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Weekly anb01185.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-01-2001 PART #5/8
* Ghana. Nouveau gouvernement - Le président John Kufuor, qui a assumé
ses fonctions le 7 janvier, a formé son gouvernement, ont annoncé les
médias le 11 janvier. Parmi les 11 ministres nommés, M. Hackman
Owusu-Agyemang dirigera le ministère des Affaires étrangères, M. Malik
Alhassan celui de l'Intérieur, M. Yaw Osafo Maado les Finances et M. Kwame
Add- Kufuor (frère du président) sera à la tête du ministère de la Défense.
La nomination de ces ministres sera soumise au Parlement pour qu'il
l'étudie et l'approuve. (IRIN, Abidjan, 11 janvier 2001)
* Ghana. Sécurité - Une coalition de femmes ghanéennes "Sisters Keepers"
a sollicité du président Kufuor le limogeage du chef de la police en raison
de son incapacité à mettre fin à des meurtres en série de femmes à Accra.
Depuis 1997, 30 femmes ont été assassinées; la plupart ont été retrouvées
nues, avec leurs vêtements déchirés laissés près d'elles. Par ailleurs, le
président Kufuor a nommé M. Joshua Hamidu conseiller national pour la
sécurité, a annoncé la radio officielle le 10 janvier. Retraité, M. Hamidu
était un général de l'armée et le chef de l'état-major de la défense. Il
avait également occupé la fonction d'ambassadeur du Ghana au
Sénégal. (IRIN, Abidjan, 12 janvier 2001)
* Guinée. La force de la CEDEAO - Le premier contingent de la force de la
CEDEAO qui va être déployée aux frontières de la Guinée, du Libéria et de
la Sierra Leone, sera sur le terrain avant la fin du mois de janvier,
conformément aux décisions prises après une réunion de deux jours à Abuja
(Nigeria) des 4 pays qui fournissent des troupes, le Niger, le Nigeria, le
Mali et le Sénégal. L'ensemble de la force serait opérationnelle au bout
d'un mois après l'arrivée du premier contingent. Cette force a été mandatée
pour rétablir la sécurité et la confiance dans la région, et utiliser la
force pour dissuader les agressions ou la violation des frontières. La
réunion, qui a pris fin dans la nuit du 13 janvier, a aussi décidé que les
pays qui fournissent des troupes, sauf le Niger, devraient prendre en
charge leurs soldats durant les 90 premiers jours de l'opération, afin de
donner le temps à la CEDEAO de mobiliser des fonds. Le Nigeria a annoncé
qu'il va fournir un contingent de 776 hommes, le Mali 500, et le Niger et
le Sénégal chacun 200. (D'après PANA, Sénégal, 14 janvier 2001)
* Guinée. Réfugiés - Nouvelles attaques - Le 9 janvier, le nouveau
commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a qualifié de
précaire la situation en Guinée, où 500.000 personnes au moins ont cherché
refuge pour échapper aux guerres qui ravagent la Sierra Leone et le Libéria
voisins. 375.000 réfugiés sierra-léonais et 155.000 libériens menacent la
stabilité du pays. Par ailleurs, CARITAS (Catholic Relief Services) s'est
jointe au HCR, au CICR et au PAM dans l'organisation du transfert des
réfugiés sierra- léonais des zones de conflit en Guinée vers le centre de
transit des candidats au retour situé à Conakry. Ceux-ci seront transportés
par bateau. - Le 15 janvier, le HCR a annoncé qu'il avait suspendu son
assistance humanitaire destinée à environ 200.000 réfugiés libériens et
sierra-léonais après la reprise des combats en Guinée forestière, le long
de la frontière avec le Libéria. Des assaillants non identifiés ont
attaqué, le 13 janvier, la ville de Guedekou (sud) et les villages
avoisinants, contraignant les agences de l'Onu à se retirer de la région.
Des dizaines de milliers de réfugiés et des Guinéens ont été forcés de fuir
vers l'intérieur du pays, mais un nombre plus important s'est trouvé isolé
dans cette zone frontalière dangeureuse. Depuis septembre dernier, le
sud-ouest de la Guinée est régulièrement déstabilisé par des attaques le
long de la frontière. Les combats opposent l'armée guinéenne et des
rebelles venus des pays voisins (Sierra Leone et Libéria), peut- être
épaulés par des dissidents guinéens. Les combats des derniers jours
auraient fait près de 100 morts. - Le 17 janvier, selon l'agence PANA, le
calme est revenu dans la zone de Guedekou où l'armée guinéenne a repris le
contrôle de la situation après des combats qui auraient fait 70 morts, dont
une cinquantaine du côté des assaillants. Cependant, les organisations
humanitaires ne peuvent toujours pas apporter assistance dans cette zone,
où elles redoutent une catastrophe humanitaire. (ANB-BIA, de sources
diverses, 17 janvier 2001)
* Kenya. Kenya Vulnerable to Ebola attack - The Ministry of Health has
upped its surveillance and monitoring of Ebola fever in all high risk
areas. Despite evidence indicating that the disease is dying out in Uganda,
Kenya's health authorities say they will remain on high alert across the
country. The disease, manifests itself in high fever, sore throat,
diarrhoea, muscle pain, headache, nausea and weakness and eventually
massive oozing of blood from all body orifices.It has claimed 427 lives in
Uganda since mid- September. The first outbreak of Ebola disease was
reported in 1976 in a village near Ebola River in Zaire (now Democratic
Republic of Congo). Kenya's ministry of health has identified Busia, Teso,
Mt Elgon, Bungoma, Trans Nzoia and Turkana districts as high risk areas.
