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Weekly ANB0904_4.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-09-2003 PART #4/5
* Libye. DC-10: accord de principe - Les représentants des familles des
victimes du DC-10 d'UTA, qui a explosé en vol en 1989, et les autorités
libyennes sont parvenus à "un accord satisfaisant pour les deux parties", a
annoncé l'ambassadeur de Libye à Londres, le 31 août. Le principe d'une
indemnisation "équitable et satisfaisante" des familles des victimes de
l'attentat est "acquis", même si "rien n'a été signé", indiquent des
sources françaises. Le règlement de la question des indemnités
complémentaires pour les familles des victimes est crucial pour la levée
définitive des sanctions internationales pesant contre Tripoli. (D'après
Libération, France, 1er septembre 2003)
* Libya. UTA bombing victims - Libya has agreed to increase compensation to
families of the 170 people killed in the 1989 bombing of a French aircraft
over Niger. The UN Security Council had appeared poised for a quick vote on
lifting sanctions after the Lockerbie deal was reached, but delayed it
while France made a last-minute demand for a supplement to the $34 million
compensation that Tripoli has paid the UTA victims. Libya never accepted
blame for the UTA explosion, but agreed to pay compensation after France
found its agents guilty. (The Independent, UK, 1 September 2003)
* Libye/Liban. Relations diplomatiques - Le 3 septembre, Tripoli a fermé
son ambassade à Beyrouth, mais dément avoir rompu ses relations
diplomatiques avec le Liban. La Libye proteste ainsi contre les accusations
visant Kadhafi dans la disparition, en 1978, du chef de la communauté
chiite libanaise, l'imam Sadr. Le 31 août, le président du Parlement
libanais avait demandé à l'Onu, la Ligue arabe, l'Organisation de la
conférence islamique et l'Etat libanais d'élucider cette disparition. Des
responsables du Hezbollah et du groupe clandestin des "Partisans de l'imam
Sadr" avaient auparavant mis en cause le numéro un libyen. (La Croix,
France, 4 septembre 2003)
* Malawi. Calendrier des élections 2004 - Le 28 août, la Commission
électorale du Malawi a publié le calendrier des élections générales
(présidentielle et législatives) pour orienter les partis politiques dans
leurs préparatifs de ces scrutins prévus le 18 mai 2004. Les opérations
d'inscription des électeurs débuteront en novembre. La désignation des
candidats aura lieu en janvier et la campagne électorale démarrera en mars.
La commission a accrédité 20 ONG pour l'aider dans l'éducation des
électeurs. Cependant, les leaders religieux et des droits civiques, ainsi
que des ONG, ont déjà accusé le Front démocratique uni (UDF, au pouvoir) de
monopoliser les médias publics et d'utiliser les moyens de l'Etat pour
convaincre les électeurs avant le début de la campagne. Selon une ONG
locale, le président Muluzi profite de son accès aux moyens de l'Etat pour
faire campagne en faveur de son dauphin à la présidentielle, Bingu wa
Mutharika, et son colistier Cassim Chilumpha. L'Eglise catholique a, pour
sa part, accusé le président Muluzi d'utiliser de l'argent et des dons en
matériel pour obtenir des voix pour son parti. (PANA, Sénégal, 28 août 2003)
* Mauritanie. Mise en garde de HRW - Dans une lettre adressée mardi 2
septembre au président Ould Sid Ahmed Taya, l'organisation de défense des
droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) s'inquiète que le "harcèlement"
exercé sur les leaders de l'opposition ne menace les chances d'un bon
déroulement des élections libres fixées au 7 novembre. L'organisation
souligne l'arrestation, depuis la fin d'avril, "de dizaines de leaders
religieux, hommes politiques de l'opposition et membres de mouvements
sociaux", soi-disant dans le cadre d'une campagne contre les groupes
terroristes en Mauritanie. Elle exprime aussi son inquiétude pour les
officiers arrêtés après la tentative de putsch du 8 juin: "Le manque
d'accès à ces officiers pose un certain nombre de questions quant à leur
traitement, vu les précédents rapports publiés sur les conditions de
détention inhumaines en Mauritanie," relève HRW. -- A ce sujet, les deux
ex-officiers de l'armée, Mohamed Ould Cheikhna et Saleh Ould Hannena,
principaux auteurs présumés de la tentative du putsch, toujours en fuite,
ont mis en garde le régime mauritanien contre toute atteinte à l'intégrité
physique de leurs collègues arrêtés par les autorités. (ANB-BIA, de sources
diverses, 3 septembre 2003)
* Morocco. Islamist poll concerns - Moroccans have embarked on the campaign
for their local councils elections, to be held on 12 September after being
postponed earlier this year. One reason for the delay was the rise of the
main Islamic party, the Party of Justice and Development (PJD), in last
year's legislative elections when it doubled its number of seats. There was
concern amongst the political elite that Islamism might be gaining an
unstoppable momentum in the country but now, after last May's suicide
bombings in Casablanca by Islamic extremists, the PJD is on the defensive
and is down playing its political ambitions. The political elite in
Morocco, from King Mohammed VI on down, agrees on one thing -- 16 May, the
night of the Casablanca bombings, changed the political landscape. Even
before the attacks, the council elections were being presented as the
second stage in the king's much trumpeted reform of the political process.
