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Weekly anb03152.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-03-2001 PART #2/8
* Bénin. Vers le second tour - 8 mars. La Commission électorale nationale
autonome (Cena) béninoise a renoncé à publier les derniers résultats du
premier tour de l'élection présidentielle du 4 mars. Les derniers résultats
provisoires, qui donnent le président sortant, Mathieu Kérékou, nettement
en tête, ne sont pas identiques selon les deux organismes chargés par la
Cena de les établir. Toutefois, les états-majors des deux "dinosaures" de
la scène politique béninoise, MM. Kérékou et Soglo, qui se disputeront le
deuxième tour, se mobilisent déjà pour les tractations en vue d'alliances.
Chacun des deux challengers veut s'attirer la confiance des partisans des
candidats malchanceux, M. Houngbédji qui a recueilli environ 14% des
suffrages, et M. Amoussou qui en a obtenu près de 10% au premier tour. - 10
mars. Adrien Houngbédji, président de l'Assemblée nationale, a appelé ses
partisans à voter Nicéphore Soglo lors du probable second tour de la
présidentielle. - 12 mars. La Cour constitutionnelle a rendu publics les
résultats officiels du premier tour: M. Kérékou avait obtenu 47,06% des
voix; M. Soglo 28,94%. D'autre part, deux autres candidats malheureux, MM.
Sacca et Djagoué, ont appelé leurs partisans à voter pour M. Soglo au
second tour, dont la date n'a pas encore été précisée. -Le 14 mars, M.
Kérékou a prôné, en cas de victoire, la formation d'un gouvernement de
large union nationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)
* Burkina Faso/Angola. Dégel - Une visite à Ouagadougou d'une délégation
angolaise dirigée par le président du Parlement, M. de Almeida, semble
amorcer un dégel dans les relations entre l'Angola et le Burkina. "Il
existe un nouveau sentiment et de nouveaux souhaits pour que les deux pays
améliorent leurs relations", a dit M. de Almeida le 8 mars. Ces relations
s'étaient envenimées lorsque le gouvernement angolais, puis une commission
de l'Onu, ont accusé le Burkina Faso d'accepter des "diamants de sang" de
l'Unita en échange d'armes illégales et de cargaisons de carburant. Le
Burkina avait nié qu'il transgressait les sanctions, mais avait fait savoir
qu'il avait pris des mesures pour qu'aucun officiel de l'Unita n'opère sur
son territoire. (IRIN, Abidjan, 9 mars 2001)
* Burkina Faso. Non à la réconciliation - La veuve de l'ancien président
du Burkina Faso, Thomas Sankara, et la famille de feu Norbert Zongo ont
déclaré à la Commission nationale de réconciliation qu'elles ne pouvaient
s'associer à la Journée nationale du pardon prévue le 30 mars. Dans une
lettre datée du 8 mars et dans une déclaration publiée le 9 mars, les
familles Sankara et Zongo ont rejeté l'idée d'une réconciliation initiée
par le pouvoir du président Blaise Compaoré. Mme Sankara a expliqué qu'une
telle journée est prématurée et qu'il fallait "rechercher d'abord la vérité
et la justice, avant d'en arriver à la réconciliation". (PANA,
Sénégal, 11 mars 2001)
* Burundi. Insecurity in Bujumbura - 7 March: Some airlines have
suspended flights to the Burundi capital, Bujumbura, as a result of intense
fighting between the government and rebel FNL during the past fortnight.
