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RDCongo/PERSECUTION rapport codhO



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WEEKLY NEWS - SPECIAL ISSUE of: 23/01/2001 - c - CONGO RDC

CI-DESSOUS UN RAPPORT DU CODHO SUR LA PERSECUTION DONT SONT VICTIMES LES 
KIVUTIENS A KINSHASA
Paolo
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COMMUNIQUÉ

Source: CODHO Date: 9 janvier 2001

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RAPPORT SUCCINT SUR LA PERSECUTION DONT SONT VICTIMES LES RESSORTISSANTS 
DES PROVINCES DU NORD-KIVU, SUD-KIVU ET MANIEMA A KINSHASA

Comité des Observateurs des Droits de l'Homme CODHO

Le Comité des Observateurs des Droits de l'Homme (CODHO) est une 
organisation non gouvernementale sans but lucratif dont le siège est 
installé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. 
Depuis fin octobre dernier le CODHO mène des enquêtes et recherches sur 
l'affaire que l'on appelle « Coup d'Etat monté et manqué par les 
ressortissants du Kivu à Kinshasa ». Les victimes ne sont plus à compter 
parmi les militaires, les éléments de la Police nationale congolaise, les 
Agents de l'ANR, les élèves, les étudiants et autres civiles arrêtés 
arbitrairement et détenus illégalement, victimes de disparition forcée et 
même des exécutions sommaires et extrajudiciaires

Contexte

Il s'agit d'une affaire d'un prétendu coup d'Etat monté et manqué par les 
ressortissants des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema contre le 
chef de l'Etat L.D. KABILA.

Selon les services secrets de Kinshasa, le coup d'Etat devrait être exécuté 
à la veille de l'arrivée des chefs d'Etat Africains à Kinshasa. La 
dissidence de ce noyau daterait du 13 février 1997 date de la création du 
C.C.R. 17 (Comité des Compagnons de la Révolution) le 17 Mai 1997 ayant 
pour but la défense des acquis de la Révolution du 17 Mai 1997 en R.D.C. Ce 
« C.C.R. 17 » se serait transformé en Centre de moralisation et 
conscientisation des KADOGO et cadres Politico-Militaires libérateurs pour 
l'instauration d'une nouvelle Révolution Progressive dans la Révolution qui 
serait qualifiée de KATANGALISATION de la R.D.C. Ces éléments seraient 
préparés pour être proposés aux ressortissants de 3 provinces issues de 
l'ex-Kivu afin de mener des actions qui aboutiront à la libération 
intégrale de la R.D.C. en renforçant les forces MAYI-MAYI, qualifiés de 
forces négatives et hostiles au Président KABILA.

Toujours selon les services, en date du 4 Octobre 2000 une réunion s'était 
tenue à la résidence du Cmd MASASU NINDAGA Anselme dit Général des Kadogo, 
sise avenue Uvira n°9 dans la Commune de la Gombe à Kinshasa. Une autre 
réunion à laquelle plus de 60 éléments des FAC auraient assistés eu lieu le 
20 Octobre 2000 au domicile du Cmdt BASUBI et les services auraient 
intercepté, les 25, 26 et 29 Octobre 2000 une causerie entre la branche 
dite rebelle congolais MAYI-MAYI qui serait basée à Naïrobi (Kenya). Au 
cours de cette causerie phonique, ces trois messieurs (dont nous taisons 
les noms pour des raisons évidentes) auraient confirmé la fin de la phase 
de l'Organisation, moralisation et endoctrinement des troupes pour un 
changement intégral en R.D.C.

I. Les arrestations : vers un génocide

La vague d'arrestation a débuté visiblement le 28 Octobre 2000 à Maluku, 
Camp TSHATSHI, Camp KOKOLO et au GLM. Parmi les victimes, il y a des 
militaires, des agents de la PNC, agent de la DGM, les étudiants et autres 
civiles. Beaucoup parmi les victimes, lors de leur arrestation, étaient 
obligés d'ouvrir les boutons de leurs chemises et faire montrer les côtes à 
leurs bourreaux. S'il y a des tatouages sur celles-ci et au dos, la 
personne était immédiatement ligotée et amenée au lieu de détention. Pour 
les persécuteurs toute personne ayant ces genres de tatouages est « 
mayimayiste » : ce mouvement de résistance armée des autochtones des 
provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema. Elles auraient réçu ces signes 
lors de leur initiation à l'invulnérabilité contre les balles.


