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Corr.: Weekly anb03082.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-03-2001 PART #2/6
* Burkina Faso. Fin du FESPACO - La 17e édition du Festival panafricain
du cinéma de Ouagadougou a pris fin le samedi soir, 3 mars. L'Etalon de
Yennega, la plus haute distinction du festival, a été remporté par le
réalisateur marocain Nabil Ayouch, pour son film "Ali Zaoua". La veille, la
cinéaste burkinabè Regina Fanta Nacro avait reçu quatre prix spéciaux pour
son film "Bintou". Au total, ce FESPACO aura décerné 28 prix spéciaux à une
vingtaine de cinéastes provenant de 12 pays. (D'après PANA, Sénégal, 4
mars 2001)
* Burundi. Guerre et paix - Le 1er mars, six des sept partis politiques
pro- hutu (à l'exception du CNDD de Léonard Nyangoma) signataires de
l'accord de paix du 28 août 2000, ont "accueilli favorablement" la
proposition formulée au sommet d'Arusha du 26-27 février. Ils ont accepté
de partager la période de transition de 3 ans en deux parties, la première
sous présidence tutsi, la seconde sous présidence hutu. Les six partis
estiment que la recommandation du sommet peut "constituer une base
appréciable de l'évolution vers la paix, la réconciliation et le retour à
la démocratie au Burundi". - Le 2 mars, M. Bomani, assistant du médiateur,
a annoncé que des représentants de l'armée burundaise à majorité tutsi et
les mouvements de la rébellion hutu se rencontreraient la semaine suivante
pour des pourparlers sans précédent destinés à sortir le pays de sept ans
et demi de guerre. Ce sera la première fois que l'armée et les deux
principaux mouvements rebelles, FDD et FNL, se parleront directement. Ces
pourparlers s'ouvriront en Afrique du Sud, sous la médiation du
vice-président sud-africain Jacob Zuma, et "ne cesseront que lorsqu'ils
aboutiront à un accord", a dit M. Bomani. D'autre part, à l'occasion du
sommet de l'OUA en Libye, l'Afrique du Sud, le Ghana et le Nigeria se sont
engagés à fournir des troupes armées dans le cadre d'un déploiement de
casques bleus au Burundi. Le 2 mars, les ministres de la Défense du
Burundi, de l'Afrique du Sud et du Ghana se sont réunis à Pretoria pour
effectuer une évaluation préliminaire. - Pendant ce temps, les combats
continuaient à Bujumbura. Le dimanche 4 mars, au neuvième jour de leur
assaut, les rebelles occupaient toujours des positions au nord de la
capitale. L'armée aurait engagé des armements lourds pour les déloger. Il
est impossible de dresser un bilan des victimes. Le 5 mars, les rebelles
auraient été progressivement repoussés par l'armée (qui aurait détruit
l'église Ste-Famille, dernière place forte des rebelles). Par ailleurs, le
président Buyoya a annoncé que le gouvernement n'acceptera pas de mettre en
place les institutions de transition, prévues par l'accord de paix, sans un
cessez-le-feu préalable. - 6 mars. Les tirs ont continué. Par ailleurs,
selon AP, les rebelles ont démenti l'annonce du médiateur sud-africain
selon laquelle ils devraient ouvrir des pourparlers avec l'armée
burundaise. Jérôme Ndiho, porte-parole des FDD, a déclaré qu'il n'était pas
au courant de cette rencontre et qu'il n'était pas question d'y aller de
toute façon. Mais il a confirmé que son groupe était prêt à se rendre à la
seconde session ("d'ici quelques semaines") de pourparlers avec M. Buyoya à
Libreville, sous les auspices des présidents gabonais Bongo et congolais
Kabila. - 7 mars. Trois compagnies aériennes, Kenya Airways, Regional Air
et Ethiopian Airlines ont suspendu leurs vols sur Bujumbura en raison de
problèmes de sécurité. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2001)
* Burundi. Talks amidst fighting - 2 March: The United Nations says an
estimated 50,000 people in Burundi have fled their homes because of renewed
fighting between Hutu rebels and government forces. The refugees are
sheltering in makeshift camps beside medical centres and religious
missions. UN Secretary- General Kofi Annan has called for unrestricted
access to the refugees and expressed his dismay over the latest clashes --
the worst in Burundi for several years. Mr Annan's concern is that the
fighting will exacerbate a precarious humanitarian situation. A UN
spokesman, Fred Eckhard, says Mr Annan had expressed concern that the
fighting would "exacerbate a precarious humanitarian situation in which the
