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Weekly anb0710_04.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 10-07-2003 PART #4/5
* Liberia. Taylor -- On the way out? - 3 July: Hundreds of demonstrators
have marched through the streets of the Liberian capital, Monrovia, calling
on President Charles Taylor to step down. Anti-government demonstrations
are rare in Monrovia and come as pressure increases on the president.
Today, President George W Bush reiterated his previous day's call for Mr
Taylor, who has been indicted for war crimes, to leave the country as a
"first step" in bringing peace. But he admits he has yet to reach a
decision on whether to send US peacekeepers in to help the millions of
people forced to leave their homes since fighting began. 4 July: President
Taylor says he is prepared to step aside and seek asylum in Nigeria. A
senior Nigerian official says President Taylor has accepted an offer of
asylum in Nigeria. The official says: "He has asked to be given 40 days,
but Nigeria says it should be some time this month". 6 July: President
Taylor's departure moves a step closer as Nigeria's President Obasanjo
flies to Monrovia with an offer of asylum ahead of a team of US military
planners who will assess the USA's likely role in a multinational
intervention. President Obasanjo confirms his government's offer of
temporary asylum to President Taylor, pending his finding permanent asylum
elsewhere. 7 July: A 32-member US military team arrives in Monrovia. --
Archbishop Michael Francis of Monrovia warns: "If President Charles Taylor
should leave before the arrival of an international peace contingent,
government soldiers and rebels will destroy the capital". -- Amnesty
International says the offer of asylum by Nigeria's President Obasanjo to
Liberia's President Taylor not only flouts international law but does
nothing to further a just and lasting peace in Liberia. President Taylor
has been indicted by the Special Court for Sierra Leone for "bearing the
greatest responsibility" for war crimes, crimes against humanity and other
serious violations of international humanitarian law falling within the
jurisdiction of the Special Court for Sierra Leone. 8 July: The US
assessment team is stopped at a roadblock manned by teenage soldiers as it
attempts to visit a refugee camp on the outskirts of Monrovia. Residents of
Monrovia had greeted the 32-member convoy with chants of "We want peace, we
want peace." But the convoy encounters opposition on its way to the refugee
camp, where 50,000-60,000 people live. President Taylor says the team was
turned back because it had not requested permission to travel. He describes
the incident as a "diplomatic boo-boo," adding that his government is ready
to allow the experts to go anywhere they want. -- UN Secretary General Kofi
Annan orders the immediate resumption of UN humanitarian work in Liberia
and the return of UN aid workers. 9 July: The first contingent of 1,000
West African peacekeepers are to be deployed in Liberia within two weeks.
The decision follows a meeting of West African leaders and Kofi Annan in
Mozambique ahead of the African Union Summit. -- Kofi Annan appoints
Jacques Paul Klein, a senior US diplomat and former head of the UN Mission
in Bosnia and Herzegovina, as his new Special Envoy to Liberia. --
Nigeria's President Obasanjo says he will shield President Taylor from war
crimes charges in Sierra Leone, but only if Taylor stays out of Liberian
politics. -- Delegates to the Liberian talks taking place in Accra, Ghana,
shift their focus from discussing a peace agreement between the country's
warring parties, to intense negotiations over who should be in a
transitional government that is to replace President Taylor. (ANB-BIA,
Belgium, 9 July 2003)
* Liberia. Départ de Taylor? - 3 juillet. Les Etats-Unis pèsent toutes
les options avant un éventuel déploiement de troupes au Liberia. Le
Pentagone a confirmé avoir préparé divers scénarios, mais aucune décision
n'a encore été prise par le président Bush. Plusieurs hypothèses circulent:
l'envoi d'un large contingent dans le cadre d'une mission internationale;
le déploiement de quelques dizaines de soldats pour assurer la sécurité de
l'ambassade américaine; ou la non-intervention. D'autre part, les troupes
de l'Onu en Sierra Leone ont reçu l'ordre d'évacuer le personnel de
l'organisation et celui d'autres ONG internationales bloquées au Liberia.