The first was last September's elections, which were generally perceived as
unusually clean and fair. But the rise of the Islamic party, the PJD, which
came third in those elections, did set off alarm bells in some quarters.
Since coming to the throne in 1999, the young king had moved to dismantle
the more repressive elements of his father, King Hassan's rule. After the
Islamist success in the elections, there were mutterings that this softer
line might risk state security. The May bombing was seen by some as
vindication of those warnings. It provoked a country-wide crackdown on
Islamists and the move towards greater openness stalled. But at the same
time, the king has staked his reputation on being a force for change.
(Sebastian Usher, BBC, 27 August 2003)
* Rwanda. Del Ponte écartée du TPIR - Le 28 août, le Conseil de sécurité de
l'Onu a adopté une résolution dédoublant la charge de procureur du Tribunal
pénal international pour le Rwanda (TPIR) de celui pour l'ex-Yougoslavie.
La première conclusion de cette résolution est, comme le souhaitait le
gouvernement du Rwanda, d'écarter du TPIR l'actuelle titulaire Carla del
Ponte, dont le mandat de quatre ans expire le 14 septembre. Celle-ci est
cependant assurée d'être reconduite pour quatre ans à la tête du TPI sur
l'ex-Yougoslavie. La mise à l'écart de Carla del Ponte avait été demandée
par le Rwanda qui refusait de coopérer avec le TPIR depuis que ce tribunal
(sous l'impulsion de del Ponte) avait manifesté sa volonté d'enquêter sur
les atrocités attribuées à l'Armée patriotique rwandaise lors du génocide
de 1994. - Le 29 août, Kofi Annan a nommé le nouveau procureur du TPIR: le
juge gambien Hassan Jallow. M. Jallow fut juge à la Cour suprême de Gambie.
Il est actuellement juge au tribunal spécial de l'Onu pour la Sierra Leone,
installé à Freetown, et appartient aussi au TPIR. (ANB-BIA, de sources
diverses, 30 août 2003)
* Rwanda. Procès contre l'ex-ministre des finances. - Le procès de l'ancien
ministre des finances sous le gouvernement intérimaire, Emmanuel
Ndindabahizi, 53 ans, a débuté lundi 1 septembre devant le Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR). L'imputé doit répondre de trois chefs
de génocide et de crimes contre l'humanité (assassinat et extermination),
selon un acte d'accusation amendé le 30 juin 2003. Le parquet allègue que
d'avril à juin 1994, "Ndindabahizi a mené une campagne d'extermination
contre la population civile tutsi", dans la province de Kibuye (ouest du
Rwanda) dont il est originaire. Il aurait notamment conduit des attaques
contre des réfugiés tutsi sur les hauteurs de Bisesero, le plus grand site
de massacres dans cette province. Emmanuel Ndindabahizi a été arrêté le 12
juillet 2001 à Verviers en Belgique, et transféré deux mois plus tard au
centre de détention des Nations unies à Arusha. Il est défendu par deux
avocats français, Me Pascal Besnier et Me Guillaume Marçais. A ce jour, le
TPIR a prononcé 13 condamnations et 1 acquittement. (D'après Hirondelle,
Suisse, 1 septembre 2003)
* Rwanda. Poll challenge rejected - 2 September: A call by the main
opposition presidential candidate to annul the election results has been
rejected by the Supreme Court. The Court tells Faustin Twagiramungu that
there is no evidence to back his claims of intimidation by ruling Rwandan
Patriotic Front supporters and vote rigging in last month's elections. In
his statement, Mr Twagiramungu told the Court that although he did not wish
to pursue the case, he was asking the Court to register his protest against
the results, which showed he had won only 3.5% of the vote. 3 September:
The Supreme Court confirms Paul Kagame's victory. (ANB-BIA, Belgium, 3
September 2003)
* Rwanda. Rejet du recours de M. Twagiramungu - Le 2 septembre, la Cour
suprême du Rwanda a rejeté le recours en annulation du scrutin présidentiel
du 25 août introduit par le candidat Faustin Twagiramungu, estimant qu'il
est non fondé. Dans son arrêt, la Cour suprême a indiqué que M.
