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Weekly anb05162.txt #8



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 16-05-2002      PART #2/8

* Nations unies. Sommet pour l'enfance  -  Le 11 mai, le premier sommet des 
Nations unies pour l'enfance a approuvé un nouveau projet destiné à 
améliorer les conditions de vie des enfants sur les 15 prochaines années. 
Les plus de 180 pays participant à la cession spéciale de trois jours de 
l'Assemblée générale ont eu le plus grand mal à s'entendre sur des sujets 
tels que l'éducation sexuelle, l'avortement et la peine de mort. Sur ce 
dernier point, Washington a obtenu que les Etats-Unis, seul pays avec la 
Somalie à ne pas avoir ratifié (la Somalie vient de la signer en revanche) 
la Convention de 1989 sur les droits de l'enfant, puissent continuer 
d'appliquer la peine capitale et la prison à vie aux moins de 18 ans. Selon 
Carol Bellamy, directrice exécutive de l'Unicef, le document final se 
concentre sur quatre domaines principaux: la promotion d'une vie saine, 
l'accès et la réussite dans une éducation de qualité, la protection de 
l'enfance contre la violence et l'exploitation, et le combat contre le 
virus du sida.   (AP, 11 mai 2002)

* Algérie. Campagne électorale  -  La campagne électorale pour les 
élections législatives, prévues le 30 mai prochain, a démarré le jeudi 9 
mai. 23 partis politiques y participent, ainsi que 123 listes locales. Ces 
élections seront cependant marquées par le boycott de plusieurs partis, 
notamment le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Front 
des forces socialistes (FFS), l'Alliance nationale républicaine (ARN) et le 
Mouvement démocratique social (MDS). Elles risquent aussi de ne pas avoir 
lieu en Kabylie, où les délégués radicaux des comités de villages ont 
décidé d'empêcher leur déroulement. Ce même jeudi, une marche et une grève 
ont été organisées à Tizi Ouzou, en Grande Kabylie, à l'appel des délégués 
des comités des villages pour exiger la libération des manifestants 
détenus. Si la grève a été largement suivie, notamment par les commerçants, 
la marché a été interdite et un important dispositif de sécurité a été 
déployé. Il n'y a pas eu d'incidents notables.   (PANA, Sénégal, 8-9 mai 2002)

* Algérie. Mutineries de détenus  -  Imputées aux islamistes par le 
pouvoir, les mutineries se multiplient dans les établissements 
pénitentiaires algériens. Une nouvelle mutinerie a éclaté le 8 mai à la 
prison de Sidi Bel Abbès (400 km à l'ouest d'Alger), faisant un mort et 
deux blessés parmi les détenus, rapporte l'agence AP. Un détenu a mis le 
feu à son matelas et les flammes se sont propagées, gagnant deux salles 
d'incarcération. Profitant de la panique, un groupe de détenus, condamnés à 
de lourdes peines, a investi le toit de l'établissement pénitentiaire, a 
indiqué le procureur général, ajoutant que la situation avait été ensuite 
maîtrisée. Neuf mutineries ou incendies, dont six en une semaine, ont été 
enregistrés dans les prisons algériennes en moins de neuf mois, faisant 47 
morts parmi les détenus. Selon le ministre de la Justice, Ahmed Ouyahia, 
"des condamnés pour faits terroristes étaient en premières lignes dans les 
troubles". - 10 mai. Une mutinerie à la prison de Béchar (900 km au 
sud-ouest d'Alger) qui a débuté le 9 mai au soir, se poursuivait le 
lendemain. Des prisonniers ont mis le feu à leurs matelas avant de monter 
sur le toit de la prison. Au moins 33 détenus et 2 gardiens ont été 
blessés. Le gouvernement a dépêché des gendarmes et des 
policiers.   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mai 2002)

* Algeria. Protest revolts sweep prisons  -  13 May: At least 41 inmates 
have been killed and dozens more injured in weeks of riots and fires in 
Algerian jails, revealing the stark inadequacy of the country's prison 
system. The upheaval began in early April, when a prisoner deliberately set 
fire to his ward in the prison of Chelghoum El Aid, killing 22 inmates. 
Another 19 have since died in blazes or revolts in a dozen jails across the 
North African country, and the protest movement shows no sign of abating. 
On 10 May, 33 prisoners and two guards were injured in a revolt that lasted 
several hours in the southern city of Bechar. "Prisoners have all the 
reasons in the world to revolt and denounce their conditions because they 
simply are catastrophic," said lawyer Mohand Issad, chairman of the 
National Commission for the Reform of Justice, appointed last year by 
President Abdelaziz Bouteflika. "The problems raised by the inmates are not 
new but the way they choose to express them is," he said. With overcrowding 
often cited by activists as the root of the violence, the government has 
vowed to build more prisons and improve the food, medical care and general 
conditions. Algeria's 145 prisons house over 40,000 inmates, although they 
were built to hold fewer than 34,000, official figures showed. Experts said 
a culture of violence has exacerbated the problems of overpopulation. "The 
philosophy of the Algerian prison system is built on the repression of the 
detainee...through systematic beating and vexation," said El Kadi Ihssene, 
a journalist and human rights activist who served twice in Algiers prisons 
in 1981 and 1998. "The first things you receive when you enter the prison 
is slaps and knocks by wardens, to let you know that inside the prison they 
are the bosses," he said. Ihssene said media coverage of the recent 
incidents, with most cells equipped with television sets, had encouraged 
inmates to set fires to draw attention to their plight.   (CNN, USA, 14 May 
2002)

