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Weekly anb02083.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-02-2001 PART #3/8
* Congo (RDC). Kabila's tour - 1 February: A meeting between the leaders
of Congo RDC and its adversary Rwanda has been greeted as a step forward in
efforts to end the war in Congo RDC. Congolese President Joseph Kabila and
his Rwandan counterpart Paul Kagame were introduced at an annual "national
prayer breakfast" in Washington on 1 February, and met later at a hotel. It
seems this is the beginning of a necessary dialogue for them to reassure
each other and for them to understand each other. Meanwhile, a nervous sort
of peace has descended on eastern Congo. Congo has dropped cases filed with
the World Court accusing Burundi and Rwanda of armed aggression on its
territory.2 February: Mr Kabila meets with United Nations Secretary-General
Kofi Annan, and addresses the UN Security Council. He appeals for a speedy
deployment of UN military personnel and for assistance in preparing for
presidential elections. 3 February: President Kabila is in Belgium for the
latest leg of his diplomatic tour aimed at reviewing the country's peace
process. He meets with Belgium's Prime Minister Guy Verhofstadt who says he
urged President Kabila to commit to renewing peace efforts under
UN-scheduled talks scheduled for February 21-22. Commenting on President
Kabila's trip, one diplomat says: "His trip is not only a strong gesture,
it also proves that he and those who are advising him are confident enough
of his hold on power to leave Kinshasa without fearing a coup". (ANB-
BIA, Brussels, 4 February 2001)
* Congo (RDC). Espoirs de paix? - 1er février. L'espoir d'un règlement
pacifique en RDC s'est renforcé avec la rencontre à Washington entre le
président congolais J. Kabila et son homologue rwandais P. Kagamé. Présents
tous deux au "petit-déjeuner de prière nationale" organisé par le président
Bush, ils ont poursuivi leur dialogue dans un hôtel proche, mais sont
restés muets sur la teneur de leur entretien. (La veille, M. Kagamé avait
déjà discuté avec le secrétaire d'Etat américain du conflit en RDC). Le
président Kabila s'est également entretenu avec le secrétaire d'Etat Colin
Powell, auquel il a longuement parlé de la paix comme priorité. Les deux
hommes ont parlé de l'accord de Lusaka (qui, selon Kabila, doit être
renégocié), et du dialogue et de la démocratisation à l'intérieur du pays.
Le 2 février, M. Kabila a été reçu par le secrétaire général de l'Onu, Kofi
Annan. Devant le Conseil de sécurité, il a réitéré sa volonté d'ouverture,
affirmant qu'il voulait relancer les accords de paix de Lusaka, coopérer
avec l'Onu et entamer un dialogue avec les rebelles; mais il a également
dénoncé l'occupation et le pillage des richesses de son pays. "La RDC est
sous occupation étrangère. Cette occupation doit cesser", a-t-il dit. Le 3
février, le nouveau chef d'Etat congolais a achevé son périple à Bruxelles,
où il a reçu un accueil chaleureux. Le Premier ministre belge a évoqué un
pacte de stabilité qui serait conclu entre tous les pays de la région et
serait appuyé politiquement et économiquement par l'ensemble des bailleurs
de fonds. (ANB- BIA, de sources diverses, 5 février 2001)
* Congo (RDC). Kivu: tués et déplacés - Onze civils ont été tués dans une
embuscade tendue par les miliciens hutu rwandais combattant aux côtés des
forces gouvernementales dans l'est du Congo, a annoncé Radio Bukavu le 5
février, selon l'agence AP. Neuf hommes et deux femmes ont été tués, le 2
février, dans l'attaque de leur minibus au sud de Bukavu, sur la frontière
rwandaise. Cinq personnes ont été blessées, a ajouté la radio sans plus de
précisions. - D'autre part, selon l'agence IRIN, l'OCHA-Kinshasa a indiqué
avoir reçu des informations faisant état de 15.000 personnes déplacées de
Shabunda, dans la province du Sud- Kivu, par des combats entre la milice
Maï-Maï et les forces du RCD-Goma. Les déplacés semblaient se diriger vers
Mwenga. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 février 2001)
* Congo (RDC). La situation à Bunia - Le calme semble être revenu à
Bunia, après les affrontements entre les ethnies Hema, Lendu et Ngiti. Dans