Des troupes de l'unité d'aviation et d'autres dispositifs pourraient
rallier Monrovia et finir la mission en 24 heures, a indiqué le
porte-parole des Nations unies à Freetown. -- 4 juillet. Le président Bush
a déclaré qu'il n'avait pas encore pris de décision quant à l'envoi de
troupes américaines au Liberia, mais a implicitement fait du départ de
Charles Taylor un préalable à ce déploiement. Ce dernier a affirmé qu'il
n'accepterait de s'exiler qu'à condition qu'une force internationale vienne
d'abord rétablir la paix au Liberia. Le Nigeria aurait proposé de lui
accorder l'asile politique. Par ailleurs, la CEDEAO a promis de fournir
3.000 soldats à la force de maintien de la paix au Liberia, dont l'effectif
devrait être de 5.000, exprimant son espoir que les Etats-Unis constituent
un "partenaire principal" au sein de cette force. -- 6 juillet. Des experts
américains sont partis pour le Liberia en mission de reconnaisance en vue
d'une "possible mission d'assistance humanitaire". D'autre part, en
présence du président nigérian Obasanjo venu le rencontrer, Charles Taylor
a déclaré avoir "accepté" une proposition d'asile au Nigeria, mais n'a
donné aucune date pour son départ. Par ailleurs, selon un missionnaire cité
par l'agence Fides, "Le problème n'est pas seulement le président Taylor,
mais tout un milieu d'affaires et de crime qui lui est lié et qui a tout
intérêt à maintenir une situation instable au Liberia. Les rebelles du LURD
n'offrent pas non plus une alternative crédible. Il s'agit d'un
affrontement entre bandes pour le contrôle du pouvoir et des richesses du
pays. Nous sommes désormais devant un affrontement ethnique; avec
l'affaiblissement de Taylor, on a vu se déchaîner de vieilles rancoeurs et
rivalités, et beaucoup veulent régler les comptes en suspens par le sang.
La sortie de Taylor, par elle-même, n'apportera pas la paix". -- 8 juillet.
Lors d'une conférence de presse à Freetown, le porte-parole de la Cour
spéciale pour les crimes de guerre en Sierra Leone, Tom Perriello, a
déclaré que le président Taylor ne pourra pas échapper à la justice grâce à
l'immunité que le Nigera lui a offerte, ni celle d'aucun autre pays. Le 4
juin dernier, Taylor avait été incriminé par cette cour pour crimes de
guerre. -- 9 juillet. Le président américain G.W. Bush, de passage en
Afrique du Sud, a encore réaffirmé que rien n'avait changé dans sa position
concernant l'envoi de troupes américaines au Liberia, précisant que "nous
évaluons toujours le degré de notre implication". Il a toutefois renouvelé
sa promesse de "s'engager" pour mettre fin à la guerre civile. Pendant ce
temps, l'équipe américaine de 32 experts, arrivée au Liberia le 7 juillet,
évalue les conditions de sécurité et les besoins humanitaires. (ANB-BIA,
de sources diverses, 10 juillet 2003)
* Libye/Italie. Combattre l'immigration - Confrontée à un afflux de
bateaux de clandestins partis des côtes libyennes, l'Ialie a signé, le 3
juillet, un accord de coopération avec Tripoli, que Rome accusait d'être
une plaque tournante de l'immigration illégale sur le continent africain.