Pourquoi le tatouage des côtes et dos chez les ressortissant du Kivu ? Pour 
soigner les bébés souffrant de la Broncho-Pneumonie (c'est-à-dire une 
affection caractérisée par l'inflammation du parenchyme pulmonaire et de 
l'arbre bronchite, d'origine infectieuse, généralement secondaire à une 
affection des voies respiratoires ou à une maladie infectieuse). Cette 
phytothérapie se fait par de petites blessures sur la peau avec une lame de 
rasoir à l'issu desquelles le (la) soignant(e) frotte dans ces petites 
plaies saignantes un médicament en feuilles déjà pilées dans un mortier 
(NDLR: exemple le lilwa chez les Lokele de la région de Kisangani). Cette 
thérapie s'est avérée efficace et vu l'infection très permanente dans la 
région, plus 70 % personnes nées au Kivu portent les cicatrices de ces 
tatouages. Pour les persécuteurs, ces signes identifient sans faute leurs 
victimes. Que s'est-il passé à Maluku, au Camp TSHATSHI, au Camp KOKOLO et 
au GLM et dans les rues des Kinshasa?

1) A Maluku

Maluku, le chef-lieu de la Commune portant le même nom. Cette Commune, une 
des 24 que contient la Ville de Kinshasa est située à plus ou moins 120 
Kilomètres à l'Est de Centre Ville de Kinshasa. Les arrestations ont 
commencées tôt le matin le 28 Octobre 2000 sous la conduite du Commandat de 
Bataillon basé à Maluku, Mr Celestin YAV. Les victimes, tous ressortissants 
des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema.

Toutes ces personnes sont poursuivies par soupçon d'avoir participé à deux 
réunions à Maluku dont l'objectif était de renverser le régime en place 
sous la houlette du Commandant Anselme MASASU NINDANGA. Selon l'accusation, 
ces réunions ont eu lieu les 22 et 26 Octobre 200 0 à l'Hôtel POLINO de 
Maluku. Et selon les informations détenues par l'équipe d'enquête du CODHO, 
le propriétaire de cet hôtel a été aussi arrêté par le Commandant (Cmdt) 
YAV Célestin et détenu du 28 au 30 octobre 2000 au cachot de l'Etat Major 
(EM) de la 7è région militaire situé au camp KOKOLO à Kinshasa, et a été 
obligé de payer 8000 Francs Congolais (FC), (l'équivalent de près de 100 
dollars américains) avant d'être libéré. Les autres personnes arrêtées à 
Maluku et encore détenus dont les noms ont été communiqués au CODHO ont été 
détenus successivement au Camp KOKOLO (du 28 au 29 Octobre 2000, au GLM (du 
30 Oct. Au 21 Nov. 2000), au P11 du CPRK (du 22 Novembre au 17 Décembre 
2000) et le 18 Décembre2000, 21 personnes ont été transférées dans deux 
pavillons au CPRK dont 11 personnes au P7 et 10 autres au P3 ; 12 autres 
personnes ont été amenées par le Procureur près la COM, le 
Lieutenant-Colonel Charles ALAMBA pour une destination inconnue. Il s'agit de :

1. MUNONGOLO BIZIMUNGU César, originaire du Sud-Kivu, Cmdt secteur 
Naval/Maluku (FN). Il a été arrêté le 28 Octobre 2000 et détenu 
successivement au Camp KOKOLO (du 28 Octobre au 29 Octobre 2000), au GLM 
(du 30 Octobre au 21 Novembre 2000) au P11 du CPRK (du 22 Novembre jusqu'au 
17 Décembre 2000) et au P7 du CPRK aujourd'hui dépuis le 18 Décembre 2000.

2. KASHINZWE BYEGULU Bernard, originaire du Sud-Kivu, S2 Secteur Naval/ 
Maluku, FN. Arrêté le 28 Octobre 2000, détenu successivement au Camp KOKOLO 
(du 28 au 29 Octobre 2000), au GLM (du 30 Octobre au 21 Novembre 2000), au 
P11 du CPRK (du 22 Novembre au 17 Décembre 2000) et actuellement au P13 du 
CPRK dépuis le 18 Décembre 2000.

3. KUBUYA Désiré, originaire du Nord-Kivu, S3 715 Bn FT/Maluku. Il a été 
arrêté le 28 Octobre 2000 et détenu successivement au Camp KOKOLO (du 28 au 
29 Octobre 2000), au GLM (du 30 Octobre au 21 Novembre 2000) ; après 
passage au cachot du parquet près la COM, le 22 il a été transféré au P11 
du CPRK et le 18 Décembre il a été extrait de sa cellule par le 
Lieutenant-Colonel Charles ALAMBA, Procureur par la COM pour une 
destination inconnue.

4. LUBUMBULA NGANDU Joël, originaire du Sud-Kivu, Chef d'Antenne 
Adjoint/Demiap Maluku. Il a été extrait du P11 du CPRK le 18 Décembre 2000 
par le Lieutenant-Colonel Charles ALAMBA, Procureur près la COM, pour une 
destination inconnue.

