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Weekly anb12063.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-12-2001 PART #3/6
* Congo-Brazza. Possible report du référendum - Le 3 décembre, le
ministre de l'Intérieur, le général Pierre Oba, a déclaré que le
gouvernement pourrait être obligé de repousser la date du référendum
constitutionnel, prévu dans la deuxième quinzaine de décembre, à la
deuxième quinzaine de janvier 2002, en raison de difficultés pour
approvisionner tous les bureaux en urnes. "Les difficultés de communication
nous empêchent de faire ce travail dans les délais", a dit M. Oba.
Actuellement, des commissions administratives, comprenant des représentants
des partis, du gouvernement et de la société civile, examinent les listes
électorales. Différents scrutins sont prévus en 2002, mais le calendrier
n'est pas encore connu. Le projet de Constitution qui sera soumis à
référendum institue un régime présidentiel avec un président élu pour un
mandat de sept ans renouvelable une fois. (PANA, Sénégal, 3 décembre 2001)
* Congo-Brazza. Case against President - Families of people who
disappeared in Congo-Brazzaville in 1999 have filed a suit in a Belgian
court accusing President Denis Sassou Nguesso of crimes against humanity.
It is the third suit to be filed against Mr Nguesso, who took power from
President Pascal Lissouba after a renewed outbreak of war in 1997. All
three suits have been submitted before the same judge. A statement from the
families involved in the latest case says their action also concerns the
highest civil and military authorities in the Congo. (BBC News, UK, 4
December 2001)
* Congo (RDC). Activiste abattu à Uvira - Le 29 novembre à Uvira (est du
Congo), M. Juma Pili Rumanya, membre du bureau de la branche locale de
"Héritiers de la justice", a été abattu par des personnes non encore
identifiées. Vers 1 heure du matin, des personnes en uniformes militaires
ont fait irruption dans sa résidence et l'ont abattu sans autre forme de
procès. Il était marié et père de quatre enfants. On pense que cet
assassinat est lié à une récente campagne de sensibilisation menée par
Héritiers de la justice dans la région. L'organisation attire l'attention
de la communauté internationale sur les menaces qui pèsent sur d'autres
activistes des droits de l'homme, qui risquent d'être victimes
d'assassinats dans cette partie du pays. (Héritiers de la justice,
Bukavu, RCD, 30 novembre 2001)
* Congo (RDC). L'armée rwandaise au Katanga - Le 28 novembre à Kinshasa,
le représentant spécial de l'Onu au Congo, Amos Namanga Ngongi, a confirmé
que l'armée rwandaise, alliée des rebelles du Rassemblement des Congolais
pour la démocratie (RCD-Goma) "renforçait ses troupes à Kalemie", au
Nord-Katanga. "Il y a des problèmes dans cette zone. Nous n'avons pas
confirmation des intentions des Rwandais, mais il y a beaucoup de
déplacements et ils recrutent des jeunes gens", a-t-il ajouté. - Le 4
décembre, Kinshasa a accusé le Rwanda, par la voie de son ambassadeur à
Bruxelles, de renforcer depuis des mois sa présence militaire en territoire
congolais, alors que du côté des alliés du gouvernement (Zimbabwe, Angola,
Namibie) les deux premiers "ont entamé le rapatriement d'une partie de leur
contingent" et le troisième a "achevé" son retrait. Selon l'ambassade, le
Rwanda a positionné deux brigades à Moba et trois bataillons à Kalemie
(Nord-Katanga) et "des milliers de soldats" au Nord-Kivu et à Bukavu. Selon
Kinshasa, les raisons de Kigali sont à trouver dans "les substantielles
ressources financières que (le Rwanda) tire du pillage des richesses
congolaises" et "la peur de se voir inquiété par le retour d'une armée de
50.000 hommes" au pays. L'ambassadeur de Kinshasa à l'Onu a pour sa part
appelé le Conseil de sécurité "à désigner le gouvernement rwandais comme le
seul obstacle à la paix dans la région des Grands Lacs". (La Libre
Belgique, 30 nov.- 6 déc. 2001)
* Congo (RDC). Spluttering peace efforts - 4 December: Several Canadian