la ville, les tensions semblent s'apaiser depuis que le Front de libération
congolais semble avoir établi une certaine autorité, a rapporté l'ONG
internationale Medair. Néanmoins, les combats continuent de faire rage au
nord et au sud de Bunia, où les Hema et les Lendu ont lancé plusieurs
attaques de représailles, incendiant des villages. Une équipe de Medair qui
s'est rendue à Irumu, au sud de Bunia, a constaté que plusieurs villages
avaient été détruits et quelque 5.000 personnes avaient été déplacées. Dans
quelques régions, les récoltes ne peuvent se faire, car les champs sont
rendus inaccessibles par l'insécurité, et les cultures pourrissent sur
place. D'après des sources humanitaires, la recrudescence de la violence
des deux dernières semaines dans la région a fait environ 400
morts. (D'après IRIN, Nairobi, 6 février 2001)
* Congo (RDC). La société civile - Quatre dirigeants et 18 membres de la
société civile congolaise sont convoqués au parquet général près la Cour de
sûreté de l'Etat pour répondre du chef d'accusation d'atteinte à la sûreté
intérieure de l'Etat. On leur reproche d'avoir lancé un appel à manifester,
le 16 février --- en commémoration de la "marche des chrétiens" du 16
février 1992, qui avait obtenu du régime Mobutu la réouverture de la
Conférence nationale souveraine, qui traça la voie au processus de
démocratisation --, en faveur du dialogue intercongolais prévu par les
accords de Lusaka. Arrêtés le 10 janvier, ils avaient été placés sous
mandat d'arrêt, mais ensuite libérés. - D'autre part, un an et demi après
les progroms anti-tutsi qui ont ensanglanté plusieurs villes de la RDC, le
"Groupe des proches des personnes victimes de la haine ethnique" (GPVHE)
réclame du nouveau président des gestes qui "permettent la réconciliation":
arrêter et juger les responsables, et déclarer officiellement que le
gouvernement ne considère plus les Tutsi comme des ennemis intérieurs. (La
Libre Belgique, 6-7 février 2001)
* Congo (RDC). Ouvertures - Le 6 février, dans une interview à l'agence
Reuters, le président J. Kabila a déclaré: "Je crois que les accords de
Lusaka sont d'une certaine façon obsolètes, dans la mesure où certaines
clauses auraient dû être appliquées et que cela n'a pas été le cas... Nous
devons à nouveau nous asseoir autour d'une table de négociations". Sans
préciser quels points devaient être renégociés, il a insisté sur
l'importance d'une condamnation internationale de la présence d'armées
d'occupation dans son pays. Il s'est dit prêt à accepter la médiation de M.
Ketumile Masire, si son impartialité était avérée. - Le 7 février, le
conseil de sécurité de l'Onu a demandé au Rwanda de retirer ses forces de
la RDC. Le président rwandais Kagamé a répondu que le Rwanda était prêt à
le faire, mais a demandé de l'aide pour "gérer les conséquences de ce
retrait" et le désarmement des milices hutu. Par ailleurs, le président
ougandais Museveni avait évoqué, la veille, la possibilité d'un retrait
unilatéral de ses troupes, puisque les objectifs principaux de leur envoi
avaient été réalisés. - D'autre part, le ministre congolais des droits
humains a annoncé qu'à l'initiative du président J. Kabila, le gouvernement
organisera avant la fin de février à Kinshasa une conférence nationale sur
la promotion et la protection des droits humains. "Nous ferons l'évaluation
des droits humains dans notre pays afin de les améliorer davantage en dépit
de la situation de guerre", a-t-il déclaré. (ANB- BIA, de sources
diverses, 8 février 2001)
* Côte d'Ivoire. New tax on cocoa and coffee - An extra tax is to be
levied on cocoa and coffee in Côte d'Ivoire and the proceeds used to
support farmers, according to a presidential order published in government
daily Fraternité Matin on 1 February. The order, which has to be followed
by a presidential decree before it comes into force, says the tax will be
payable by exporters and by local processors on each kilo of cocoa and
coffee handled. The government said in a statement that the tax would be 35
CFA francs ($0.05) per kg of cocoa and 10 CFA ($0.01) for coffee. Trade
sources said it would be applicable to beans registered for export from
February 1. This could not be confirmed officially. The order says that the