Twagiramungu n'a pas apporté les preuves matérielles pour étayer son
recours transmis le 28 août. Le candidat Twagiramungu a évoqué dans sa
requête "des actes contraires au bon déroulement de la campagne
électorale", notamment des harcèlements et des intimidations, des
déclarations injurieuses et diffamatoires, l'utilisation des moyens de
l'Etat et l'achat des consciences. Il s'est également plaint "des
irrégularités et fraudes" qui ont émaillé le scrutin. En considération de
ces griefs, M. Twagiramungu a demandé à la Cour suprême d'annuler
l'élection présidentielle et qu'un nouveau scrutin soit organisé "dans la
transparence et en toute liberté". Selon les résultats provisoires de
l'élection publiés par la Commission électorale nationale, le président
sortant, Paul Kagamé, a recueilli 95,05 pour cent des suffrages contre 3,62
pour cent à Faustin Twagiramungu et 1,33 pour cent à Jean- Népomuscène
Nayinzira. (PANA, Sénégal, 3 septembre 2003)
* Sahara occidental. Prisonniers libérés - Les 243 prisonniers de guerre
marocains libérés le 14 août par le Polisario ont été remis, le lundi 1er
septembre, au Comité international de la Croix-Rouge. Parmi ces
prisonniers, des officiers capturés dans les années 1970-1980. Le Polisario
a souligné qu'il avait ainsi libéré unilatéralement 1.343 prisonniers
marocains depuis le début du conflit qui l'oppose au Maroc. Le Polisario
qui a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique, dispute
au Maroc cette ancienne colonie espagnole quasi désertique de 266.000 km²,
comptant près de 300.000 habitants. Selon Rabat, 914 prisonniers marocains
sont encore détenus par le Polisario dans la région de Tindouf. (Le Soir,
Belgique, 2 septembre 2003)
* Western Sahara. Polisario releases Moroccan POWs - 2 September: The
independence movement for Western Sahara, the Polisario Front, has released
243 Moroccan prisoners of war, some of whom had been held for up to 28
years. They were flown in two batches under the auspices of the
International Red Cross from Polisario camps in the western Algerian town
of Tindouf to the southern Moroccan port of Agadir. It is the first release
of Moroccan prisoners of war since the United Nations voted its support for
a new plan to settle the long-running dispute over Western Sahara at the
end of July. Recently, the Polisario made a major policy switch,
outflanking Morocco by accepting the UN-supported plan to resolve the
dispute over Western Sahara, which has been controlled by Rabat since
fighting ended in 1991. But Morocco's continued rejection of the plan on
the grounds that it might lead to the territory's independence has left it
looking isolated and intransigent. (ANB-BIA, Belgium, 2 September 2003)
* South Africa. Crippled gold miners seek payout - 28 August: UK mining
giant is among the companies facing a multi-million pound legal battle with
former gold miners in South Africa. The former workers claim to have
contracted the crippling lung disease silicosis as a result of bad
ventilation in the country's mines. The disease, which causes cancer, is
widespread among South African miners. (ANB-BIA, Belgium, 28 August 2003)
* Afrique du Sud. Attitude raciste d'un rugbyman - L'ensemble des partis
politiques sud-africains a énergiquement condamné l'incident raciste pour
lequel le joueur de rugby, Geo Cronje, a été exclu de la sélection
nationale qui s'entraînait pour la Coupe du monde. Cronje avait refusé de
partager la même chambre d'hôtel avec un joueur noir, Quinton Davids,
déclarant qu'il n'utiliserait pas les mêmes salle de bain et toilettes que
son coéquipier noir. L'ANC s'est félicité de la décision du président de la
fédération de rugby d'exclure Cronje de la sélection nationale. Le parti
des Démocrates indépendants (ID) a estimé que l'exclusion de Cronje
enverrait une onde de choc dans le milieu du rugby sud-africain au moment
où les "Springboks" devaient consacrer leur temps et leur énergie à
préparer la Coupe du monde après une série de matchs internationaux
décevants. (PANA, Sénégal, 29 août 2003)
* South Africa. Gun owners up in arms - 1 September: Prospective gun owners
in South Africa are angry over what they claim is the application of a
quota system to refuse 80% of new applications for gun licences. Gun shop
owners say there has been a marked decrease in the granting of firearm
licences since a new system of assessing applicants for firearm licences
was introduced in April. The argument comes as South Africa's police are
grappling with one of the highest violent crime rates in the world. The
number of people killed by guns in South Africa is also on the rise. Gun
law expert Martin Hood claims that since new firearm legislation was
implemented in April this year there has been a significant drop in the
amount of firearm licences being approved in the Johannesburg area. The
tighter control on private ownership of firearms has seen the police
introducing a new system of assessing applicants for firearm licences and
includes a psychological and physical evaluation as well as checks with
third parties about the applicant. The anti-gun lobby group, "Gun Free
South Africa", has welcomed the decrease in successful licence applications
saying it is proof that police are now doing their job properly by checking
more meticulously on applicants, including whether they have the required
place to store their firearms. In terms of legislation, applicants have to
store their firearms in a safe fixed to a solid wall. They also have to
undergo a firearm training course where they write a competency test. "Gun
Free South Africa", however, say they remain concerned that private firearm
ownership is rapidly increasing countrywide. (ANB-BIA, Belgium, 1 September
2003)
Weekly anb0904.txt - #4/5