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Weekly anb01184.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-01-2001 PART #4/8
* Congo (RDC). Attentat contre Kabila - 16 janvier. Une grande confusion
règne sur le sort du chef de l'Etat, Laurent-Désiré Kabila. En début
d'après-midi, des coups de feu ont retenti pendant près d'une heure près de
la résidence du président à Kinshasa. Un peu plus tard, l'aide de camp du
président, Eddy Kapend, annonça à la télévision la fermeture des frontières
et ordonna aux chefs militaires de "maîtriser leurs unités". Dans la
soirée, le ministre de l'Intérieur, Gaëtan Kakudji, apparaissait à son tour
à la télévision pour décréter le couvre-feu nocturne à Kinshasa. Tard dans
la soirée, à Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, M. Louis
Michel, affirmait que Laurent Kabila était mort. Grièvement blessé, il
aurait été transporté à une clinique pour y être opéré, mais il y serait
décédé. Selon M. Michel, les faits s'étaient passés alors que M. Kabila
s'en prenait à des officiers supérieurs; on ignorait si c'était un général
ou un simple garde du corps qui avait abattu le chef de l'Etat. La nouvelle
de la mort était confirmée par d'autres chancelleries occidentales,
française et britannique notamment. Par contre, le gouvernement congolais
gardait un mutisme troublant. De source congolaise on affirmait cependant
qu'Eddy Kapend assurerait le pouvoir, au moins temporairement. - 17
janvier. Kinshasa s'est réveillée avec des allures de ville morte:
presqu'aucun véhicule ne circulait, la majorité des commerces était restée
fermée, aucune présence militaire particulière n'était visible. En fin de
matinée, coup de théâtre: le ministre de l'Information, Dominique Sakombi
Inongo, annonçait que le président Kabila était "vivant mais blessé" et
avait été transféré à l'étranger pour des soins appropriés. Il indiquait
que le gouvernement avait confié au général Joseph Kabila, fils du
président, "la direction de l'action gouvernementale et le
haut-commandement de l'armée". Mais quelques instants après cette
déclaration, l'agence zimbabwéenne de presse, citant des sources
gouvernementales, annonçait que M. Kabila était bel et bien décédé, dans
l'avion qui l'emmenait vers le Zimbabwe pour s'y faire soigner; sa
dépouille serait au Zimbabwe. Tout confirme la fin tragique du président.
Mais il semble que ses proches et les autorités congolaises veulent en
différer l'annonce officielle pour se donner le temps de se réorganiser.
Dans la journée, les membres katangais du cabinet, MM Buse, Kapend et Yav,
ont rencontré les ambassadeurs accrédités à Kinshasa, en compagnie du fils
du président, Joseph Kabila, présenté comme devant assurer la direction du
gouvernement. Mais selon des observateurs, cette solution serait
probablement temporaire et devrait servir à donner le temps d'émerger à
l'un de ceux qui se disputent la succession en coulisse. (ANB-BIA, de
sources diverses, 18 janvier 2001)
* Congo (RDC). Kabila mystery as son takes over - President Laurent
Kabila's son has taken power in DR Congo, but it remains unclear whether
his father is dead or alive after an assassination attempt two days ago.
The authorities in Kinshasa insist that President Kabila is still alive,
and that his son's appointment is only an interim measure. But the death of
the older Kabila has been widely reported, not least by officials in
Zimbabwe who say he died following Tuesday's attack. Zimbabwe - where
President Kabila is said to be receiving medical treatment - promised a
formal announcement on the leader's fate on Thursday. "The government will
tomorrow make a full statement after receiving an authoritative briefing
from the DRC government based on the medical report by the Congolese team
of doctors who have been attending to President Kabila," said a statement
from the country's information minister late on Wednesday. But a
presidential aide on Thursday morning said that this statement could be
delayed. The uncertainty in Kinshasa threatens to plunge one of Africa's
largest and most populous countries - which is divided by a rebellion -
into further chaos. On Wednesday, state television announced Joseph
Kabila's appointment as caretaker leader, and showed pictures of him in an
attempt to quash rumours that he too had died in the shooting. Joseph
Kabila, the report said, had been made acting head of the government and
armed forces. Foreign diplomats - led by former colonial power Belgium -
began reporting the death of Laurent Kabila on Tuesday night. Mr Kabila is
believed to have been shot and seriously injured by his own bodyguards in
the presidential residence in Kinshasa. (BBC News, UK, 18 January 2001)
* Corne de l'Afrique. Embargo sur les armes - Le 11 janvier, le Premier
ministre de la Somalie a ajouté sa voix aux protestations contre la levée
de l'embargo sur les armes à destination de ses voisins, l'Erythrée et
l'Ethiopie, à laquelle les Nations unies devraient procéder la semaine
prochaine, maintenant que ces deux pays ont signé un accord de paix. "Dans
la Corne de l'Afrique, nous avons autant d'armes que nous voulons pour
peut- être encore les deux prochaines générations, et ce serait une grande
déception pour nous si l'embargo était levé", a dit Ali Khalif Galaid
devant le Conseil de sécurité de l'Onu. Il a indiqué que les troupes
éthiopiennes occupaient plusieurs petites localités somaliennes, dont Dolo
et Luug, à 50 km de la frontière. L'Ethiopie dément toute ingérence
militaire en Somalie. (La Libre Belgique, 13 janvier 2001)
* Côte d'Ivoire. Foreigners attacked in Ivory Coast - Tension is
continuing in Ivory Coast, with gangs of youths threatening immigrants,
whom they accuse of backing this week's failed coup. Some immigrants have
fled their homes. The government has called on its citizens to remain calm,
following clashes on Tuesday when dozens of university students descended
on the Riviera suburb of Abidjan, the country's main city. Witnesses said
they were looking for immigrants after government ministers said evidence
suggested the plotters of a coup attempt late Sunday had foreign support.
