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Weekly anb07121.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-07-2001  PART #1/5

* Afrique. Développement humain - Le Programme des Nations unies pour le 
développement (PNUD) vient de publier son rapport mondial. On ne peut que 
constater que l'écart se creuse entre pays riches et pauvres. La 
sous-alimentation touche 826 millions de personnes. Près de la moitié de 
l'humanité (sur)vit avec moins de deux dollars par jour. L'indicateur de 
développement humain (IDH) classe 162 pays en prenant en compte trois 
aspects: l'espérance de vie, le niveau d'instruction et le revenu par 
habitant. Dans ce classement, les dix dernières places sont occupées par 
des pays africains. De la 153e à la 162e place: le Mali, la RCA, le Tchad, 
la Guinée-Bissau, le Mozambique, l'Ethiopie, le Burkina Faso, le Burundi, 
le Niger et la Sierra Leone. Dans ce dernier pays par exemple, un enfant 
qui naît aujourd'hui dispose d'une espérance de vie de 39 ans, et il a une 
"chance" sur trois de ne pas savoir lire... Conclusion du PNUD: les 
ambitions du sommet du millénaire de l'Onu en septembre 2000 sont très 
loin. Par exemple, un de ses objectifs était de réduire la mortalité 
infantile de deux tiers d'ici 2015, mais on constate que 93 pays qui 
abritent 62% de la population mondiale n'y arriveront pas. D'autre part, le 
document du PNUD souligne les formidables opportunités qu'offrent aux pays 
en développement les nouvelles technologies, notamment les biotechnologies 
(dont les "organismes génétiquement modifiés" décriés par les écologistes), 
qu'il définit comme "le seul et le meilleur outil" du développement des 
agricultures des régions défavorisées. "Les risques environnementaux liés 
aux biotechnologies doivent être évalués au cas par cas". Le PNUD appelle à 
une plus grande coopération scientifique régionale, en Afrique notamment. 
(ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2001)

* Africa. Action against the Media - Ethiopia: On 5 July, the Ethiopian 
Free Press Journalists' Association said that editors-in-chief Merid 
Zelleke of Satanaw and Mengistu Wolde Selassie of Moged were among several 
editors-in-chief ordered to report to the Criminal Investigation 
department. Both were detained. --The same day, it was reported that 
Yoftahe Tsegaye, editor-in-chief of the weekly sports newspaper Kicker, had 
been sentenced to one month in prison. He had been charged with "publishing 
and distributing a newspaper without renewing his press licence". -- On 6 
July, editor-in-chief Berhan Hailu of Wogahta, was arrested. He is not 
entitled to bail. -- On 11 July, Reporters sans Frontières (RSF) reported a 
new wave of arrests in the independent press. Kenya: In a 5 July letter to 
KANU's leader, RSF protested the assault on Jackson Orina, a photographer 
with the Nation media group. Nigeria: On 6 July, the World Association of 
Newspapers and World Editors Forum wrote to President Obasanjo, expressing 
serious concern at the prosecution of journalist Nnamdi Onyenua on charges 
of criminal defamation. The same day, RSF, in a letter to the governor of 
the state of Bauchi, expressed concern about the threat of lynching made 
against an AFP correspondent, Aminu Abubakar. Tunisia: In a 3 July letter 
to President Ben Ali, the World Association of Newspapers and the World 
Editors Forum expressed concern at the imprisonment of journalist Sihem 
Bensedrine. On 5 July, the judge who is presiding over the Sihem Bensedrine 
case, ordered that the journalist remain in detention. Zimbabwe: The Media 
Institute of Southern Africa (MISA) (5 July) and RSF (3 July) have 
protested the arrest of three journalists, John Nkomo, Tsvangirai Mukwazhi, 
and Cornelius Nduna, for allegedly interfering with police investigations 
while covering the strike. They were later released. -- On 5 July, MISA 
said the Broadcasting Authority of Zimbabwe has been mired in controversy 
following revelations that it is funding musicians to compile songs in 
support of the ruling ZANU-PF. (ANB-BIA, Brussels, 12 July 2001)

