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Weekly anb01182.txt #8



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-01-2001      PART #2/8

* Angola. Attaques de l'Unita  -  Les troupes gouvernementales angolaises 
ont repoussé une nouvelle attaque de l'Unita lancée le 9 janvier à Quimbele 
(400 km au nord-est de Luanda, province d'Uige), selon radio Ecclesia. 
Celle-ci cite des sources du commandement militaire nord, qui ont 
communiqué un bilan de 40 rebelles tués, sans parler de victimes parmi les 
soldats réguliers. D'après radio Ecclesia, l'Unita aurait mené aussi une 
autre action, le même jour, à Damba (même province). Le gouvernement a 
confirmé qu'il n'était pas prêt à entamer de nouvelles négociations de paix 
avec les rebelles; dans un communiqué diffusé le 11 janvier, les autorités 
réaffirment que la solution pour la paix et la réconcilitaion entre 
Angolais dépend du respect scrupuleux des protocoles de paix signés en 
1994. (Misna, Italie, 12 janvier 2001)

* Angola. UNITA ambush in north Angola  -  At least six people have been 
killed and about ten others wounded in a roadside ambush near the northern 
Angolan city of Malange. The attack -- which took place on Thursday 11 
January --has been blamed on UNITA rebels. A survivor of the ambush 
Conceicao Joaquim told the BBC that gunmen opened fire on a police vehicle 
that was transporting several people from the town of Calandula to Malange. 
The survivor said that a second police vehicle was following behind and the 
police returned fire. He said that the first vehicle was destroyed in the 
gun-battle and then looted. The second car is reported to have escaped 
without harm.   (BBC News, UK, 14 Juanry 2001)

* Burkina Faso. Reprise à l'université  -  Le 16 janvier, les activités 
académiques ont repris timidement à l'université de Ouagadougou après huit 
mois de tractations entre étudiants et gouvernement et après une 
refondation. Si le campus n'a pas encore connu son affluence des temps 
ordinaires, des cours ont été signalés dans certaines facultés, notamment 
dans celles des sciences de la santé, du droit et des sciences politiques. 
Le chancelier Alfred Traoré a demandé aux directeurs des différentes unités 
de formation d'achever les programmes de l'année passée, si ceux-ci ont 
déjà été réalisés jusqu'à 90%. L'année académique 1999-2000, rappelle-t-on, 
avait été invalidée.   (PANA, Sénégél, 16 janvier 2001)

* Burundi. President to talk to rebel Hutus  -  Burundi's President, Pierre 
Buyoya, has agreed to open direct ceasefire talks with the country's main 
ethnic Hutu rebel group in an attempt to end seven years of civil war. He 
agreed to the talks during a landmark meeting with Forces for the Defence 
of Democracy (FDD) rebel leader Jean-Bosco Ndayikengurukiye, said a 
government spokesman. The talks in Gabon were brokered by Laurent Kabila, 
president of Democratic Republic of Congo. He accuses Burundi of backing 
rebels fighting to overthrow him. On Wednesday, Congolese Foreign Minister 
Leonard She Okitundu told diplomats that the Burundian government and the 
FDD had agreed to withdraw their troops from the Congo. The peace deal is 
supposed to pave the way for Burundi's return to democracy. It calls for a 
transitional government to be set up within six months, elections in three 
years and for the army to split evenly on ethnic lines. The other rebel 
group which rejected the peace deal is the FNL. Last month the group said 
it was stepping up its armed campaign because of government attacks on its 
positions.   (BBC News, UK, 12 January 2001)

* Burundi. Nouvelles négociations  -  La guérilla hutue burundaise des FDD 
a indiqué qu'à la suite de la rencontre du 9 janvier entre son chef, 
Jean-Bosco Ndayikengurukiye, et le président Buyoya, une prochaine 
rencontre pourrait intervenir dans un délai de "quelques semaines". Les 
négociations, a affirmé le porte-parole des FDD, aborderont d'abord le 
démantèlement des camps de regroupement et la libération des prisonniers 
politiques. "La suspension des hostilités n'interviendra que lorsqu'un 
certain nombre de points auront été négociés". Les participants à la 
rencontre de Libreville ont souhaité que cette initiative soit "harmonisée" 
avec le processus de paix conduit par M. Mandela, a ajouté le porte- parole 
des FDD. - Dans une interview à l'hebdomadaire congolais Vision, paru le 13 
janvier à Kinshasa, M. Ndayikengurukiye appelle les partis burundais à se 
joindre à la dynamique lancée par sa rencontre à Libreville avec M. Buyoya. 
"Il serait contre-productif de leur part de continuer à se fourvoyer dans 
l'accord d'Arusha, auquel personne ne croit, à commencer par ses propres 
signataires qui l'ont truffé de réserves et d'amendements au point de le 
rendre caduc", a-t-il indiqué. Mais les négociations annoncées à Libreville 
n'amèneront pas pour autant l'arrêt de la guerre civile. "La négociation 
étant une forme de lutte politique, la lutte du peuple burundais en armes 
doit continuer jusqu'au jour où les raisons qui ont poussé le peuple à 
prendre les armes auront trouvé une solution définitive à travers cette 
nouvelle dynamique de Libreville", a ajouté le chef rebelle. (Ndlr.: Le 
représentant du facilitateur des pourparlers de paix à Arusha, le juge Mark 
Bomani, a indiqué que les consultations reprendront le 17 janvier, a 
rapporté l'agence Hirondelle le 12 janvier. Les 19 signataires de l'accord 
de paix se réuniront aussi à partir du 22 janvier pour discuter des points 
de négociation restés en suspens. Le leadership de la transition sera à 
l'ordre du jour, indique l'agence.).   (La Libre Belgique, 12 et 16 janvier 
2001)

