[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]
Weekly anb05164.txt #8
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 16-05-2002 PART #4/8
* Congo (RDC). Protéger les frontières - Une mission du Conseil de
sécurité de l'Onu, qui a visité la région des Grands Lacs entre le 27 avril
et le 7 mai, a recommandé que des troupes du Rwanda, de l'Ouganda et du
Burundi soient déployées le long de la frontière intérieure du Congo pour
défendre leur pays contre d'éventuelles attaques menées par des rebelles.
Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan pourrait même demander
aux casques bleus en poste au Congo de participer à la réalisation de ce
projet, relève le rapport rendu public le 14 mai. Selon le chef de la
mission, M. Levitte, la création d'un "rideau" de troupes le long de la
frontière orientale du Congo constituerait une étape intérimaire avant le
retrait complet des troupes étrangères. "L'idée est de commencer le retrait
progressif des troupes étrangères, à l'exception de ces trois pays, pour un
temps limité et dans des zones limitées le long des frontières", a dit M.
Levitte. Le Conseil de sécurité prévoit une coopération entre le Congo et
ses voisins pour assurer la surveillance; d'autres gouvernements africains
pourraient être invités à fournir des soldats. M. Levitte a évoqué le
risque d'une partiton du Congo. "Il faut éviter que la situation se
"solidifie", ce qui aboutirait à une partition de cet immense pays" a-t-il
dit. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mai 2002)
* Congo (RDC). Overview of the present situation - The International
Crisis Group (ICG), a private multinational organisation with its
headquarters in Brussels, is committed to strengthening the capacity of the
international community to anticipate, understand and act to prevent and
contain conflict. The ICG has recently published a report entitled: "Storm
Clouds over Sun City: The Urgent Need to Recast the Congolese Peace
Process". The report states: "After seven weeks of negotiations at Sun
City, a partial agreement was reached on 19 April 2002 between Jean-Pierre
Bemba's MLC (Mouvement pour la libération du Congo) and the government of
Joseph Kabila. The agreement represents the end of the Inter-Congolese
Dialogue in the context of the Lusaka peace accords. However confusion
reigns. The negotiations are not complete and the future of the Democratic
Republic of Congo remains uncertain. The accord, struck by the majority of
delegates from unarmed opposition groups and civil society, and approved by
Angola, Uganda and Zimbabwe, is the beginning of a political realignment in
Congo's conflict. Most notably it heralds the end of the anti-Kabila
coalition and confirms the isolation of the RCD (Rassemblement congolais
pour la Démocratie) and its ally Rwanda. The Kabila government and the MLC
actually concluded the accord by default, due to the intransigence of the
RCD on the question of power sharing in Kinshasa, and, in the background,
the failed negotiations between the governments of Congo and Rwanda over
the disarmament of the Hutu rebels known as ALIR (Armée pour la libération
du Rwanda). This accord transformed the discussions between the Lusaka
signatories into a bilateral negotiation with a Kabila-Bemba axis backed by
the international community on one side, and a politically weak RCD, backed
by a militarily strong Rwanda on the other". (ICG, Brussels, 14 May 2002)
* Congo (RDC). Affrontements à Kisangani - Le matin du 14 mai, les
habitants de Kisangani se sont réveillés au son de tirs d'armes légères,
rapporte l'agence Misna. Selon des sources locales, les combats opposaient
des soldats du RCD-Goma à ceux de l'armée rwandaise (APR) ou à leurs
officiers rwandais. Les combats se sont concentrés dans le centre de la
ville et dans la zone de Kabondo. Dès le début des hostilités, la radio de
Kisangani, prise par les mutins, s'est mise à diffuser des messages de
soutien aux combattants congolais, invitant les hommes de l'APR à quitter
la ville et à rentrer au Rwanda. Le calme est revenu après que les troupes
rwandaises ont pris position dans la ville. Quelques coups de feu ont
encore été entendus dans l'après-midi. Selon un bilan provisoire (mais
incertain), le nombre des victimes s'élèverait à 7 militaires rwandais, 3
congolais et 6 civils. Un père Jésuite espagnol, Xavier Zabalo, qui
secourait un blessé a été arrêté et conduit vers une destination inconnue.
