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Weekly ANB1211_03.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-12-2003 PART #3/6
* Cap-Vert/Mauritanie. Frontière maritime - Le Cap-Vert et la Mauritanie
sont arrivés à un accord sur la délimitation de leur frontière maritime, a
déclaré le ministre capverdien Arnaldo Andrade, porte-parole du
gouvernement. La question, qui se trouvait au calendrier depuis plusieurs
années, "a été résolue dans le cadre des règles internationales en la
matière", a-t-il indiqué. L'accord est actuellement dans un processus de
ratification au niveau des Parlements des deux pays et suivra ensuite la
phase de notification. Il y a des spéculations sur l'éventuelle existence
de pétrole dans les eaux capverdiennes. (PANA, Sénégal, 8 décembre 2003)
* Congo-Brazzaville. Former PM held in Kinshasa - 5 December: Former
Congo-Brazzaville prime minister Bernard Kolelas has reportedly been
arrested. Security sources said he was detained on 4 December in Congo
RDC's capital, Kinshasa, but there is no official confirmation. Mr Kolelas
is seen as the main political opponent of the president, and went into
exile after losing out in the civil wars of the 1990s. He led the Ninja
rebel movement, which fought President Sassou's government, until a
ceasefire was signed in March. President Dennis Sassou-Nguesso's government
accuses him of still supporting the Ninjas who remain active in the Pool
region near Brazzaville. The BBC's Arnaud Zajtman says that highly-placed
sources in Congo RDC's police, the immigration services and a source close
to one of Congo RDC's vice-presidents have all confirmed Mr Kolelas's
arrest on condition of anonymity. (BBC News, UK, 5 December 2003)
* Congo-Brazza. Ebola: appels - La Croix-Rouge congolaise, soutenue par
la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge, travaille en étroite coordination avec le ministère de la
Santé et l'Organisation mondiale de la santé pour tenter de juguler la
nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola. Ses employés et volontaires
s'emploient à localiser les cas suspects, à soigner les personnes
infectées, à enterrer les corps des victimes, à désinfecter les locaux
contaminés et, surtout, à sensibiliser la population au mode de
transmission de la maladie. Pour soutenir ce travail essentiel, la
Fédération internationale a lancé un appel de 265.000 francs suisses (US$
205.000). Les fonds recueillis serviront à acheter des équipements de
protection, du matériel sanitaire et des supports de sensibilisation, ainsi
qu'à consolider la formation des volontaires. "Si des mesures énergiques et
durables ne sont pas mises en oeuvre rapidement, l'épidémie va faire des
victimes supplémentaires et s'étendre à d'autres villages", souligne le
docteur Razack, délégué sanitaire de la Fédération internationale au Congo.
(Ndlr.: Selon un nouveau bilan, l'épidémie a fait 29 morts sur 42 cas
enregistrés, mais elle se stabiliserait.) (News Press, France, 9 décembre
2003)
* Congo-Brazza. Kolelas arrêté à Kinshasa - Le vendredi 5 décembre,
l'ancien Premier ministre du Congo-Brazzaville Bernard Kolelas a été
interpellé à Kinshasa (Congo-RDC) et placé en garde à vue par les services
de sécurité pour "faux et usage de faux", rapporte l'agence Misna. M.
Kolelas, exilé depuis six ans en Côte d'Ivoire et au Mali, était arrivé
mercredi soir à Kinshasa "sous une fausse identité", par un vol en
provenance de Nairobi dans l'attente d'un possible retour à Brazzaville. Il
a été le principal adversaire politique de l'actuel président Denis Sassou
Nguesso durant la guerre des années 90. Il a été condamné à mort par
contumace, en 2000, pour des activités commises durant la guerre civile. On
lui reproche son soutien aux milices "ninja". - On apprenait ensuite que M.
