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Corr.: Weekly anb03083.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-03-2001      PART #3/6

* Congo (RDC). Butembo: symposium de paix  -  A Butembo, dans le nord-est 
de la RDC, un "Symposium international sur la paix en Afrique" a rassemblé 
quelque 700 représentants de l'Eglise locale et près de 350 délégués 
européens, du 27 février au 1er mars. L'évêque du lieu a ouvert le sommet 
en évoquant en particulier la figure de Mgr Kataliko. Le leader du FLC 
(rebelle), J.P. Bemba, y a réitéré son engagement en faveur de la paix. Les 
participants ont appelé au retrait des armées étrangères, et ont demandé 
aux rebelles de "montrer plus de patriotisme" et au gouvernement de 
Kinshasa de promouvoir l'ouverture du dialogue intercongolais. En 
conclusion, le symposium lança cet appel: "Ne faisons plus la guerre entre 
nous, mais travaillons ensemble pour bâtir un continent où chaque femme, 
chaque homme a le droit et la joie de vivre".   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 2 mars 2001)

* Congo (RDC). Message des évêques  -  Le Comité permanent de la Conférence 
épiscopale du Congo s'est réuni en session ordinaire du 26 février au 3 
mars. Les onze évêques présents ont adressé un message "aux catholiques et 
aux hommes de bonne volonté", où ils évoquent d'abord la mort du président 
L.D. Kabila, condamnant ce crime et tout recours à la violence. Ensuite, 
ils plaident surtout pour le dialogue intercongolais et le consensus 
national. A l'issue du dialogue, ils souhaitent qu'un gouvernement d'union 
nationale soit mis sur pied avec pour mission de "bien préparer les 
élections générales, dans le respect de la liberté d'opinion et 
d'expression".   (D'après DIA, Kinshasa, 5 mars 2001)

* Congo (RDC). Bishops call for an end to war  -  After their meeting in 
Kinshasa from 26 February to 5 March, the Bishops' Conference of Congo RDC 
issued a statement on 5 March. The Statement contained a call to "stop the 
war" addressed to all parties; an appeal to support "inter-government 
talks" in order to form a "government of national unity"; the setting up of 
a "Truth and Reconciliation Commission". The Bishops expressed their 
condolences to the family of the murdered President Laurent Kabila and 
firmly condemned the use of violence. The Bishops insisted that "the people 
of Congo demand the end of the war". They stated that "the international 
community is striving to bring peace to our country", and called for the 
withdrawal of the occupying troops. The Bishops concluded their Statement, 
thus; "We all know that without reconciliation there can be no peace. That 
is why we beg you to forgive one another and so receive the gift of peace". 
The Bishops then proposed the setting up of a Truth and Reconciliation 
Commission.   (ANB-BIA, Brussels, 6 March 2001)

* Congo (RDC). Lutte pour le pouvoir?  -  A Kinshasa, la commission 
d'enquête sur l'assassinat de L.D. Kabila poursuit ses travaux. Il a été 
confirmé qu'une dizaine de ressortissants libanais ont été arrêtés, au 
lendemain de l'assassinat; selon des rumeurs, plusieurs d'entre eux, sinon 
tous, auraient été tués. D'après Colette Braeckman (Le Soir, Belgique), le 
ministre de la Justice, Mwenze Kongolo, a été interpellé et se trouverait 
en résidence surveillée. La grogne augmente parmi des militaires d'origine 
katangaise, les Lunda, qui exigent la libération du colonel Eddy Kapend et 
du général Yav; certains d'entre eux auraient déserté le 3 mars au soir, 
emmenant leurs armes. Selon un journaliste de Référence Plus à Kinshasa, la 
liste des personnes arrêtées s'allonge; il cite notamment les noms du 
colonel Mutindo, de Mme Agathe Mulimbi (du Bureau national de promotion 
sociale), d'Emile Mota (directeur de cabinet adjoint du chef de l'Etat) et 
de Leta Mangasa (administrateur général de l'ANR).   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 5 mars 2001)

