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Situation alimentaire, sanitaire et securitaire preoccupante a'Kabinda



Title: Situation alimentaire, sanitaire et securitaire preocc



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source: D.I.A.
3.12.2001
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SITUATION ALIMENTAIRE, SANITAIRE ET SECURITAIRE PREOCCUPANTE A KABINDA
Kabinda, le 3 decembre 2001

Le territoire de Kabinda est divise' en deux.
La cite' de Kabinda est sous controle gouvernemental.
Le reste est occupe' par les forces rebelles du RCD/Goma.
Dans cette partie de la Republique Democratique du Congo (RDC), la population vit dans une situation difficile: hausse des prix des denrees alimentaires, hopital surpeuple' et insecurite'.

Du 22 octobre au 20 novembre 2001, les rebelles du RDC/Goma ont ferme' tous les passages reliant les deux parties.
Cette fermeture a provoque' la penurie en denrees alimentaires et des biens de premiere necessite' et cree' ainsi une hausse vertigineuse des prix.
Ainsi, un meka (une mesure locale) de mais a' 150 FC s'est vendu entre 750 et 800 FC.

L'hopital de la place dont la capacite' d'accueil est de 150 lits, heberge 6 fois plus que prevu.
Les derniers effectifs donnent 400 enfants et 600 adultes hospitalises.
Les patients dorment transversalement a' 3 ou 4 sur un seul lit.
Le couloir, les salles d'attente sont devenus de dortoirs.
Pour decongestionner cet hopital, Catholic Relief Services(CRS) et PAM ont appuye' Caritas developpement et le Bureau diocesain des oeuvres medicales de Kabinda dans la mise sur pied de deux centres de nutrition pour des enfants malnourris afin de les epargner d'attraper d'autres maladies, car le milieu( hopital )n'est plus hygienique.
Le corps medical de cette institution est deborde', a' tel point que tous les infirmiers tombent souvent malades a' force de travailler 24 sur 24.
Sur les 600 malades recus pour soins medicaux dans cet hopital, 66 seulement proviennent du territoire sous controle gouvernemental, les 534 vivent dans la zone occupee.
Cela montre qu'il existe de serieux problemes de sante' dans la partie sous controle rebelle.

Dans cette zone on assiste a' des tracasseries policieres.
Le 20 novembre 2001, a' la reouverture des voies, des colonnes des "pedaleurs" (cyclistes) surcharges ont deverse' du mais et de l'huile de palme sur le marche' de Kabinda.
Toutes ces marchandises appartiennent aux chefs des rebelles.
Les autres "pedaleurs" qui travaillent pour leur propre compte sont frappes d'un droit de passage de 3.000 FC par velo, soit environ 10 $ US.
Du cote' gouvernemental, les rapports entre des autorites politico - administratives et la population sont bons.
Une equipe reduite de Zimbabweens est restee a' Kabinda.
Aucune barriere n'est erigee sur le troncon Kabinda - Mbuji-Mayi.
Toutefois, la police nationale congolaise et la Direction Generale des Migrations ( DGM ) controlent les mouvements migratoires et identifient les personnes.
Sur le plan de l'education, des enfants des territoires sous occupation rebelle fuient pour venir frequenter l'ecole a' Kabinda.
(D.I.A.)






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