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Weekly ANB0904_3.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-09-2003  PART #3/5

* Côte d'Ivoire. General Coulibaly released - 2 September: A high-profile 
general has been released from custody in Côte d'Ivoire as tensions remain 
high between former rebels and President Laurent Gbagbo. General Abdoulaye 
Coulibaly was set free in the commercial capital Abidjan due to a lack of 
evidence linking him to an alleged coup plot, the chief military prosecutor 
said. In the French capital, Paris, the alleged leader of the plot, Ibrahim 
Coulibaly -- no relation to General Coulibaly -- was remanded in custody. 
He denies charges of planning to assassinate Mr Gbagbo. The discovery of 
the alleged coup plot has increased tensions between the former adversaries 
of last year's conflict which divided the world's major cocoa producer into 
two. (ANB-BIA, Belgium, 2 September 2003)

* Côte d'Ivoire. Regain de tension - Après l'arrestation de mercenaires 
présumés à Paris, soupçonnés d'avoir voulu assassiner le président Gbagbo, 
la tension est montée. Le 28 août, plusieurs dizaines de milliers de 
personnes ont défilé dans les rues de Bouaké, fief des Forces nouvelles, 
réclamant la libération du sergent-chef Ibrahim Coulibaly, mis en examen 
par un juge antiterroriste français et incarcéré pour "association de 
malfaiteurs et recrutement de mercenaires". L'avocat de Coulibaly a déclaré 
que son client contestait les accusations portées à son encontre, ajoutant 
qu'il suspectait une "instrumentalisation" politique du dossier par la 
justice française. Les ex-rebelles accusent le camp présidentiel d'être à 
l'origine d'une machination pour éliminer ses adversaires politiques. - Le 
29 août, le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) a menacé de 
dénoncer l'accord de paix de Marcoussis pour obtenir la libération de 
Coulibaly. Par contre, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA, 
ancien parti unique) a fermement condamné la tentative de déstabilisation 
du pays et demandé "la poursuite des enquêtes en cours en vue de situer les 
responsabilités". D'autre part, à Abidjan, les forces de sécurité ont 
arrêté de nombreuses personnes, en particulier dans les rangs militaires. 
Parmi eux des haut gradés et, selon IRIN, le chef de la police nationale, 
le général Alain Mouandou. -- Toutefois, le 30 août, le président Gbagbo a 
demandé au Premier ministre M. Diarra de lui proposer "dans les plus brefs 
délais" les noms des personnes susceptibles d'occuper les postes des 
ministres de la Défense, de la Sécurité et de la Famille, qui sont restés 
vacants depuis la mise en place du gouvernement de réconciliation en mars 
dernier. Il a par ailleurs annoncé la reprise du travail gouvernemental le 
mardi 2 septembre. -- Le 1er septembre, Ibrahim Coulibaly a été placé en 
détention provisoire à Paris. Ses avocats vont faire appel de la décision. 
Coulibaly nie toujours catégoriquement les faits qui lui sont reprochés et 
pense même avoir été attiré dans un piège par la France. Selon sa défense, 
ce sont les autorités françaises qui lui avaient proposé un visa pour se 
rendre en Europe. "Il avait demandé un visa pour la Belgique. C'est la 
France qui l'a appelé pour lui proposer un visa, et deux jours plus tard il 
est arrêté. Nous sommes perplexes". -- 2 septembre. Les enquêtes menées sur 
la tentative de coup d'Etat présumée, ont porté à l'arrestation de 18 
personnes: 11 militaires et 7 civils. Parmi les militaires, figurent les 
généraux Soumaïla Diabakaté et Alain Mouandou. Ces personnes, selon le 
Commissaire du gouvernement ivoirien, le commandant Ange Kessi, constituent 
"le cerveau d'un groupe (...) chargé d'assassiner le président de la 
République, Laurent Gbagbo, et son épouse", ainsi que d'autres 
personnalités. Dans son édition du 3 septembre, le quotidien français Le 
Figaro souligne combien "ces arrestations terrorisent les opposants au 
régime" de Gbagbo, qui craignent le retour des escadrons de la mort. 
(ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 2003)