Le gouverneur a interdit toute réunion et accusé la société civile d'être à
la base du désordre. Toutefois, vu la facilité avec laquelle les mutins ont
été maîtrisés, certains analystes s'orientent vers la thèse d'un scénario
interne, pour durcir le ton et remilitariser la ville. Mais des sources
onusiennes craignent que dans les semaines à venir, l'agitation gagne
d'autres villes sous le contrôle du RCD-Goma. La population s'insurge
contre le fait que le mouvement rebelle, sous la pression du Rwanda, refuse
de participer à l'accord signé entre Kinshasa et le MLC. - Le soir du 14
mai, le père Zabalo a été libéré et reconduit à sa paroisse par des
militaires, qui se sont mis à tout piller. On signale que maintenant la
radio locale diffuse des émissions de haine contre l'Eglise catholique et
la société civile. On s'attend à de nombreuses arrestations. (ANB-BIA, de
sources diverses, 15 mai 2002)
* Congo (RDC). Mutiny in Kisangani - 15 May: At least five people were
killed in Kisangani early on 14 May when soldiers from the rebel Rally for
Congolese Democracy mutinied and took over a local radio station. They
broadcast messages urging the local population to "free themselves of the
Rwandan invaders". The army of the Rwandan-backed RCD later dispersed the
crowd and overpowered the mutineers. Kisangani has been the seen of fierce
fighting in the civil war which has raged in the Democratic Republic of
Congo since 1998. Last month, the government of President Joseph Kabila
signed a peace deal with some rebel groups but not the RCD. Jean-Pierre
Bemba from the Ugandan-backed Movement for the Liberation of Congo is set
to become the new prime minister. A dozen people were reportedly arrested
after the incident. Calm has now returned and the city's governor,
Jean-Pierre Birusa, has banned all public gatherings. The acting head of
the RCD, Moise Nyarugabo, said that the dissident soldiers had taken over a
radio station run by the United Nationsand burned five people to death. "We
now have information that they (the mutinous troops) were in touch with
Kabila and Bemba, and were seeking to capture the airports in Kisangani to
facilitate delivery of assistance from Kinshasa," he said. "We shall also
seek an explanation from the UN observer mission in Congo on how the troops
gained access to their heavily guarded radio station to broadcast messages
to the population to kill people from eastern Congo," he said. But the UN
spokesman in Congo, Hamadou Toure, denied that the UN radio station had
been attacked. (BBC News, UK, 15 May 2002)
* Congo (RDC). Sun City aftermath - 9 May: Talks aimed at finding a
lasting solution to the political crisis in Congo resume in Cape Town,
today, without representatives of the Kinshasa government and the rebel
Congolese Liberation Movement (MLC). President Thabo Mbeki holds informal
talks with 22 rebel group representatives and opposition politicians, in
continuing efforts to expand on the Inter-Congolese Dialogue held last
month at Sun City. Foreign Affairs minister Nkosazana Dlamini-Zuma said it
was unclear how long the current talks will last, adding that an agenda
will be established by the rebel group leaders. "We are just on standby in
case they need us," she explains." 10 May: The representatives of
non-signatories to the Sun City Agreement end their meeting in Cape Town,
still divided on how to proceed with the dialogue. 15 May: The United
Nations Security Council delegation to southern Africa, reports back on its
recent mission to that area. The delegates say that the establishment of a
transitional government in Kinshasa, the disarming of rebel groups, and the
withdrawal of forweign troops, are essential next steps to advance the
peace process. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)
* Côte d'Ivoire. Recensement des réfugiés - Le gouvernement et le HCR
vont commencer, le 11 mai, un nouveau recensement de la population réfugiée
en Côte d'Ivoire. Le recensement vise à déterminer le nombre exact des
réfugiés pour permettre aux agences de mieux assurer leur protection. Prévu
du 11 mai au 15 juin, il se déroulera surtout dans la Zone d'accueil des
réfugiés (ZAR), située dans l'ouest du pays près du Liberia, où vivent près
de 98% de l'ensemble de la population réfugiée. Le nouveau recensement
aidera le gouvernement à développer un plan pour la ZAR, dont des
infrastructures sociales, notamment des écoles et des centres de santé. Les
réfugiés vivant en dehors de la ZAR seront requis de s'inscrire dans des
centres. Lors du dernier recensement en 1997, on comptait quelque 210.000
réfugiés en Côte d'Ivoire. Selon le HCR, le pays a connu une importante
affluence de réfugiés libériens depuis le début de l'année. (IRIN,
Abidjan, 10 mai 2002)
* Egypt/Tunisia. EgyptAir head denies crash failure - 8 May: The chairman
of EgyptAir has denied Tunisian claims that the landing gear of a plane
which crash-landed on 7 May failed. Mohamed Faheem al-Rayyan was speaking
before leaving for Tunis to head the investigation into the incident in
which at least 14 people died. He also rejected reports that the pilot had
dumped fuel as the plane got into trouble. The EgyptAir Boeing 737-500
broke apart as it rammed into a hill in the Ennahli national park near
Tunis airport while attempting to land in heavy rain. About 64 people were
on board the flight from Cairo. (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)
