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Corr.: Weekly anb03012.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-03-2001  PART #2/7

* Algérie. Violences - Les 23 et 24 février, trente personnes, dont 27 
islamistes armés, ont été tuées dans des violences en Algérie. Le vendredi, 
27 islamistes ont été tués dans deux opérations des forces de sécurité à 
Aïn Defla (à 160 km à l'ouest d'Alger) et Mascara (360 km à l'ouest). En 
outre, trois personnes ont été tuées et 27 autres blessées, le samedi soir, 
dans l'explosion d'une bombe à Laghouat (400 km au sud d'Alger). Par 
ailleurs, le bilan d'une opération de ratissage déclenchée le 24 février 
par les services de sécurité dans la région de Khémis El Khechna (est 
d'Alger), faisait état de 6 islamistes tués, selon la presse du 27 février, 
qui précisait toutefois qu'une quarantaine de terroristes étaient 
encerclés. - D'autre part, le 23 février, Mohamed Smaïn, un responsable 
régional de la Ligue de défense des droits de l'homme, a été arrêté à 
l'aéroport d'Oran, alors qu'il rentrait d'un voyage à Paris. Il avait 
dénoncé l'exhumation de charniers par la gendarmerie et les miliciens de 
Hadj Fergane, l'ancien maire de la région de Relizane, accusé d'avoir 
dirigé des exécutions sommaires d'islamistes. En mai déjà, il avait 
photographié un charnier découvert à Oued el- Djemaa. (ANB-BIA, de sources 
diverses, 27 février 2001)

* Algérie. Officiers massacrés? - Le 25 février, un massacre d'officiers 
aurait eu lieu dans la caserne de Boughar, sitée entre Médéa et Ksar 
el-Boukhari. Selon le Moal, un mouvement d'officiers dissidents, 47 
officiers (parmi lesquels le colonel Rachid Sediki et le commandant Bahri), 
détenus notamment pour "insubordination", auraient été isolés dans une aile 
de la prison et assassinés par un commando de la sécurité militaire, alors 
qu'ils étaient en fin de peine. Le Moal voit là une réponse des généraux 
algériens au livre de l'ancien officier Habib Souaïdia sur La sale guerre, 
en vue de dissuader les militaires de témoigner. Le 26 février, pour la 
première fois, l'armée algérienne a réagi à ce livre, par la voix de son 
chef d'état-major Mohamed Lamari, en l'assimilant à une tentative de "saper 
sa cohésion". (Libération, France, 27 février 2001)

* Botswana. Inondations - Le 26 février, des pluies torrentielles 
continuaient à provoquer des inondations dans certaines parties du 
Botswana. Dans la capitale Gabarone, après trois jours de fortes pluies, 
plusieurs quartiers étaient inondés et de nombreuses routes impraticables, 
les trois rivières qui traversent la ville étant sortis de leur lit. Le 
service météorologique a indiqué que le pays devait se préparer à de 
nouvelles inondations. Durant la majeure partie de la semaine dernière, de 
fortes pluies étaient tombées sur les zones arides du nord du pays. Les 
inondations de l'année dernière, qui avaient fait 13 morts et détruit près 
de 18.000 habitations, pourraient se répéter cette année, ont averti les 
météorologues. (PANA, Sénégal, 26 février 2001)

* Burkina Faso. Fespaco - Le 24 février, s'est ouverte la 17e édition du 
Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), avec pour thème 
central "Cinéma et nouvelles technologies". Le Fespaco doit se tenir du 24 
février au 3 mars, et vingt longs métrages de réalisateurs originaires 
d'Afrique francophone et anglophone sont en compétition pour l'Etalon de 
Yennenga, le trophée qui distingue la meilleure oeuvre. Le Fespaco se tient 
tous les deux ans depuis 1969. (D'après AFP, 24 février 2001)

* Burkina Faso. FESPACO -- 2001 - 24 February: Opening of Africa's most 
prestigious film and television festival in Ouagadougou. This year the 
organisers have chosen the theme of "Cinema and New Technology". The 
intention is to show that Africa can produce good cinema without it being 
expensive. The festival opens with the screening of "The Elephant's Balls", 
a first feature from the Gabonese director, Henry Joseph Koumba Bididi. 
There will be 107 other films all vying for the first prize, the Yennenga 
Stallion. A notable absence is President Blaise Compaore. He is represented 
by his Prime Minister (ANB-BIA, Brussels, 25 February 2001)