Le texte signé dans la capitale libyenne prévoit notamment l'organisation
de patrouilles de police communes, mais "dans le respect rigoureux de la
souveraineté de la Libye". (Libération, France, 4 juillet 2003)
* Madagascar. Plans to resurrect old currency - 9 July: The government of
Madagascar has announced plans to ditch the Malagasy franc and bring back
its pre-colonial currency, the Ariary. The moves marks the determination of
President Marc Ravalomanana's government to underscore the nation's
economic independence 43 years after it broke free from French colonial
rule. Starting on 31 July, the Malagasy Central Bank will issue new Ariary
banknotes in 10,000, 5,000 and 2,000 denominations. (ANB-BIA, Belgium, 9
July 2003)
* Morocco. Trial of Casablanca bomber suspects to start on 21
July - Morocco will put dozens of suspected Islamic militants on trial on
July 21 in connection with the Casablanca suicide bombings in May, the
justice minister said on 3 July. About 150 suspects have been arrested
after the five almost-simultaneous blasts on May 16 killed 44 people,
including 12 suicide bombers and several Europeans. The trials will be
conducted in the appeal courts in Casablanca and the capital Rabat, the
official MAP news agency quoted Justice Minister Mohamed Bouzoubaa as
telling state television. The Moroccan government has said some of the
suspects had indirect links to the al Qaeda militant network. (CNN, USA,
4 July 2003)
* Mauritanie. Rénovation du port minéralier - L'Union européenne a
accordé à la Mauritanie un financement de 45 millions d'euros, destiné à la
rénovation du port minéralier de Nouadhibou (extrême nord-ouest), a annoncé
l'Agence mauritanienne d'information le 6 juillet. Ce financement permettra
d'améliorer la capacité d'exportation du fer mauritanien et sa
compétitivité sur le marché mondial. Le port de Nouadhibou aura une
capacité annuelle de 25 millions de tonnes et pourra recevoir des navires
de plus de 180.000 tonnes de jauge. (AFP, France, 6 juillet 2003)
* Mauritanie. Nouveau Premier ministre - Le 6 juillet, le président
mauritanien Ould Taya a nommé Sghaïr Ould M'Barek au poste de Premier
ministre, en remplacement de Cheick El-Avia Ould Mohamed Khouna, qui a
présenté dans la matinée la démission de son gouvernement. Aucune
explication officielle n'a été fournie à ce remaniement qui a lieu près
d'un mois après le coup d'Etat avorté du 8 juin. Né en 1954, Sghaïr Ould
M'Barek est un avocat issu d'une famille de "Haratines" (anciens esclaves)
et est connu pour ses positions proches des nationalistes arabes, selon son
entourage politique. (La Libre Belgique, 7 juillet 2003)
* Mozambique. Tests de vaccin contre la malaria - Un nouveau vaccin
contre la malaria sera testé chez des enfants au Mozambique la semaine
prochaine. Près de 2.000 enfants prendront part au test du vaccin
RTS,S/A202 fabriqué par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Trois
millions de personnes dans le monde sont touchés par la malaria,
essentiellement des enfants de moins de cinq ans. Un vaccin est considéré
comme le meilleur moyen de lutter contre ce fléau. Le nouveau vaccin
seraient "de loin le plus prometteur et le plus avancé". L'expérience au
Mozambique est le seul test grandeur nature qui soit mené actuellement à
grande échelle en Afrique chez de jeunes enfants. Testé sur des adultes en
Gambie, le vaccin a affiché un taux d'efficacité de 71% sur le court terme.
Chez les enfants, même seulement 50% de réussite serait une avancée
majeure, puisqu'ainsi 500.000 décès seraient évités chaque année.
L'expérience doit durer 18 mois. (Reuters, GB, 8 juillet 2003)
* Namibie. Décès de N'xau - L'acteur principal khoisan (bochiman) du
célèbre film sud-africain "Les dieux sont tombés sur la tête" (1980) est
décédé cette semaine dans la brousse namibienne près du village de Tsumke,
où il vivait. N'xau, âgé de 59 ans, était parti chercher du bois en début
de semaine, mais n'est jamais revenu. Son corps a été re trouvé le jeudi 3
juillet. (La Croix, France, 7 juillet 2003)
* Nigeria. President must end impunity for human rights abusers - In an
open letter on 3 July to Nigeria's President Obasanjo, Human Rights Watch
said that ending impunity for human rights abusers should top the
President's agenda as he begins his second term in office. The letter
identifies several priorities for a new human rights agenda for Nigeria.
Since President Obasanjo took office, four years ago, the military has not
been brought to justice for serious human rights violations. (...) The
police have also committed widespread extrajudicial executions and have
routinely responded to suspected criminal activity with excessive force.
Security forces have assaulted and detained individuals, sometimes for
lengthy periods without trial and without evidence of criminal wrongdoing.
