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Weekly anb0619_02.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-06-2003      PART #2/5

* Angola. Présentation d'un produit anti-paludique  -  Un produit 
anti-paludique dénommé "Larvex 100" et destiné à lutter contre la larve de 
moustique a été présenté mercredi 18 juin aux autorités sanitaires 
angolaises, à Luanda. Produit par l'entreprise sud-africaine Regent 
Laboratories, le "Larvex 100", qui sera testé dans certains étangs de la 
ville de Luanda, évite la reproduction des espèces de moustiques 
provocateurs de près de 1.500 morts par an dans le pays. Il s'agit d'un 
produit naturel de dérivation génétique, composé, à cent pour cent, des 
ingrédients moléculaires destinés à lutter contre tout type de moustiques, 
spécialement les anophèles, également utilisé pour désinfecter les 
piscines, les réservoirs des fermiers et les barrages d'eau potable. Une 
source de la Tecnoserve, une compagnie angolaise qui représente le produit, 
indique que le "Larvex 100" est moins cher que d'autres produits semblabes, 
biodégradable, d'une application facile et actif à tout type d'insectes et 
utilisable par toute personne. Le ministère de la Santé mène, depuis le 
mois de mai dernier, une campagne de lutte contre les larves de moustiques, 
à la municipalité de Cacuaco, avec le Malatox, un projet qui, dans trois 
ans, atteindra d'autres zones de la capitale angolaise et du 
pays.   (D'après Angola Press Agency, 18 juin 2003)

* Angola. Un avion disparu  -  Les Etats-Unis et plusieurs pays africains 
recherchent un Boeing 727 qui a été volé le mois dernier à l'aéroport de 
Luanda, craignant qu'il ne soit tombé entre les mains de terroristes, a 
rapporté le Washington Post le 18 juin. L'appareil, immobilisé depuis un an 
sur l'aéroport, avait disparu après avoir décollé à vide sans aucune 
autorisation.   (Le Figaro, France, 19 juin 2003)

* Burundi. En attente de la paix  -  Des représentants du gouvernement du 
président Domitien Ndayizeye et le leader des Forces de la défense de la 
démocratie (FDD), Pierre Nkurunziza, se sont rencontrés les 13 et 14 juin à 
Dar es-Salaam (Tanzanie) pour une nouvelle session de colloques de paix, en 
vue d'un cessez-le-feu durable. Les parties avaient conclu un accord de 
cessez-le-feu le 3 décembre 2002, mais les rebelles des FDD n'ont jamais 
interrompu leurs incursions. Le 12 juin au matin, une attaque attribuée aux 
FDD a encore fait trois morts et d'importants dégâts matériels dans la 
commune de Rusaka, au centre du pays. -- Le lundi matin 16 juin, au 
lendemain d'un nouveau round de discussions infructueuses à Dar es-Salaam, 
de violents combats ont été signalés dans la province de Kayanza (nord). 
Ils ont commencé dimanche dans la commune de Bataganzwa, et se sont 
déplacés lundi dans celles de Muhanza et de Gahombo. Les affrontements 
entre armée et FDD auraient occasionné d'importantes pertes en vies 
humaines de part et d'autre.   (ANB-BIA, de sources diverses, 16 juin 2003)

* Cameroun. Le pétrole tchadien  -  Le 13 juin, le vice-président de la 
compagnie pétrolière américaine ExxoMobil Development Company, Mark W. 
Albers, a confirmé le début probable de la mise en production du pétrole 
tchadien au mois de juillet. "Tout porte à croire que le premier baril de 
pétrole quittera les champs pétroliers de Doba (Tchad) pour le terminal de 
Kribi au Cameroun, comme prévu au mois de juillet 2003", a-t-il déclaré à 
l'issue d'une visite au terminal de Kribi. L'oléoduc Tchad-Cameroun, d'une 
longueur de 1.070 km, est à ce jour le plus important de ce type sur le 
continent africain. Il aura coûté 3,7 milliards de dollars. L'exploitation 
des réserves du bassin de Doba, estimées à 25 ans de production, devrait 
connaître des pointes de 225.000 barils par jour. (Ndlr.: voir aussi 
Tchad/Cameroun).   (S. Tetchiada, Anb-Bia, Cameroun, 17 juin 2003)