* Afrique. Sommet de l'OUA: l'Union africaine - Du 9 au 11 juillet s'est 
tenu à Lusaka (Zambie) le 37e et dernier sommet de l'Organisation de 
l'unité africaine (OUA), qui devait entériner la naissance de l'Union 
africaine (UA). L'UA a été portée sur les fonts baptismaux en mars à Syrte 
(Libye) lors d'un sommet organisé par le colonel Kadhafi. Elle se veut 
calquée sur le modèle de l'Union européenne, avec un Parlement, une 
direction exécutive, une cour de justice et une institution financière. Le 
sommet devait également adopter un autre projet, intitulé "Initiative 
africaine", une sorte de plan Marshall pour l'Afrique, impliquant d'énormes 
investissements pour réhabiliter les infrastructures du continent. - 9 
juillet. Les quelque 40 dirigeants africains participant au sommet ont 
lancé officiellement l'Union africaine. Le chef d'Etat zambien Frederick 
Chiluba a été élu à la présidence de l'UA et dirigera donc le nouvel 
organisme continental durant les 18 mois de la période de transition. Il 
sera assisté par les présidents Eyadema du Togo et Mbeki de l'Afrique du 
Sud, qui constitueront une "troïka panafricaine". Tard dans la nuit, après 
plus de sept tours de scrutin, l'ex-ministre ivoirien des Affaires 
étrangères Amara Essy a été élu secrétaire général de l'OUA; il sera chargé 
notamment de gérer la transition qui conduira à la mise en place de l'UA. 
(Cette nomination est considérée comme une défaite pour le colonel Kadhafi 
qui avait fait campagne pour la prolongation du mandat de Salim Ahmed 
Salim). - Le 10 juillet, les travaux du sommet ont été éclipsés par les 
nombreux entretiens tenus par le secrétaire général de l'Onu sur les 
conflits du continent. M. Annan a notamment organisé un mini-sommet sur le 
Congo-RDC, réunissant les présidents Kabila et Kagamé; les deux ont décidé 
de coopérer et d'établir "des relations de confiance". M. Annan a également 
exprimé son soutien aux réformes foncières du Zimbabwe, tout en précisant 
que le président Mugabe devait se conformer à la loi et indemniser les 
fermiers blancs dont les biens avaient été saisis. Les travaux du sommet 
proprement dit ont été consacrés à la mise en place des institutions de 
l'UA. Les présidents sud-africain Mbeki et sénégalais Wade ont aussi 
présenté leur plan pour le développement économique de l'Afrique, synthèse 
de leurs deux programmes. M. Annan a invité les pays africains à donner 
priorité aux questions économiques s'ils veulent que l'UA réussisse sa 
mission. - Le 11 juillet, le sommet s'est terminé avec l'approbation des 
mécanismes et institutions de l'Union africaine. Durant cette dernière 
journée, les chefs d'Etat ont également continué à débattre du plan de 
développement de l'Afrique et ont entériné un plan de redressement. Les 
délégations ont aussi fait le point sur leurs réunions bilatérales. Le 
sommet a encore exprimé son soutien au programme de réforme foncière 
controversé du gouvernement zimbabwéen, et a demandé à la Grande-Bretagne 
de coopérer afin de trouver une solution finale à cet héritage colonial. 
(ANB-BIA, de sources diverses, 12 juillet 2001)

* Africa. OAU Summit. From Unity to Union - 5 July: The Guardian (Nigeria) 
says that the Organisation of African Unity (OAU) will soon sanction 15 
defaulting member-nations owing more than US $47 million in arrears to the 
OAU. These include, Burundi, Cape Verde, Central African Republic, Comoros, 
Congo RDC, Djibouti, The Gambia, Guinea, Mauritania, Sao Tome e Principe, 
Sierra Leone and Uganda. Somalia has been considered for temporary 
exemption. Synergy Africa (Zambia) reports that the OAU's 
secretary-general, Salim Ahmed Salim, says conflicts have been a major 
drain on Africa's limited resources. He was speaking at the opening of the 
74th OAU Council of Ministers, today. The Council of Ministers has elected 
a new bureau to guide the organisation's transition to its new African 
Union (AU) status. 6 July: The OAU says Cape Verde and Malawi have ratified 
the Constitutive Act of the AU, bringing the total number of countries 
which have ratified the document, to 47. -- The issue of Morocco's return 
to the OAU has been prominent in discussions at the Council of Ministers. 8 
July: African ministers rally behind Zimbabwe over its controversial land 
reform programme. OAU foreign ministers accuse the UK of seeking to isolate 
and vilify its former colony in Europe and North America. The ministers 
propose that South Africa, Nigeria, Algeria, Cameroon, Kenya and Zambia 
make up a committee to support Zimbabwe in future talks with the European 
Union and other parties on land reform. "It's very likely that it will go 
through in its present form. Zimbabwe was seen as victim and there was lots 
of sympathy. The feeling was that the EU and the United States were 
pressing too hard on Zimbabwe," one senior diplomat told Reuters. After the 
summit, its 37th, ends on 11 July, the OAU will officially disappear, 
having effectively voted itself out of existence. It will be replaced by 
the AU modelled on the European Union, with its own parliament, central 
bank and court of justice. A combined plan to develop Africa which will be 
presented to the summit calls on African leaders to consolidate democracy, 
and on the developed world to increase aid and investment. The African 
Initiative, as it is known, is a merger of the Millennium African Recovery 
Programme (MAP) led by South African President Thabo Mbeki and the Omega 
Plan spearheaded by Senegalese President Abdoulaye Wade. 8 July: Libya's 
President Gaddafi says the USA is behind recent clashes in Nigeria, 
Chechnya and elsewhere in the world involving Muslims. "I say, beware of 
the Americans, do not allow them any influence in your countries", he said 
in an address to Muslims in Lusaka. 9 July: Start of the 37th OAU Summit. 
Zambia's President Chiluba is elected the AU's chairman, to steer the new 
body during an 18-month transition period. He will be assisted by 
Presidents Eyadema of Togo and Thabo Mbeki of South Africa. A team of 14 
will assist them. UN Secretary-General Kofi Annan makes a vigorous appeal 
to African leaders to set aside their differences and bring unity to the 
continent. He says the wars in Africa were "in great measure the result of 
misguided leadership which is unwilling or unable to put the people's 
interests first". A former foreign minister of Côte d'Ivoire, Amara Essy, 
is elected as the OAU's secretary-general. He will steer the OAU through 
its crucial transition period into the AU. 10 July: Leaders are expected to 
finalise plans for the African Union. However, the question of conflict 
resolution has been dominating the summit, with Heads of State knowing they 
must do more to end the wars in Africa if there is to be any chance of 
serious economic growth, investment, and an end to poverty. 11 July: On the 
last day of the Summit, Africa's leaders express optimism that 
continent-wide cooperation could lift their countries out of poverty. 
(ANB-BIA, Brussels, 12 July 2001)

