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Weekly anb05073.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-05-2003      PART #3/6

* Côte d'Ivoire. Cessez-le-feu intégral  -  1er mai. Tous les belligérants 
impliqués dans la crise en Côte d'Ivoire se sont accordés sur l'arrêt total 
des combats, notamment dans l'ouest du pays, et un cessez-le-feu intégral. 
Cette décision survient à l'issue d'une réunion entre les états-majors 
ivoirien et libérien et des responsables militaires des "forces nouvelles" 
rebelles, les Forces armées nationales (FANCI), ainsi que d'autres parties. 
Par ailleurs, les responsables militaires français de l'opération "Licorne" 
sont prêts à déployer 900 hommes pour stabiliser la situation dans l'ouest, 
a indiqué une source militaire ouest-africaine. Le commandant de la force 
française aurait toutefois posé comme préalable le respect de l'accord de 
cessez-le-feu intégral. -- Le 3 mai, quelques heures avant l'entrée en 
vigueur du cessez-le-feu total (fixé à minuit), des incidents ont éclaté 
dans l'ouest du pays entre forces gouvernementales et rebelles. Les deux 
camps se sont accusés mutuellement d'avoir lancé des attaques près de la 
ville de Danané. Un porte-parole des rebelles a néanmoins minimisé les 
affrontements, affirmant qu'il s'agissait d'accrochages de dernière minute 
destinés à renforcer les positions avant la trêve, sans que cela remette en 
cause le cessez-le-feu. -- Le lundi 5 mai, l'accord de cessez-le-feu était 
globalement respecté sur toute l'étendue du territoire national, depuis son 
entrée en vigueur dimanche à 0 heure locale. Toutefois, une des factions 
rebelles a fait état d'accrochages près de Danané, aux abords de la 
frontière avec le Liberia. D'autre part, un officier supérieur de la force 
de paix ouest-africaine a indiqué que le gouvernement et les rebelles 
ivoiriens ont accepté de se rencontrer le 18 mai pour amorcer des 
discussions sur le désarmement. A l'issue d'une rencontre, dimanche à 
Tiébissou, l'armée et les trois mouvements rebelles auraient accepté de 
déposer les armes.   (ANB-BIA), de sources diverses, 5 mai 2003)

* Côte d'Ivoire. Réfugiés et personnes "vulnérables"  -  De retour d'une 
mission dans la région, l'envoyée spéciale de l'Onu en Côte d'Ivoire, 
Carolyn McAskie, a tiré la sonnette d'alarme réclamant 85,8 millions de 
dollars pour faire face à la crise qui affecte ce pays, mais aussi le 
Liberia, la Guinée et, dans une moindre mesure, le Burkina Faso et le Mali. 
Elle a estimé à environ 3 millions le nombre de personnes "vulnérables" par 
l'instabilité dans la région. Selon l'Onu, les combats ont provoqué le 
déplacement en Côte d'Ivoire de 750.000 personnes principalement du nord et 
de l'ouest vers le sud et l'est, tandis que 400.000 autres ont fui vers les 
pays voisins. Quelque 45.000 réfugiés libériens en Côte d'Ivoire sont aussi 
retournés dans leur pays en guerre. Le 30 avril, le CICR a également 
demandé 1,76 million de dollars pour assister 200.000 réfugiés au Mali, au 
Burkina Faso, au Niger, au Ghana, en Guinée et au Liberia.   (D'après La 
Croix, France, 5 mai 2003)

* Eritrea. New rebel force  -  2 May: An alliance of 13 Eritrean opposition 
groups says it is setting up a military wing to topple President Isaias 
Afewerki. The Eritrean National Alliance's general secretary, Hiruy Tedla 
Bairu, said that the military wing would attack strategic targets such as 
television and radio centres. Mr Hiruy said the military wing would not 
attack the Eritrean army, which he hoped could be won over by the 
opposition. Meanwhile, the Eritrean Islamic Jihad Movement has denied 
allegations that it was responsible for last month's murder of a British 
geologist. Mr Hiruy also said that the alliance would not seek to target 
President Isaias because "the problems [assassinations] produce later are 
too big to handle". He was speaking in neighbouring Ethiopia, which he said 
was one of three countries that had offered his alliance "material 
support".   (ANB-BIA, Belgium, 2 May 2003)