* Djibouti. Clandestins: dernier délai - En un mois, plus de 42.500 
immigrés clandestins ont été forcés de quitter Djibouti. Le 31 août, le 
gouvernement a accordé aux retardataires un délai supplémentaire de quinze 
jours, jusqu'au 15 septembre. Après l'expiration de l'ultimatum, des 
"rafles" seront organisées pour débusquer les récalcitrants, témoignant de 
la fermeté exceptionnelle des autorités. Djibouti jouit d'une relative 
prospérité, comparée à ses voisins, grâce aux bases militaires française et 
(plus récemment) américaine. L'Ethiopie voisine fournit le plus gros 
contingent d'immigrés clandestins; viennent ensuite les Somaliens. Mais de 
plus en plus de responsables dans l'administration djiboutienne 
reconnaissent, sous couvert de l'anonymat, que cette opération 
anticlandestins a un caractère sécuritaire plutôt qu'économique, et qu'elle 
est liée à la présence américaine dans le pays. (Libération, France, 1er 
septembre 2003)

* Djibouti. Refugee deadline extended - 31 August: Djibouti has extended 
the deadline for illegal immigrants to leave the country by two weeks. The 
news came as thousands of immigrants used any means of transport to try to 
get out of the country before the previous deadline of 31 August. The 
immigrants, mainly Ethiopians and Somalis, have been told by authorities 
they must leave the country for "security" and "economic" reasons. The 
United States has been using Djibouti -- strategically located on the Horn 
of Africa -- as a base to collect intelligence on the al-Qaeda network. 
Warnings by Washington of possible attacks on Western interests in the 
country are thought to have led the government to clamp down on the 
foreigners. "No further time limit will be granted after 15 September," 
Interior Minister Abdulkader Dualeh Wais told journalists. 3 September: The 
UNHCR says it is struggling to cope with thousands of illegal immigrants 
who are thronging to a transit centre in Djibouti in an attempt to apply 
for asylum and to legalise their stay, ahead of the government deadline. 
(ANB-BIA, Belgium, 3 September 2003)

* Kenya. Reconnaissance du mouvement Mau-Mau - La clause du code pénal 
kényan interdisant depuis 1950 le mouvement Mau-Mau, qui avait combattu 
pour l'indépendance du pays pendant l'occupation britannique, a été levée, 
a annoncé dimanche 31 août le ministre de la Sécurité nationale, Chris 
Murungaru. La loi, introduite en 1950 pour contenir l'hostilité croissante 
contre les occupants britanniques, était devenue obsolète 13 ans après 
l'indépendance du Kenya, a précisé le ministre, ajoutant qu'"il était temps 
de reconnaître les hommes et les femmes qui avaient souffert" pour acquérir 
cette indépendance. Les Mau-Mau ont désormais la possibilité d'obtenir la 
reconnaissance juridique qu'ils réclament depuis l'accession à 
l'indépendance. Depuis 1963, ils demandent cette reconnaissance juridique 
afin de pouvoir engager des poursuites et obtenir des dédommagements pour 
les atrocités et les mauvais traitements infligés par les autorités 
britanniques dans les camps où ils étaient détenus. L'interdiction du 
mouvement avait privé les Mau-Mau de la possibilité de porter plainte 
auprès des autorités, laissant nombre d'entre eux mourir dans la pauvreté. 
Soutenus par la Commission kényane des droits de l'homme (KHRC), les 
Mau-Mau ont chargé l'avocat londonien Martyn Day de mener les poursuites. 
(JAF/L'Intelligent, France, 31 août 2003)

