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Weekly anb01254.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 25-01-2001 PART #4/6
* Kenya. Déforestation - Le Kenya a perdu durant ces deux dernières
années, plus de 25% de sa couverture forestière avec le consentement du
gouvernement. Alarmé par le taux rapide de déforestation, une organisation
internationale, le Greenbelt Movement, exhorte le gouvernement à revenir
sur sa décision de réduire la pénurie de terres cultivables en allouant des
parts de forêts à des cultivateurs et pour l'abattage des arbres. A l'issue
d'une tournée dans les versants du Mont Kenya, le coordinateur du mouvement
a affirmé que "certaines personnes ayant reçu des lopins de terre sur les
versants des montagnes causent des destructions massives dans les espaces
de forêts restants". Les forêts gravement endommagées par les allocations
concernent le Mont Kenya, la forêt de Nyandarua dans le centre du pays,
Kakamega dans l'ouest, Mau Summit et Mont Elgon dans la Rift Valley. Ces
forêts ont été détruites au vu et au su du gouvernement. - D'autre part, la
FAO, dans son dernier rapport d'évaluation publié le 22 janvier à Rome, a
exprimé sa forte préoccupation face au taux de destruction des forêts en
Afrique en Amérique latine. Ses conclusions révèlent une image diverse:
dans certains pays le taux de déforestation est très élevé (principalement
quand la forêt est supprimée pour un autre usage de la terre), alors que
d'autres présentent un taux de reboisement important par le biais de
plantations ou de la repousse naturelle. (PANA, Sénégal, 22 janvier 2001)
* Libéria. Désengagement de Taylor - Evoquant les hostilités croissantes
envers son administration, le président du Libéria, Charles Taylor, a
annoncé le 19 janvier, que son gouvernement se retirait du processus de
paix sierra-léonais. Le Libéria est confronté à une menace de sanctions de
l'Onu à l'issue d'un rapport publié par une commission chargée d'enquêter
sur les liens entre le trafic d'armes et de diamants et le conflit
sierra-léonais. Le rapport a confirmé l'implication du Libéria et de M.
Taylor, une accusation récusée par ce dernier. A la lumière du rapport de
l'Onu, les Etats-Unis ont introduit une résolution au Conseil de sécurité
qui imposerait des sanctions au gouvernement libérien jusqu'à ce qu'il
cesse d'apporter un appui financier, militaire et matériel au RUF et à
d'autre forces dans la région. (IRIN, Côte d'Ivoire, 22 janvier 2001)
* Liberia. Taylor offers to resign - Charles Taylor has offered to step
down as Liberian president if it is found that he has benefited from
illicit diamond sales. The statement comes at a time when the United
Nations is considering measures to isolate Liberia. The country is being
accused of aiding the Sierra Leonean rebel Revolutionary United Front
(RUF), through diamond dealing. The resignation offer came in the form of a
letter to UN Secretary- General Kofi Annan. But Mr Taylor demanded a UN
investigation to determine whether he had profited from diamonds. "In the
event that it is determined that I own large personal funds in any foreign
accounts, the information should be made public and the funds confiscated,
and transferred to the Liberian people," he declared. Mr Taylor asked the
secretary-general to, in his words, "utilise this opportunity and
expeditiously confirm the allegation... or publicly exonerate me and the
government of Liberia." He argued that it was reasonable to assume that if
indeed he was or still is involved in the sale of such a huge quantity of
diamonds, the money trail would inevitably lead to him. In requesting the
investigation into his foreign accounts, President Taylor said he has
waived all rights of non-disclosure to all banking institutions, and asked
the UN secretary-general to pass the message on to all UN member states.
The Liberian president described his latest move as "unique and
unprecedented". (BBC News, 23 January 2001)
* Libye. Procès des violences de septembre - Plus de 300 personnes
présumées impliquées dans les violences qui ont éclaté en septembre dernier
entre des Libyens et des travailleurs immigrés de l'Afrique au sud du
Sahara, ont comparu le 23 janvier devant la Cour du peuple en Libye. Selon
l'acte d'accusation, 15 charges ont été retenues contre eux, notamment:
conspiration contre le régime de la Jamahirya, tentative d'entraver son
orientation vers le continent africain, incitation au désordre public et à
la dissension entre les Libyens et leurs hôtes, déstabilisation de la
sécurité, port illicite d'armes, homicide volontaire. Cinq de ces charges
au moins sont passibles de la peine capitale. Tous les accusés, 291 Libyens
et 26 de différentes nationalités africaines, ont plaidé non coupables. Les
avocats de la défense, une cinquantaine, ont demandé la libération
immédiate de leurs clients. Le parquet a rejeté cette demande et a appelé à
infliger les plus lourdes peines. (PANA, Sénégal, 23 janvier 2001)
* Libya. 331 people on trial for riots targeting foreigners - Libya has
put 331 people on trial for rioting and murder, charges that stem from four
days of deadly September clashes between Libyans and workers from other
African countries. The defendants include 300 Libyan citizens and 31
nationals of other African states. It is unclear what sentences they will
face if convicted. The trial will continue on 31 January. (CNN, 24
January 2001)
* Mali. Accords des partis politiques - Le 22 janvier, 40 partis
politiques toutes tendances confondues (majorité et opposition) ont adopté,
à l'issue d'une table ronde, un "pacte républicain de bonne conduite