Kolelas a été expulsé. Il a dû rembarquer vers Bamako. D'autre part, le
gouvernement congolais a formellement interdit aux compagnies aériennes
d'accepter M. Kolelas sur leurs vols desservant Brazzaville, a-t-on appris
le 10 décembre. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)
* Congo (RDC). Une "potion de salut" tue 64 personnes - A Bosebe (500 km
au nord-est de Kinshasa), 64 adeptes d'une congrégation sont morts, il y a
une semaine, empoisonnés par une potion qui devait assurer leur salut selon
leur prêtre, aujourd'hui en fuite, a annoncé le ministre congolais de la
Santé, Yagi Sitolo. Une centaine de personnes avaient bu la potion. Deux
médecins et une équipe de la Croix-Rouge ont été envoyés sur les
lieux. (La Libre Belgique, 6 décembre 2003)
* Congo (RDC). Rebels join new army - 8 December: Former government
soldiers and those from two main rebel groups in Congo have formed a united
force. The ceremony to mark the merger took place in Kisangani in the
north-east. The soldiers from the government, Congolese Rally for Democracy
(RCD) and Congolese Liberation Movement (MLC) will be deployed in eastern
Congo. The merger has been welcomed by local people in Kisangani, who
witnessed the ceremony alongside Congo's and Belgium's defence
ministers. (ANB-BIA, Belgium, 8 December 2003)
* Congo (RDC). La nouvelle armée - Le 8 décembre, soldats et anciens
rebelles ont symboliquement déchiré leurs insignes au cours d'une cérémonie
marquant le début formel de leurs exercices communs au sein de la nouvelle
armée nationale, après cinq ans de conflit ininterrompu. L'événement s'est
déroulé à Kisangani, où sera basée la brigade gouvernementale forte de
3.700 hommes issus du RCD-Goma et du MLC, deux des principales factions
rebelles, ainsi que de militaires des forces loyalistes. Ils devraient être
déployés d'ici trois mois dans la province d'Ituri. La nouvelle armée
congolaise a été mise sur pied en octobre dernier, en vertu de l'accord de
paix. (Reuters, 8 décembre 2003)
* Congo (RDC). La menace du sida - Au moins 100 millions de dollars
seront prochainement (peut-être en janvier 2004) négociés entre la Banque
mondiale et les autorités de la RDC en vue de lutter contre le VIH/SIDA.
Cette pandémie est un véritable fléau en RDC. Plus de la moitié de la
population est menacée d'être infectée par le VIH/sida d'ici dix ans, a
prévenu le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), selon des
projections d'une enquête effectuée en 2003. La contamination intervient
très tôt, à cause de la précocité des rapports sexuels (souvent vers 12-14
ans) dans le pays, indique le Dr. Kokolomani. Le PNLS tient à sensibiliser
les différentes couches de la population. Il cite en exemple les Eglises
qui ont installé un comité interconfessionnel de lutte contre le
VIH/sida. (D'après IRIN, Kinshasa, 10 décembre 2003)
* Côte d'Ivoire. From a missionary... - "Listening to recent declarations
by President Laurent Gbagbo, peace would appear to be within reach. But the
rebels are still diffident and in my opinion the situation will not be
settled immediately" a missionary in Bouake, a main city and headquarters
of the "New Forces" rebels, told Fides. On December 4 President Gbagbo
officially announced the end of the civil war which started in September
2002. The President was meeting in Yamoussoukro with army leaders and
leaders of the "New Forces" and the French peacekeeping mission. At the end
of the meeting the President said, for the first time, that he would fully
implement the peace agreement signed in France in January 2003. Gbagbo also
announced that all the different armed groups in the country would start
disarming and demobilising on December 15. But on December 5, the rebels
denied that they had agreed to the date set by the President. The "New
Forces" leaders said that the delegates sent to talk at Yamoussoukro were
not delegated to make a decision of this kind. "The rebels say the date is
too close". the missionary told Fides. "A major problem now, is how to
rehabilitate thousands of young military who will have no jobs when they
return to civilian life. The rebels still do not trust the President. They
say that in the past there were too many broken promises. This is why they
prefer to take an attitude of prudence. Another element which increase
diffidence on the part of the rebel leaders, is the fact that Gbagbo's
statements come on the eve of his visit to France. Many fear this is only a
make-up operation so he can present himself in Paris with his papers in
order." (Fides, Vatican City, 5 December 2003)
* Côte d'Ivoire. Moves to consolidate the peace - 4 December: Côte
d'Ivoire's government and the rebels have agreed to start disarming in
mid-December. On 5 December, the two sides will begin pulling back from a
ceasefire line patrolled by foreign peacekeepers, a joint statement says.