According the National Task Force on Ebola, which was constituted last
October, the movement of Pokot and Turkana herdsmen from the country to the
Ebola-hit district of Gulu in Northern Uganda, exposes the country to the
Ebola virus.The task force says that their cross-border movements need
close monitoring and vigorous surveillance to ensure that Ebola infected
herdsmen do not infiltrate the country. (The Nation, Kenya, 12 January 2001)
* Kenya/Ethiopie. La tension s'accroit - La tension a continué de monter
à la frontière entre le Kenya et l'Ethiopie après qu'une bande d'une
centaine de présumés miliciens éthiopiens eut effectué un raid contre les
lignes de la police d'Uran ce week-end, a rapporté la presse locale à
Nairobi le mardi 16 janvier. Cette attaque fait suite à une autre perpétrée
le 11 janvier et qui aurait fait 11 victimes kényanes. Les autorités d'Uran
affirment que des milices pro-gouvernementales éthiopiennes infiltrent la
partie kényane de la frontière lorsqu'elles poursuivent des rebelles du
Front de libération Oromo, qui mènent une guerre de maquis pour renverser
le gouvernement du président Zenawi. Les Ethiopiens accusent quant à eux
les Kényans des régions frontalières d'accueillir les rebelles et de mettre
à leur disposition des camps d'entraînement et une base pour lancer des
attaques. (PANA, Sénégal, 16 janvier 2001)
* Kenya. Two girls saved from forced rite - Two girls who have been in
hiding for two years to evade forced circumcision have been rescued. Mr.
Kenneth Ogosia, the District Officer for Kegonga, Kuria, has directed that
the girls return to their parents' homes and ordered the arrest of people,
among them a soldier, who have been pursuing the girls to face the knife.
The orders follow complaints by an organisation, the He Girl Gender Group,
over the the two girls' plight. "Circumcision should be voluntary and not
coerced," he told. He said the government would not allow any individual or
a group of people to impost customs on anybody, regardless of age or status
in society. He said elimination of certain cultures should be made gradual
through intensive education and counseling and challenged gender
organisations to use local leaders to effect the desired changes. He asked
gender related NGOs operating in his division to 'go beyond mere
complaints' and help the communities change through active civic
education. (The Nation, Kenya, 17 January 2001))
* Lesotho. Opposition coycotts development talks - Lesotho's official
opposition boycotted the small mountain kingdom's biggest development
planning conference yet on Wednesday in protest against the government's
alleged mismanagement and failure to call new general elections. The
Lesotho Vision 2020 conference was opened by Prime Minister Pakalitha
Mosisili in the capital Maseru as part of a national dialogue to develop
long- term economic plans for the rural nation of 1,9 million citizens.
Basutoland Congress Party (BCP) leader Molapo Qhobela told African Eye News
Service (AENS) any co-operation with government initiatives risked
legitimise Prime Minister Mosisili's administration. Qhobela added that
Lesotho's government had also repeatedly failed to table Auditor General
reports on its expenditure since 1992 and was therefore effectively
operating unconstitutionally. Mosisili described the BCP's boycott as
regrettable and warned the estimated 500 delegates at the conference that
parties should not allow politicking to interfere in the small landlocked
nation's long-term economic development. Calling for unity, Mosisili
stressed that Lesotho Vision 2020 was non-partisan and was meant to develop
government strategies for the next 20 years. South Africa deputy Reserve
Bank governor and Lesotho citizen, Timothy Thahane, tabled a paper on the
kingdom's economic status and the need for more focused and better
co-ordinated development initiatives with larger neighbours such as South
Africa. Individual delegates voiced concern, however, that the conference
was only the latest in a string of talk-shops which failed to make any real
impact on Lesotho economic and budgetary policies. Lesotho, which is
currently ranked 127th out of 174 countries on the United National human
development index, exports mostly agricultural produce, textiles and
handicrafts although only nine percent of the country's land is arable.