The airlines say that services to Bujumbura have been suspended for what
they describe as "general security reasons". The suspension will run until
the end of the month, when the situation will be reassessed. A Regional Air
spokesman says it is predominantly affected by low passenger demand,
probably linked to the military-political climate in Bujumbura, and to a
lesser extent by insecurity on the ground in the Burundi capital. 8 March:
The situation is much quieter, today, perhaps as a result of a government
curfew [8pm to 6am] taking effect, but the flight suspensions are still a
powerful symbol of the seriousness of the current situation in Burundi. The
situation in Bujumbura appears to be stabilising but people are still
keeping their heads down. 9 March: The Burundian army says it has regained
control of the whole of Bujumbura, but this evening very sporadic gunfire
can still be heard coming from the northern district of Kinama, and earlier
the rebels denied they had been ousted from the area. As a precaution
against further rebel attacks, the curfew, which was brought forward to
early evening almost a week ago, will remain in force. 12 March: The
Burundian army says it has killed more than 200 Hutu rebels in its two-week
battle to regain control of the northern districts of Bujumbura. It says 10
soldiers have died in the fighting. There has been no independent
confirmation of either death toll. An uneasy calm in reported in northern
Bujumbura. (ANB-BIA, Brussels, 13 March 2001)
* Burundi. Calme précaire à Bujumbura - Après les violents combats qui
ont opposé ces dernières semaines au nord de Bujumbura les éléments
rebelles du Front national de libération (FNL) et les forces de l'ordre, le
calme semble être revenu, indique l'agence PANA le 12 mars. L'armée
poursuit ses opérations de ratissage "quartier par quartier", indique-t-on
de source militaire. Le gros des troupes du FNL aurait déjà quitté les
lieux à destination de la province de Bubanza, à une dizaine de km plus au
nord de la capitale. Les autorités affirment toutefois être prudentes.
L'accalmie de ces derniers jours pourrait être de courte durée, puisqu'un
responsable rebelle a multiplié les menaces d'étendre la guerre à d'autres
quartiers de Bujumbura. - Un correspondant d'ANB-BIA à Bujumbura écrit: "La
bataille semble terminée. Les tirs ont cessé. Mais commencent d'autres
activités: pillages, injustices, occupation militaire, jeux
d'extrémismes... Le quartier de Kinama est pratiquement détruit: la
paroisse, l'église, la mosquée, le centre de santé... On ne connaît
toujours pas le nombre des victimes. On ne parle que des morts parmi les
rebelles et les militaires (selon les rebelles: 150 militaires et 15
rebelles; selon l'armée: 200 rebelles et 20 militaires). Les civils ne
comptent pas, ils n'existent pas. Ce soir, pour le troisième jour, j'ai vu
des camions transportant des civils tués, certainement plus de 200. A
ceux-ci il faut ajouter plus d'une trentaine de victimes du choléra. On
estime entre 50 et 60.000 le nombre des réfugiés. Ceux de Cibitoke et
Kamenge ont repris le chemin du retour; ceux de Kinama attendent. La vie
reprend petit à petit. Mais c'est dur de tourner la page, de tout
recommencer...". (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)
* Cameroon. Border dispute flares - A long-standing border dispute
between Cameroon and the Central African Republic has flared up and the
United Nations has sent a two-man team to investigate. The trouble arose
after Cameroon removed what it said was a Customs post near the border to
make way for the construction of a road. The governor of Cameroon's East
province said he believed the Central African Republic misinterpreted this
as a threat to the boundary and deployed reinforcements there. The governor
said it was not in Cameroon's interests to be in dispute with landlocked
Central African republic whose imports and exports all come through
Cameroon's territory. (BBC News, 8 March 2001)
* Cameroun/RCA. Tensions frontalières - Le 7 mars, une mission de l'Onu a
été envoyée à l'est du Cameroun pour évaluer la situation de la région
frontalière avec la République centrafricaine, où sont apparues récemment
de vives tensions "entre forces armées des deux pays", a-t-on appris à
Yaoundé. Le différend territorial a pour origine les accusations des
autorités centrafricaines selon lesquelles le Cameroun a déplacé la
frontière, a expliqué le gouverneur de la province de l'Est, dans une
interview publiée le 8 mars. (La Libre Belgique, 9 mars 2001)
* Cap Vert. Pires président - 8 mars. Après dix jours de suspense, M.
Pedro Pires a été officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle par
seulement 12 voix d'avance sur son adversaire Carlos Veiga: ils ont obtenu
respectivement 75.827 et 75.815 voix. M. Veiga a admis sa défaite et a
souhaité à Pedro Pires de "faire un bon travail pour le Cap Vert". - Le 9
mars, l'Assemblée nationale a approuvé le programme du gouvernement soutenu
par le PAICV, vainqueur des élections législatives de janvier dernier.