The statement is issued after talks in the political capital, Yamoussoukro,
and also declares that disarmament will begin on 15 December. President
Laurent Gbagbo announces he will soon go to the rebel stronghold of Bouake
to declare the war over. 5 December: Rebels in Côte d'Ivoire say they have
not agreed to lay down their weapons at a meeting with the government.
President Laurent Gbagbo had announced that a deal had been reached but
this was "theatre", a rebel spokesman said. However, Reuters news agency
says the army has been pulling back from the frontline, as reportedly
agreed. Meanwhile, in the main city Abidjan, police and the paramilitary
gendarmes have exchanged fire. Few other details are available. 8 December:
Rebels have released government soldiers held as prisoners-of-war for more
than a year. Families and friends welcome the 40 prisoners from Bouake and
Korhogo where they had been held since the beginning of the civil war last
September. The rebels, however, rule out a quick return to Abidjan to
rejoin the government of Prime Minister Diarra. 9 December: Rebels meet
with the UN's humanitarian envoy, Carolyn McAskie, in Bouake, and confirm
they will send a delegation to Abidjan, to meet government officials to
explore ways of returning to the government of national unity. (ANB-BIA,
Belgium, 9 December 2003)
* Côte d'Ivoire. Processus de paix relancé? - Le jeudi 4 décembre, le
président Gbagbo a fait savoir que le désarmement des forces rebelles
commencerait le 15 décembre et s'est prononcé pour une application
intégrale des accords de paix de Marcoussis. A l'issue d'une réunion à
Yamoussoukro entre les représentants des Forces nouvelles (ex-rébellion) et
de l'état-major ivoirien, M. Gbagbo a annoncé un calendrier fixant les
différentes étapes du désarmement. "Ce vendredi (5 décembre) à midi, toutes
les forces en armes devront être parties de la zone de confiance (zone de
part et d'autre de la ligne de cessez-le-feu). Le 7 décembre, devront être
rendus à la liberté les soldats prisonniers. Et le 15 décembre, tous les
barrages routiers devront être démantelés, les troupes cantonnées et les
armes légères et lourdes devront être rentrées dans les magasins d'armes",
a-t-il déclaré. D'autre part, il s'est prononcé pour la première fois pour
une application intégrale des accords de Marcoussis. "Il faut que les
accords signés en France soient appliqués jusqu'au bout, sinon un accord ne
vaut rien", a lancé le chef de l'Etat qui, jusqu'alors, n'avait fait
qu'accepter "l'esprit" de ces accords signés fin janvier. Leur application
intégrale est l'une des principales revendications des Forces nouvelles.