* Burundi. Review Burundi peace deadlines  -  The Implementation Monitoring 
Committee (IMC) for the Burundi peace agreement will hold its first 
substantive meeting starting Wednesday 17 January in Arusha. The agenda 
will include a review of the calendar for implementing the August 28th 
peace deal. "The Arusha agreement had a calendar as an annexe, but the time 
frame envisaged is no more applicable," said Dinka, who is the UN Secretary 
General's special representative to the Great Lakes region. "Therefore we 
have to revise the dates and look at what can be implemented in the first 
phase, especially in the absence of a ceasefire and resolution of the 
transitional leadership issue. We must decide what are the implementable 
things." The 29-member IMC is composed of representatives of the 19 
Burundian signatories to the peace accord, six members of Burundian civil 
society and one representative each from the UN (Ambassador Dinka), the OAU 
(Ambassador Mamadou Ba of Senegal), the Great Lakes region and the donor 
community (represented by the European Union).   (Fondation Hirondelle, 
Tanzania, 17 January 2001)

* Cameroon. Franco-African summit overshadowed  -  The reported shooting of 
President Laurent Kabila in the Democratic Republic of Congo is expected to 
dominate the agenda at the Franco-African summit starting on Wednesday 17 
January in the Cameroonian capital, Yaounde. Correspondents say the reports 
that President Kabila had been shot were greeted with stunned silence among 
delegates. When the news of the shooting broke on Tuesday night, delegates 
are said to have hurriedly left a gala dinner. President Robert Mugabe of 
Zimbabwe, a staunch Kabila ally, is returning home early, according to his 
defence minister. The president of Congo-Brazzaville, Sassou Nguesso, has 
reportedly cancelled his trip to Cameroon in response to the news of Mr 
Kabila's shooting. More than 30 African heads of state are expected to 
attend the summit, which takes place every two years. France, a former 
colonial power in Africa, hopes to use the two-day gathering to highlight 
its claim to have modernised its African policy, abandoning its past 
interventionism and allegedly corrupt ties with African leaders.   (BBC 
News, UK, 17 January 2001)

* Cameroun. Le sommet France-Afrique  -  14 janvier. Le 21e sommet des 
chefs d'Etat de France-Afrique, prévu du 17 au 19 janvier, portera sur la 
mondialisation, a-t-on appris à Yaoundé de source officielle. L'ancien chef 
d'Etat français, Valéry Giscard d'Estaing, qui a rencontré le 5 janvier le 
président camerounais Paul Biya, a déclaré avoir fait avec ce dernier le 
point sur cette question dans la perspective du sommet de Yaoundé. Giscard 
d'Estaing a affirmé qu'il était nécessaire pour les pays africains de 
réunir leurs moyens pour que la mondialisation soit mutuellement bénéfique. 
Il a reconnu que les Européens, tout comme les Africains, ont peur de la 
mondialisation qu'il fallait toutefois considérer comme un phénomène 
historique plutôt positif, étant donné la rapidité des communications et 
l'intensification des échanges qui en découleraient. - 17 janvier. Le 
sommet, qui doit s'ouvrir officiellement demain, débutera ce soir par un 
dîner réunissant les dirigeants autour du président français. Une 
cinquantaine de délégations et 25 à 30 chefs d'Etat sont attendus. Ce vaste 
forum n'a plus grand-chose à voir avec la réunion de famille franco- 
africaine des débuts. "Ca ressemble plus au sommet du millénaire de l'Onu, 
mais à l'échelle du continent, résume un diplomate français. Un endroit où 
l'on parle franchement mais à huis clos des sujets qui fâchent". Ces sujets 
ne manquent pas: le Congo-RDC et la guerre dans la région des Grands Lacs 
(le président rwandais Kagamé a annoncé qu'il ne viendrait pas à Yaoundé), 
la Côte d'Ivoire, la Guinée... L'annonce de la mort du président congolais 
Kabila a pesé fortement sur les derniers travaux préparatoires du sommet. 
Dans les couloirs les conversations se concentraient sur l'avenir de ce 
géant de l'Afrique centrale. Et dès son arrivée à Yaoundé dans la soirée, 
Jacques Chirac a recentré les débats sur l'ex-Zaïre. (ANB-BIA, de sources 
diverses, 18 janvier 2001)

