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Weekly anb02082.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-02-2001 PART #2/8
* Burundi. Nouveau sommet le 26 février - Le médiateur de la crise
burundaise, Nelson Mandela, a convoqué un sommet régional sur le Burundi à
Arusha (Tanzanie) le 26 février prochain. Le bureau du médiateur a indiqué,
le 7 février, que ce sommet, prévu les 26 et 27 février, connaîtra la
participation de plusieurs chefs d'Etat, dont le nouveau président du
Congo-Kinshasa, Joseph Kabila. M. Mandela se rendra à Kinshasa pour des
entretiens avec le président Kabila, afin de l'informer sur l'état
d'avancement du processus de paix au Burundi. Les deux grandes questions
restées en suspens sont le cessez-le-feu et la personne qui dirigera le
gouvernement de transition. "Les chefs d'Etat sont invités parce qu'ils ont
de l'influence en ce sens", a déclaré le porte-parole de M. Mandela. Dans
une lettre adressée à M. Mandela, le président du PALIPEHUTU, Etienne
Karatasi, a présenté la candidature du pasteur Augustin Nkundabashaka au
poste de président durant la période de transition. "La nomination du
candidat du PALIPEHUTU à ce moment est dictée par le manque de confiance au
candidat du FRODEBU (Front pour la démocratie au Burundi, Domitien
Ndayizeye) initialement présenté par [la coalition des parties pro-hutus]
G7," explique dans sa lettre le responsable du PALIPEHUTU .Le Conseil
national pour la défense de la démocratie (CNDD, rébellion) avait
précédemment proposé son propre candidat, Albert Mbonerane. Les autres
candidats sont l'actuel président Pierre Buyoya, de l'UPRONA (pro-tutsi),
Jean-Baptiste Bagaza du PARENA (pro-tutsi), le colonel Epitace
Bayaganakandi (pressenti par 6 partis pro-tutsis), et Térence Nsanze de
l'ABASA (pro-tutsi). (Agence Hirondelle, Arusha, 7-8 février 2001)
* Cameroun. Dégazage du lac Nyos - Après les tentatives infructueuses de
1995, le dégazage du lac Nyos -- un lac d'origine volcanique situé dans la
province anglophone du nord-ouest -- est opérationnel depuis le 30 janvier
2001, a annoncé, le 4 février dernier à Yaoundé, le ministre camerounais de
la recherche scientifique et technique, Henri Hogbe Nlend. Cette opération
est pilotée par un collège de scientifiques, ingénieurs et techniciens
américains, français, japonais et camerounais. Le dispositif d'extraction
est constitué d'une plate- forme reliée à des tuyaux enfouis à plus de 203
mètres sous le lac. Le principe consiste à extraire puis à rejeter dans
l'atmosphère -- à 50 mètres d'altitude -- de l'eau chargée de gaz
carbonique, pompée à plus de 200 mètres sous le lac. Les chercheurs
estiment à 250 millions de mètres cubes la quantité de gaz carbonique
accumulée sous le lac. Une véritable bombe à retardement que les
spécialistes projettent de désamorcer dans au moins cinq ans. Les 30.000
riverains du lac, déplacés depuis 1986, devraient donc attendre encore ces
années avant d'envisager le retour sur leurs terres réputées fertiles. Dans
la nuit du 21 au 22 août 1986, le lac Nyos explosait, provoquant la mort de
1.700 personnes et 1.000 têtes de bétail, asphyxiées par les émanations de
gaz carbonique. (Reporters Associés, Cameroun, 5 février 2001)
* Cameroon. "Killer lake" degassed - An international team of scientists
has begun work on siphoning toxic gas from a volcanic lake in north-western
Cameroon. More than 1,700 people died after deadly gases spewed from Lake
Nyos 15 years ago. Scientists from the United States, France and Cameroon
are using a series of giant pipes to release carbon dioxide from deep down
in the waters of the lake. They say that pressure from the carbon dioxide
has built up again and a similar incident could happen at any time. In
August 1986 the lake released a cloud of carbon dioxide which hugged the
ground and flowed down surrounding valleys to suffocate thousands of local
villagers and animals. The rare phenomenon also occurred at Lake Monoun two
years earlier killing 34 people, which is part of the same volcanic zone.
