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Weekly anb01255.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 25-01-2001 PART #5/6
* Niger. Energies renouvelables - Le 22 janvier s'est ouvert à Niamey un
atelier international sur la promotion des énergies renouvelables en
Afrique. La rencontre, organisée par la Commission solaire mondiale de
l'Unesco, regroupe une cinquantaine d'experts qui vont examiner la mise en
place du Conseil solaire africain et les mécanismes de financement du
programme solaire africain. Ils vont en outre examiner la problématique de
l'électrification rurale décentralisée et la protection de l'environnement,
la politique d'éducation et de formation sur les énergies renouvelables. Le
président du Niger, M. Tandja, a indiqué qu'en cinq ans, l'Etat nigérien
avait consacré 10% de son budget à la recherche dans ce domaine. La
puissance en énergie solaire créée et installée est de 416 kilowatts. Un
programme national de cuisson notamment permet de réduire la coupe de
bois. (PANA, Sénégal, 22 janvier 2001)
* Nigeria. Mère célibataire flagellée - Le 19 janvier, une jeune femme de
17 ans, qui avait accouché en décembre, a reçu 100 coups de canne dans un
tribunal islamique de Tsafe de l'Etat de Zamfara, dans le nord du Nigeria.
Bariya Ibrahim Magazu avait été condamnée à 180 coups après avoir été jugée
coupable de rapports sexuels avant le mariage, mais la sentence a été
réduite par le tribunal qui a admis des erreurs de procédure. Le gouverneur
de Zamfara, qui a introduit l'application stricte de la sharia en 1999, a
fait fi des protestations du gouvernement fédéral, de gouvernements
étrangers et d'organisations des droits de l'homme. - Pendant ce temps,
indique l'agence PANA, les préparatifs vont bon train dans l'Etat de
Zamfara pour commémorer le premier anniversaire de l'application du système
légal de la sharia. Le vice-président Atiku Abubakar, trois anciens chefs
d'Etat nigérians, des ministres, des gouverneurs, des parlementaires et des
personnalités islamiques seront présents aux festivités, qui auront lieu du
25 au 27 janvier. D'autre part, l'agence IRIN signale, le 23 janvier, que
le Conseil des Oulémas musulmans de Kano ont sommé les ONG locales et
internationales de défense des droits de l'homme de quitter cet Etat du
nord du Nigeria. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 janvier 2001)
* Nigeria. Teenage mother gets public flogging - The New York-based Human
Rights Watch" on 24 January denounced the whipping of a teenage mother
found guilty of fornication under Sharia law in northern Nigeria's Zamfara
state. Bariya Ibrahim Magazu received 100 lashes as punishment for having
sex outside marriage, although an appeal against her conviction and
sentence was pending. "Corporal punishment is never defensible, and it is
particularly offensive where a young girl has been charged with a crime
because she gave birth," remarked Regan E. Ralph, executive director of the
Women's Rights division of Human Rights Watch. Magazu, in her early teens,
was sentenced to 180 lashes in September last year by an Islamic court in
the northern Nigerian state. Zamfara State, together with other northern
Nigerian states, introduced the Islamic Sharia law last year. Magazu was
found guilty of having sex outside marriage and bringing false charges upon
the men she allegedly had sex with. Last week, the court reduced the
conviction to one hundred lashes, which it said was the penalty for
breaking the law prohibiting premarital sex. It cancelled the 80 lashes
handed down for falsely accusing the men involved of forcing her to have
sex with them. Despite her pending appeal, Magazu was lashed a hundred
times on 19 January in the morning. In a news release reaching PANA in
Dakar on 24 January, Human Rights Watch urged the Nigerian government to
review its legal processes to ensure that all cases, including those in
Sharia courts, are dealt with in accordance with due process of the law, as
set out in the constitution. The international monitoring group also called
on the Nigerian government to protect accused persons from the arbitrary
meeting out of extreme and unacceptable punishments. (PANA, Senegal, 24
January 2001)
* Nigeria. Entire cabinet sacked - President Olusegun Obasanjo sacked the
entire Nigerian cabinet on 24 January in advance of a reshuffle aimed at
reinvigorating government and heading off widespread criticism of his
performance. An official close to the president said on Wednesday a list of
new cabinet members would be sent for approval at the National Assembly
before the end of the month. Those perceived to have performed well would
be reappointed, he said. Since May 1999, when he became Nigeria's first
elected president in more than 15 years, Mr Obasanjo has sacked hundreds of
army officers and top ranking officials from state institutions in an
attempt to clean up a system grown rotten under former military regimes.
But until now, he has made only minor adjustments to his ministerial
appointments. His decision to fire them all at a cabinet meeting on 24
January comes at a time of popular dissatisfaction with the government and
the slow pace with which it has been able to address a legacy of
institutional collapse, economic decay, corruption and poverty. The
re-emergence of fuel shortages and desperate shortfalls in electricity
supplies has compounded the belief that what improvements there were when
he first assumed office have been whittled away. "He's been losing the
battle against corruption and losing the wider economic and political
battles as well," said one economic adviser within the administration.