5. SENSELE KASONGO, originaire du Maniema, Cmdt peleton 715 Bn FT/ Maluku.

6. ILA BIHIRA HAMUDU, originaire du Nord-Kivu, Chef peleton 715 Bn FT/ Maluku.

7. KOKOKIESE BATASEMA, originaire du Sud-Kivu, Cmdt Section 715 Bn FT / Maluku.

8. KATENDE JIMMY BIJABABA, originaire du Sud-Kivu, Cmdt peleton 715 Bn 
FT/Maluku.

9. KANYAMBINDO Justin, originaire du Nord-Kivu, Magasinier 715 Bn FT/Maluku.

10. MASUMBUKO INGILIMA Jacques, originaire du Sud-Kivu, Chef de Poste DGM / 
Maluku

2) Au Camp Tshatshi

Le Camp militaire TSHATSHI est situé à l'Ouest, dans la Commune de Ngaliema 
à Kinshasa. C'est le Capitaine Eric LENGE SHIMBI, Commandant 3è Bn Fis OUA 
qui a procédé aux arrestations des militaires ressortissants des provinces 
du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema. Les noms des victimes sont :

1. Patrick MALIKIDOGO, originaire du Nord-Kivu, Sous-Lieutenant, ancien 
élément de la garde de sécurité rapprochée du Président Laurent Désiré 
KABILA, Adj. S2 Bn OUA. Il a été arrêté le 2 Novembre 2000 et détenu au 
Camp PM du Camp KOKOLO, transféré le 4 Novembre 2000 à la DEMIAP intérieur, 
puis à partir du 22 Novembre jusqu'au 17 Décembre 2000 au P11 du CPRK et 
aujourd'hui au P7 du CPRK depuis le 18 Décembre 2000.

2. LIBE BAELONGANDI, originaire du Maniema, Cmdt peleton PM/OUA. Il a été 
arrêté le 31 Octobre 2000.

3. MUKONKOLE SALUMU, originaire du Sud-Kivu, Commissaire Politique, Bde 
OUA. Il a été arrêté le 2 Novembre 2000.

4. SIMBA SHO SHO Mohamed, originaire du Sud-Kivu, Cmdt peleton Bn / OUA. Il 
a été arrêté le 2 Novembre 2000.

5. BISHAMBA KIJANA, originaire du Nord-Kivu, Chef Amigo Bn / OUA. Il a été 
arrêté le 31 Octobre 2000.

5. BALUME MBOVA, originaire du Nord-Kivu, Caporal (askari), gradé d'élite, 
Bn / OUA. Il a été arrêté le 1er Novembre 2000.

6. KASONGO WAKUMAKENA, originaire du Maniema, soldat, Cie CAS, Bn / OUA. Il 
a été arrêté le 2 Novembre 2000.

7. KAMARA SALEH, originaire du Sud-Kivu, Sergent-Chef, Bn / OUA. Il a été 
arrêté le 1 Novembre 2000.

8. NKANU DIELA KINIALI Jovin, originaire de Maniema, Lieutenant, Cmdt Cie / 
CAS 3è Bn / OUA

3) Au Camp Kokolo

Le camp militaire Colonel KOKOLO est situé dans la Commune de Bandalungwa. 
Ce Camp abrite les sièges des Etats majors Forces Terrestres, Force 
d'Intervention Spéciale et la 7è région militaire (pour le ville de 
Kinshasa). Certains militaires ont été arrêtés à leurs postes d'attache 
respectifs. Il s'agit notamment de :

1. LOKWA BOLENGO Augustin, originaire du Maniema, cic Génie Fis/ Camp 
kokolo. Il a été arrêté le 3 novembre 2000 ( voir suite en annexe) 2. 
SAFARI, originaire du Sud-Kivu, EM/FIS. Il a été arrêté le 31 octobre 2000. 
3. JARIVE (non autrement identifié) originaire du Sud-Kivu. 3ème Bn/FIS. Il 
a été arrêté le 31 octobre 2000. 4. BASHOMBONA MUHANZI, originaire du 
Nord-Kivu, P.M. Il a été arrêté le 13 novembre 2000 à 1 heures du matin. 5. 
BALUME NAMEGABE, originaire du Sud-Kivu, soldat, EM/FIS. Il a été arrêté le 
10 novembre 2000 pendant la nuit. 6. CHIKURU MUHIGIRWA, originaire du 
Sdu-Kivu, soldat EM/FIS. Arrêté le 12 novembre 2000 pendant la nuit à son 
domicile.