* Algérie. Explosion d'une bombe en Kabylie  -  Pour la première fois 
depuis le début des violences en 1992, la petite Kabylie a été frappée, le 
15 mai, par un attentat à la bombe. L'explosion a eu lieu au milieu de la 
foule sur le marché de Tazmalt (80 km de Bejaïa et 250 km d'Alger) et a 
fait au moins 5 morts et une trentaine de blessés, dont 5 sont dans un état 
critique. L'engin avait été placé à l'entrée du marché, dissimulé dans une 
fourgonnette. L'explosion, qui n'a pas été revendiquée, est le dernier en 
date d'une série d'attentats qui se sont produits ces dernières semaines à 
l'approche des élections législatives du 30 mai, qui se préparent dans 
l'indifférence. Le gouvernement a mis en garde contre une multiplication 
des incidents de la part des islamistes cherchant à perturber le 
scrutin.   (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai 2002)

* Algeria. Blast kills five in Berber region  -  15 May: At least five 
people have been killed and 11 injured when a bomb exploded at a busy 
market in Algeria's Berber-speaking Kabylie region. The bomb exploded in 
the small town of Tazmalt, 80 kilometres from Kabylie's second largest city 
of Bejaia, about 250 km east of the capital Algiers. There was no immediate 
claim of responsibility for the blast. Such incidents are usually blamed by 
the authorities on one of the radical Islamist groups active in the 
country. But it is unusual for Berber civilians to be targeted 
indiscriminately in the war Islamists have been fighting the government 
since 1992, although there have been several assassinations of 
Berbers.   (BBC News, UK, 16 May 2002)

* Angola. 42.000 ex-rebelles cantonnés  -  Le représentant des Forces 
armées angolaises, le général Furtado, a indiqué que 42.928 ex-rebelles ont 
jusqu'à ce jour été cantonnés sur 35 sites sélectionnés, rapporte l'Agence 
angolaise de presse le 10 mai. Ce chiffre représente 78% des éléments de 
l'Unita qui doivent être cantonnés, comme prévu dans l'accord de paix. Le 
gouvernement a créé une commission interministérielle chargée d'assurer le 
cantonnement des forces militaires de l'Unita, estimées à environ 55.000 
militaires et d'accueillir 300.000 membres de leurs familles. Le général 
Furtado a reconnu les difficultés de logistique dans les sites de 
casernement dont les capacités d'accueil ont été dépassées. Il a estimé 
toutefois que ces difficultés seraient résolues d'ici une quinzaine de 
jours.   (D'après PANA, Sénégal, 10 mai 2002)

* Angola. Aid group calls for global relief effort in Angola  -  An 
international aid group said on 10 May that up to half a million Angolans 
face starvation in one of Africa's worst humanitarian crises in a decade. 
Medécins Sans Frontières appealed for an international relief effort to 
help the 300,000 to 500,000 civilians who are at risk in the aftermath of 
almost three decades of civil war. April's cease-fire has opened up areas 
previously inaccessible to aid groups, which are all over-stretched, making 
the humanitarian situation critical, said the organization's head of 
mission in Angola, Erwin Van der Borght. "The government has the resources 
but so far has done very little," he said. "Past experience has shown that 
is it not very interested in its people." The group blamed both the UNITA 
rebel group and the Angolan army for causing the war's humanitarian crisis 
by burning villages and forcing residents to flee. Angola's government and 
UNITA agreed last month to stop fighting and negotiate a peace settlement. 
The United Nations estimates the civil war, which began after the southwest 
African country gained independence from Portugal in 1975, has driven 4 
million people -- about a third of the population -- from their 
homes.   (CNN, USA, 11 May 2002)