Lesotho Vision 2020 will, planners say, develop plans to use the nation's
water recourses to boost revenue and create long term employment and
investment opportunities. (Ratabane Ramainoane, AENS, Lesotho, 17 January 2001)
* Libéria/Sierra Leone. Fin du soutien aux rebelles - Le 12 janvier, le
gouvernement libérien a annoncé qu'il "ne soutiendra en aucune façon" les
activités des rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) et a appelé ces
derniers à déposer les armes. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé
que le gouvernement avait adopté une "nouvelle politique de désengagement"
et a annoncé aussi le départ du pays de l'ex-commandant du RUF, Sam
Bockarie, et de toutes les personnes liées à ce mouvement rebelle
sierra-léonais. Le Libéria a été accusé par les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne de soutenir le RUF à travers un trafic d'armes et de
diamants, ce que le Libéria a nié de manière répétée. Monrovia a aussi
annoncé son intention de travailler avec les Etats-Unis et cherche en
contrepartie la présence d'un groupe de contrôle des Nations unies à ses
frontières avec la Guinée et la Sierra Leone, ainsi qu'à tous les ports
d'importation. (PANA, Sénégal, 14 janvier 2001)
* Malawi. Police break up Malawi opposition rally - An leading opposition
figure in Malawi says he will not be intimidated after riot police used
tear gas to break up a rally in the country's biggest city, Blantyre.
Opposition leaders had just begun speaking at the rally on Monday, when
paramilitary police fired rubber bullets and tear gas to disperse the crowd
of 10,000. There was pandemonium as the huge crowd fled, some to a nearby
market and shops in the densely populated township of Ndirande. Several
people were injured in the crush, including children. Angry opposition
supporters threw stones at police and looted shops for several hours. Te
rally organisers, including sacked cabinet minister, Brown Mpinganjira, who
is charged with corruption, also were forced to scramble to safety. (BBC
News, UK, 16 January 2001)
* Maroc. Mohammed VI en Libye - Le roi Mohammed VI entame, le 15 janvier,
une visite officielle en Libye à l'invitation du chef de la révolution
libyenne, le colonel Muammar Khadafi. A l'issue de cette visite, la
première depuis son intronisation en juillet 1999, le souverain marocain se
rendra au Cameroun pour assister au 21e sommet France-Afrique prévu les 18
et 19 janvier à Yaoundé. (Le Figaro, France, 15 janvier 2001)
* Maroc. Grève oubliée de mineurs - Les mineurs de la mine de fluor de
Aït Mimoune (155 km à l'est de Rabat) entament leur 4e mois de grève dans
une indifférence quasi-totale, rapporte le quotidien marocain Al Adath al
Maghribia le 15 janvier. Selon le journal, une centaine de mineurs de la
société Samin occupent leur mine à quatre kilomètres de profondeur depuis
octobre 2000 pour obtenir l'amélioration de conditions de travail
qualifiées d'inhumaines. Certains mineurs ne sont toujours pas titularisés
après 23 ans de services. Sans couverture sociale et médicale, les mineurs
ne peuvent compter que sur l'assistance d'un infirmier qui rédige lui-même
les prescriptions. Les mineurs habitent des bidonvilles qu'ils ont
eux-mêmes construits au pied des hautes montagnes de l'Atlas. (AP, 15
janvier 2001)
* Maroc. Les libertés publiques - Le 11 janvier, des dizaines de
personnes se sont rassemblées sans incident près d'un des centres de
torture utilisé pendant les "années de plomb" au Maroc. Interdit par les
autorités, ce rassemblement était une initiative du Forum Vérité et
Justice, prise alors que se tient à Casablanca le 34e congrès de la
Fédération internationale des ligues des droits de l'homme. Par ailleurs,
Aboubakr Jamaï, directeur de deux des trois hebdomadaires interdits par le
gouvernement, a réaffirmé son intention de poursuivre sa grève de la faim,
commencée la veille, jusqu'à ce qu'il ait obtenu le droit de publier de
nouveaux journaux. Le directeur du troisième hebdomadaire sanctionné, Ali
Lamrabet, a annoncé son intention d'observer, lui aussi, une grève de la
faim dès son retour d'une campagne d'explication en Espagne. - Le 12
janvier au soir, l'autorisation a été accordée au journaliste Aboubakr
Jamaï de créer deux nouveaux hebdomadaires. Cette décision devrait
améliorer l'image du Premier ministre au nom duquel la décision
d'interdiction avait été prise. - Le 17 janvier, M. Ali Lamrabet a
également reçu une autorisation similaire pour éditer Demain Magazine à la
place de Demain, interdit. (ANB- BIA, de sources diverses, 18 janvier 2001)
Weekly anb0118.txt - End of part 5/8