4) Les autres arrestations

Plusieurs autres arrestations ont eu lieu dans des endroits différents non 
dans les camps militaires. Certains ont été appréhendés sur la route, 
d'autres à leurs domiciles respectifs et même sur le lieu de travail. 
Toutes ces arrestations, ont été exécutées sur ordre du capitaine Eric 
LENGE SHIMBI, comd 3è Br Fis/ OUA. Il y a parmis les victimes des 
militaires, éléments de la PNC et des civiles amis, membre de famille ou 
trouvé à côté du militaire lors de l'arrestations de ce dernier. Nous 
citons ici à titre illustratif les noms ci-après :

a) Les militaires

1. PERO MINENGO, originaire de Bandundu, Directeur de renseignement F.N. Il 
a été arrêté à domicile, le 2 novembre 2000

2. KASILEMBO Thomas, originaire du Sud-kivu, Bri Enq et Rech. Démiap 
intérieur. Il a été arrêté le 2 novembre 2000

3. SELEMANI SALUMU, originaire du Sud-kivu, Chef entenne de Démiap SEP. Il 
a été arrêté à domicile le 03 novembre 2000

4. PELENDE SEKE, originaire du Sud-kivu, DAS Démiap Interieur. Il a été 
arrêté le 1er novembre 2000

5. ZEBEDEE BASUBI, originaire du Sud-kivu, offr d'Investigation / Démiap 
intérieur

6. CIRIMWAMI BUHAMBA HAMBA, originaire du Sud-kivu, offr d'investigation / 
Démiap Intérieur

7. KASUMBA KASONGO Malik, originaire du Maniema, offr. D'Investigation / 
Démiap Intérieur. Il a été arrêté le 1er novembre 2000

8. AMISI SIMBA, originaire du Sud-kivu. Il a été arrêté le 31 octobre 2000 
à 2heures du matin à son domicile

9. ULIMWENGU BARONGONZI Rachidy, originaire du Sus-kivu. Offr. De 
renseignement à la Démiap Intérieure. Il a été arrêté le 31octobre 2000

10. PATAULE SHABANI, originaire du Sud-kivu. Il a été arrêté le 31 octobre 
2000 à 2heures du matin

11. BAHATI DUNIA, originaire du Sud-kivu. Il a été arrêté le 31 octobre 2000.

12. BRAZZA KINDJO, originaire du Sud-kivu, arrêté le 18 novembre 2000

13. ZICO KINYERO, originaire du Sud-kivu, arrêté le 2 novembre 2000 pendant 
la nuit à son domicile.

14. SHABULENE BAGUNDA, originaire du Sud-kivu , arrêté le 18 novembre2000 
pendant la nuit.

15. MWAMBA KAHITE, originaire du Sud-kivu, soldat, arrêté le 1er novembre 2000.

16. MUZIZI MUSEMAMAKWELI, originaire du Sud-kivu, soldat arrêté le 1er 
novembre 2000

17. CHIRIMWAMI BASHIZI, originaire du Sud-kivu, soldat, arrêté le 10 
novembre 2000

18. MUHIGIRWA François, originaire du Sud-kivu, soldat, arrêté le 10 
novembre 2000

19. TSHOMBE KAJANGWA, originaire du Sud-kivu, soldat, arrêté le 10 novembre 
2000

20. MADJAGA Vincent, originaire de Bandundu, cmd, B2 Forces Navales. Il a 
été arrêté le 9 novembre 2000 à son domicile.

21. BAHATI DUNIA, originaire du Sud-kivu, soldat EM/ Fis, arrêté le 31 
octobre 2000

22. KATEMBO MUSUBAO, originaire du Sud-kivu, soldat EM/Fis, arrêté le 31 
octobre 2000

23. BAHATI SIMWERAY MAOMBI, originaire du Nord-kivu, offr. De transmission 
EM/Fis 1ère région militaire basée à Kamina ( province du Katanga). En 
séjour à kinshasa pour des soins médicaux, il a été arrêté le 6 novembre 
2000 sur le Boulevard du 30 Juin devant le bureau de la DGM par le 
lieutenant Céléstin YAV, cod de Bn Fis/ Maluku, alors qu'il voulait saluer 
ce dernier.

24. MPUNGWE Alexandre, originaire du Sud-kivu, soldat EM/Fis. Il a été 
arrêté le 11novembre 2000.

25. BONGOMBE, originaire du Sud-kivu, soldat, Sispo EM/Fis arrêté le 18 
novembre 2000.

26. CHIKURU TSHIMANGA Faustin, soldat dispo EM/Fis arrêté le 11 novembre 
2000 27. MAFULUKO MUKUNGO, originaire du Nord-Kivu. Le 28 octobre 2000 vers 
8 heures, un groupe des militaires ont débarqué au domicile de M. MAFULUKO 
(agent de la PNC, à l'inspection des écoles où il est chef de bureau et 
dont le matricule est 11607/A à Kinshasa) dans l'immeuble Likasi, App. 2C 
sur l'avenue Lubefu, quartier Royal, commune de la Gombe. Selon les 
informations reçues, porteurs d'aucun mandat, ces militaires l'ont amené à 
la Demiap intérieure. Chemin faisant ces militaires révéleront à la victime 
qu'ils ont été mandatés par le capitaine Eric LENGI SHIMBI, Cmdt 3è Bn 
FIS/OUA et que la victime aurait participé à des réunions de militaires et 
d'éléments de la PNC ressortissants des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et 
Maniema. A la Demiap il a été détenu jusqu'au 15 décembre avant qu'il ne 
réussisse à s'évader de sa cellule. Il vit depuis lors en cachette.