* Kenya. Ban on Mau Mau lifted - 31 August: The Kenyan Government has 
decided to legalise the Mau Mau, the movement that fought colonial rule, 
over 50 years after it was banned by the British authorities. The decision, 
announced by Kenya's minister of national security, will allow former Mau 
Mau fighters to register as a society and end the stigma that has hung over 
the movement, even after independence in 1963. Mau Mau -- or the Land and 
Freedom Army, as they called themselves -- have waited a very long time to 
receive recognition. Their attacks on white settlers threw colonial society 
into panic and Britain imposed a state of emergency in 1952. Yet despite 
their obvious role in fighting for independence, no Kenyan Government has 
previously been prepared to lift the ban. This is because the Mau Mau 
rebellion was, at least in part, a civil war. Kenya's first President, Jomo 
Kenyatta, was a strong nationalist, but he was not a member of Mau Mau, 
despite being convicted of belonging to the movement in what historians 
regard as a rigged, show trial. Once independence came, Kenyatta's 
government included more people who had fought against Mau Mau than had 
participated in the rebellion. (ANB-BIA, Belgium, 31 August 2003)

* Kenya. Action antiterroriste - La police kényane a arrêté au moins 500 
personnes, dont une majorité d'immigrants illégaux, lors d'une opération 
antiterroriste à Mombasa, a confirmé le ministre de la Sécurité nationale, 
Chris Murungaru, le 31 août. Selon lui, cette opération était destinée à 
arrêter les terroristes présumés établis dans la région et suspectés dans 
le cadre de l'enquête sur le double attentat anti-israélien de novembre 
2002 à l'aéroport de Mombasa et dans un hôtel de la côte. Comme à Djibouti 
(voir plus haut), les personnes visées par cette opération viennent pour la 
plupart de Somalie et d'Ethiopie. (Libération, France, 1er septembre 2003)

* Kenya. Hôtels incendiés - L'incendie de quatre hôtels étrangers, qui a 
provoqué l'évacuation d'environ 1.400 touristes, le lundi soir 1er 
septembre, dans la ville côtière de Mombasa, pourrait être d'origine 
criminelle, a indiqué mardi le chef de la police de la ville. "Nous avons 
des raisons de penser que le feu a été déclenché intentionnellement", 
a-t-il expliqué. Les touristes, européens pour la plupart, ont été évacués 
lundi à l'heure du dîner après que le toit d'un hôtel, fait de palme, a 
pris feu. Cet incident constitue un nouveau coup dur pour le tourisme 
kényan, déjà affecté par les menaces terroristes pesant sur le pays. 
(Libération, France, 3 septembre 2003)

* Liberia/Nigeria. Living with Taylor - The exiled Liberian leader Charles 
Taylor now lives a secluded life in the southern Nigerian town of Calabar. 
Not known as a man who shuns press attention, he is keeping a low profile 
and the affluent district where he and his entourage have been provided 
with new homes is heavily protected by armed police units. Mr Taylor and 
his family didn't choose this town, nor did the people of Calabar choose 
for him to come here. But this is a peaceful, accommodating place and by 
and large, the locals are unperturbed by the unexpected arrival not only of 
an exiled president, but also his large entourage of relations and security 
personnel. The only sign of their new neighbours is the occasional jeep 
with tinted windows, sliding almost unnoticed through the town. "I think 
it's a good thing he's here," a local traditional ruler, the Etubom Bassi 
of Calabar, told me. "Mr Taylor is most welcome as an African brother. It 
is part of the proud history of the town that it has over the centuries 
been a place of refuge for exiled kings and even freed slaves from as far 
away as Liberia itself." Built on rolling hills at the mouth of the Cross 
River, the port of Calabar is a breath of fresh air and so different from 
the sprawling traffic-choked cities of much of southern Nigeria. Some here 
see new business opportunities as a result of the new arrivals. They bring 
money to this place, one trader tells me: "His people change American 
dollars, buy televisions and radios and we hope much more in time." (Dan 
Isaacs, BBC, 24 August 2003)

* Liberia. Obasanjo visits Monrovia - 2 September: Tens of thousands of 
Liberians have cheered the Nigerian President, Olusegun Obasanjo, when he 
visited the capital, Monrovia, for talks with the Liberia's leader Moses 
Blah. The crowd chanted "Thank you, Obasanjo" and "We want peace -- no more 
war" as the president's convoy passed them by. Mr Obasanjo urged the 
Liberian parties -- the two rebel groups, Lurd and Model and government 
forces to work together with the regional economic body, Ecowas to secure 
peace in the country (ANB-BIA, Belgium, 2 September 2003)