* Congo (RDC). Ituri: la peur persiste  -  L'accord de paix entre les 
communautés ethniques Hema et Lendu s'est avéré un "pas crucial en faveur 
de la stabilité et la paix dans la région", mais nécessite des 
interventions de suivi dans les villages situés aux alentours de Bunia, a 
déclaré l'ONG Medair. Une récente mission d'évaluation dans la région de 
Djugu a constaté que des membres des deux groupes (parfois des villages 
entiers) vivaient dans la peur et ne retournaient dans leur habitation que 
pendant la journée ou parfois pas du tout. Mais, "après le succès des 
négociations de paix à Bunia, de nouveaux pourparlers de paix ont été 
entamés dans d'autres régions du pays", a déclaré l'ONG.   (IRIN, Nairobi, 
5 mars 2001)

* Congo (RDC). Aide et dialogue  -  Le 5 mars, la Commission européenne a 
annoncé l'octroi au Congo-Kinshasa d'une aide humanitaire de 35 millions 
d'euros, une aide qui ira prioritairement à l'alimentation et aux soins de 
santé. - D'autre part à Bruxelles, l'ex-président du Botswana, Sir 
Quetumile Masire, facilitateur du dialogue intercongolais, a annoncé qu'il 
prévoyait une réunion préparatoire au dialogue pour la mi-mars (qui 
déterminerait l'ordre du jour, établirait la liste des participants et 
rédigerait un règlement de travail), et le début du dialogue en avril. M. 
Masire attend une invitation du président J. Kabila pour se rendre à 
Kinshasa. Selon le journal belge Le Soir du 8 mars, la Belgique s'est 
engagée à appuyer financièrement le fonctionnement de la facilitation et 
accepterait d'accueillir une partie des travaux en commission. (Le Palmares 
à Kinshasa annonçait même que tout le dialogue se tiendrait à Bruxelles). - 
Cependant, les parties sur le terrain s'accusent encore mutuellement de 
violations des accords de paix. Le 5 mars, le gouvernement a accusé les 
rebelles du MLC, soutenu par l'Ouganda, d'avoir lancé de nouvelles attaques 
dans la province de l'Equateur. La veille, un autre mouvement rebelle, le 
RCD soutenu par le Rwanda, avait accusé Kinshasa de s'apprêter à attaquer 
Pweto au Katanga.   (ANB-BIA, de sources diverses, 8 mars 2001)

* Côte d'Ivoire. Régime de non-paiement  -  La Banque mondiale a placé la 
Côte d'Ivoire sous régime de non-paiement, les autorités d'Abidjan ne 
remboursant plus leurs emprunts auprès de l'organisation mondiale depuis 
plus de six mois. Cette décision, qui a pris effet le 1er mars, concerne 
les prêts accordés par la Banque internationale de reconstruction et de 
développement (BIRD) et par l'Agence internationale de développement (AID), 
selon un porte-parole de la Banque.   (Le Monde, France, 4 mars 2001)

* Gabon/Congo-Brazza. Réfugiés militaires  -  Le ministre gabonais de 
l'Intérieur, M. Mboumbou Miyakou, a invité les militaires congolais 
réfugiés au Gabon à regagner leur pays, au terme d'une rencontre qu'il a 
eue le 5 mars avec une trentaine d'officiers. Il a justifié cette décision 
par l'évolution de la situation politico-militaire au Congo et par la 
volonté de permettre à ces militaires de participer au dialogue "sans 
exclusive" prévu à Brazzaville le 17 mars. "Face à l'implication de notre 
pays dans la recherche de la paix dans ce pays frère, nous ne pouvons plus 
continuer à leur servir de terre d'asile", a déclaré le ministre. 
Toutefois, la tenue du dialogue sans exclusive semble plus ou moins 
compromise suite au refus de l'opposition congolaise en exil d'y prendre 
part.   (PANA, Sénégal, 7 mars 2001)

* Guinée. Explosion d'une poudrière  -  Vingt corps de personnes noyées 
après l'explosion de la poudrière du camp Alpha Yaya Diallo, le 2 mars, ont 
été repêchés le dimanche soir par les habitants de Yimbaya-Ecole, a annoncé 
le chef de ce quartier de la banlieue de Conakry. Les victimes sont en 
majorité des enfants de moins de 15 ans. Cette découverte porte à 42 le 
nombre de personnes tuées par cette explosion. On estime que les personnes 
noyées avaient cherché à échapper à l'explosiion en se réfugiant dans les 
marécages.   (Le Soir, Belgique, 6 mars 2001)

