[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]
Corr.: Weekly anb03015.txt #7
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-03-2001 PART #5/7
* Mozambique. Drastic flood situation - 22 February: President Chissano
visits some of the worst-hit areas. He promises to increase rescue efforts,
but says he is very concerned. "What comes ahead is even worse, because the
people have lost their crops", he says. 23 February: The authorities are
using riot police to evacuate people isolated in recent floods and
unwilling to leave their houses and animals. The floods have now affected
some 400,000 people, and so far, at least 41 have died and 44,700 have lost
their homes. The authorities have appealed for air support to help the
rescue operations. The shortage of aircraft means help is hard to come by.
So far, only Britain and South Africa have provided two extra helicopters.
26 February: More than 100,000 people in Mozambique are threatened with
fresh floods, after another river burst its banks. With the Cahora Bassa
reservoir already critically full, the authorities are having to release
water, threatening areas further downstream. Our major concern is Marromeu
and Luabo where there are around 80,000 people," said Silvano Langa,
director of the National Institute for Disaster Management. "If we have 10
helicopters we will be in a position to do a good job of evacuation," Mr
Langa said. South Africa is sending aircraft and medical personnel to aid
the flood relief effort. Pretoria will also provide food and medical
supplies in an operation expected to cost Rs2m ($256,000). It follows an
appeal by the Mozambican Government last week for $30m in flood aid.
Neighbouring Malawi is also severely affected, with at least five people
have died and over 200,000 are believed to be displaced. Americo Muianga,
Mozambique's national water director, said that the Cahora Bassa dam was
spewing out 7,500 cubic metres per second, but it was receiving 11,000. 27
February: Urgent efforts are under way to evacuate 80,000 people threatened
by flooding on the Zambezi River. Under threat are two towns downstream
from the biggest hydro- electric dam in Mozambique, the Cahorra Bassa Dam.
Dam engineers have doubled the amount of water they are releasing into the
river in the past week. More than 10,000 people have already arrived at
camps in the central town of Caia, where food supplies and tents have been
prepared. Mozambique has asked Zambia not to open the spill gates at its
flooded Kariba Dam. The Catholic Bishops of Mozambique have launched an
appeal for flood victims. (ANB-BIA, Brussels, 27 February 2001)
* Mozambique. Inondations - 23 février. La situation sur le front des
inondations au Mozambique est très inquiétante, selon les autorités, qui
redoutent une nouvelle catastrophe après les crues dévastatrices de l'an
dernier qui avaient fait 700 morts. Les récentes inondations dans le centre
du pays ont déjà affecté 400.000 personnes. Au moins 41 personnes ont été
tuées et 44.700 ont vu leur domicile détruit. Trois rivières sont en crue.
Le niveau du lac Cahora Bassa, dans le nord-ouest, continue de grimper et
les autorités pourraient être contraintes d'ouvrir les digues, déversant
encore davantage d'eau dans le Zambèze. 25 février. Les autorités ont
commencé à évacuer près de 80.000 personnes dans l'ouest du pays. 30.000
personnes sont également en danger dans le sud, aux abords du fleuve Save.