According to some reports, the lake now contains twice as much carbon
dioxide as was released during the explosion. Earlier attempts to siphon
off the gas had to be abandoned for financial reasons. The process termed
autosiphon was tested for the first time in 1995 by French geochemist
Michel Halbwachs. He told a news conference that a long pipe was inserted
210 metres into Lake Nyos. "The very long pipe spews 90% carbon dioxide and
10% water to a height of 50 metres," he said. The Nyos Organ project as it
is known involves inserting 12 pipes into the lake and building it will
take five years. "By doing so, the accumulated carbon dioxide in the depths
of the lake will be gradually released at very high altitude in the
atmosphere and will not be dangerous to people living nearby," he said. The
project will be monitored by satellite. (BBC News, 5 February 2001)
* Cameroun. Qui a peur des francs-maçons? - Le chef de l' Etat
camerounais, Paul Biya, a reçu le 2 février dernier une délégation de haut
niveau de la franc- maçonnerie, comprenant Alain Bauer (grand maître du
Grand-Orient de France), Jean Charles Barrier (grand maître du Grand Rite
équatorial), Marcel Dobill (grand maître du Grand-Orient et Loges unies du
Cameroun). L' objet de la visite, selon le Camerounais Marcel Dobill, était
de "présenter au président Biya la franc- maçonnerie et lui témoigner leur
attachement et leur fidélité aux règles et lois de l' Etat". Pour l'
hebdomadaire camerounais Mutations du 5 février, cette rencontre fait
partie des grandes manoeuvres autour de l'élection présidentielle de 2004.
De son côté, le journal le Messager craint que cette organisation mystique
puisse avoir bientôt un statut d'association d'utilité publique. Le 1
février déjà, la Grande maîtresse en second de la Grande Loge de France,
Denise Obrerlin, donnait une conférence de presse à Douala. "Un tel
déploiement n'est-il pas la conséquence de la bataille que se livrent les
grands cercles mystiques, dans leur conquête du monde et du pouvoir?", se
demande le quotidien. (Reporters Associés, Cameroun, 6 février 2001)
* Comoros. National reconciliation talks - Negotiations by Comorian
political forces under the aegis of the Organisation of African Unity
(OAU), have stalled despite optimism expressed by the OAU envoy, Jose
Francisco Madeira, diplomatic sources said in Moroni. Madeira has had to
postpone a trip scheduled for early this week to Anjouan where he had to
submit a new version of his text to Col. Said Abeid Abderemane, the
strongman of the island. Critics claim that the agreement proposal,
submitted by the OAU envoy, is not all-embracing. The Anjouanese movement
has refused to be part of a proposed government of national unity,
preferring the current status until relevant institutions were set up. Most
opposition members also take the view that the participation of Ministers
from the Anjouanese movement in the current government, would be a strong
signal of the commitment by the movement to the ongoing national
reconciliation process. At the same time, its refusal to take part would be
seen as a proof that it only pays lip service to peace efforts. Another
stumbling block is the choice of a Prime Minister to head the transitional
government proposed by the OAU representative in the draft agreement. While
the Opposition is demanding that the Prime Minister comes from its ranks,
Azali insists on alliance with incumbent head of government, Hamadi Madi
Bolero. At best, he is prepared to co-opt into the government,
personalities from the opposition who are unlikely to question the
so-called "Fomboni Declaration." Some opposition leaders have not ruled out
the possibility of yielding on that point. (PANA, Senegal, 1 February 2001)
* Congo-Brazza. Calvaire des réfugiés - "Nous sommes abandonnés à
nous-mêmes": c'est l'appel de détresse lancé par M. Aloysius Bayingana,
responsable du Comité directeur du camp de Kintele, un camp de réfugiés
rwandais et burundais, situé à 25 km au nord de Brazzaville. Pour la
plupart, ils sont arrivés au Congo en 1994. Un mémoire adressé par eux au
HCR et aux représentations diplomatiques, le 5 décembre 2000, est resté
sans écho. Les réfugiés s'entassent dans des tentes et manquent d'eau
potable. Il n'y a pas de prise en charge pour le matériel médical et les
médicaments. Ils sont sans documents d'identité et d'état civil; ne savent
pas où déclarer la naissance de leurs enfants; les mariages coutumiers ne
sont enregistrés nulle part. Ils désirent "être reconnus comme des