money will be payable to the Coffee and Cocoa Regulatory Authority (ARCC)
and the Coffee and Cocoa Bourse (BCC) set up last August as part of a new
regulatory framework after the closure of the New Caistab. The ARCC
formally came into being in October when directors were appointed but still
has no premises from which to operate. Little has been heard of the bourse
which does not exist in practice. Exporters got wind of the new tax this
week but were surprised to see the presidential order published before
there was any consultation with their trade group. "All we're hoping is
that this will not be levied on tonnage of cocoa already registered (and
ready for export)," said one exporter. (CNN, 1 February 2001)
* Côte d'Ivoire. Arrestations et armes saisies - Le 2 février, deux
individus soupçonnés d'avoir participé activement à la préparation d'une
action de "déstabilisation" du régime ont été arrêtés à Abidjan par la
gendarmerie. Il s'agit d'Adama Traoré et de Samou Cissé, chef des dozos
(chasseurs traditionnels) et responsable de la communauté musulmane de
Locodjro, un quartier populaire d'Abidjan. Les deux hommes ont été
interpellés à la suite d'une perquisition à leur domicile où les gendarmes
ont découvert des caches d'armes: fusils, treillis, cartouchières,
poignards et autres armes blanches, ainsi que des gris- gris. La veille,
l'un des responsables du Rassemblement des républicains (RDR), M. J.J.
Béchio, et sept autres personnes ont été arrêtés. On leur reprochait de
vouloir "tenter un nouveau coup d'Etat" durant le week-end. La direction du
RDR a crié au complot. (PANA, 3 février 2001)
* Côte d'Ivoire. Attaque et exode - Les forces de sécurité ivoiriennes
déployées dans le nord du pays le long de la frontière avec le Burkina Faso
ont été attaquées le 5 février, selon des responsables militaires. Au moins
un policier aurait été tué et plusieurs soldats blessés. Ces affirmations
n'ont pu être vérifiées, indique l'agence AP. Ces nouveaux affrontements,
s'ils ont eu lieu, interviennent dans un climat de tension entre la Côte
d'Ivoire et le Burkina Faso. Le gouvernement ivoirien a accusé des pays
étrangers d'avoir participé à une tentative de coup d'Etat le mois dernier,
estimant que les auteurs avaient fui par le Burkina. Une vague de violences
s'était alors répandue dans le pays, visant surtout les immigrés burkinabé.
Selon le quotidien français Libération, chaque semaine désormais, quelque
dix mille Burkinabé et Maliens quittent la Côte d'Ivoire pour retourner
chez eux. Un exode inquiétant dans un pays qui compte 26% d'étrangers (soit
4 millions d'immigrés, sur une population de 15,4 millions de personnes),
qui constituent une main-d'oeuvre bon marché et un poids économique
important. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2001)
* Egypte. Inquiétude copte - Le verdict rendu dans le procès du massacre
de Kocheh a ravivé les inquiétudes de la communauté copte. En janvier 2000,
une vingtaine de coptes avaient été tués dans ce village de la
Haute-Egypte. Le 5 février, quatre des accusés ont été condamnés à des
peines de prison ferme allant de 1 à 10 ans, et 92 autres acquittés par la
cour criminelle de Sobag (sud). Les prélats de la communauté copte
affirment que la "modération" des peines est de nature à encourager les
musulmans à perpétrer de nouveaux meurtres contre la minorité
chrétienne. (Le Figaro, France, 6 février 2001)
* Ethiopie. Rapatriement - Le 3 février, 873 civils éthiopiens,
prisonniers en Erythrée, ont été libérés et rapatriés chez eux sous l'égide
du CICR, a révélé un communiqué de l'organisation. Ces libérations portent
à 4.455 le nombre de civils retournés chez eux depuis la signature, en
décembre dernier, d'un accord de paix global. Il s'agit du quatrième groupe
de civils éthiopiens à rentrer au bercail. Un premier groupe de 1.414
civils et un second de 614 avaient été libérés fin décembre; un troisième
de 1.554 prisonniers le 13 janvier. Les autorités érythréennes avaient
déclaré que les civils éthiopiens avaient été "mis à l'abri" pour garantir
leur sécurité pendant le conflit frontalier entre les deux pays. (PANA, 4
février 2001)
Weekly anb0208.txt - End of part 3/8