L'Afrique du Sud a annoncé l'envoi de deux avions cargo et de sept
hélicoptères destinés à accélérer l'évacuation. 27 février. Les autorités
ont dû ouvrir les vannes du barrage de Cahora Bassa, pour soulager l'énorme
pression des eaux qui pèse sur lui. Une course contre la montre s'est
engagée pour évacuer des dizaines de milliers de personnes menacées par les
eaux du Zambèze. En amont, le barrage de Kariba, l'un des plus grands
d'Afrique, géré conjointement par la Zambie et le Zimbabwe, risque
également de céder; l'ouverture de ses vannes aurait des conséquences
dramatiques pour la zone de Cahora Bassa. (ANB-BIA, de sources diverses, 27
février 2001)
* Namibie. "Retirons-nous du Congo" - Les partis de l'opposition namibienne
exigent que le pays retire ses troupes du Congo-RDC. Dans une interview
dans Die Republikein, le ministre Jesaya Nyamu a reconnu que le
gouvernement namibien a des "intérêts diamantaires" au Congo. La Namibie,
qui a envoyé des troupes pour soutenir le régime de Kinshasa, a reçu une
participation dans une mine à la suite d'un accord bilatéral, selon le
ministre. "Nous sommes choqués par ce pillage impérialiste de matières
premières d'un autre pays", affirmait, le 23 février, le porte-parole du
Congrès des démocrates. La Namibie est elle-même un important exportateur
de diamants. (D'après De Standaard, Belgique, 26 février 2001)
* Nigeria. Panne générale d'électricité - Le 22 février, le réseau
électrique du Nigeria s'est effondré à l'issue d'une faille dans une des
plus importantes centrales électriques du pays, a indiqué la compagnie
NEPA. Selon la National Electric Power Authority, une pénurie de gaz fourni
par la compagnie nigériane de gaz avait paralysé son usine électrique, ce
qui "a eu un effet de boule de neige sur le système, fermant toutes les
centrales électriques". L'approvisionnement en gaz a été restauré et
l'électricité est graduellement réactivée sur tout le territoire. C'est la
5ème panne du système au cours des 20 derniers mois. Le président Obasanjo
a fait de la modernisation du système électrique du Nigeria, longtemps
négligé par les régimes militaires successifs, l'une de ses priorités
depuis son élection en 1999. (IRIN, Abidjan, 23 février 2001)
* Rwanda. Démobilisation - Le Rwanda vient de démobiliser 5.067 soldats
dans le cadre d'une opération de réduction de ses effectifs militaires, ont
annoncé, le 22 février, des sources officielles à Kigali. Selon M.
Sayinzoga, le Rwanda a accompli ainsi la troisième phase d'une
démobilisation qui s'achèvera en quatre. En 1997, le pays a démobilisé
7.419 soldats et 2.364 enfants soldats. En 1998, il a démobilisé 3.639
soldats. "Le processus de démobilisation doit continuer à l'avenir, à cause
notamment du retour imminent des troupes rwandaises déployées en RD-Congo",
a-t-il révélé. Le nombre de soldats de l'armée rwandaise reste pratiquement
inconnu jusqu'à présent, mais des spéculations font état de la présence de
quelque 20.000 hommes actuellement au Congo. (PANA, Sénégal, 22 février 2001)
* Rwanda. Le MDR limoge son leader - Le parti du Mouvement démocrate
républicain (MDR), à majorité hutu, a renvoyé son chef de file Célestin
Kabanda, en raison de son "idéologie démodée du pouvoir", a rapporté la
radio rwandaise le 23 février. La décision a été prise àl'issue d'une
rencontre à Kigali, visant à discuter des problèmes au sein du MDR, le plus
grand parti politique du Rwanda. Selon les participants, M. Kabanda
"pratiquait le népotisme et s'opposait à tout changement au sein du parti".
Le MDR a mis en place un bureau de direction temporaire, avec comme
président M. Anastase Gasana, ancien ministre des Affaires étrangères.
(IRIN, Nairobi, 23 février 2001)
* Rwanda. Mouvement monarchiste - En raison de l'hostilité des autorités
rwandaises vis-à-vis de l'opinion royaliste, c'est à Bruxelles que ses
partisans ont créé un mouvement monarchiste, a révélé la semaine dernière
son comité de coordination provisoire. Le mouvement est nommé "Nation -
imbaga y'inyabutatu nyarwanda" (l'ensemble des trois Rwandais, à savoir
hutu, tutsi et twa). Le mouvement veut "restaurer l'unité nationale et la
paix au Rwanda" par l'instauration d'une monarchie constitutionnelle et
d'une démocratie parlementaire. Il se prononce aussi en faveur d'une armée
nationale nouvelle, de la fin de l'impunité, et d'une économie stimulant
l'entreprise privée mais où l'éducation, la santé et la réintégration des
plus vulnérables serait favorisées. (La Libre Belgique, 27 février 2001)
* Sierra Leone. Réfugiés rapatriés - Quelque 34.000 réfugiés sierra-léonais
ont été rapatriés de Guinée pour fuir les combats dans ce pays, selon le
HCR. La ministre guinéenne des Affaires étrangères, Mme M'Mahawa Bangoura,
a déclaré que la Guinée "ne veut pas d'une force d'interposition, mais
d'une force d'imposition de la paix" aux frontières de son pays avec le
Libéria et la Sierra Leone. (Le Figaro, France, 24 février 2001)
* Sierra Leone. Sexual violence within the conflict - In a Briefing Paper
published on 26 February, Human Rights Watch said that throughout the nine
year Sierra Leonean conflict, there has been widespread and systematic
sexual violence against women and girls including individual and gang rape.