NGOs have appealed to the government to goad the world's most powerful
states to greater engagement in the peace effort in Congo RDC. At the same
time, the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD-Goma) armed
opposition movement have said that the appointment of provincial
governments in rebel-held territory by President Kabila, will delay the
demilitarisation of Kisangani. 5 December: Diplomats have said that a
shortage of funds could threaten efforts to revive the peace talks, due to
resume in South Africa at the end of January. 6 December: Malawi's
President Muluzi who chairs the SADC, says he will summon an emergency
summit of the 14-member economic grouping to discuss the conflict in Congo
RDC. He says the SADC needs to assist the Congo RDC facilitator, Ketumile
Masire, in his task of convening the inter-Congolese dialogue. (ANB-BIA,
Brussels, 6 December 2001)
* Côte d'Ivoire. Retour de Ouattara - Le 29 novembre, Alassane Ouattara,
principal dirigeant d'opposition ivoirien, a annoncé sa participation au
Forum national pour la réconciliation. Il avait quitté la Côte d'Ivoire il
y a un an, à la suite d'affrontements faisant plusieurs morts parmi ses
partisans. Exclu de la présidentielle pour "nationalité douteuse", il avait
d'abord refusé de participer au forum, si Abidjan ne lui délivrait pas de
papiers en bonne et due forme. - D'autre part, les rapports produits par la
commission de l'Onu, la Fédération internationale des droits de l'homme
(FIDH) et Reporters sans frontières (RSF) ont été compilés dans un ouvrage
contenant aussi les observations des autorités ivoiriennes. Le rapport
porte sur les violences électorales d'octobre 2000 et sur les 57 cadavres
retrouvés au charnier de Yopougon. Il met partiellement en cause les
autorités ivoiriennes actuelles. - Le 1er décembre, M. Ouattara a été le
dernier ténor de la politique ivoirienne à s'exprimer au Forum de
réconciliation. Au coeur de son intervention: sa nationalité ivoirienne. Il
demande que la Constitution rédigée pour l'empêcher de briguer le fauteuil
présidentiel soit révisée et réclame de nouvelles élections. - Si le Forum
n'a donc pas permis de résoudre tous les problèmes, il a ravivé le blason
de la Côte d'Ivoire et les bailleurs de fonds reprennent le chemin
d'Abidjan. Le FMI doit négocier ce mois-ci des prêts sur trois ans et la
Banque mondiale se prépare à rouvrir les crédits. L'Union européenne
décidera en janvier d'une éventuelle reprise de sa coopération. (ANB-BIA,
de sources diverses, 3 décembre 2001)
* Côte d'Ivoire. Le cacao en hausse - Les responsables de la filière
café-cacao en Côte d'Ivoire prévoient une hausse, fin décembre, du prix
minimum d'achat aux producteurs. Celui-ci s'élève actuellement à 325 FCFA
le kilo (0,5 euro). Le cacao a connu un très fort renchérissement ces
dernières semaines sur le marché mondial, en particulier en raison d'une
baisse de la production mondiale pour la deuxième année
consécutivement. (Le Figaro, France, 3 décembre 2001)
* Ghana. Heurts communautaires - Au moins 50 personnes ont été tuées et
quelque 150 blessées depuis le week-end dernier dans des heurts entre
communautés ethniques dans la région de Bawku, dans le nord-est du Ghana,
a-t-on appris de source policière à Accra. Les affrontements ont opposé les
membres de deux ethnies locales, les Mamprusi, majoritaires, et les Kusasi,
minoritaires dans la région. Des heurts opposent régulièrement les deux
communautés depuis une dizaine d'années, notamment en raison d'une rivalité
autour du poste de chef traditionnel. Un différend autour d'un kiosque
vendant des tickets de loterie serait à l'origine des affrontements. (Le
Soir, Belgique, 5 décembre 2001)
* Ghana. Curfew imposed to halt clashes - 4 December: Ghanaian
authorities have imposed a curfew in the northern town of Bawku in an
effort to halt a weekend of violence in which at least four people died.
Reports from the capital Accra say police and soldiers have been sent to
the region -- near the border with Burkina Faso -- to enforce the curfew.