* Guinée-Bissau. Les tensions continuent  -  Depuis le 30 avril, Marcellino 
Simoes Lopes Cabral, limogé la semaine dernière de son poste de ministre de 
la Défense, se trouve en détention, sans qu'aucune explication n'ait été 
donnée à cette interpellation. Le 3 mai, le président Yala a encore limogé 
son ministre conseiller aux Affaires politiques et diplomatiques, José de 
Pina. Celui-ci a été également arrêté le 5 mai. D'autre part, depuis le 1er 
mai, la télévision nationale est paralysée par un mouvement de grève de 
quinze jours, les journalistes réclamant, entre autres, le paiement 
immédiat de six mois de salaires. Et le personnel du Parlement entamera le 
12 mai une grève de 10 jours pour réclamer des arriérés de 9 mois de 
salaires.   (D'après PANA, 2-7 mai 2003)

* Guinée équatoriale. Visite d'un prince saoudien  -  Le fils aîné du roi 
d'Arabie Saoudite, le prince Al Walid Ben Talal Abdelaziz Al Saud, arrivé 
le mardi soir en Guinée équatoriale à la tête d'une délégation officielle, 
a été reçu le mercredi 30 avril par le président Teodoro Obiang Nguema. La 
délégation saoudienne, qui a commencé par Malabo une tournée africaine 
devant la conduire dans neuf autres pays, s'est réunie avec le président 
Obiang pour "trouver des mécanismes pour l'établissement d'une solide 
coopération". La Guinée équatoriale est productrice de pétrole depuis 1992. 
Sa production actuelle estimée à près de 300.000 barils/jour, pourrait 
atteindre 500.000 b/j en 2004, selon des experts.   (PANA, Sénégal, 1er mai 
2003)

* Kenya. Torture during Arap Moi's presidency  -  1 May: The Kenyan 
Government is examining ways set up a commission to examine the cases of 
people tortured during the regime of former President Daniel arap Moi. Many 
Kenyans are believed to have been tortured during Mr Moi's 24-year rule -- 
2,000 in the infamous Nyayo House in Nairobi alone. Now a change of 
government has seen a promise to review what happened to them, and examine 
both whether any are to be paid compensation and whether their torturers 
are to be prosecuted. "I think there is a broad consensus which is emerging 
that it is high time we appointed a Truth, Justice and Reconciliation 
Commission," Kiraitu Murungi, Kenya's Minister for Justice and 
Constitutional Affairs, told the BBC World Service's Assignment programme. 
"One of the things we are doing is encouraging debate to give us some ideas 
on how to deal with this issue." He said the commission would be based on 
comparative analysis with countries in similar situations, such as South 
Africa and Chile.   (ANB-BIA, Belgium, 1 May 2003)

* Kenya. Moi's retirement benefits  -  Former president Daniel Arap Moi has 
bitterly complained of conditions a recently published Bill -- the 
Presidential Retirement Benefits -- has attached to his retirement 
benefits. He retired from presidential duties last December when his 
political party, the Kenya African National Union (KANU) was beaten by 
President Mwai Kibaki's National Alliance Rainbow Coalition (NARC). At a 
glance, the Bill is very attractive -- a monthly US $4,000 housing 
allowance for urban and rural houses, two cooks, two house-keepers and two 
gardeners, four messengers, four secretaries for general duties, two 
Mercedes, two four-wheel-drive cars, a monthly pension of 80% of the salary 
paid to the current president and local and overseas medical cover 
retained. But the conditions put forward for Moi to achieve these, have 
annoyed him. The conditions include avoiding party politics. The Bill 
stipulates that no retired president can engage in active politics and 
still receive his pension benefits, and that a retired president could lose 
the package if he or she leaves Office in disgrace or is convicted of an 
offence carrying a jail term of three years or more. On 25 April, Moi 
termed the conditions laid down by the recently published Bill as "an 
infringement on his freedom of expression and association". In a statement, 
President Moi said the new Bill published by the country's Attorney 
General. Amos Wako mid April, violated his rights as enshrined in the 
Constitution.   (Francis Njuguna, ANB-BIA, Kenya, 4 May 2003)