Many Ivorians said they were fed up after unidentified forces attacked key
sites on Sunday in an attempt to seize power from President Laurent Gbagbo.
The party of the Ivory Coast opposition leader Alassane Ouattara, the Rally
of Republicans (RDR), denied any involvement in the coup attempt, after
thinly veiled accusations from the government. Ivory Coast has been in
political chaos since the December 1999 coup by General Robert Guei.
General Guei was ousted after elections in October, but there has been
speculation that he might try to stage a comeback. (BBC News, UK, 12
January 2001)
* Côte d'Ivoire. Election re-runs - Parliamentary elections are being
held in more than twenty constituencies in northern Ivory Coast, where
violence forced voting to be abandoned during the general election last
month. The violence was sparked by the decision of the authorities to ban
the main northern leader, Alassane Ouattara, from standing in the
presidential and parliamentary contests on the grounds that he's not a
native Ivorian. His party the Rally of Republicans has called for a
peaceful boycott of today's voting -- and army and police reinforcements
have been deployed to ensure there's no repeat of the unrest. (BBC News,
UK, 14 January 2001)
* Côte d'Ivoire. Politique et sécurité - Le 10 janvier, le conseil des
ministres a insisté sur l'effort d'assainissement des finances publiques et
de l'administration. Il a également adopté un cadre du budget 2001 qui se
chiffrerait à 1.803 milliards de fcfa. Le président Gbagbo a insisté sur la
nécessité d'aller rapidement vers la décentralisation, afin que la
population sente la proximité du développement, thème central de sa
campagne électorale. Le gouvernement a aussi fixé un délai de 10 à 15 jours
à la justice pour rendre publics les résultats des enquêtes sur le charnier
de Yopougon et la tentative de coup d'Etat. - Toutefois, le 11 janvier, le
petit commerce était fermé dans la plupart des communes d'Abidjan après les
actes de harcèlement et de violence perpétrés la veille sur des
ressortissants étrangers. Des commerçants étrangers, notamment des Maliens,
des Guinéens et des Burkinabé, avaient été brutalisés ou menacés par des
jeunes Ivoiriens excités, en réaction au récent coup d'Etat manqué. Le
consulat du Burkina a été attaqué par la foule. Les autorités civiles et
religieuses ont lancé des appels au calme. - Le 12 janvier, la Commission
électorale a annoncé que l'ancien parti unique PDCI avait remporté deux
nouveaux sièges dans le futur parlement à la suite d'un scrutin partiel
dans la circonscription d'Agnibilékro (250 km au nord-est d'Abidjan).