* Burundi. Sommet à Arusha - Le sommet régional convoqué par le médiateur 
sud- africain Nelson Mandela pour relancer le processus de paix, réunissant 
quatre chefs d'Etat (Tanzanie, Kenya, Congo-Kinshasa et Rwanda) et trois 
vice-présidents (Ouganda, Afrique du Sud et Gabon), s'est ouvert le 26 
février à Arusha (Tanzanie), mais n'a pas obtenu les résultats escomptés. 
Les parties burundaises ont toujours buté sur la question de la direction 
de la transition, cette période de trois ans censée ouvrir la voie au 
retour de la démocratie. M. Mandela avait proposé que cette période soit 
scindée en deux temps de 18 mois, la première sous un président tutsi 
(l'actuel président Buyoya), la seconde sous un président hutu. Cette 
formule a été largement rejetée par 12 (6 hutu et 6 tutsi) des 19 
délégations. Une contre-proposition a été avancée par les opposants: la 
gestion de la transition par un président hutu, flanqué d'un vice-président 
et d'un Premier ministre tutsi. Les parties burundaises n'arrivant pas à un 
accord, les chefs d'Etat de la région ont fait des propositions. Ils ont 
endossé la proposition de M. Mandela: une transition en deux temps, dont la 
première présidence sera confié à un Tutsi, avec un Hutu comme 
vice-président. Mais avec quatre candidats tutsi en lice, le choix reste 
difficile et nombre d'observateurs estiment que Buyoya pourrait se succéder 
à lui-même, selon l'agence PANA. (ANB- BIA, de sources diverses, 28 février 
2001)

* Burundi. New attempt at peace while fighting rages near Bujumbura - 23 
February: Less than a week before a summit aimed at making peace in 
Burundi, one of the two main rebel groups fighting the Burundian government 
says it has ousted its leader because he betrayed their cause by agreeing 
to negotiate. A faxed statement from the Palipehutu-National Liberation 
Front or FNL says its leader, Kossan Kabura, has been replaced by Rwasa 
Agathon. Kabura himself had replaced another rebel leader expelled when the 
rebel movement agreed to join the peace talks mediated by former South 
African President Nelson Mandela. Neither the FNL nor its fellow rebel 
group, Forces for the Defense of Democracy, has taken part in the 2 
1/2-year negotiation process in Arusha in neighbouring Tanzania that 
produced a political peace agreement -- though not a cease-fire -- last 
August. Palipehutu-FNL spokesman Anicet Ntawuhiganayo says ousted leader 
Kabura had agreed to cease-fire negotiations with the government of 
President Pierre Buyoya. "He has confused diplomacy and negotiations and 
has also created divisions among our members," Ntawuhiganayo says in a 
statement in which he also denies reports that new leader Agathon had been 
killed in an argument with FNL military staff. "He is alive and well; we 
would not have appointed a ghost," Ntawuhiganayo said. Increasingly 
exasperated by the failure of the parties to the peace agreement to name a 
transitional government, Mandela has summoned 11 African leaders to Arusha 
in a bid to break the impasse and end Burundi's seven-year civil war. 24 
February: Delegates begin arriving in Arusha for the peace conference. At 
the moment it remains unclear how many of the eleven invited heads of state 
will attend the summit. 25 February: Hundreds of people have fled their 
homes in poor suburbs of Bujumbura when heavily armed rebels launched a 
fierce attack. Residents said many civilians have been killed or wounded. 
26 February: Several African Presidents are gathering in Arusha to try to 
revive the power-sharing agreement. A statement by the mediators has 
expressed disappointment that the Burundian parties have again failed to 
agree on a transitional leader in a multi- ethnic power-sharing. Mr Mandela 
is reported to have threatened to resign as mediator in frustration over 
the lack of progress. Rebels battle government troops on the outskirts of 
Bujumbura in heavy fighting, leaving dead in the streets. Hutu rebels claim 
to have advanced to the Kinama district. 27 February: The most serious 
fighting in Bujumbura for five years has so far forced 30,000 people to 
flee and left at least 30 people dead. Meanwhile, Nelson Mandela is touring 
a Burundian refugee camp in Tanzania to brief people on the state of the 
negotiations. 28 February: The Burundian army says it has repulsed the 
rebel attack on Bujumbura, and re-taken control of the city's suburbs. 
Heads of State from the Great Lakes Region have now given their consent to 
President Buyoya of Burundi to lead the first 18-month phase of a 
transitional government. (ANB-BIA, 1 March 2001)