--5 décembre. Coup de théâtre: le porte-parole des ex-rebelles annonce
qu'il n'y a pas d'accord et qu'il ne s'agit que de "propositions" à
analyser par "l'ensemble des instances de décision" de la rébellion. Les
troupes loyalistes se sont néanmoins retirées de la ligne de front. D'autre
part, à Abidjan, après qu'un policier ait été tué par un gendarme, une
fusillade a éclaté entre policiers et gendarmes, deux corps
traditionnellement rivaux. -- 6-7 décembre. Malgré la visite du Premier
ministre Diarra à Bouaké, les ex-rebelles ont une nouvelle fois différé
leur retour au sein du gouvernement d'union nationale. Ils réclament un
engagement écrit du président Gbagbo sur la délégation d'une partie de ses
pouvoirs au chef du gouvernement, comme prévu dans les accords de paix. Par
ailleurs, ils ont remis à la Croix-Rouge 40 prisonniers détenus depuis
septembre 2002. Paris, de son côté, a indiqué vouloir maintenir son
dispositif militaire jusqu'aux élections de 2005. -- 8 décembre. Lors d'une
nouvelle réunion à Bouaké, les ex-rebelles devaient décider d'envoyer une
délégation à Abidjan pour y rencontrer M. Diarra et le comité de suivi des
accords. A l'issue de ces consultations, ils devraient faire connaître leur
décision de retourner au gouvernement ou non. --10 décembre. Les délégués
des Forces nouvelles ont rencontré le Premier ministre. Ils ont fait de
nouvelles propositions, assouplissant quelque peu leurs positions, mais
leur porte-parole n'a pas tenu à les préciser. D'autre part, réunis à
Bouaké, les représentants des rebelles et de l'armée se sont engagés à
débuter le 13 décembre le désarmement le long de la ligne de
cessez-le-feu. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)
* Egypt. Domestic football league suspended - The Egyptian Football
Association (EFA) has frozen the country's domestic league until the end of
the Pharaoh's (Egypt's national team) involvement in the 2004 Nations Cup.
This has been done in order to give the national team adequate preparation
time ahead of the forthcoming Nations Cup finals in Tunisia. EFA officials
said they had no choice but to delay all domestic football due to the
intense activities of the country's national teams which are causing a
major drain on the playing resources of local clubs. At present, Egypt's
youth team is participating in the World Youth Cup in the United Arab
Emirates, while The Pharaohs are preparing for a friendly tournament in
Bahrain between 12-18 December. The Egyptian military team is currently
defending its title at the Military Football World Championship in Italy.
Egypt's Olympic team is in a preparation camp ahead of the forthcoming
Athens 2004 qualifier against Senegal. (BBC News, UK, 7 December 2003)
* Egypt. Palestinian truce talks fail - 4 December: Egyptian officials
tell Palestinian militants meeting in Cairo not to leave without reaching
agreement on a ceasefire with Israel. Egypt's chief mediator says the talks
aim to achieve a proposal Israel will feel unable to reject. Palestinian
Prime Minister Ahmed Qurei, meanwhile, says he will join in the
negotiations at the weekend. As the talks began, Israel moves ahead with
plans to build new homes in a Jewish settlement on the West Bank. 7
December: Palestinian factions meeting in Egypt have failed to agree a full
ceasefire on attacking Israeli targets. The groups were even unable to
overcome differences over whether to stop suicide attacks against civilians
inside Israel, officials said. This was a personal blow for the Palestinian
Prime Minister, Ahmed Qurei, who had gone to Cairo to join the talks.
Israel had rejected any truce deal that excluded Israeli military targets.
The groups had been discussing a temporary, limited ceasefire, restricted
to Israeli civilians, but not to cover soldiers or settlers. 10 December:
Israel's Foreign Minister Silvan Shalom says he is encouraged by Egyptian
efforts to promote dialogue with the Palestinians. President Hosni Mubarak
meets Mr Shalom in Geneva, his first talks with a senior Israeli for more
than a year. Mr Shalom says he hopes the Egyptians can promote a meeting
between Israeli and Palestinian prime ministers. He adds that there were
also plans for President Mubarak to meet Israeli Prime Minister Ariel
Sharon. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)
* Egypt. Mending ties with Iran - 10 December: The Presidents of Egypt
and Iran have held their first talks since the Iranian Islamic Revolution
of 1979. Egypt's President Hosni Mubarak held talks with Iran's Mohammad
Khatami in Geneva, where they are attending the UN forum on information
technology. The Islamic Republic severed ties with Cairo in 1980 after it
granted asylum to ousted Shah Mohamed Reza Pahlavi. After the talks, Mr
Mubarak told reporters: "Our relations with Iran are normal." The two
states have representative offices in each other's country but plans to
hold top-level talks routinely failed before 10 December. (ANB-BIA,
Belgium, 10 December 2003)
Weekly anb1211.txt - #3/6