28. MUKANIRWA, originaire du Sud-Kivu, soldat dispo EM/FIS, arrêté fin 
novembre 2000 au beach Ngobila accompagné de son ami. Ils voulaient prendre 
leur bateau pour fuir à Brazzaville.

b) Les civiles

1. Mr LUKOO KISUBA Rufin, originaire du Nord-kivu. Il est agent de la DGM. 
Arrêté dimanche 5 novembre 2000 au beach Ngobila alors qu'il voulait faire 
un aller-retour Kinshasa-Brazzaville pour acheter les effets pour son 
mariage. Il a été arrêté sur ordre de l'Administrateur du beach Ngobila 
avant d'être amené à la Demiap extérieure où il est détenu sans aucun droit 
de visite.

2. Jeannine MUKANIRWA , origine du Sud-Kivu. Elle est membre de l'ONG PAIF 
(feminine) basée à Goma (province du Nord-Kivu). Elle voulait quitter 
Kinshasa pour un séjour à l'étranger passant par le beach Ngobila via 
Brazzaville, mardi 12 décembre 2000 lorsqu'elle s'était présenté devant les 
services de contrôle des documents d'identité les agents lui ont signifié 
qu'elle était en état d'arrestation car elle était recherchée depuis 
plusieurs jour. Le motif serait une recommandation qu'elle aurait faite à 
son cousin militaire qui fuyait la persécution à Kinshasa pour être 
accueilli dans une famille à Brazzaville. Cette note a été attrapée dans la 
poche de ce militaire lors de la fouille ordinaire avant toute traversée. 
Il serait aussi détenu à la Demiap extérieure où Jeannine MUKANIRWA l'a 
rejoint.

3. M. NGALAMULUME MUKWEGE Antoine, originaire du Sud-Kivu, Inspecteur à 
l'ANR à Kinshasa arrêté le 03 novembre 2000 à 19 heures à son domicile.

4. M. KAZUKURU (NDLR: nous ne sommes pas certain de l'épellation du nom) 
Justin, originaire du Sud-Kivu. Elève à l'école des Technique électriques 
de la Gombe. Il a été arrêté la nuit du 22 octobre 2000.

5. M. MWENZE Abdon, originaire du Sud-Kivu, chauffeur et agent de 
collaboration, 5ème Direction identification Immigration, ANR intérieur à 
Kinshasa. Il a été arrêté le 22 octobre 2000.

6. RUGUMBIRA LWANGUNIJA Guillaume, originaire du Sud-Kivu. Arrêté le 16 
novembre 2000.

7. BISIMWA Michel, originaire du Sud-Kivu. Il est étudiant à l'Université 
protestante au Congo à Kinshasa. Il a été arrêté le 10 novembre 2000.

8. NTABARUSHWA MUNGU Aimée, originaire du Sud-Kivu. Elles est agent à la 
DGM. Elle a été arrêté le 13 novembre 2000 à 13 heures 30' à son domicile 
avec son bébé David MUMULE de 3 mois et un homme qui était son visiteur. Il 
y avait de cela 3 jours. Des hommes en uniforme les ont amené à la Demiap 
intérieure avant de la transférer au GLM. Depuis le 23 novembre 2000 les 
membres de sa famille n'ont plus de ses nouvelles.

9. M. MANU (Emmanuel), originaire du Sud-Kivu est un agent à l'Onatra 
(Office national de transport). Il a été enlevé à son domicile le 02 
novembre 2000 tôt le matin par des éléments de la PNC. Il a successivement 
été détenu au Kin-Mazière (Services spéciaux de la PNC), à la 
Demiap-Intérieure, au CPRK et aujourd'hui à la Demiap. Le motif servant de 
prétexte : avoir donné à quelqu'un un journal pour lire et ce dernier a été 
attrapé au beach Ngobila voulant traverser vers Brazzaville ayant ce 
journal dans son sac. Donc ils sont de mèche avec les rebelles.

10. SEBAKULU Antoine, originaire du Sud-Kivu. Il est volontaire de la 
Croix-Rouge de la R.D. Congo/Section de Bandalungwa à Kinshasa. Il a été 
arrêté à son domicile par un groupe d'éléments des Fac au motif d'être 
soupçonné d'avoir participé à des réunions dont le but est de renverser le 
régime de Kinshasa.