* Liberia. Aides humanitaires - Pillages - La Sierra Leone a autorisé la 
réouverture de ses frontières avec le Liberia pour faciliter le transit des 
aides humanitaires. Par ailleurs, le 28 août, l'envoyé spécial de l'Onu à 
Monrovia, Jacques Klein, a demandé aux organisations humanitaires présentes 
en Côte d'Ivoire des interventions d'assistance dans les zones voisines à 
l'est et le sud-est du Liberia. D'autre part, le même jour à Monrovia, une 
centaine de Libériennes ont marché sous une pluie battante jusqu'au 
quartier général de la force ouest-africaine pour réclamer un déploiement 
plus rapide des troupes dans l'intérieur du pays, toujours affamé et en 
proie aux troubles. Mais la force de la CEDEAO, sous commandement nigérian, 
dit n'envisager un déploiement national que lorsque ses troupes, qui 
comptent actuellement 1.500 hommes, se seront rapprochées de leur effectif 
final de 3.250 soldats. Les renforts maliens, sénégalais et ghanéens sont 
toujours attendus, sans que les pays concernés n'expliquent leur retard. - 
Toutefois, le 30 août, un contingent de 250 soldats sénégalais est arrivé 
dans la soirée à l'aéroport de Monrovia. - D'autre part, des sources 
religieuses, citées par l'agence Misna, rapportent la situation dans l'est 
du pays, aux mains des rebelles du MODEL. "Nous recevons beaucoup de 
témoignages qui confirment une situation dramatique: les rebelles 
contrôlent le territoire, commettent des pillages systématiques, imposent 
des paiements aux civils et vont vendre leur butin en Côte d'Ivoire". Ils 
pillent tout ce qui peut être volé et vendu. -- 1er septembre. Une épidémie 
de choléra ravage la capitale Monrovia, où la guerre a fait affluer des 
centaines de milliers de personnes qui s'entassent dans des camps 
insalubres, a annoncé le PAM. Selon des chiffres récoltés dans les hôpitaux 
de la ville, 1.203 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés entre le 11 
et le 17 août, contre 727 la semaine précédente. La maladie se transmet par 
l'eau ou la nourriture. Or, les stocks de chlore utilisé pour purifier 
l'eau ont été pillés, et les combats ont également mis hors service la 
principale centrale de distribution d'eau. Les pluies torrentielles qui 
s'abattent chaque jour ne font qu'aggraver les choses en inondant les rues 
jonchées de détritus. L'OMS a lancé une campagne de désinfection. -- 3 
septembre. Environ 550 soldats bissau-guinéens sont attendus ce mercredi au 
Liberia, ce qui porterait la force ouest-africaine à 2.850 unités, ont 
annoncé des responsables militaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 
septembre 2003)

* Liberia. Liberians flee - 4 September: A river of humanity is flowing out 
of central Liberia, heading for what the refugees hope is safety, nearer 
the capital, Monrovia. Tens of thousands of displaced people are fleeing 
what they say is a rebel attack in a mass spontaneous movement, which could 
destabilise the peace process. Few of them actually heard the attack, but 
as the rumour of it spread, it was enough to spark an exodus. The displaced 
were living in a string of camps near the town of Totota, 80 kilometres 
north-west of Monrovia. Among them were women carrying babies, a blind old 
man who looked as though he would not make it and an elderly lady in a 
wheelbarrow pushed by her grandson. The refugees said they had heard about 
a rebel attack in their direction, but it is impossible to confirm that 
this is what really happened. All sides in the Liberian civil war have been 
known to terrorise civilians in order to loot their meagre belongings. 
United Nations aid officials say they have asked the West African 
peacekeeping force that is monitoring a ceasefire in the war to send a 
patrol to reassure the civilians, and some relief items such as plastic 
sheeting for shelter are being mobilised. But there is no minimising the 
tragedy that is unfolding in the Liberian countryside. (ANB-BIA, Belgium, 4 
September 2003)

Weekly anb0904.txt - #3/5