* Cameroun. Rachat de la dette commerciale  -  La Banque mondiale (BM) a 
approuvé l'octroi d'un don de 49,7 millions de dollars au Cameroun pour 
aider ce pays à réduire sa dette commerciale, a-t-on appris auprès 
d'institutions financières spécialisées à Yaoundé. Les fonds seront utlisés 
par le Cameroun pour racheter une partie de sa dette commerciale, qui 
s'élève à $953,5 millions, en offrant 14,5 cents pour chaque dollar de 
dette, a précisé la BM dans un communiqué, le 11 juin. Les créanciers des 
banques commerciales et les fournisseurs d'importations vitales seront 
payés, permettant l'élimination des arriérés de dette et la libération des 
ressources intérieures pour des dépenses de développement cruciales, a 
affirmé Noël Tshiani, responsable de cette opération à la BM.   (S. 
Tetchiada, Anb-Bia, Cameroun, 17 juin 2003)

* Congo-Brazzaville. World court rejects Congo's plea  -  17 June: The 
International Court of Justice at the Hague has dismissed a Congolese 
request to stop a French investigation into torture allegations. A French 
court has begun a judicial enquiry into several senior Congolese officials, 
including President Denis Sassou Nguesso, accused by human rights groups of 
torturing Congolese civilians. Brazzaville says the investigations violate 
Congo's sovereignty and ignore the immunity of a foreign head of state. The 
case relates to the disappearance of hundreds of Congolese refugees who 
tried to return to Brazzaville in 1999 after the civil war. They accused 
President Sassou Nguesso and his associates of torture, forced 
disappearances and crimes against humanity. Because the Congolese army 
chief, Norbert Dabira, has a home near Paris, the human rights groups claim 
the case can be tried under French law, even though the alleged crimes were 
committed abroad. France insists on the competence of its courts under the 
1984 international convention against torture. The law suit in France is a 
fourth attempt to try the Congolese authorities in courts outside the 
country. Three other complaints of crimes against humanity have been filed 
in Belgium.   (ANB-BIA, Belgium, 17 June 2003)

* Congo-Brazza. L'enquête sur les disparus  -  Le 17 juin, la Cour 
internationale de justice à La Haye a rejeté une demande du 
Congo-Brazzaville visant le gel d'une enquête judiciaire française ouverte 
contre quatre dirigeants congolais (dont le président Nguesso) après la 
disparition de 350 civils congolais, qui auraient été arrêtés en mai 1999 
par les forces de sécurité de Brazzaville à leur retour de Kinshasa, où ils 
s'étaient réfugiés. En mai 2001, un tribunal français avait ouvert une 
information judiciaire contre X pour crimes contre l'humanité et torture, 
sur plainte d'organisations des droits de l'homme. -- Le 18 juin, le 
président du collectif des parents des disparus a demandé à Paris la mise 
en place d'une commission d'enquête internationale sur cette 
affaire.   (ANB-BIA, de sources diverses, 18 juin 2003)

* Congo (RDC). Kabila pays his dues  -  President Joseph Kabila has become 
the first president of Congo RDC to pay tax, the government has said. Mr 
Kabila gave bewildered staff at the headquarters of the revenue services in 
Kinshasa, on 10 June, a cheque for around 9,000 dollars to cover his annual 
income tax. The President was welcomed at the tax office by staff wearing 
traditional printed dress inscribed with the words, "Biso Banso Tofuta 
Mpaka" in Lingala, and "Tulipe Sisi Wote Kodi" in Kiswahili, meaning: "We 
must all pay tax".   (BBC News, UK, 12 June 2003)

* Congo (RDC). Les parcs nationaux ravagés  -  Les parcs du Congo ont été 
ravagés par les conflits et le braconnage. Le WWF (World Wildlife Fund) 
lance un cri d'alarme. Il veut rouvrir d'ici la fin de l'année un bureau à 
Kinshasa et rééquiper les gardes des parcs nationaux de Virunga et de 
Salonga afin d'assurer la survie d'espèces phares, menacées de disparition. 
Le braconnage, la guerre et la présence massive de réfugiés ont engendré, 
ces dix dernières années, la destruction des habitats, de la faune et la 
surexploitation des ressources naturelles des parcs. Les conflits armés 
actuels au nord-est du pays n'arrangent pas la situation des sites inscrits 
sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.   (D'après Le Soir, 
Belgique, 14 juin 2003)

* Congo (RDC). Widespread abuses against children  -  On 16 June, the 
organisation, Watchlist on Children and Armed Conflict issued a new 
reported entitled: "The Impact of Armed Conflict on Children in the 
Democratic Republic of Congo". The report states that children in Congo 
have suffered systematic torture and cruelty during Congo's five-year war. 
Both foreign and domestic governments and armed groups have committed gross 
violations against children, including assault, rape, abduction, sexual 
torture, forced displacement, underage recruitment into armed forces and 
forced participation in the illegal exploitation of natural resources. The 
Watchlist calls on all parties to the conflict to immediately halt 
violations against children and adolescents. The Watchlist also calls on 
the Security Council to work vigorously to ensure an end to abuses 
committed by parties to the conflict and international personnel stationed 
in Congo. (The Watchlist is an initiative of NGOs to improve monitoring, 
reporting and follow-up action on the impact of conflict on children in 
specific situations of armed conflict).   (Watchlist, USA, 16 June 2003)

