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Weekly anb10035.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-10-2002      PART #5/6

* Rwanda. Renzaho au TPIR  -  Le colonel Tharcisse Renzaho, ancien haut 
responsable rwandais accusé d'avoir organisé des massacres à Kigali lors du 
génocide de 1994, a été arrêté au Congo-Kinshasa et transféré devant le 
Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a annoncé le 29 
septembre un porte-parole de l'Onu. Son placement en détention portera à 55 
le nombre de prisonniers détenus à la prison du tribunal onusien. Selon 
African Rights, le bureau de Renzaho était le point central de 
l'organisation du génocide à Kigali.   (AP, 30 septembre 2002)

* Rwanda. Prisonniers libérés  -  Le 29 septembre, plus d'une centaine de 
prisonniers soupçonnés d'avoir participé au génocide de 1994, ont été remis 
en liberté provisoire par les autorités judiciaires de la ville de Butare. 
Ces détenus, dont les dossiers judiciaires étaient vides ou incomplets, ont 
été présentés à la population au cours d'une vaste "opération de 
sensibilisation". De telles présentations de détenus ont débuté en 
septembre 2000, mais c'est la première fois que le ministère de la Justice 
les organise en zone urbaine et à une telle échelle. Cet exercice ne doit 
pas être confondu avec les tribunaux gacaca, juridictions populaires 
inpirées des anciennes assemblées villageoises.   (La Libre Belgique, 30 
septembre 2002)

* Rwanda. Mission de prospection  -  Le 30 septembre, les Nations unies ont 
organisé le voyage au Rwanda de 80 rebelles hutu rwandais désarmés au 
Congo-RDC. Ces rebelles, qui avaient fui le Rwanda après le génocide de 
1994, ont passé l'année écoulée dans des casernes militaires à Kamina après 
avoir été désarmés par le gouvernement congolais. Ils vont rencontrer les 
autorités et passer quelque temps avec leurs familles avant de revenir à 
Kamina pour raconter leur expérience aux quelque 1.700 autres rebelles. Les 
anciens soldats ou miliciens pourront voir combien la situation a changé au 
Rwanda depuis leur départ et décider de retourner chez eux, a expliqué un 
responsable rwandais, tout en ajoutant que si des preuves venaient lier un 
individu au génocide, "la loi suivrait son cours".   (AP, 30 septembre 2002)

* Senegal. No survivors under ferry  -  30 September: A diver who took part 
in rescue operations after the Senegalese ferry capsized says he found no 
survivors in the hull. Speaking in the capital, Dakar, today, he says he 
had dived under the capsized ship on the morning of 28 September, two days 
after it had overturned en route from Casamance in southern Senegal to 
Dakar. His news came as the results of a preliminary inquiry into the 
disaster were awaited. The Senegalese authorities have revealed that more 
than 1,000 people were on the ship that capsized on 26 September off the 
coast of The Gambia. The prime minister's office said 185 passengers who 
had boarded the ferry at a second stop had not been counted originally. 
Officials now say 1,034 people -- nearly double the boat's official 
capacity -- were on the overcrowded state ferry Joola when it overturned in 
bad weather. Only 64 survivors have been found and everyone else is feared 
to be dead. Anger is mounting in Senegal against the government, which has 
accepted responsibility for the tragedy. Grieving families have been 
gathering in the city hall of the capital, Dakar, where pictures of the 
remains were put on display by the Senegalese authorities. They are also 
trying to establish the identities of the more than 350 bodies recovered so 
far. President Abdoulaye Wade has said the state bears responsibility for 
the disaster. 1 October: Rescue teams have abandoned the search for any 
more survivors inside the upturned hull of the Joola. -- President 
Abdoulaye Wade accepts the resignations of his transport and armed forces 
chiefs after the state-run ferry Joola capsized. Transport Minister 
Youssouph Sakho and Armed Forces Minister Youba Sambou are reported to be 
being held responsible for the disaster. The government, which has accepted 
blame for the tragedy, is now considering whether to sink the ferry with 
its dead inside. 2 October: President Wade has promised a full 
investigation into the ferry disaster.   (ANB-BIA, Belgium, 2 October 2002)