According to a member of the ruling People's Democratic party, this year's
big spending budget, the appointment of a new cabinet and the much- delayed
inauguration of an anti-corruption commission are all signs that Mr
Obasanjo, a former military ruler, is going on the offensive again.
Meanwhile, his relations with the National Assembly which have been tense
since the outset, have also eased recently. But the ride remains rocky.
Relaxation of fiscal discipline and a huge rise in planned capital
expenditure this year was one price he had to pay to appease members of the
National Assembly. This brings with it the danger that inflation will be
running high and the country will be highly vulnerable to swings in the
price of oil, its main export earner, as it heads towards elections in two
years' time. It has also threatened to derail the one-year standby accord
with the International Monetary Fund on which relief of the country's $33bn
(£22.6bn) external debt depends. Mr Obasanjo's choice of ministers is
constrained by ethnic considerations at a time of tension between the
country's divided regions. If he picks from old-guard politicians as he did
when he assumed office he could lay himself open again to accusations that
he discriminates against younger, more dynamic Nigerians in favour of those
tried, tested but found wanting in the past. (Financial Times, UK, 24
January 2001)
* Rwanda. Installation du nouveau Mufti - Le 20 janvier, au moins 5.000
fidèles et sympathisants ont assisté à Kigali à l'installation officielle
du nouveau Mufti du Rwanda, Cheick Saleh Hategekimana. Les cérémonies ont
été rehaussées par la présence des plus hautes autorités du pays, dont le
chef de l'Etat, le président du Parlement et la plupart des membres du
gouvernement. Quelque 120 mosquées existent au Rwanda où la communauté
musulmane a connu un développement numérique important ces 20 dernières
années (de 5% de la population en 1982, à 18% aujourd'hui). Cette nette
amélioration résulte des bons rapports que les musulmans entretiennent avec
le nouveau régime en place dans le pays, a déclaré Cheic Hategekimana.
(PANA, Sénégal, 21 janvier 2001)
* Sénégal. Le président Wade et le racisme - "Le racisme n'est plus un
grand problème dans le monde d'aujourd'hui": en quelques mots, le président
sénégalais a fait frissonner la conférence régionale africaine contre le
racisme, qui se tient actuellement à Dakar. Une tribune dont la vocation
même est de dénoncer la persistance du racisme, particulièrement à l'égard
des Africains. Mary Robinson, haut commissaire aux droits de l'homme de
l'Onu, venait de dénoncer la traite des Noirs. Mais, a déclaré M. Wade, qui
avait promis de surprendre son auditoire, plutôt que de demander des
réparations au nom de l'esclavage, les Africains devraient se pencher sur
les vrais problèmes du continent et "notamment les conflits ethniques et
fratricides". Un franc-parler iconoclaste accueilli avec un certaine
froideur par certaines ONG africaines, qui ont promis de se désolidariser
publiquement du président sénégalais. La conférence de Dakar, qui se
termine le 24 janvier, doit préparer la position africaine à la conférence
mondiale contre le racisme, prévue à Durban (Afrique du Sud) début
septembre. (Ndlr.: le 23 janvier, dans une "Déclaration de Dakar", la
conférence a recommandé que l'esclavage, la traite négrière et la
colonisation soient reconnus et déclarés comme crimes contre l'humanité.
Elle demande aussi aux Etats qui ne l'ont pas encore fait, de ratifier tous
les textes conventionnels relatifs à l'esclavage, au racisme, à la
discrimination raciale, à la xénophobie et à l'intolérance). (D'après
Libération, France, 23 janvier 2001)
* Sierra Leone. Abolition des camps de déplacés - Les réfugiés rapatriés
en Sierra Leone ainsi que les personnes déplacées à l'intérieur seront
désormais logés dans des communautés d'accueil plutôt que dans des camps, a
annoncé le 19 janvier l'agence de presse officielle SLENA. Ce concept a été
adopté parce que la vie dans les camps "déshumanise et rabaisse la dignité
des personnes déplacées". Les réfugiés recevront des outils pour se
construire des abris au sein de leurs villages d'accueil. Et les
communautés recevront davantage d'aide pour des centres de santé, des
salles de classes, des structures d'assainissement et d'eau, afin de
répondre à leurs besoins croissants. Le gouvernement a déjà identifié 20
villages d'accueil pour plus de 15.000 rapatriés jusqu'à ce qu'ils soient
en mesure de retourner dans les régions où ils habitaient avant leur
fuite. (IRIN, Côte d'Ivoire, 22 janvier 2001)
* Sierra Leone. Elections in serious doubt - Sierra Leone's presidential
election, due in February, looks in serious doubt, the head of the
country's electoral commission said on 23 January, blaming a lack of funds
and chronic instability. "The electoral commission needs a total of about
$23 million", he said. "The government of Sierra Leone should provide half
of that amount and we are looking to foreign donors for the rest, but they
are reluctant because of insecurity in the country". (CNN, 23 January 2001)
Weekly anb0125 - End of part 5/6