In thousands of cases, sexual violence has been followed by the abduction
of women and girls and forced bondage to male combatants in slavery-like
conditions, often accompanied by forced labour. These sexual crimes are
most often characterized by extraordinary brutality and are frequently
preceded or followed by violent acts against other family members. The
rebel factions use sexual violence as a weapon to terrorize, humiliate,
punish and ultimately control the civilian population into submission.
(Human Rights Watch, 26 February 2001)
* Somalia. Warlords to meet in Ethiopia - A major meeting of warlords
opposed to the new Somali government is due to take place in Ethiopia.
There had been talk of reconciliation with the Mogadishu government after
faction leader Mohamed Qanyareh Afrah joined the new administration last
Friday. The planned meeting in Ethiopia has ended this sense of optimism.
Somalia got its first central government for 10 years at the end of last
year, but it has had trouble asserting its authority beyond the capital
Mogadishu. A delegation of more than 12 people - - including faction
leaders Hussein Mohamed Aidid, Osman Ali Atto, Muse Sudi Yalahow - took a
special plane to Ethiopia on 23 February. Before the flight, each of the
warlords arrived at the airstrip with heavily armed militiamen -- an
indication of the continuing mistrust between them. According to the
political advisor of faction leader Osman Ali Atto, each of the warlords
has received a separate and official invitation from the government of
Ethiopia. The political adviser, Mr Mohamed Diriyeh Elmi, said the flight
to Addis Ababa was just a part of what he called the on-going
reconciliation efforts for Somalia. Mr Elmi declined to speak about the
state of negotiations. "All I can tell you," he said, "is that we're for
peace and today's departure to Addis Ababa is just for the enhancement of
reconciliation in the country." There is no word as yet from the Somali
government over the departure of the warlords to Addis Ababa. However, an
official speaking anonymously expressed concern over the new move. (BBC
News, 24 February 2001)
* South Africa. Mandela steps into racism row - Former South African
President Nelson Mandela has condemned "arrogant" members of the country's
African majority who have suggested that minority groups have no role to
play in South Africa. His remarks, made in an interview with the
Johannesburg-based Sunday Times, came in response to a report in the same
paper last week about a prominent lawyer who had made a racist swipe at an
Indian South African theatre boss. Mr Mandela said he was concerned about
increasing racial polarisation, in particular a "widening of the gap"
between Africans and Indians. "Some Africans themselves have made mistakes.
They now throw their weight about as a majority. There are some Africans
who inspire fear in the minorities because of the way they behave," he
said. A week ago, a Sunday Times report quoted remarks recorded at a board
meeting of Durban's Playhouse Company in November. The meeting was chaired
by lawyer Edmund Radebe, a member of the KwaZulu-Natal Arts and Culture
Council, and who was recently appointed to the body which allocates
national lottery funds to worthy causes. During the meeting, Mr Radebe
said: "I don't think education and development -- I am not being a racist,
please -- can be run by an Indian." The remark came during a discussion
about the theatre's former acting deputy director, Gitanjali Pather. A
white member of the board, Carl Mouton, was heard agreeing: "An Indian mind
works differently to yours and mine, very different." (BBC News, 25
February 2001)
Weekly - anb0301.txt - End of #5/7