11. M. DJOMB'OSANGA Dieudonné, directeur du personnel dans une société 
privée de Kinshasa. M. N'SIMBA MBEMBA, chauffeur de taxi, et M. MAKIESE 
MAWELA Jado, chauffeur du Cmdt MADJANGA Vincent détenu. Ils ont tous été 
arrêté le 02 novembre 2000 soit à côté d'un militaire soit par erreur sur 
la personne. Ils ont été dans les endroits où étaient détenu les 
ressortissants du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema : au camp Kokolo, Demiap, 
GLM, COM (parquet) et aujourd'hui détenu au CPRK. Il y a eu même un fou du 
nom de NZAZI NSANA Job alias NZING-NZONG habitant la rue Bolongo au n° 209 
dans la commune de Lingwala qui a été arrêté par les éléments des FAC à la 
recherche des éléments Mayi-Mayi ainsi appelle-t-on les ressortissants de 
ces 3 provinces issues de l'ex-province du Kivu. En arrêtant ce détraqué 
mental, le 26 novembre 2000 au marché Gambela de la commune de Kasa-Vubu à 
Kinshasa. Ces militaires ont cru mettre la main sur le vrai colonel 
Baramoto NZING NZONG des FAZ présumé être dans la rébellion. Ce fou a fait 
le même « chemin de la croix » avec les « Mayimayistes » avant d'être 
libéré le 09 décembre 2000.

12. MUHIMA MUTIMA Olivier, le 28 octobre 2000, un groupe de 4 militaires 
est arrivé tôt le matin au domicile du Cmdt AKILIMALI Gaby (originaire de 
la province du Nord-Kivu) située au n° 92 rue Kola, quartier Saïo, commune 
de Ngiri-Ngiri. C'était sur ordre du capitaine Eric LENGE SHIMBI, Cmdt 3è 
Bn FIS/OUA. Après lui avoir répondu négativement à la question de savoir 
s'il était au courant du coup d'Etat monté et manqué qu'a organisé le Cmdt 
Anselme MASASU NINDAGA, ces militaires ont amené le Cmdt AKILIMALI Gaby 
avec son jeune frère MUHIMA MUTIMA Olivier, au cachot de la septième région 
militaire au camp Kokolo.

Le 18 novembre lorsque les militaires détenus étaient transférés à la 
Demiap, et au même moment Olivier MUHIMA MUTIMA était libéré avec certaines 
épouses des militaires détenus. MUHIMA olivier aurait appris que son frère 
AKILIMALI Gaby a été extrait de sa cellule le 18 décembre 2000 par le 
Procureur Charles ALAMBA, avec ses consorts détenus pour une destination 
inconnue. Ces rumeurs persistantes parlent d'exécutions extrajudiciaires. 
Ce qui oblige Olivier MUHIMA a vivre en cachette à Kinshasa.

5) Au GLM

Nous l'avons dit précédemment, le GLM est le bâtiment qui abrite les 
cachots et l'administration de la garde de sécurité rapprochée du Président 
de la République. A partir du 30 octobre 2000, plusieurs officiers des Fac 
et de la PNC ainsi que des civiles ont été arrêtés et amenés au GLM au seul 
et même motif : avoir participé à des réunions de soutien au cmdt MASASU 
NINDAGA Anselme, dont le but était de renverser le régime de Kinshasa. Ils 
étaient arrêtés pour la plupart par le Cmdt YAV du GLM. Parmi les victimes 
dont la plupart des rumeurs persistantes pèsent sur leur exécution, le 24 
novembre 2000 à Pweto dans la province du Katanga après leur transfert le 
19 novembre 2000 du GLM à Kinshasa vers un lieu non encore identifié dans 
la province du Katanga (au Sud-Est du pays). Il s'agit entre autres des 
personnes ci-après:

1) MASASU NINDAGA Anselme, Cmdt FAC,
2) NINDAGA Justin GAKURU, élève dans une école de la place,
3) MOKONZI Guy, civile,
4) EBUYANGE Pasteur, civile,
5) SHAMBA Balthazar, ex-capitaine des FAZ,
6) MADJAGA Vincent, Cmdt B2, Forces navales, Kingabwa Kinshasa,
7) MUANDA SHITA, élément des FAC,
8) EGWAKE, ex-major des FAZ,
9) TSHILIMASA Abdon, civile,
10) Guillaume RUGOMBIRA LWANGUNJA,
11) NGALAMULUME MUKWEGE Antoine, civile, agent de l'ANR,
12) MOHINDO PAY-PAY, civile,
13) MUHINDO Alexis, civile,
14) RAMAZANI, élément des FAC,
15) M. ZIKO, élément des FAC.