* Africa. Small arms trade - On 9 July, Amnesty International accused major 
gun-producing nations such as the USA, Russia and China of trying to 
undermine the first United Nations Conference aimed at controlling small 
arms distribution. Small arms are involved in more than 1,000 deaths each 
day, the UN told delegates in New York. At least 550 million small arms are 
in circulation around the world. They are the weapons of choice in 90% of 
conflicts, and one of the biggest killers. No one can say how many small 
guns there are in Africa, although it is a safe bet that most are AK-47s 
from the former Soviet Union or China. South Africa alone estimates there 
is one gun for each of its citizens, and it is by no means the most highly 
armed country on the continent. Large parts of Africa -- from Liberia and 
Sierra Leone to Angola, Congo RDC and Somalia -- are drowning in weapons 
that have claimed millions of lives and left many millions more destitute, 
starving and broken. Often they end up in the hands of children transformed 
into murderers by drugs, terror or the discovery of a taste for killing. 
However, the United States has said it will oppose any UN plan to curb the 
illegal trade in small arms that interferes with the right of individuals 
to carry arms. The same day, Sierra Leone's Concord Times reported that 
Italian police have raided the home, near Milan, of Leonid Efimovich Minin, 
an international arms dealer and business partner of Charles Taylor. The 
raid smashed an international arms-smuggling ring involving Russian 
organised crime that has been supplying arms to the Revolutionary United 
Front, reports The Times of London. (ANB-BIA, Brussels, 10 July 2001)

* Afrique. Armes légères - La première conférence des Nations unies sur le 
commerce illicite des armes légères et de petit calibre s'est ouverte le 9 
juillet à New York. Les 189 Etats membres vont tenter de convenir d'un plan 
d'action international visant à lutter contre le trafic de ces armes qui, 
utilisées dans plus de 90% des conflits à travers le monde, sont la plus 
grande cause de mortalité, à l'exception du sida. Selon l'Onu, entre 40% et 
60% de ces armes, actuellement estimées à plus de 500 millions à travers le 
monde, seraient illicites. Elles ont représenté l'armement essentiel dans 
46 des 49 conflits régionaux des années 1990, qui ont fait plus de 4 
millions de morts, dont 90% de civils. Toutefois, dès l'ouverture de la 
conférence, le délégué américain a averti que les Etats-Unis, où le lobby 
en faveur des armes est particulièrement puissant, s'opposeront à toute 
tentative de réguler la possession et le commerce légal des armes. - Selon 
une dépêche d'AP du 12 juillet, les principaux fabricants d'armes 
américains et européens se sont dit prêts à accepter un programme 
volontaire de traçage des armes légères pour aider à endiguer le trafic 
illégal. Cette initiative aiderait les autorités à réduire l'arrivée 
d'armes légalement vendues et achetées sur les marchés noirs alimentant les 
conflits dans le monde entier. Mais seulement si les 189 pays membres de 
l'Onu font un effort pour instaurer et soutenir cette nouvelle législation. 
(ANB-BIA, de sources diverses, 12 juillet 2001)

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