* Kenya. Déclarations de biens  -  Le gouvernement kényan a donné 90 jours 
à ses fonctionnaires pour déclarer leurs biens après le vote d'une loi 
anti-corruption et contre les crimes économiques. Tous les fonctionnaires, 
quel que soit leur rang, doivent déclarer leur biens. Des formulaires leur 
seront distribués, qui devront être actualisés chaque année. Le 
gouvernement cible surtout les fonctionnaires corrompus au ministère des 
Travaux publics et de l'Habitat, où des milliards de shillings ont été 
payés à des entrepreneurs douteux.   (D'après PANA, Sénégal, 5 mai 2003)

* Kenya. Conférence constitutionnelle  -  Les pouvoirs présidentiels, la 
création du poste de Premier ministre et les tribunaux islamiques sont les 
questions clés dont le règlement déterminera la réussite ou l'échec de la 
conférence constitutionnelle du Kenya, qui a entamé le 5 mai à Nairobi sa 
seconde semaine de travaux. Comme les différents blocs restent figés sur 
leurs positions, certains parmi les mille délégués ont exprimé leur crainte 
de voir cette rencontre s'achever sur un constat d'échec et de provoquer 
une grande déception parmi la population. D'autres considèrent ces 
chamailleries comme une simple tempête dans un verre d'eau. Les fidèles du 
président Kibaki estiment que la création d'un poste de Premier ministre 
retirerait à la fonction présidentielle toute sa substance. Autre source de 
préoccupation, la demande des musulmans qui souhaitent l'insertion des 
tribunaux musulmans dans le nouveau dispositif constitutionnel, alors que 
certains chrétiens craignent que ce soit une manière d'introduire la charia 
au Kenya.   (PANA, Sénégal, 5 mai 2003)

* Kenya. Floods leave Nairobi dry  -  5 May: Up to one million residents of 
the Kenyan capital, Nairobi, are facing water shortages after floods 
damaged a dam. A council official says that the taps are expected to run 
dry for up to two weeks before the Sasumua Dam can be repaired. Some 28 
people, including an MP, have drowned in the floods which have left 
thousands homeless in the past two weeks. The destruction of forests in the 
Aberdare region has increased the flow of water into the dam, says the 
general manager of Nairobi's water department, Lawrence Musyoka. "Following 
forest destruction, the dam fills faster than designed. It is high time to 
take another look at it,"he told the Daily Nation newspaper. The dam was 
built some 50 years ago and supplies much of the water consumed in 
Nairobi.   (ANB-BIA, Belgium, 5 May 2003)

* Kenya. Inondations  -  Des milliers de Kényans ont dû fuir leurs 
habitations et au moins 30 personnes ont été tuées par les inondations 
provoquées par des pluies diluviennes qui ont noyé routes et ponts et 
englouti des villages entiers, a rapporté un responsable de la Croix-Rouge 
le 5 mai. Près de deux semaines de précipitations émaillées d'averses 
torrentielles ont entraîné des glissements de terrains qui ont endommagé le 
système d'eau de Nairobi, perturbant l'alimentation en eau d'un tiers des 
quelque 3 millions d'habitants de la capitale. L'ouest du Kenya, où plus de 
15.000 personnes ont été déplacées, semblait être la région la plus touchée 
par les inondations. Dans le nord-est du pays, des centaines de cabanes ont 
été balayées par les eaux dans le camps de réfugiés somaliens de Dadaab, où 
vivent 125.000 personnes. Dans la région d'Ogaden, dans le sud-est de 
l'Ethiopie voisine, les inondations ont également fait au moins 10 morts et 
10.000 déplacés.   (AP, 5 mai 2003)

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