* Gambie/Sénégal. Combats en Casamance - 8 mai. Au moins 1.500 réfugiés,
qui ont fui les nouveaux combats entre troupes gouvernementales et rebelles
dans la province de Casamance, au sud du Sénégal, ont franchi la frontière
avec la Gambie depuis la semaine dernière, ont annoncé des officiels de la
Croix-Rouge le 6 avril. La plupart sont des femmes et des enfants. Les
combats ont fait suite à l'attaque d'un convoi transportant des
sympathisants du Parti démocratique sénégalais (PDS) en tournée en
Casamance dans le cadre de la campagne pour les élections municipales. Le
gouvernement a attribué l'attaque aux rebelles du Mouvement des forces
démocratiques de Casamance (MFDC). Au moins 8 partisans du PDS auraient été
tués. Le 5 mai, la Gambie a déployé des troupes sur sa frontière après
qu'un avion militaire sénégalais, qui pourchaissait les rebelles, ait
bombardé le village de Dimbaya. Une erreur, selon l'armée. Le 8 mai, des
sources humanitaires signalaient une accalmie, après quatre jours de
fusillades intenses. -14 mai. Les réfugiés sénégalais qui avaient fui les
combats ont commencé à retourner dans leurs villages à la suite d'une
accalmie après douze jours d'hostilités. Des responsables gambiens ont
rapporté qu'au moins 9.000 Sénégalais étaient entrés dans le pays la
semaine dernière. (IRIN, Banjul, 8-14 mai 2002)
* Ghana. Réduction de la dette - Le groupe de la Banque africaine de
développement (BAD) a approuvé une réduction de la dette du Ghana d'un
montant de 130,9 millions de dollars en faveur de la gouvernance et la
réduction de la pauvreté, a informé la banque le 8 mai. Cet allégement
monétaire s'inscrit dans le cadre de l'initiative en faveur des pays
pauvres très endettés et diminuerait d'au moins 80% les obligations du
servioce de la dette du Ghana vis-à-vis de la banque. Une autre réduction
de 3,8 millions de dollars avait été concédée en novembre dernier. (IRIN,
Abidjan, 8 mai 2002)
* Ghana. Ghana receives debt relief boost - 8 May: The African
Development Bank (ADB) has said it will write off four fifths of the money
owed to it by Ghana. The $131m debt cancellation came less than a week
after a visit to the country by the managing director of the International
Monetary Fund (IMF), Horst Koehler. The ADB said Ghana was eligible for
debt relief under an IMF and World Bank scheme for so-called Heavily
Indebted Poor Countries. "With this reduction, Ghana will be relieved of
80% of its obligations on the annual servicing of its debt to the ADB
group," the Development Bank said. (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)
* Grands Lacs. L'Eglise et la paix - "L'Eglise et l'avenir de la paix
dans les Grands Lacs", tel sera le thème de la rencontre de l'Association
des Conférences épiscopales de l'Afrique centrale (Aceac), prévue à Kigali
(Rwanda) le 14 mai. Soixante évêques du Rwanda, du Burundi et du Congo-RDC
réfléchiront à la contribution de l'Eglise à la résolution des conflits
dans cette région d'Afrique. Le pape leur a envoyé une lettre
d'encouragement, publiée le 13 mai par le Vatican. Constatant "le lourd
tribut" qu'ont payé leurs pays "à la spirale de la violence et de
l'exclusion", le pape invite les évêques à "porter un regard d'espérance
pour affronter les immenses défis" de la région. Et il les engage à
"s'engager aux côtés de tous les hommes de bonne volonté pour faire advenir
une nouvelle ère de paix, de justice et de solidarité". (ANB-BIA, de
sources diverses, 13 mai 2002)
* Great Lakes. Pope urges examination of conscience for Catholics in
Central Africa - Amidst arising ethnic conflicts in the Great Lakes
Region, John Paul II urged the Central African Bishops to encourage
Catholics to examine their conscience on the consistency of their witness.
This appeal is included in a letter published by the Vatican today,
addressed to Bishop Frederic Rubwejanga of Kibungo, president of the
Association of Episcopal Conferences of Central Africa, which held an
extraordinary assembly in Kigali Rwanda's capital. The Holy Father told the
African Bishops, that in order to fulfil "just aspirations for peace,
justice, and solidarity, it is of utmost importance that the Church in your
region truly question itself, not only on the credibility of your
presentation of its message, but also on the credibility of those who
transmit it. The credibility of the Church in Africa depends on the witness
given by its members, inspired by a profound evangelical and moral sense,"
the Pope added. "By always being an example to the Christian people, you
will help the faithful in their relentless battle against the seeds of
division and ethnic struggles, which weaken the Church's witness and fuel
fraternal hatred," the papal letter continued. The Bishops of the
Association of Episcopal Conferences of Central Africa are from Burundi,
Rwanda, and the Democratic Republic of Congo, three countries marked by
ethnic violence. John Paul II was severe in his condemnation of these acts
of violence, "which not only constitute a permanent denial of God's plan to
bring together in unity all his scattered children," but, moreover, "deny
the vocation of man, to whom the Creator has entrusted the responsibility
to cooperate with his work, working tirelessly in unconditional respect for
life and the dignity of every human being." (Zenit, Italy, 13 May 2002)
Weekly anb0516.txt - #4/8