, 9 december 2003)
* Algérie. Plainte contre X déposée sept ans après le drame de
Tibéhirine - Sept ans après l'enlèvement et l'assassinat de sept moines
trappistes français en 1996 en Algérie, la famille de l'un d'eux et le
numéro deux de l'ordre cistercien ont déposé mardi 9 décembre à Paris une
plainte contre X avec constitution de partie civile pour "enlèvement,
séquestration et assassinat", a-t-on appris de sources judiciaires. En
décembre dernier, un ancien membre de la Sécurité militaire actuellement
détenu en Thaïlande, Abdelkader Tigha, avait affirmé dans "Libération" que
l'enlèvement avait été fomenté par les autorités d'Alger. Il avait expliqué
que ses services avaient organisé l'enlèvement des moines français de
l'abbaye de Tibehirine, à une centaine de kilomètres au sud d'Alger, un
enlèvement officiellement attribué au Groupe islamique armé (GIA) de Djamel
Zitouni. Interrogé dans "Le Monde", l'avocat des plaignants, Me Patrick
Baudouin, espère "que cette fois la justice française témoignera de sa
volonté d'aboutir". Aucune information judiciaire n'avait été ouverte
depuis l'assassinat des sept religieux. Enlevés dans la nuit du 26 au 27
mars 1996, les moines ont été exécutés deux mois plus tard. (Associated
Press, 10 décembre 2003)
* Angola. Murky saga takes the shine off one of Africa's unpolished
jewels - An International Monetary Fund (IMF) technical team is in Luanda
this week seeking to mend years of problematic relations with Angola. But
as fresh signs of rapprochement emerge, a new chapter has opened in a murky
saga involving debt deals with Russia, long a stumbling block in the
country's relations with the IMF. A rapidly expanding offshore oil industry
and abundant other resources make Angola one of Africa's brightest
prospects. But the economy has been undermined by decades of civil war and
corruption: distributing money through secretive oil-backed loan
arrangements is central to the exercise of political power, economists say.
After the civil war ended last year, the former Portuguese colony began
tentative reforms, seeking a reconciliation with the IMF that would lead to
much-needed foreign investment. Angola asked in July for a staff-monitored
IMF programme, a first step to normalising relations. This was rejected,
largely because public finances and processes, particularly regarding
external debt, remain so opaque. Luanda requested the current Fund mission.
"They want to show they are becoming more transparent," an economist in
Luanda says. "But there are many unanswered questions. The IMF is still
very, very cautious." (Financial Times, UK, 9 December 2003)
* Bénin. 157 enfants retrouvent leur famille - Cent cinquante sept
enfants béninois victimes de trafic de mineurs et rapatriés du Nigeria au
cours des derniers mois ont été remis à leurs familles respectives, a-t-on
appris dimanche de source gouvernementale. Ils ont été remis à leurs
parents par les autorités béninoises en présence de responsables de
l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) et de certains
représentants d'Organisations non gouvernementales qui les ont hébergés.