Le Cmdt MASASU NINDAGA Anselme, originaire du Sud-Kivu est l'un des 
fondateurs de l'Afdl. A la chute du régime précédent, le 17 mai 1997 , il 
était présenté au public de Kinshasa en qualité de Chef d'Etat Major 
général des Forces Armées de l'AFDL. Quelque temps après il fut remplacé 
par l'officier rwandais KABAREHE avant d'occuper la fonction de conseiller 
spécial du Président de la République en matière de sécurité. En décembre 
1997 il fut arrêté et condamné par la Cour d'ordre militaire (COM) à 20 ans 
de prison ferme pour avoir été soupçonné de préparer un coup d'Etat contre 
le président de la République. En décembre 1998, le Cmdt MASASU sera libéré 
de la prison de BULUO dans la province du Katanga et rentre dans a famille 
à Kinshasa.

Il n'était pas en réalité libre. Des agents des services spéciaux 
surveillent sous plusieurs formes les mouvements et les visites du Cmdt 
MASASU. Comme d'habitude le Président de la COM, MUKUNTU KIYANA lui rend 
visite le 30 octobre 2000 dans la soirée et le propose de sortir. La 
voiture contrairement aux habitudes, prend la direction du siège de la COM. 
Quelque temps seulement après le colonel Eddy KAPEND, l'Aide de camp du 
Chef de l'Etat, débarque sur le lieu et s'entretien avec le Cmdt MASASU. 
Deux questions fondamentales lui auraient été posées : pourquoi ne 
demande-t-il pas une affectation à la hiérarchie et quelle est sa lecture 
de la guerre que connaît la RDC et les solutions qu'il propose.

Dans ses réponses, le Cmdt MASASU aurait minimisé son interlocuteur en lui 
demandant d'organiser une rencontre avec le Président KABILA seul 
interlocuteur valable pour discuter avec lui les problèmes du pays. Il a 
passé la première nuit dans le bureau du Président de la COM avec ce 
dernier et le lendemain matin, le lieutenant YAV est venu le prendre pour 
son incarcération au GLM. Les autres officiers et civiles qui ont été 
amenés avec lui dans la province du Katanga ont été arrêtés à partir du 28 
octobre 2000.

II. LIEUX DE DETENTION

Il sied de préciser que l'équipe d'enquête du CODHO n'a pas encore 
identifié tous les lieux où sont détenus tous les consorts du Cmdt MASASU 
NINDAGA. Les informations disponibles au bureau du CODHO permettent 
d'affirmer que la plupart de ces victimes sont détenus au camp Kokolo, à la 
Demiap Intérieure, à la Demiap Extérieure, au GLM et au parquet près la 
COM. A tous ces endroits les prévenus n'ont pas droit à la visite d'un 
avocat, d'un médecin et encore moins un membre de famille.

Le 18 décembre 2000, le lieutenant-colonel Charles ALAMBA, Procureur près 
la COM est passé dans les cachots de la Demiap intérieure et celui dit P.11 
au CPRK où il a extrait les officiers et soldats des FAC ci-après pour une 
destination inconnue :

a) Au CPRK

1) KUBUYA Désiré,
2) ILA BIHIRA HAMUDU,
3) JIMMY KATENDE,
4) BATASEMA KOKOKIESE,
5) KANSHIZWE BIEGULU Bernard,
6) LIBE BAELONGANDI,
7) NKANUDIELA Jovin, 8) SEMANI John,
9) LUBUMBULA Joël,
10) BASUBI Zébedée,
11) NSENSELE KASONGO,
12) BALUME MBOVA

b) A la Demiap

1) ULIMWENGU BARONGOZI, officier FAC,
2) BONGOMBE, soldat FAC,
3) BRAZZA KINDJO, soldat FAC,
4) Alexandre MPUNGWE, officier FAC,
5) BAHATI SIMWERAY ,
6) MAOBI, officier FAC

La destination de toutes des personnes précitées est toujours inconnue. Les 
rumeurs persistantes parlent d'un transfert dans un cachot dans la province 
du Katanga (au Sud-Est du pays).

D'autres personnes sont encore détenues au CPRK. Il s'agit des officiers et 
soldats des FAC ci-après :

1) TSHIRIMWAMI BUHAMBAHAMBA,
2) TSHIRIMWAMI Déo,
3) KANYAMBINDO Justin,
4) LOKWA BOLENGO Augustin,
5) NDJUMBU SANGA Dieudonné,
6) MUNOGOLO César,
7) KASILEMBO Thomas,
8) Pero MINENGO,
9) Das PALENDE SEKE,
10) BOBE ALIFE Pierre (Agent de la DGM),
11) IGILIMA MASUMBUKO Jack,
12) KASONGO WAKUMAKENA,
13) KAMARA SALEH,
14) KASUMBA KASONGO Malik,
15) MUKONKOLE SALUMU,
16) Patrick MALIKIDOGO,
17) BISHAMBA KIJANA,
18) SIMBA SHOSHO Franck Mohamed,
19) BISIMWA Michel (étudiant),
20) NSIMBA MBEMBA,
21) MAKIESE MAWELA Jadot

III. LES DISPOSITIONS FORCEES

Des membres des familles des personnes qui ont été arrêtées et détenues 
pendant une certaine période dans les différents endroits précités ne 
cessent de déposer des avis de recherche au bureau du Codho-KINSHASA. Ils 
n'ont plus pour la plupart de nouvelles des leurs frères, époux ou fils 
depuis le 18 décembre 2000. Les enquêteurs du CODHO poursuivent les 
recherches sans publier les noms des victimes.