* Congo (RDC). L'état "terrifiant" de la jeunesse  -  Selon un rapport 
publié le 16 juin par des ONG, de plus en plus d'enfants congolais sont 
affamés et armés, les viols et les mutilations se multiplient, et l'accès 
des jeunes à la santé et à l'éducation s'amenuise de jour en jour. Dans un 
appel pressant au Conseil de sécurité, plusieurs ONG respectées ont mis en 
commun leurs moyens et épluché les études réalisées par l'Onu sur la RDC 
pour attirer l'attention sur la condition des jeunes congolais, tout 
particulièrement dans l'est du pays. Julia Freedson, coordinatrice de ce 
projet baptisé "Watchlist", a déclaré que davantage d'enfants mourraient 
chaque semaine dans l'est de la RDC que ne sont décédés de soldats en Irak 
depuis le début de la guerre. Anne Edgerton, de l'organisation Refugees 
International, a expliqué pour sa part qu'entre 30.000 et 50.000 enfants de 
moins de 18 ans avaient été recrutés comme "soldats" dans les différentes 
armées et milices actives en RDC. Kathleen Hunt, de CARE International, a 
estimé qu'une attention insuffisante avait été accordée aux violences 
sexuelles dont sont victimes les femmes et les jeunes filles congolaises. 
Selon elle, la Monuc et les pays voisins devraient faire en sorte que les 
organisations humanitaires puissent avoir accès aux victimes d'abus et que 
la sécurité et les droits des enfants soient une priorité.   (Reuters, 17 
juin 2003)

* Congo (RDC). Bunia faces disaster  -  17 June: United Nations monitors in 
Congo have warned of a human rights catastrophe in the north-eastern town 
of Bunia. Diplomats with the UN Mission in Congo (Monuc) say there has been 
a wave of rape, abduction and murder in the town. A Monuc spokesman said: 
"The human rights situation is more and more catastrophic. We deplore rapes 
carried out every night on young girls." French troops arrived in Bunia 11 
days ago as part of an UN-mandated international force to protect civilians 
from fighting between ethnic Hema and Lendu militias. The violence has 
killed an estimated 500 civilians in the past two months, and residents 
complain that the peacekeepers have so far provided only limited security. 
Two incidents have pitted peacekeepers against militiamen in recent days. 
On 16 June, two Congolese gunmen were shot dead after pointing their 
weapons at French soldiers. The dead fighters, both believed to be in their 
20s, were the first fatalities in Bunia since the French troops were 
deployed in the town in early June. Days earlier, French soldiers came 
under fire from gunmen on the outskirts of the town. The French said on 16 
June that they currently only had enough troops to patrol the town's 
airport. More reinforcements are expected to arrive, including about 100 
British troops.   (ANB-BIA, Belgium, 17 June 2003)

* Congo (RDC). Pourparlers sur le Nord-Kivu  -  Le jeudi soir 12 juin à 
Bujumbura (Burundi), le principal mouvement rebelle (RCD-Goma) et le 
gouvernement de Kinshasa, ainsi qu'un groupe qui lui est allié (le RCD-ML), 
ont entamé des pourparlers pour mettre un terme aux combats qui les 
opposent dans la province du Nord-Kivu. Ils se rencontreront à nouveau 
vendredi. La Mission des Nations unies (Monuc) a exigé le retrait immédiat 
des forces du RCD présentes dans le territoire de Lubero, se disant 
préoccupée par "l'intensification des combats et la prise des localités de 
Kanyabayonga et d'Alimbongo par le RCD". Selon des sources locales, les 
civils fuient par dizaines de milliers à travers savane et forêts à cause 
de l'avancée des troupes du RCD-Goma dans le territoire de Lubero. Parmi 
eux se trouvent les prêtres de Kanyabayonga et de Kasando: 3 prêtres 
diocésains et 5 Assomptionnistes. -- Le samedi 14 juin, les négociations 
ont été suspendues sur ordre du gouvernement burundais, qui n'en avait pas 
été informé par l'Onu. "Ces discussions intercongolaises ont été organisées 
sans qu'on le sache; c'est inadmissible pour tout Etat souverain", a 
déclaré le ministre burundais des Relations extérieures, qui exigeait des 
excuses. Les pourparlers avaient été organisés par la Monuc. -- 18 juin. 
Dans la soirée, les négociations ont pu reprendre à Bujumbura, en présence 
du représentant spécial de l'Onu, Namanga Ngongi. Par ailleurs, le RCD-Goma 
a annoncé un cessez-le-feu unilatéral dans la province du Nord-Kivu, 
précisant toutefois qu'il "administrera les territoires qu'il contrôle, 
notamment Kanyabayonga et Alimbongo". Mais ce même jour, cette trêve a volé 
en éclats avec la reprise des combats à Ndoluma, à 18 km de Lubero, au nord 
d'Alimbongo. Le RCD-ML et le RCD-Goma s'accusent mutuellement d'en être à 
l'origine.   (ANB-BIA, de sources diverses, 19 juin 2003)