* Angola. Rebels starving in camps  -  Acute food shortages are causing 
deaths from malnutrition at demobilization camps where thousands of UNITA's 
rebel fighters and their families have gathered under an agreement with the 
government, officials said on 14 May. Gen. Abreu Kamorteiro said in an 
interview with the Roman Catholic radio station Ecclesia, that roughly 85 
percent of his 55,000 soldiers have assembled at the 33 camps in accordance 
with a cease-fire settlement to end the two-decade civil war. The rest 
should arrive in coming weeks, he said. The troops are accompanied by an 
estimated 300,000 family members. However, a lack of food at the camps has 
worsened the already frail condition of many UNITA soldiers and family 
members. UNITA Brig. Basilio Sapalanga told Ecclesia at a camp in Bie 
province, about 500 kilometres southeast of Luanda, the capital, that on 
average three people died each day from complications caused by 
malnutrition. A Roman Catholic priest on a fact-finding mission for the 
Vatican said the situation at the camps was "catastrophic." "I saw people 
who were starving, skeletal, unable to raise an arm to shoo away flies," 
Franz Thoolen told the Associated Press after visiting the country's 
eastern provinces. As part of a cease-fire agreement signed last month with 
UNITA, the government promised to stock the camps with food and medical 
supplies. The government has said food-laden ships are arriving from other 
countries and it will get the supplies to the camps. The government and 
UNITA officials are currently working on a political settlement based on a 
1994 peace accord that collapsed four years later when the long-running 
civil war resumed.   (CNN, USA, 15 May 2002)

* Angola. MSF lance un plan d'urgence  -  Médecins sans frontières (MSF) a 
lancé un plan d'urgence de soins et d'alimentation dans la province de 
Huila (sud-ouest), venant en aide aux 18.000 déplacés arrivés dans la 
région entre septembre 2001 et mars dernier. Le 2 mai, une équipe médicale 
et logistique est arrivée sur place avec de la nourriture et du matériel 
médical. MSF ouvre aussi un centre d'alimentation thérapeutique et de soins 
pour les malades les plus sous-alimentés. Selon l'organisation, la 
situation à Chipindo est dramatique. Une brève étude auprès des enfants a 
révélé parmi eux 57% de cas de sous-alimentation générale et 35% de cas 
plus avancés encore.   (La Libre Belgique, 16 mai 2002)

* Bénin. Projet de nouveau code de la famille  -  Le projet du Code des 
personnes et de la famille, à l'étude au Parlement béninois, suscite depuis 
quelques semaines une vive polémique au sein de la population, très divisée 
sur certaines de ses dispositions. Depuis la mi-avril, séminaires, débats 
télévisés, marches féministes, sensibilisation des députés sur ce nouveau 
code ont rythmé l'actualité politique au Bénin. Outre l'abolition du 
lévirat (coutume selon laquelle l'épouse d'un homme devient, à la mort de 
celui-ci, l'épouse de son frère), cette nouvelle loi instaure la monogamie 
comme régime légal et prévoit l'accord préalable des deux époux sur 
l'option de la polygamie. Seul le mariage civil a des effets légaux et la 
femme obtient les mêmes droits que l'homme en matière de succession. La 
nouvelle loi prévoit aussi d'institutionnaliser la dot comme un "acte 
symbolique" non obligatoire pour le futur époux. Les populations rurales, 
très attachées aux valeurs et pratiques traditionnelles, et certains 
milieux intellectuels constituent la couche la plus hostile à ce 
code.   (AFP, France, 12 mai 2002)

* Botswana. Campaign for hunter gatherers moves to Canada  -  The plight of 
Botswana's Gana and Gwi hunter gatherers, who are fighting their removal 
from the Central Kalahari Game Reserve, received a publicity boost on the 
fringes of an international mining conference in Canada on 13 May. About 
700 people, also known as the Basarwa, are contesting their removal from 
the reserve -- which they consider their ancestral land and burial grounds 
-- to resettlement camps. They also want their hunting rights back. The 
Botswana government says it can no longer afford to provide the 
infrastructure they need to live in the park and want them all removed to 
the camps. A recent court challenge against their removal was dismissed on 
a technicality and they are currently trying to raise money to return to 
court. Lobby group, Survival International, which helps raise awareness of 
threatened peoples, placed an advertisement about them in Canada's Toronto 
Star to coincide with the opening of the Global Mining, Minerals and 
Sustainable Development Conference there. Survival International chose the 
conference because they believe the real reason the Basarwa are being 
removed is because a vast pocket of diamonds has been discovered in the 
park. Representatives of Botswana's diamond industry were expected to 
attend the conference. "De Beers downplays it, but they spent tens of 
millions on feasibility studies and one of the most important finds was in 
the Kalahari in recent years," said Survival International director Stephen 
Corry. He said the removal of the Bushmen was also in violation of an 
International Labour Organisation convention on tribal lands.   (IRIN, 13 
May 2002)

Weekly anb0516.txt - #2/8