* Guinée équatoriale. Obiang Nguema à Paris  -  Le 6 mars, le président de 
la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, de passage à Paris 
venant du sommet de Syrte, a été reçu à l'Elysée par le président français 
Chirac. L'entretien d'une heure a été consacré aux relations économiques 
bilatérales, notamment dans le domaine pétrolier. Dans trois ans, la Guinée 
équatoriale pourrait être le troisième producteur de pétrole de l'Afrique 
subsaharienne. M. Obiang reproche aux opérateurs français leur timidité. 
Sur neuf sociétés pétrolières présentes dans son pays, huit sont 
américaines et une seule française.   (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 
2001)

* Equatorial Guinea. No TV  -  There's been no state television service in 
Equatorial Guinea for nearly a week, after a break-down in the country's 
forty- year-old national broadcasting transmitter. A company spokesman said 
the ten kilowatt transmitter, operating from an altitude of 3,000 metres, 
had been in a state of advanced deterioration, as he put it, for several 
years. The Equatorial Guinea government says it's released about ten 
million dollars to build a new transmitter at double the strength.   (BBC 
News, 7 March 2001)

* Ghana. Health issues  -  Cholera: An acute water shortage in the Eastern 
region is leading most residents to drink unhygienic water, heightening the 
risk of cholera that has already killed nine people and infected 42 others. 
Guinea Work: Reported cases of Guinea Worm in the Eastern region have 
dropped by 59% -- from 241 in 1999 to 97 last year. Meningitis: The WHO 
office in Abidjan has confirmed that cases of meningitis have been detected 
in the Wa District of Ghana's Upper Western Region.   (IRIN, West Africa, 2 
March 2001)

* Kenya. Is KANU ready for the 2002 elections?  -  There is rising 
apprehension in Kenya's opposition parties, the President Daniel arap Moi 
is considering extending the life of the current parliament in the face of 
the delayed constitutional reform process, which is not likely to be 
completed by the next general election in 2002. However, some opposition 
members contend that the move is only a ploy to postpone the spectre of 
KANU losing the next elections in the absence of President Moi, whose final 
term ends next year.Section 59 (5) of the Kenyan constitution allows 
parliament to extend its own life by not more than five years but only in 
the event of war. The section also makes it obligatory for parliament to 
renew the extension after every 12 months.   (The East African, Kenya, 26 
Feb-4 March 2001)

* Kenya. Fighting to save the forests  -  Passions are stirring on the 
slopes of Mount Kenya with angry protestors marching through the region's 
protected forests. They are demanding the government abandon plans to hand 
over a total of more that 160,000 acres of protected forest land to 
squatters. 14 forests will be affected by the move, which has been 
condemned by environmental groups. The land, which represents one tenth of 
all kenya's forests, is to be handed over to squatters and local 
authorities. Large areas around Mount Kenya are already threatened by 
illegal logging, but the government says it is simply trying to tidy up the 
forest boundaries, and that much of the land is already being lived on. But 
Kenyan newspapers have described the scheme as a foolhardy and heinous 
crime.   (BBC News, 7 March 2001)

* Kenya. Women express anger at Moi's remark  -  Leaders continued to 
express reservations about remarks on women by President Moi during a 
conference for East African women parliamentarians in Nairobi. In his 
off-the-cuff remarks after officially opening the conference, President Moi 
said women should blame themselves for not achieving the goals that they 
had set themselves. "You can achieve more, can get more but because of your 
little minds, you cannot get what you are expected to get!" President Moi 
said. Gichugu MP Martha Karua expressed dismay over the remarks, saying 
they demeaned the presidency, insulted the women of Kenya and contradicted 
the President's claim that he supported gender equality. "It contradicts 
the government's stated policy on the rights of women. The statement 
subjects women to ridicule and contempt and is a gross violation of our 
rights and an affront to our dignity," she said in a message e-mailed from 
New York, US, where she is attending the 45th Session of the Commission on 
the Status of Women. She wondered how the President could make such a 
statement at a time when the government had spent large amounts of money to 
sponsor the delegation to the conference. "The government's presence at 
this meeting is, therefore, a facade and an exercise in public relations, 
lacking in commitment and meant to hoodwink the international community and 
people of Kenya," Ms Karua said. The Federation of Women Lawyers said 
President Moi's comment was offensive. (Editor's note: 8 March is 
International Women's Day. In a Message on this occasion, UNESCO's 
Director-General demanded a better future for women).   (Daily Nation, 
Kenya, 8 March 2001)

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