* Cap Vert. Elections législatives  -  Le dimanche 14 janvier, des 
élections législatives se sont déroulées au Cap Vert. Selon José Maria 
Neves, leader du Parti africain pour l'indépendance du Cap Vert (PAICV), la 
victoire de son parti "est déjà garantie". Il devrait obtenir entre 37 à 40 
sièges à l'Assemblée nationale composée de 72 députés au total. Dans sa 
première déclaration publique après la divulgation des premiers résultats, 
M. Neves a promis que son gouvernement mettra en oeuvre un programme 
d'émergence qui vise au redressement des finances publiques. La lutte 
contre la pauvreté et la promotion de l'emploi figurent également au nombre 
des mesures urgentes prévues de ce futur gouvernement que se propose de 
former le PAICV après dix années passées dans l'opposition. - Selon les 
premiers résultats publiés par la Commission nationale électorale, le PAICV 
a obtenu environ 45,44% des voix, tandis que le MPD, au pouvoir au cours 
des dix dernères années, a obtenu 43,54%.   (D'après PANA, Sénégal, 15 
janvier 2001)

* Centrafrique. Déstabilisation  -  Dans une récente allocution télévisée, 
le ministre de l'Intérieur de la RCA a mis en garde les syndicats -- qui 
organisent d'énormes manifestations pour protester contre les arriérés de 
paiements -- contre le "terrorisme urbain". Cet avertissement fait suite à 
des attaques perpétrées sur des établissements scolaires parmi lesquelles 
au moins deux écoles ont été ciblées et une directrice blessée. Le ministre 
appelle les enseignants et les élèves à organiser des "unités 
d'auto-défense". Des sources diplomatiques de Bangui estiment que les 
protestations syndicales se sont clairement transformées en manifestations 
politiques à l'encontre du gouvernement du président Patassé. Les 
manifestations deviennent de plus en plus violentes et la tension 
déstabilise la situation politique. Par ailleurs, un document anonyme 
circule depuis quelque temps, demandant à l'armée nationale de se soulever 
contre le président Patassé, l'accusant "d'oppression, de corruption, de 
chaos, de népotisme et de tribalisme".   (IRIN, Nairobi, 12 janvier 2001)

* CAR. Warns Over "Explosive" Situation  -  UN Secretary-General Kofi Annan 
has highlighted a growing crisis in the Central African Republic (CAR), due 
to mounting dissatisfaction by civil servants and heightened tension 
between the government and opposition. In a report to the Security Council, 
Annan described the situation in the country as explosive. President 
Ange-Felix Patasse has refused to enter into dialogue with the opposition, 
claiming he cannot talk to political opponents who are demanding his 
resignation, although Annan has urged him to meet key players. Statements 
by the opposition and youth organisations have accused the president of 
"corruption, chaos, nepotism and tribalism". Over the past few months, 
civil servants have held massive demonstrations and strikes demanding pay 
arrears, in some cases up to 30 months. Regional analysts say the 
opposition has taken advantage of the disquiet to try and hasten Patasse's 
departure. Recently, an anonymous document was circulated calling on the 
country's armed forces to "rise up and take power". In his report, Annan 
warned that the current unrest and lack of dialogue between the country's 
political stakeholders "are a serious obstacle to the sustainability of the 
democratic institutions established barely a year ago". Furthermore, the 
economic situation - exacerbated by the war in neighbouring Democratic 
Republic of Congo (DRC) and the oil crisis - had become "extremely 
critical". The DRC conflict in particular, which has brought thousands of 
refugees to CAR, was "compromising the progress made towards the 
consolidation of the fragile peace stability in the country," Annan 
concluded. He stressed that CAR's expectations of the international 
community and the United Nations were "urgent and numerous". But, he added, 
it was up to the Central Africans themselves to "summon the political will 
and work towards national reconciliation".   (IRIN, Kenya, 16 January 2001)

* Congo-Brazza. Collision ferroviaire: 37 morts  -  Le 10 janvier, une 
collision ferroviaire a fait 37 morts en République du Congo, a annoncé la 
radio de Brazzaville. La collision s'est produite sur la ligne récemment 
rouverte qui relie Brazzaville à Pointe- Noire, précisément en gare de 
Mvougounti, 75 km à l'est de Pointe-Noire. Les deux convois étaient des 
trains de marchandises, mais ils transportaient également de nombreux 
passagers, dont une centaine ont été blessés.   (Le Soir, Belgique, 12 
janvier 2001)

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