incidents of malaria and malnutrition has already reached alarming
proportions." He says Mr Annan stressed the need for the UN agencies to
have full and unfettered access to the affected populations. The fighting,
which is now in its sixth day, is concentrated around the capital Bujumbura
and is believed to have claimed around 40 lives. 2 March: Five people are
killed early today when mourners at a funeral come under machine gun and
rocket fire by the rebels. Representatives of the Tutsi-dominated Burundi
army and Hutu rebel groups are to hold unprecedented talks next week to
discuss a cessation of hostilities. "The talks will be held in South Africa
and will "run non-stop" until an agreement is struck", says Mark Bomani,
chief aid to Nelson Mandela. 4 March: The authorities in Bujumbura have
extended a night time curfew at Hutu rebels continue their attack on the
city for a ninth day. 5 March: The Front for Democracy in Burundi (FRODEBU)
has rejected the Arusha transitional plan. It sees the power-sharing
arrangement between the majority Hutu and minority Tutsi communities as
entrenching ethnicity in the nation. 6 March: President Buyoya announces he
will not turn over power to a national unity government until a ceasefire
is in place. The army says it has stepped up efforts to flush out Hutu
rebels who've gained control of a northern suburb of Bujumbura. Amnesty
International today welcomes the efforts made so far by the Burundian
military and the armed opposition to safeguard civilian life during recent
fighting in Bujumbura, which enabled most civilians to flee the immediate
areas of conflict. According to the G6 group of pro-Tutsi parties, the
assault by the rebel National Forces for Liberation on Bujumbura over the
last ten days, is linked both to the issue of the transitional leadership
and the question of a ceasefire agreement. (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2001)
* Cameroon. 9 adolescents who have disappeared - On 2 March, Amnesty
International said the Cameroon Government must throw more light on the
disappearance of nine adolescents in Douala. "The government must take all
urgent and necessary matters to address the concerns of the people, the
media and civil society in Cameroon and to guarantee that they freely
express themselves on the issue". On 23 February, nine adolescents were
arrested by security forces in Douala, as suspects in the theft of a
neighbour's cooking gas bottle. They were subsequently transferred to a
detention facility in Bonanjo-Douala belonging to the Commandement
Operationnel, an elite security corps created last year to combat armed
robbery in Douala and Yaounde. They were last seen there by relatives on 26
and 27 February. Since then, there has been no information on their
whereabouts. (Amnesty International, 2 March 2001)
* Cameroun. Evaluation de l'économie - Une mission conjointe de la Banque
mondiale et du FMI a mis un terme, le 5 mars, à son séjour d'une semaine
destiné à évaluer l'économie camerounaise sur ses performances allant
d'octobre à décembre 2000. Interrogés par la presse, les responsables ont
indiqué que "les résultats actuels sont plutôt bons et encourageants,
malgré quelques problèmes inévitables". Les bailleurs de fonds attendent
notamment avec impatience une amélioration de la qualité de vie des
populations. Dans les trois années à venir, l'accent devra être mis sur les
services sociaux de base, tels que l'eau, l'électricité et les
infrastructures. Parmi les problèmes de gouvernance à améliorer, les
secteurs les plus cités sont les marchés publics et la justice. (D'après
PANA, Sénégal, 6 mars 2001)
* Cameroun. Gestion de l'environnement - Le gouvernement camerounais a
lancé, la semaine dernière, un projet de renforcement des capacités en
matière de gestion de l'environnement dans le secteur pétrolier, mis sur
pied dans le cadre du pipeline Tchad/Cameroun dont les travaux de
construction démarrent en octobre prochain. Le projet, qui sera aussi
chargé du suivi de l'exportation du pétrole, devra préparer et mettre en
oeuvre l'exécution d'un plan pour les peuples locaux vulnérables du
sud-Cameroun, faire l'évaluation socio-économique du pipeline et le suivi
de la gestion du patrimoine culturel. Il s'intéressera également à la
gestion de la santé publique. (PANA, Sénégal, 7 mars 2001)