Quelque 26 postes sièges restent à pourvoir dans le nord, où des élections
partielles doivent être organisées le dimanche 14 jannvier. Le RDR, parti
de Ouattara, boycotte ces élections. - 14 janvier. Sous un important
déploiement des forces de l'ordre, le scrutin dans le nord du pays s'est
déroulé sans incident et les militants du RDR ont suivi la consigne du
"boycottage pacifique". La participation devrait être très faible, selon
les observateurs. A Kong, village de la famille Ouattara, le scrutin a été
annulé pour éviter tout dérapage. - 15 janvier. Ces législatives partielles
ont été marquées par une abstention record: 87%. En l'absence du RDR, le
PDCI a remporté 15 des 24 sièges à pourvoir. Le FPI de Gbagbo n'a remporté
aucun siège; 5 indépendants ont été élus, ainsi que 4 candidats du RDR dont
le nom figurait sur les bulletins malgré le boycott. Pour l'ensemble du
territoire, le FPI a donc remporté 96 sièges sur 225, contre 94 au PDCI,
l'ex-parti unique. L'élection du président de l'Assemblée nationale,
deuxième personnage de l'Etat, dépendra donc d'alliances dans lesquelles
les indépendants vont jouer un rôle déterminant. -D'autre part, quelque
5.000 Burkinabé installés en Côte d'Ivoire ont regagné le Burkina Faso par
vagues successives depuis le 12 janvier. Les rapatriés affirment pour la
plupart avoir été spoliés de leurs biens, violentés ou blessés dans ce qui
apparaît comme une véritable chasse à l'homme. (ANB-BIA, de sources
diverses, 16 janvier 2001)
* Djibouti. L'Union africaine - Le représentant de Djibouti auprès de
l'Organisation de l'unité africaine, Dileita Mohammed Dileita, a soumis
l'instrument de ratification de l'Acte constitutif de l'Union africaine par
son pays à l'OUA à Addis Abeba. M. Dileita a rappelé que la loi adoptée par
le Parlement de son pays, autorisant cette ratification, a été votée le 31
décembre 2000. Quatre autres pays, la RCA, le Tchad, le Soudan et le Niger,
ont aussi informé le secrétariat de l'OUA qu'ils avaient ratifié cet Acte,
portant le nombre total des pays qui l'ont ratifié à 10. La Libye, le Mali,
le Sénégal, le Togo et la République démocratique sahraouie ont
précédemment déposé leurs instruments de ratification de l'Union africaine,
approuvée par l'OUA lors de son sommet de juillet 2000 à Lomé au
Togo. (PANA, Sénégal, 12 janvier 2001)
* Eritrea. Eritrea denies the peacekeepers air clearance - Eritrea will
not allow UN peacekeepers to fly directly between its capital, Asmara, and
Ethiopia's capital, a UN official said. The United Nations plans to deploy
a 4,200-strong peacekeeping force in the two countries to monitor a
cease-fire between Ethiopia and Eritrea that ended two years of border war.
Angela Walker, spokeswoman for the UN Mission in Ethiopia and Eritrea
(UNMEE), said she had been informed by the Eritrean side that the flights
would not be allowed. Walker said the deployment of the peacekeeping force
was still on schedule and more than 3,500 peacekeepers were already in the
region. UNMEE can still make direct low-altitude flights between the
capitals, but these can only be done using smaller aircraft. Fighting
between the Horn of African nations erupted May 6, 1998, when Eritrea --
which won independence from Ethiopia in 1993 -- invaded what Ethiopia
considered its territory. The 1,000-kilometer (620-mile) border between
Eritrea and its much larger landlocked neighbor has never been formally
outlined. A formal peace deal signed on December 12 establishes commissions
to mark the border, exchange prisoners, return displaced people and hear
claims on compensation for war damages. Since the agreement was signed,
however, divisions have arisen between the two. On Tuesday, UN
Secretary-General Kofi Annan expressed concern over the disagreements. On
Wednesday the Security Council called for both sides to resolve their
differences over the redeployments quickly. (AP, 17 January 2001)
* Ethiopia. Blue Helmets in border area - More than three quarters of the
4,200-member force to be deployed under the UN Mission in Ethiopia and
Eritrea (UNMEE) had arrived in the operational area by 12 January to
monitor implementation of the peace agreement signed by the two countries
in Algiers, Algeria, on 12 December 2000. In a statement issued in Addis
Ababa Friday, UNMEE said that that 3,433 military and 125 civilian
personnel from 71 countries have been deployed in the border area by 10
January this year. The mission said that a total of 3,279 troops from
Canada, Denmark, Italy, Jordan, the Netherlands and Slovakia had been
arriving in the operational area since December 2000. The latest arrivals
included the final batch of Jordanian peacekeepers and de-miners from
Slovakia.Eritrea and Ethiopia last month exchanged their wounded and sick
prisoners of war as part of their Algiers agreement to end a bloody border
war that had started in May 1998. (Pana, Senegal, 12 January 2001)
* Ethiopia/Eritrea. UN concerned - The United Nations voiced concern
about disputes between Eritrea and Ethiopia over the pullback of their
forces from a security zone to be monitored by UN peacekeepers. In a
report, Secretary-General Kofi Annan said the disagreement worried him and
stressed that the redeployment "will in no way prejudge the final status of
the contested areas." The report came as the United States weighed whether
to try again to lift the arms embargo on the Horn of Africa neighbors who
signed a peace agreement last month. Last week, the United States suffered
an embarrassing setback when it couldn't muster the necessary votes in the
Security Council. Annan didn't touch on the issue of the arms embargo in
his report on the status of the 4,200-strong UN peacekeeping operation for
Eritrea and Ethiopia. Instead, he focused on plans for the countries to
pull back their troops along the border to form a "Ground Safety Zone"
which the United Nations will monitor. (AP, 17 January 2001)
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