Members of the two main tribes in the area, the Kusasis and the Mamprusis,
are said to have attacked each other with bows and arrows and homemade
guns. Police have confirmed that four died in two days of fighting, but
some eyewitnesses say the death toll may be as high as 40. Buildings and
cars were set on fire during the clashes, which began on 2 December and
continued into the day on 3 December. The dusk-to-dawn curfew imposed on 3
December seems to have quelled the worst of the violence, though there were
reports of sporadic gunfire into the night. The clashes reportedly started
after members of one ethnic group burned a cargo truck belonging to a
member of the rival group. Some Bawku residents fled to the regional
capital of Bolgatanga, 85 kilometres away, to escape the fighting. 5
December: Police now say more than 50 people have died in the ethnic
clashes but the situation is now under control. (ANB-BIA, Brussels, 5
December 2001)
* Guinée. Nouveau renvoi des élections - Le gouvernement a annoncé une
nouvelle fois le renvoi "sine die" des élections parlementaires programmées
le 27 décembre prochain. Selon les autorités, la décision a été prise afin
de permettre une négociation avec les partis d'opposition qui avaient
annoncé leur abstention à ces élections, suite au référendum
constitutionnel du 11 novembre dernier qui a donné à l'actuel chef de
l'Etat, Lansana Conté, la possibilité de se présenter pour une troisième
mandat. Le "oui" massif en faveur de Conté a poussé les USA et l'UE à
exprimer leurs inquiétudes quant au respect de la démocratie dans le
pays. (Misna, Italie, 30 novembre 2001)
* Guinea. Elections postponed - The government has indefinitely postponed
a general election scheduled for 27 December, amid a constitutional row
between President Lansana Conte and opposition parties. In a statement on
national television and radio, the Minister for Territorial Administration
said the postponement would allow for further consultation between
political parties and the department charged with organising the
elections. (ANB-BIA, Brussels, 30 November 2001)
* Guinée-Bissau. Tentative de "coup de force" - Les autorités
bissau-guinéennes ont fait état, lundi 3 décembre, d'une tentative de
putsch fomentée, selon elles, par des compagnons du défunt général Ansumane
Mané et des proches de l'ex-président du pays, Joao Bernardo Vieira. Les
informations sur cette tentative de "coup de force" restent imprécises et
on ignore ce qu'il est advenu de plusieurs responsables militaires arrêtés.
"Aucun coup de feu n'a été entendu et il n'y a pas de mouvement de troupes
inhabituel dans la ville, même après l'annonce" de la tentative de putsch,
a indiqué une source. "Depuis six mois, [le lieutenant-colonel Almami]
Camara dirigeait un groupe important de soldats et de paramilitaires
mécontents", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Alamara Nhasse, cité par
l'agence portugaise LUSA. Le ministère de l'Intérieur confirme que M.
Camara a été arrêté, ainsi qu'un ancien officier de la marine de guerre,
Lamine Mane, et que plusieurs officiers seraient en fuite. M. Camara,
ex-chef d'état-major adjoint en 1998-99, avait été emprisonné à la fin de
novembre 2000 avec 118 autres soldats soupçonnés d'avoir participé à une
tentative de putsch dirigée par le général Ansumane Mané - qui avait
renversé le président Nino Vieira en 1999. Après plusieurs jours de cavale,
M. Mané a été tué par les forces gouvernementales. Depuis plusieurs mois,
la Guinée-Bissau est plongée dans une crise constitutionnelle, le président
ayant relevé de leurs fonctions plusieurs juges de la Cour suprême et
emprisonné d'autres. Le gouvernement est paralysé, face à un Parlement dans
lequel ses sympathisants sont en minorité. (D'après IRIN et PANA, 5
décembre 2001)
* Guinea-Bissau. Coup foiled - 3 December: An attempted coup has been
foiled and several senior military officials arrested, say the
Guinea-Bissau Government. The deputy head of the army, Almami Camara and
the former navy chief of staff, Lamine Mane, are in detention while other
officers are on the run, according to Internal Affairs Minister Alamara
Nhasse. However the capital remains calm and there have been no signs of
shooting or fighting, according to western diplomats. Guinea-Bissau is
going through a constitutional crisis, after President Kumba Yala sacked
three senior judges. They were subsequently arrested, along with several
journalists. Mr Nhasse said that the two military men arrested on 2
December had spent six months preparing the coup. Some of those on the run
are alleged to have links to former President Nino Vieira, who was
overthrown in 1998. On 3 December, security forces were searching districts
close to the airport for people allegedly implicated in the plot. 5
December: Opposition parties in Guinea-Bissau have challenged the
government to provide evidence of an alleged coup at the weekend that was
followed by a wave of arrests. MPs in the National Assembly made it clear
that the government had an obligation to explain what actually happened
between the night of 23 December and the morning of 3 December. Internal
Affairs Minister Alamara Nhasse responded by repeating a statement made on
the radio on 3 December that there had been a genuine threat to
Guinea-Bissau's security. The perpetrators were well known to the
authorities, he said, and further investigations were underway. But
Francisco Benante, head of the opposition PAIGC party, demanded concrete
evidence of a coup and said the minister had only rehashed his previous
address. (ANB-BIA, Brussels, 6 December 2001)
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