* Sénégal. Désastre maritime  -  27 septembre. Plus de 600 personnes 
étaient portées disparues vendredi soir après le naufrage la nuit 
précédente, au large de la Gambie, d'un navire sénégalais, le Joola. Les 
autorités avaient confirmé dans la matinée la mort de 41 personnes. Selon 
les renseignements, le navire transportait 796 passagers et reliait la 
Casamance à Dakar. Un deuil national de trois jours a été décrété. Selon un 
rescapé, il pleuvait beaucoup, le vent soufflait très fort, et le navire a 
chaviré brutalement, sans laisser aux passagers le temps de s'équiper de 
gilets de sauvetage. Le Joola avait été remis en service le 10 septembre 
après un an d'arrêt pour réparations. -- 29 septembre. Le bilan des 
victimes risque de dépasser les prévisions les plus pessimistes. 
Officiellement, 1.034 personnes se trouvaient à bord du bateau quand il a 
sombré, mais il faut y ajouter les passagers embarqués sans billet et de 
nombreux enfants (la capacité théorique du ferry était de 500 à 800 
passagers selon le fret embarqué). Seules 64 personnes ont été sauvées 
jusqu'à présent, et on a pu repêcher quelque 400 corps. Selon les 
secouristes, il n'y a virtuellement plus aucune chance de retrouver des 
survivants. Chez les proches des victimes, la colère monte. Quelque 200 
personnes ont manifesté devant le palais présidentiel. Le Joola est en 
effet exploité par une société d'Etat. Le président Wade a reconnu "un 
cumul de fautes" et une évidente responsabilité de l'Etat. Il a promis de 
rendre publics les résultats de la commission d'enquête. Le 1er octobre, 
deux ministres ont démissionné: Youssouf Sakho (Equipement et Transport) et 
Youba Sambou (Forces armées). Leurs ministères ont été directement mis en 
cause dans le naufrage du Joola, dont l'exploitation était confiée à 
l'armée depuis 1995.   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 octobre 2002)

* Sierra Leone. Foday Sankoh malade  -  L'état de santé de Foday Sankoh, le 
leader de l'ex-mouvement rebelle du RUF, s'est beaucoup dégradé dans la 
prison de Freetown où il attend d'être jugé pour 70 chefs d'accusation. Il 
souffrirait d'hypertension qui a entraîné une congestion cérébrale 
partielle. Il ne peut plus marcher et a été admis à l'hôpital de la prison. 
Il a été dans l'incapacité de comparaître devant la Haute Cour de Freetown, 
le 23 septembre, en raison de la dégradation de sa santé.   (PANA, Sénégal, 
28 septembre 2002)

* Somalie. Société informatique  -  Malgré la longue guerre civile qui a 
fait rage au cours de la dernière décennie, certaines entreprises initiées 
par des nationaux se portent plutôt bien. Une visite de la PANA dans une 
société d'informatique à Mogadiscio, la "Beder Electronic Company", qui 
importe et vend des ordinateurs, permet de se rendre compte qu'il n'y a pas 
que des armes dans le pays. La société, créée en 1994 par dix jeunes 
Somaliens, a plus que triplé son chiffre d'affaires. Au cours des deux 
dernières années, elle a vendu plus de 2.000 ordinateurs. Outre la vente 
d'équipements électroniques, la BEC possède son propre institut des 
techniques de l'information, où de nombreux étudiants somaliens viennent 
apprendre les programmes informatiques modernes à des coûts 
modestes.   (PANA, Sénégal, 26 septembre 2002)

* Somalie. Persécutions ethniques  -  Carolina Abrahim Ali, 19 ans, 
militante de l'Association de défense des femmes bénadiri (minorité 
ethnique persécutée en Somalie) a été arrêtée par la police le 17 septembre 
à Merka, près de Mogadiscio. Elle est détenue depuis par les forces du 
"gouvernement de transition" qui réclament à sa famille une rançon de 8.000 
dollars pour sa libération. La police a menacé de la livrer à d'autres 
bandes armées et de la marier de force avec la complicité des autorités 
religieuses.   (Libération, France, 28 septembre 2002)

* South Africa. No nuclear link with Iraq  -  The South African government 
says categorically it has not been approached to sell uranium to Iraq. 
South Africa's foreign minister, Aziz Pahad, says his government will ask 
the British Government to clarify "vague statements" made in British Prime 
Minister's dossier. Mr Pahad says his government had not been approached, 
but would be investigating suggestions that Iraq tried to buy nuclear 
material in Africa. He says the finger had been pointed at South Africa as 
the only country on the continent of Africa with the capacity to enrich 
uranium.   (ANB-BIA, Belgium, 26 September 2002)

* Afrique du Sud. L'uranium de l'Irak  -  Le 26 septembre, le vice-ministre 
sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, a déclaré que son pays 
n'avait pas fourni de l'uranium à l'Irak comme l'affirme un document 
britannique. Réagissant à ce dossier sur les capacités de l'Irak à produire 
des armes de destruction massive, M. Pahad a dit: "Je peux affirmer 
formellement que nous n'avons pas vendu de l'uranium à l'Irak". Le rapport 
de M. Blair parlait d'indications selon lesquelles l'Irak a cherché à se 
procurer de l'uranium en Afrique. Or, l'Afrique du Sud est le seul pays 
africain à avoir mené, dans le passé, des programmes 
d'enrichissement.   (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2002)