* Cameroun. Cinq femmes consacrées pasteurs - L'Eglise évangélique du
Cameroun, de souche luthérienne, a procédé dimanche 4 mars, à Yaoundé, à la
consécration de cinq femmes pasteurs. Une grande première dans cette
Eglise, implantée surtout à l'ouest et au littoral du Cameroun, car elle
hésitait à accepter des femmes à la charge pastorale, contrairement à sa
consœur baptiste. Quatre autres femmes, actuellement étudiantes à la
faculté de théologie protestante de Yaoundé, suivront ce premier
groupe. (Réport. Associés/ANB-BIA, Cameroun, 8 mars 2001)
* Cameroun. Neuf jeunes portés disparus - On était toujours sans
nouvelles, hier 7 mars, de neuf jeunes enlevés dans la nuit du 24 février,
à Douala, par des éléments du Commandement opérationnel, une unité de lutte
contre le banditisme. Selon le journal "Dikalo" citant un officiel de la
gendarmerie, outre le vol d'une bouteille de gaz, les "jeunes gens seraient
de redoutables gangsters". Les familles des neuf disparus redoutent des
exécutions sommaires. La section locale de l'ACAT (Action chrétienne pour
l'abolition de la torture), dans un rapport rendu public le 5 mars et
repris par la presse locale, accuse le Commandement opérationnel "d'avoir
sommairement exécuté" les neuf jeunes hommes qui auraient par la suite été
incinérés à l'acide. Amnesty International s'indigne et demande au
gouvernement camerounais de faire la lumière sur l'affaire. Le gouverneur
du littoral, dont Douala est la capitale a demandé l'ouverture d'une
enquête. Une marche de protestation initiée par "le comité pour la défense
des neuf disparus de Douala" a été dispersée par la police dimanche
dernier. (Réport. Associés/ANB-BIA, Cameroun, 8 mars 2001)
* Cape Verde. Pires wins second round - The National Electoral Commission
(NEC) has declared Pedro Pires winner in the second round of polling in
Cape Verde's presidential elections. After the NEC finalised the results of
the 25 February elections, Pires is ahead of his competitor, Carlos Veiga,
by 17 votes. The election results have to be approved by the Supreme
Court. (PANA, Senegal, 5 March 2001)
* Cap Vert. Présidentielle 2e tour - Les résultats du deuxième tour de
l'élection présidentielle, le 25 avril, se sont fait attendre. Finalement,
le 4 mars, le mandataire du candidat du PAICV a dit que, après apurement
par la Commission nationale des élections (CNE), M. Pedro Pires est arrivé
en tête avec dix-sept (17) voix de plus que son adversaire M. Carlos Veiga.
Cependant, les résultats du vote devront d'abord être entérinés par la Cour
suprême, qui pourrait procéder à quelques réaménagements, avant que les
résultats soient proclamés définitivement. Par ailleurs, les deux candidats
ont déposé des recours pour irrégularités auprès de la Cour suprême.
Celle-ci pourrait donc décider d'organiser un nouveau scrutin dans
plusieurs circonscriptions électorales. (ANB-BIA, de sources diverses, 7
mars 2001)
* Centrafrique. Droits de l'homme - Le 5 mars, Aboukary Tembeley,
président du Mouvement de défense des droits de l'homme et directeur du
Journal des droits de l'homme, a été condamné à deux mois de prison et une
amende de 150.000 FCFA. Dans l'édition de son journal de février dernier,
il avait publié un sondage sur la question "le président Patassé doit-il
démissionner?". 173 personnes sur 200 avaient dit oui. M. Tembeley a été
arrêté le 14 février et maltraité en détention, de sorte qu'il a dû être
hospitalisé durant une semaine. Le tribunal de Bangui l'a déclaré coupable
"d'actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des
troubles politiques graves", mais lui a reconnu des circonstances
atténuantes. Après sa condamnation, il a été reconduit au centre de la
gendarmerie où il avait été maltraité. Reporters sans frontières (RSF) a
exigé sa libération immédiate. (RSF, Paris, 5 mars 2001)
* Congo (RDC). Meeting shunned by opponents - 1 March: President Kabila
has postponed a meeting with his main unarmed opponents scheduled to take
place today. No reason has been given for the indefinite postponement of
the meeting, called by Kabila to discuss the possible lifting of some
restrictions on political activity. Opposition sources said they had
already made clear they would not attend, which may have led Kabila to
cancel. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2001)
Weekly anb0308.txt - End of part 2/6