* Burundi. Attaque des FNL - A la veille du sommet crucial sur le processus 
de paix à Arusha, les Forces nationales de libération (FNL), un des deux 
principaux groupes rebelles burundais, était divisé entre partisans et 
adversaires d'une négociation avec le pouvoir. Les seconds semblent l'avoir 
emporté. Kabora Cossan, chef historique des FNL, a été démis de ses 
fonctions pour avoir entamé de telles négociations, a affirmé le 22 février 
le commandant de la quasi-totalité des combattants FNL sur le terrain. Et 
le samedi soir, 24 février, les FNL ont lancé une attaque à Bujumbura, dans 
le quartier de Kinama au nord-ouest de la capitale, faisant au moins 15 
morts. Dimanche et lundi, les combats se poursuivaient toujours, les 
rebelles occupant le quartier de Kinama. Le mardi, l'armée avait repris une 
partie de ce quartier, mais plusieurs zones restaient encore aux mains des 
rebelles. Le bilan provisoire est d'au moins 32 morts depuis le début de 
l'offensive, mais pourrait être bien plus haut. On compte au moins 30.000 
déplacés. - Par ailleurs, l'autre mouvement rebelle hutu, les Forces pour 
la défense de la démocratie (FDD), a affirmé avoir tué au moins 315 soldats 
la semaine dernière dans le sud du pays. - A Bujumbura, selon une source 
locale, les armes se sont tues le mercredi soir, 28 février. Un 
porte-parole de l'armée a annoncé que Kinama avait été repris, et a donné 
comme bilan officiel: 24 rebelles tués, 6 militaires tués et 10 autres 
blessés. D'autres sources parlent de 38 morts, dont 17 civils. (ANB-BIA, de 
sources diverses, 1er mars 2001)

* Cap Vert. Présidentielle: résultats contestés - Le dimanche 25 février, 
au deuxième tour des élections présidentielles, deux candidats 
s'affrontaient, qui avaient obtenu un résultat presque identique au premier 
tour. Pedro Pires, candidat du Parti africain de l'indépendance du Cap Vert 
(PAICV, ancien parti unique), avait obtenu 45,9% des voix, et Carlos Veiga, 
candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD), avait obtenu 45,1%. Le 
scrutin s'est déroulé dans le calme, et les électeurs semblaient plus 
nombreux qu'au premier tour. 26 février. En attendant le verdict de la 
commission électorale, les deux candidats affirmaient avoir emporté le 
scrutin d'une courte tête. 27 février. Selon la Direction des services 
d'appui au processus électoral (dépendant du gouvernement), M. Pires 
l'aurait emporté de 164 voix (75.900 contre 75.736). Mais les partisans de 
M. Veiga contestent ces résultats et rappellent que seule la Commission 
nationale des élections (CNE) fait autorité. Le chef de la police a appelé 
au calme. le 28 février, la CNE continuait à contrôler les votes bureau par 
bureau, en rappelant que le code électoral lui donnait jusqu'à samedi pour 
se prononcer. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er mars 2001)

* Cape Verde. Presidential elections - 27 February: The final results in 
the 2nd round of presidential elections is still not yet known as both 
candidates, Carlos Veiga and Pedros Pires, are claiming victory. The latest 
official results are putting My Veiga just ahead, but the electoral 
authority is saying there was a problem with the count which will delay a 
final declaration. 28 February: The Chairman of the National Electoral 
Commission says his institution should be able to announce the official 
results on 3 March or onwards. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2001)

* Congo (RDC). Gouvernement non remanié - A la surprise de nombreux 
observateurs et diplomates, le président Joseph Kabila n'a pas annoncé de 
remaniement gouvernemental lors du conseil des ministres qui a reconduit 
l'équipe en place. Nombreux pourtant étaient ceux qui s'attendaient à des 
changements dans le personnel politique afin de refléter la nouvelle 
volonté de paix dont a fait preuve en paroles le jeune président. "Pour bon 
nombre de Congolais, le doute commence à poindre quant à la capacité de 
Kabila junior d'aller vers des réformes profondes", écrivait le 22 février 
Le Potentiel, principal quotidien d'opposition. (La Libre Belgique, 23 
février 2001)

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