D'autres personnes qui, soit ont été en contact avec un membre de l'équipe 
de recherche du CODHO, soit que les noms ont été communiquées par un des 
membres de familles sont fortement recherchées et obligées ainsi de vivre 
en cachette.

IV. EXECUTION SOMMAIRE

Lundi 30 octobre 2000 au camp Kokolo à Kinshasa et en pleine journée, le 
capitaine Eric LENGI SHIMBI, Cmdt du 3è Bn Fis de l'OUA a tiré à bout 
portant sur le militaire RASHIDI qui est mort sur le champ. Le capitaine 
recherchait et promettait la mort à tout militaire ou élément de la police 
ressortissant de la région du Kivu qu'il trouvera sur son chemin. Les deux 
premières balles ont atteint deux enfants sur leurs membres sans les tuer. 
C'est la 3è balle qui a atteint la victime qui criait désespérément. Le 
corps est resté sur le lieu toute la journée et la nuit avant que les 
éléments de la Croix-Rouge nationale viennent amener la dépouille mortelle 
pour l'enterrement.

V. RECOMMANDATIONS

Le CODHO sollicite la compassion des toutes les personnes respectueuses des 
valeurs universelles des droits humains enfin de dénoncer ces actes et 
exiger au gouvernement de Kinshasa :

1) de mettre un terme à la persécution dont sont systématiquement victimes 
des ressortissants des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema à Kinshasa ;

2) de mettre toutes ces victimes à la disposition d'une cour indépendante 
ou les libérer s'il n'existe aucune preuve d'une quelconque infraction 
pénale à charge de chacune des victimes.

3) de publier tous les lieux où sont détenus toutes les victimes ;

4) d'autoriser la visite des médecins, des avocats et membres de famille 
des victimes ;

5) d'autoriser les Organisations humanitaires de venir en aide aux victimes.

Fait à Kinshasa, le 30 décembre 2000.

Président CODHO




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VI. GLOSSAIRE, SIGLES ET ABREVIATIONS

1) AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du 
Congo-Kinshasa.
2) E.M. : Etat Major
3) Cmdt : Commandant
4) Bn : Bataillon
5) FT : Force Terrestre
6) FN : Force Navale
7) OUA : Cité de l'Organisation de l'Unité africaine, siège de l'Etat Major 
général des FAC
8) DEMIAP : Détection militaire des activités antipatrie
9) OFFR : Officier
10) Cie : Compagnie
11) FIS : Forces d'intervention spéciale
12) Adj. : Adjoint
13) PM : Police militaire
14) SEP : Société d'exploitation pétrolière
15) IGCO :
16) UPC : Université protestante au Congo
17) GLM : Groupe Litho Moboti, immeuble occupé par la garde présidentielle.
18) P. : Pavillon
19) DAS :
20) Bde : Brigade
21) Orig : Originaire
22) S2 : Officier chargé de renseignement
23) S3 : Officier chargé de l'administration
24) Bu : Bureau
25) Rens : Renseignement
26) Enq. : Enquête
27) Rech. : Recherches
28) COM : Cour d'ordre militaire
29) AMIGO : Cachot
30) KADOGO ; les enfants soldats qui ont combattu dans les troupes de l'AFDL
31) KATANGALISATION : Seuls les ressortissants de la province du Katanga 
d'où le Président Laurent Désiré Kabila est ressortissant ont droit à 
l'emploie, à la promotion et tous les autres avantages politiques : 
régionalisme.
32) ANR : Agence nationale de renseignement
33) MAYI-MAYI : Les éléments du mouvement Mayi-mayi
34) MAYI-MAYI : Mouvement de résistance armée des autochtones des provinces 
du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema contre l'occupation de leurs terres par 
les immigrés et réfugiés Rwandais. Ce mouvement a débuté en 1993 à Masisi 
dans le Nord-Kivu avant de se rependre sur toutes les trois provinces.
35) PNC : Police nationale congolaise
36) ONATRA : Office national de transport
37) SEP : Société d'exploitation pétrolière
38) PIR : Police d'intervention rapide
39) DGM : Direction générale de navigation
40) App. : Appartement
41) Commune : C'est la subdivision administrative d'une ville. Il existe 24 
communes à Kinshasa.

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Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie 
(Wole Soyinka, Prix Nobel litterature) *
                          --------
Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies 
(Wole Syinka, Nobel Prize for Literature)     *
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