Entre septembre et octobre derniers, plus de 190 enfants, âgés de 4 à 17
ans, ont été rapatriés du Nigeria, où ils étaient tous employés comme
travailleurs forcés dans des carrières de pierre dans la région d'Abéokuta,
capitale de l'Etat d'Ogun dans le sud-ouest du Nigeria. Ces enfants sont
pour la plupart originaires du département du Zou (centre du pays) où le
taux de scolarisation a baissé des dernières années dans plusieurs
villages. Le Bénin est devenu depuis quelques années une des plaques
tournantes du trafic d'enfants. (D'après AFP, France, 7 décembre 2003)
* Burundi. The AU asks the UN to take over peace operations - On 6
December, MISNA reported that South Africa's Vice-President Jacob Zuma, who
is facilitating the peace process in Burundi, has asked the UN Security
Council to take control of the peace mission in the country, which is
currently coordinated by the African Union. Zuma has told the United
Nations that "the peace process in Burundi has already entered a decisive
and irreversible phase". (MISNA, Italy, 6 December 2003)
* Burundi. La filière théicole en difficultés - La filière théicole passe
actuellement pour être le maillon faible des cultures d'exportation du
Burundi aux côtés du café et du coton, poussant le gouvernement à envisager
de s'en dégager définitivement d'ici trois ans au profit des opérateurs
privés. L'Office du thé du Burundi (OTB), créé par l'Etat en 1971, gère
aujourd'hui encore cinq complexes inudstriels, tous en état de faillite,
indique M. Kinigi, expert gouvernemental. L'entreprise accuse actuellement
un déficit de plus de 4,3 milliards de francs burundais (près de 4,3
millions de dollars), tandis que ses dettes extérieures dépassent les 12
milliards FB (près de 12 millions de dollars). Pour ces raisons, découlant
principalement de la mauvaise gestion interne, des cours mondiaux fluctuant
ou encore des aléas climatiques, l'Etat est décidé à mettre en place une
politique de désengagement à court terme. Dans un premier temps, il s'agira
de réhabiliter physiquement les infrastructures de l'OTB (usines, pistes,
hangars et logements), alors que dans un second temps, l'entreprise sera
restructurée financièrement. "On essaiera ensuite de revendre tout ce
patrimoine un peu embelli aux privés", a dit M. Kinigi. (PANA, Sénégal, 7
décembre 2003)
* Burundi. Plus de 35.000 rapatriés. - Quelque 35.657 réfugiés burundais
de la Tanzanie voisine ont regagné leur pays du début de l'année 2003 à ce
jour dans la seule province de Ruyigi, à l'est du Burundi, a-t-on appris ce
mardi des services d'accueil dans la région. Il s'agit pour l'essentiel de
rapatriés assistés par le Haut commissariat des Nations unies pour les
réfugiés (HCR), tandis qu'une infime partie des retours est spontanée, a
indiqué Eric Rukundo, encadreur des comités d'accueil dans la région pour
le compte de l'antenne locale du ministère burundais à la Réinsertion et à
la réinstallation des déplacés et des rapatriés. Mardi encore, 1.000
rapatriés étaient attendus au poste frontière de Gisuru, contre 192 arrivés
en week-end, a encore précise Rukundo. La province de Ruyigi vient en
deuxième position parmi les régions du pays ayant le plus de réfugies à
l'extérieur, après Makamba, plus au sud, à cause de la guerre civile
particulièrement intense dans ces deux contrées. L'accord de cessez-le-feu
survenu dernièrement entre les FDD et l'armée, s'est matérialisé par un
désengagement effectif des ex-belligérants, ce qui permet aujourd'hui des
arrivées continues et massives des exilés burundais de la guerre civile,
particulièrement à Ruyigi, a laissé entendre Eric Rukundo. Avant le
cessez-le-feu, les candidats au retour se heurtaient à des violences et des
vols de leurs maigres biens de la part des belligérants. On rappelle que le
nouveau gouvernement burundais a inscrit dans ses priorités le rapatriement
assisté de quelque 400.000 réfugiés du pays, dont 95% recensés en Tanzanie
voisine, certains depuis 1972. (PANA, Sénégal, 9 décembre 2003)
* Burundi. Rebels express sorrow for war - 7 December: A Hutu rebel
leader in Burundi has asked for forgiveness for the harm his group caused
civilians during the 10-year civil war. But Pierre Nkurunziza, of Forces
for the Defence of Democracy (FDD), says the war had been "forced on us".
He was speaking on arrival in Burundi's capital Bujumbura to take up the
job of Minister for Good Governance in the new power-sharing government. Mr
Nkurunziza arrived in Bujumbura, on 6 December, for the first time since
the war began in 1993, which led to the deaths of more than 300,000 people.