personnes humaines, avec leurs devoirs, mais aussi avec leurs
droits". (Fides, Vatican, 1er février 2001)
* Congo-Brazzaville. Refugees totally abandoned - "There is no change in
the situation, we are on the point of collapse. We have been totally
abandoned". This anguished call comes for Aloysius Bayingana, head of the
management committee of Kintele refugee camp, home to thousands of Rwandan
and Burundian exiles, situated 25 km north of Brazzaville. Most of the camp
people took refuge here in 1994 during the Great Lakes Region massacre. On
December 5, 2000, the camp management committee drafted a Memorandum
protesting against the inhuman conditions of Rwandan and Burundian refugees
in Congo. Copies of the document were sent to the United Nations High
Commission for Refugees, UNHCR, based in Kinshasa and Brazzaville, to
diplomatic representatives in the capital, the inter-ministry Commission
for Refugees and the Catholic Bishops' Conference Commission for Refugees
and Migrants. On the occasion of the fiftieth anniversary of the UNHCR the
refugees decided to break the silence. But there was no reply. What is more
in December 31 1999, all UN bodies in Brazzaville withdrew their
assistance. "The accord was", the document says, "that assistance would be
suspended only after the refugees had been integrated into the surrounding
villages. But this never happened". The document speaks also of school age
children in refugees camps. At Loukulela, about 500km away, in the Cuvette
region in north Congo, there are 215 refugee children who follow elementary
classes and 26 middle school classes. At Kintele 9 teachers try to cope
with 820 Rwandan and Burundian youngsters: 150 pre-school age, 459
elementary age, 211 middle school age and 51 high school age. Most of the
children have never had any regular schooling. In August last year for the
first time they were given an elementary diploma. Kintele camp has no clean
water. After school the children are sent to fetch water from the river
Congo or from springs in an 80 mt. deep gorge about a kilometre from the
camp. The health conditions of the camp inmates are critical: 1,353 (624
children and 463 women) are in urgent need of medicine and medical
treatment which has been stopped. Most of the people live in makeshift tent
dwellings, exposed to all kinds of weather. (Fides, Vatican City, 2
February 2001)
* Congo-Brazza. Calendrier pour un dialogue - Le 2 février, le
gouvernement congolais a annoncé à Brazzaville un calendrier pour la tenue
d'un "dialogue national sans exclusive", qui fait suite aux accords de
cessation des hostilités de fin décembre 1999. Ce calendrier fait une série
de propositions qui seront transmises au président Omar Bongo, médiateur
international dans la crise congolaise. Selon le porte-parole du
gouvernement, les préparatifs de la rencontre auront lieu du 1er au 15 mars
et le dialogue s'ouvrira solennellement le 17 mars. Du 19 au 31 mars, le
dialogue se déroulera dans les régions et grandes villes sous forme de
consultations sur l'avant-projet de nouvelle Constitution. Le rapport de
ces consultations sera examiné du 1er au 8 avril. Du 11 au 13 avril aura
lieu le dialogue national sur la paix et la reconstruction, dont le texte
sera signé le 14 avril en présence des présidents Bongo et Sassou Nguesso.
Un référendum constitutionnel et des élections générales seront tenus après
le dialogue national. Les partis d'opposition ont d'ores et déjà rejeté ce
calendrier, estimant qu'il n'appartient pas au gouvernement, mais au
médiateur, de fixer le calendrier du dialogue. (PANA, 3 février 2001)
* Congo (RDC). Refugee emergency - In a Press Statement issued on 1
February, Richard Boucher, spokesman for the US State Department said that
the USA is deeply concerned about the humanitarian impact of the war in
Congo RDC, which has displaced nearly two million people and generated over
327,000 refugees. Inside Congo, war has in large measure stymied relief
efforts for the displaced and the 330,000 refugees that Congo itself is
hosting from its neighbours -- Angola, Burundi, Republic of Congo, Rwanda,
Sudan and Uganda. The US Government will provide emergency funding of $10
million for assistance to refugees and conflict victims. (...) The US
remains gravely concerned about the situation in Congo RDC and calls on all
parties to abide by the Lusaka cease-fire agreement. (US State
Department, 1 February 2001)
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