Selon le Premier ministre José Maria Neves, les principaux objectifs que le
gouvernement se propose de poursuivre sont la réforme de l'Etat, de
l'assurance sociale, de la justice et de la santé, ainsi que l'éradication
de la pauvreté. (ANB-BIA de sources diverses, 9 mars 2001)
* Congo-Brazza. Le dialogue national - Le samedi 17 mars, le
Congo-Brazzaville entamera un "dialogue national sans exclusive" dans le
cadre des efforts internationaux de médiation du président gabonais Omar
Bongo, pour réconcilier les forces politiques dans ce pays. Le président
Bongo soutient les propositions du gouvernement qui souhaite que le plan
soit appliqué par étapes: un débat décentralisé dans les régions et
communes, et une convention nationale qui se tiendra ensuite à Brazzaville.
Le gouvernement congolais a garanti la sécurité de tous les partcipants. La
guerre civile au Congo s'est officiellement achevée le 29 décembre 1999
avec la signature d'un accord de cessez-le-feu sous la médiation du
président Bongo. (PANA, Sénégal, 14 mars 2001)
* Congo (RDC). Inter-Congolese Debate - On 5 March, Ketumile Masire,
former president of Botswana and the Organisation of African Unity's (OAU)
current mediator for Congo, said that the "Inter-Congolese Debate",
foreseen by the peace accords reached in Lusaka, Zambia, for Congo RDC,
will take place in Brussels, Belgium. The Belgian government also announced
that it has already allocated funds towards the initiative, which, Masire
said, could take place as soon as April. There is, however, still
widespread concern regarding Masire's ability to mediate in the Congo RDC
situation, a doubt also expressed by international political analysts at
the time of his appointment by the OAU over a year ago. It is said that he
does not know the Great Lakes Region well enough. (MISNA, Italy, 8 March
2001)
* Congo (RDC). Fermeture des cachots illégaux - L'organisation
Journalistes en danger (JED) se réjouit de la décision du président J.
Kabila de fermer "tous les centres de détention qui ne dépendent pas des
parquets de la République". Parmi ces centres on compte la maison de
détention de la capitale connue sous le nom de GLM (Groupe Litho Moboti).
JED a émis le voeu que cette décision se traduise en actes et en a profité
pour exiger la libération du rédacteur de Pot-Pourri, Guy Kasongo Kilembwe.
Celui-ci est détenu depuis le 6 mars dans un des cachots de l'Agence
nationale de renseignements, qui ne dépendrait pas des parquets de la
République. JED a souligné que ces dernières années de nombreux
journalistes ont été maltraités dans des cachots illégaux. (DIA,
Kinshasa, 9 mars 2001)
* Congo (RDC). Matters surrounding Laurent Kabila's murder - 8 March:
Lebanon has asked Congo if it can participate in an investigation into the
deaths of 11 Lebanese in Kinshasa, following the assassination of Laurent
Kabila in January. Congo's Justice and Foreign Ministers are reported to
have said that the Lebanese nationals were "executed", but details about
the deaths are sketchy. President Joseph Kabila has ordered an inquiry into
the killing. The inquiry was supposed to wrap up by 6 March, but on 7
March, the Justice Minister said that it would last an extra month "to
allow better finalisation of the inquiry". 9 March: President Kabila has
replaced key security and military officials as part of a shake-up in
security. He has also ordered the immediate closure of detention centres
not run by the state prosecution services. The Muslim Shi'ite goup
Hezbollah demands that the Congolese authorities find and punish the
killers of the Lebanese nationals. (ANB-BIA, Brussels, 10 March 2001)
* Congo (RDC). Mission de R. Garreton - Roberto Garreton, depuis 1994
rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme
en RDC, s'est rendu le 11 mars au Congo pour une visite de dix jours. A
Kinshasa, il rencontrera le président J. Kabila et des membres du
gouvernement, ainsi que des représentants d'ONG. Ensuite, M. Garreton se
rendra dans l'est du pays, à Goma et à Bukavu, où il s'entretiendra avec
les leaders des mouvements rebelles et de la société civile. Pour la
première fois, il se rendra également à Bunia et Beni pour se renseigner
sur les massacres qui y ont eu lieu en janvier. Le 30 mars, M. Garreton
fera son rapport à la commission des droits de l'homme à Genève. (D'après
De Standaard, Belgique, 12 mars 2001)
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