* South Africa. Race to pump oil off stricken ship  -  30 September: 
Salvage workers are resuming the pumping of oil from the ship that went 
aground off the east coast of South Africa in mid-September. The Jolly 
Rubino, a freighter carrying hazardous chemicals, is still aground near the 
St Lucia Wetlands reserve -- a designated World Heritage site. Bad weather 
and a fire aboard the ship have interrupted efforts to transfer the 
remaining oil from the wreck to other ships. But the operation to pump fuel 
out of the ship's tanks is now being speeded up because of fears that the 
Jolly Rubino will break up. Smit Salvage, who are running the pumping 
operation, say they are trying to pump off about 800 tonnes of oil. On 18 
September, salvage experts abandoned attempts to refloat the ship. The 
decision was taken after the fire on board had spread to the engine room 
and cracks in the ships hull had widened. Booms have been put in place in 
an attempt to prevent oil from coming ashore. Smit Salvage said most of the 
chemicals aboard had been washed ashore or consumed in the fire that raged 
aboard the ship. Although most of the oil which had already spilled into 
the sea has been washed to the south of the St Lucia Wetland area, 
conservation manager Richard Penn-Sawers is still worried.   (ANB-BIA, 
Belgium, 30 September 2002)

* South Africa. Steel giant polluting water  -  30 September: Several South 
African families have taken giant steel corporation, Iscor, to court for 
polluting their water. The case is being seen as one of the most important 
environmental legal battles in the country's history. The 16 black and 
white families live in Steel Valley in south-west Johannesburg, in the 
shadow of Iscor's massive steel manufacturing plant at Vanderbijlpark. They 
claim the industrial giant has polluted their water, degraded their 
environment and brought sickness and suffering to their families. The Steel 
Valley residents want the court to force Iscor to stop polluting their 
water. Four of them are also asking for compensation because they claim 
that drinking the polluted water has damaged their health.   (ANB-BIA, 
Belgium, 30 September 2002)

* South Africa. Unions strike against privatisation  -  1 October: The 
South African trade union movement starts a two day strike against 
government privatisation policy. The Congress of South African Trades 
Unions, Cosatu, is allied to the ruling African National Congress but 
objects strongly to the privatisation of state owned enterprises. The 
strike is the latest open example of conflict over policy between the 
government of President Thabo Mbeki and some of its closest supporters. 
Many in South Africa now ask how long the alliance, which includes the 
South African Communist Party, can last. The African National Congress 
wears its credentials as a liberation movement with great pride. Nothing is 
more insulting to it than to suggest that it is somehow less than caring 
about the poorest in South African society. This is why it has reacted so 
sharply against the two day general strike -- warning against what is 
termed "ultra-leftist" principles. In reality the urban working class has 
been moving away from the ANC for some time. The privatisation of 
electricity or telecommunications may please foreign investors, but it has 
cost ordinary workers many thousands of jobs. The trades unions, who are in 
a political alliance with the ANC, could not ignore this challenge to their 
interests. Numerous meetings have failed to bridge the gap. And now, in 
conjunction with the South African Communist Party, they are taking their 
protests to the streets. --The response to the strike call by the South 
African trades unions is reported as being "largely positive but mixed 
across the country". Cosatu says that in some areas -- like Durban, Cape 
Town and Gauteng -- there has been a good response, but in other areas 
workers are not on strike. The South African Chamber of Business says that 
about 15% of workers have not shown up for work.   (ANB-BIA, Belgium, 1 
October 2002)

* Afrique du Sud. Grève générale  -  30 septembre. Le Congrès des syndicats 
sud-africains (Cosatu) a lancé un mot d'ordre de grève générale pour les 
1er et 2 octobre, sur fond de malaise politique au sein de l'alliance au 
pouvoir, le Congrès national africain. La Cosatu manifestera contre la 
pauvreté qui touche 48% de la population. Il exerce des pressions sur le 
gouvernement afin qu'il change ses projets de privatisation pour que les 
services de base, comme l'eau et l'électricité, restent abordables pour les 
pauvres. Mais selon le gouvernement, la privatisation devrait bénéficier 
aux pauvres à long terme, parce que les compagnies privées sont plus 
efficaces pour gérer de telles entreprises. - 2 octobre. Au deuxième jour 
de la grève, plusieurs dizaines de manifestants sont descendus dans la rue 
pour dénoncer la politique de privatisation du président Mbeki et protester 
contre un taux de chômage qui a atteint 30%. Cependant, la mobilisation a 
été inégale dans le pays, forte notamment dans les mines, mais faible dans 
le secteur public. La chambre de commerce a estimé à 15% le taux de 
participation de la grève.   (ANB-BIA, de sources diverses, 3 octobre 2002)

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