"We take this opportunity to ask forgiveness from the people of Burundi for
all the harm we have done to them because of a war that was forced on us,"
he told a news conference. "For our part, we forgive those who imposed this
war on us," he added. Mr Nkurunziza takes up the third most important
government job following a peace accord signed in November. A handful of
other government portfolios have been given to other FDD leaders. 10
December: MISNA reports that at least four civilians have been killed last
night in Kamenge, a northern suburb of Bujumbura. There was a heavy
confrontation between National Liberation Front (FNL) rebels and elements
of the FDD which is now part of the government. (ANB-BIA, Belgium, 10
December 2003)
* Burundi. Les combats et la paix - 5 décembre. Une vingtaine de rebelles
et huit soldats ont été tués depuis mercredi, au cours de violents combats
qui opposent l'armée aux Forces nationales de libération (FNL) dans la
province de Bujumbura rural, a-t-on appris vendredi d'une source militaire.
Ces combats ont entraîné le déplacement de quinze mille civils de la zone
de Kibuye (25 km à l'est de Bujumbura). Les FNL sont le dernier mouvement
rebelle important encore en guerre contre le gouvernement. -- D'autre part,
le vice-président sud-africain et médiateur au Burundi, Jacob Zuma, a
demandé le jeudi 4 décembre au Conseil de sécurité de l'Onu que "les
Nations unies prennent en charge la Mission de paix déployée au Burundi".
Le Conseil a promis d'envoyer une mission d'étude "très rapidement" sur
place. L'Union africaine (UA) a déployé au Burundi, depuis février 2003, la
première organisation de maintien de paix de son histoire, composée
d'environ 2.700 soldats africains, chargés notamment de la protection des
anciens opposants et des sites de rassemblement des ex-combattants
rebelles. Mais malgré plusieurs appels à la communauté internationale pour
qu'elle finance la mission, "les caisses sont vides", a avoué le
représentant de l'UA au Burundi. -- 6 décembre. Après une vingtaine de
hauts cadres de l'ex-mouvement rebelle des Forces pour la défense de la
démocratie (FDD), arrivés en vagues successives à Bujumbura, le leader des
FDD, Pierre Nkurunziza, nouveau ministre d'Etat, est arrivé lui-même dans
la capitale le samedi soir. Il avait d'abord tenu une série de meetings
populaires dans ses fiefs à l'intérieur du pays, répétant que "la guerre
est finie" et demandant "pardon" à ses compatriotes pour tous les torts qui
leur ont été infligés par la guerre. M. Nkurunziza a également demandé au
FNL de rejoindre la table des négociations. Il a promis d'oeuvrer à faire
comprendre les revendications du mouvement rebelle et à les satisfaire. --
9 décembre. Une bande dissidente des FNL, dirigée par Eugene Sinzumunsi,
alias Bitaryumunyu, qui s'apprêtait à s'installer pour son propre compte à
partir du nord-ouest du Burundi, aurait été mise hors d'état de nuire au
milieu de la semaine dernière, a confié à l'agence PANA, un responsable de
la documentation nationale (sûreté de l'Etat). Par ailleurs, on apprend que
deux rebelles présumés des FNL ont été arrêtés vendredi et lundi à
Bujumbura sur dénonciation de l'ex-mouvement rebelle FDD, qui participe
désormais au gouvernement. -- Le mercredi 10 décembre, une délégation de
l'Onu a quitté Bujumbura après une visite discrète de 5 jours, pour étudier
la possibilité de passer la force de maintien de la paix sous mandat des
Nations unies, indique l'AFP. Les membres ont toutefois refusé de faire
tout commentaire avant leur départ. Par ailleurs, l'Union européenne a
débloqué, lundi, la somme de 25 millions d'euros pour le financement de la
force africaine. - D'autre part, des affrontements entre des éléments des
FNL et des FDD à Kamenge, quartier nord de Bujumbura, auraient fait au
moins 4 morts parmi les civils. (ANB-BIA, de sources diverses, 10
décembre 2003)
Weekly anb1211.txt - #2/6