Scores of people have been detained apparently on the basis of their
membership in self-determination groups. (...) Human Rights Watch accused
the government of failing to resolve the underlying causes of widespread
communal violence, in which thousands of Nigerians have been killed since
1999. (HRW, 3 July 2003)
* Nigeria/Algérie. Gazoduc transafricain - L'étude de faisabilité d'un
gazoduc transafricain devant relier l'Algérie au Nigeria a déjà démarré, a
affirmé le ministre algérien de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil,
au cours d'une conférence de presse tenue à Paris le 3 juillet. Ce gazoduc
reliera les champs gaziers nigérians à Béni-Saf sur la côte algérienne et
permettra d'écouler sur les marchés européens les productions gazières du
Nigeria et de l'Algérie, a-t-il indiqué. Le gazoduc devrait éviter le
torchage du gaz nigérian dont environ 250.000 barils sont brûlés chaque
jour. Le projet aura aussi un impact bénéfique sur la population installée
dans le nord du Nigeria, qui va avoir accès au gaz. De plus, le gazoduc
devrait ouvrir le Niger et le Mali à d'autres explorations gazières. Le
gazoduc, d'une longueur de 4.400 km traversera outre l'Algérie et le
Nigeria, le Niger et le Mali. Il coûtera environ 5 milliards de dollars
avec une production de 20 milliards de m3/an. (PANA, Sénégal, 3 juillet 2003)
* Nigeria. 9 jours de grève générale - 3 juillet. La grève générale
contre la hausse des prix du carburant en est à son quatrième jour. Le
climat reste tendu. Mais une rencontre surprise à Abuja entre le président
Obasanjo et le principal dirigeant syndical se serait achevée sur des
"progrès substantiels". Le gouvernement nigérian est soucieux de parvenir à
un accord avant la visite du président américain, G.W. Bush, la semaine
prochaine. -- 6 juillet. Au terme d'une énième réunion de négociation, le
président de la confédération syndicale a déclaré que le compromis offert
par le gouvernement était inacceptable et que la grève continuerait jusqu'à
ce que le prix de l'essence soit fixé à un maximum de 32 naira (16 centimes
d'euro). La veille, des sources proches des négociateurs avaient indiqué
que le président Obasanjo était disposé à ramener ce prix à 35 naira. -- 7
juillet. 8e jour de grève avec des émeutes à Lagos. Des émeutiers, mêlés
aux grévistes, ont érigé des barricades, brûlé des véhicules et affronté
des policiers lourdement armés dans les rues de Lagos. Le président de la
principale centrale syndicale, le Congrès nigérian du travail (NLC) a
affirmé à Abuja que dix manifestants avaient été tués par la police. -- 8
juillet. Au 9e jour de grève, le NLC a accepté une offre du gouvernement de
baisse de prix de l'essence (de 40 à 34 nairas le litre, soit 0,23 euro) et
arrêté la grève. Faute de raffineries en bon état, le Nigeria, premier
producteur de brut en Afrique et sixième exportateur mondial de brut,
souffre de pénuries de carburants. Après la fin de la grève, les activités
économiques ont repris lentement dans les principales villes du
Nigeria. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 juillet 2003)
* Nigeria. Crippling strike - 3 July: Nigerian union leaders and
government officials are close to a deal to end a crippling nationwide
strike, negotiators on both sides have said. "I am confident that with this
spirit we are going to get an agreement that we can wrap up by tomorrow (4
July)," labour leader Adams Oshiomhole tells reporters after talks with
Nigerian Vice-President Atiku Abubakar today. Union leaders have threatened
to withdraw workers from oil facilities and shipping terminals, halting oil
exports from Africa's leading oil producer, if the dispute is not resolved
by 4 July. 7 July: Police are accused of shooting dead at least 10
demonstrators in Lagos, as strikes and riots escalate. 8 July: An agreement
has been reached with the government on fuel prices, so the strike is
called off. (ANB-BIA, Belgium, 8 July 2003)
Weekly anb0710.txt - #4/5