* Congo (RDC). Bunia  -  Dans la nuit du mercredi 11 juin, 200 autres 
soldats français sont arrivés à Entebbe (Ouganda) pour rejoindre la force 
multinationale à Bunia. Leur arrivée porte à 900 l'effectif de la force, 
dont 300 ont déjà été déployés à Bunia, où au moins 70 soldats arrivent 
chaque jour. D'autre part, le 12 juin, une mission diplomatique du Conseil 
de sécurité de l'Onu est arrivée à Bunia. Selon l'ambassadeur français M. 
de la Sablière, qui dirige la mission, il ne peut y avoir de solution 
militaire à la crise sanglante qui oppose deux ethnies, les Hema et les 
Lendu, et la mission tentera de promouvoir une solution politique. Il a 
indiqué aussi que le Conseil solliciterait l'Ouganda et le Rwanda, accusés 
de soutenir des groupes rivaux, pour "améliorer la situation". Par 
ailleurs, six groupes armés, appartenant aux ethnies rivales, ont promis de 
se réunir dans les quinze jours pour tenter de mettre en oeuvre un ancien 
accord de cessez-le-feu. Cinq d'entre eux avant déjà signé, le 16 mai, un 
engagement à respecter un cessez-le-feu conclu deux mois plus tôt, mais 
jamais tenu. -- Le 13 juin, une cinquantaine de soldats français se sont 
rendus dans un village situé à quelques kilomètres de Bunia, attaqué par 
des miliciens lendu. Le mandat de la force internationale se limite 
théoriquement à Bunia et à son aéroport. Le commandant de la force, le 
général Neveux, a indiqué que ses hommes ne seront pas en mesure 
d'intervenir si des troubles interethniques surviennent hors de la ville. 
-- 14 juin. Pour la première fois, une patrouille de soldats français a 
ouvert le feu, en ripostant apparemment contre des miliciens qui les 
avaient pris pour cibles aux portes de la ville. Les échanges de tirs 
n'auraient pas fait de blessés. -- 15 juin. Les médias ont annoncé un 
nouveau massacre commis entre le 10 et le 11 juin à Nioka, à proximité de 
Mahagi. Des sources congolaises parlent de 80 victimes parmi les ethnies 
hema et lendu, mais selon des sources ougandaises, les victimes seraient 
maintenant des Alur. -- 16 juin . Les soldats français ont tué deux 
miliciens hema, au cours d'un échange de coups de feu dans un quartier 
sud-ouest de Bunia. D'autre part, l'Union des patriotes congolais (UPC, 
soutenu par le Rwanda), qui contrôle Bunia, a affirmé pour la première fois 
être prête "à accepter la démilitarisation de la ville par la force 
multinationale". Le mouvement a toutefois refusé de désarmer ses 1.500 
combattants, qui resteront cantonnés à l'extérieur de la ville. -- 17 juin. 
Si la situation est dite calme à Bunia, des observateurs de l'Onu ont 
déclaré que bon nombre d'habitants vivaient dans la peur de visites de 
miliciens se livrant à des enlèvements ou des meurtres, choisissant leurs 
victimes en fonction de leur appartenance ethnique. Les jeunes filles sont 
victimes de viols nuit après nuit, a déclaré un haut responsable de la 
Monuc. Selon des témoins, les exactions sont commises par des hommes de 
l'UPC, indique l'agence Reuters. Par ailleurs, un hélicoptère français a 
essuyé des tirs d'armes légères alors qu'il traversait la frontière 
ougando-congolaise, et a été contraint d'atterrir pour réparer. -- 18 juin. 
Le PAM a lancé un appel d'urgence pour recueillir 38 millions de dollars 
afin de nourrir un demi-million de personnes dans l'est de la RDC: au moins 
64% de la population dans cette région souffriraient de pénuries de 
nourriture.   (ANB-BIA, de sources diverses, 19 juin 2003)

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