électorale" axé sur leur "franche collaboration, dans la loyauté, le
respect de la Constitution et des institutions de la République". Après
trois jours de débats, les partis ont réaffirmé leur volonté de renoncer à
la violence sous toutes ses formes et ont accepté un plafonnement des
dépenses électorales. La rencontre visait la décrispation du paysage
politique malien après les mauvaises élections de 1997, qui s'étaient
déroulées sans listes et fichiers électoraux fiables, avec une commission
électorale inexpérimentée et une classe politique mal préparée. Des
élections générales sont prévues au Mali en 2002. (PANA, Sénégal, 23
janvier 2001)
* Maroc. Marzouki obtient son passeport - Le 17 janvier, Ahmed Marzouki,
auteur d'un livre sur le bagne marocain de Tazmamart, où il fut emprisonné
pendant 18 ans, a obtenu son passeport dont il était privé depuis sa sortie
de prison en 1991. M. Marzouki avait lancé le 15 janvier un appel au roi du
Maroc, dans une interview au quotidien La Croix, pour qu'un passeport lui
soit délivré afin de pouvoir voyager et faire connaître son livre
Tazmamart, cellule 10; il l'a obtenu 2 jours plus tard. M. Marzouki faisait
partie d'un groupe de 58 officiers et sous-officiers impliqués dans deux
coups d'Etat contre le roi Hassan II au début des années 1970. Sur ces 58
militaires enfermés dans la prison-mouroir, seuls 28 ont survécu. (Le
Monde, France, 19 janvier 2001)
* Morocco/Spain. Immigrants try to fight expulsion - Immigrants from
Morocco, sub-Saharan Africa, Latin America and Pakistan staged sit-ins and
protests across Spain on 23 January against a law that could, if the
authorities press on with enforcement, lead to the expulsion of 60,000 or
more people who entered the country illegally. As the stringent rules came
into force on 23 January, thousands of unregistered foreigners queued at
government offices in a last-minute bid to get work and residency papers
allowing them to stay. The conservative Spanish prime minister, Jose Maria
Aznar, has pledged to tackle the rise in illegal immigration following last
year's race riots in the south-eastern town of El Ejido, near Almeria. "To
give the same rights to both legal and illegal immigrants, that is
something unthinkable," Mr Aznar has warned. Hundreds of clandestines,
paying up to 1,000 pounds sterling a head, cross the busy shipping lanes of
the Straits of Gibraltar every week. Many drown when their overladen
vessels capsize or are involved in collisions. Those who make it from
Morocco head for northern cities such as Barcelona or for the south-eastern
vegetable and fruit farms which rely on cheap labour. There are tens of
thousands of Ecuadorians working on farms in Murcia, Lorca and Almeria.
Chanting "We are not illegals, we are people", they staged protests across
the region. Some wore white bands demanding papers to normalise their
status, others called for the right to work. (The Guardian, UK, 24
January 2001)
* Mozambique. Police team suspended - The entire police team that was
investigating the murder of journalist Carlos Cardoso was suspended about
three weeks ago, the independent newsheet Mediafax reported in Maputo on 22
January. Unknown assailants shot Cardoso dead on 22 November, while he was
being driven home from the independent newspaper, Metical, of which he was
editor. The team, comprising members both of the Criminal Investigation
Police and the State Intelligence and Security Service was set up to
investigate the killing. But the local media have severely criticised the
investigators for failing to do their job properly. They failed to take
even the most elementary measures, such as interviewing those who live on
the street where the killing occurred. Even journalists who worked with
Cardoso on Metical were not promptly interviewed. According to the
Mediafax, the Public Prosecutor's Office has now taken full control of the
investigation, and will appoint its own staff to replace the suspended
investigators. (PANA, Senegal, 23 January 2001)
* Namibia. Leading Caprivi suspects in court - Not guilty pleas, with no
indication of the basis of their defence, were given in the Grootfontein
Magistrate's Court on 22 January by the last group of 18 Caprivi high
treason suspects to answer to 265 charges ranging from high treason,
sedition and murder to attempted murder. The group included alleged Caprivi
Liberation Army commander John Samboma and other suspected leading figures
in a claimed plot to secede the Caprivi Region from Namibia. Only one of
132 people charged with a dizzying 265 counts connected to the alleged
secessionist conspiracy still has to indicate the nature of his pleas. The
case against the others was postponed to April 9 for further investigation
and possibly for the Prosecutor General to decide on the further
prosecution of the suspects. Kashuku Eugene Kamashunga, one of four high
treason suspects released on bail in September 1999, was not present at
court on 22 January. Deputy Prosecutor General Lourens Campher told
Magistrate Harris Salionga that Kamashunga, a Grade 10 student when he was
arrested and charged in the wake of the August 2 1999 separatist attacks at
Katima Mulilo, was apparently absent because he was ill. Kamashunga now has
to appear in court within two weeks or have his bail of N$1 000 forfeited
to the State. Campher also told the Magistrate that another of the
suspects, Francis Kilezo Malambo, has died since his last appearance in
court in November. It is understood that he succumbed to cancer shortly
before Christmas. Malambo is the third of the alleged secessionists to die
in custody. (The Namibian, 23 January 2001)
Weekly anb0125 - End of part 4/6