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Weekly anb11302.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-11-2000      PART #2/6

* Burundi. Délai accordé aux rebelles  -  21 novembre. Le médiateur Nelson 
Mandela a accordé un délai supplémentaire aux mouvements rebelles pour leur 
laisser le temps de réexaminer leurs positions et d'accepter un 
cessez-le-feu, informait le service de presse Internews. Il a présenté son 
offre à l'occasion des pourparlers séparés en Afrique du Sud, la semaine 
dernière, avec les leaders du CNDD-FDD et du PALIPEHUTU-FNL. Les chefs 
rebelles doivent revenir en Afrique du Sud le 25 novembre. M. Mandela s'est 
montré optimiste, tout comme le président Buyoya, qui a toutefois rappelé 
qu'un cessez-le-feu doit être mis en place avant d'aborder des questions 
telles que les institutions transitoires et l'application de l'accord 
d'Arusha. - Le 22 novembre, l'un des deux principaux mouvements rebelles, 
les Forces pour la défense de la démocratie (FDD) a annoncé qu'il était 
prêt à rencontrer directement le pouvoir en place à Bujumbura. Les FDD 
avaient refusé jusqu'à présent de participer aux négociations d'Arusha et 
même de rencontrer la junte militaire tant qu'elle n'aurait pas démantelé 
les camps de regroupement et libéré les prisonniers politiques. Ils ont 
toutefois précisé que l'évolution des négociations restera liée à la 
satisfaction de ces deux points.   (ANB- BIA, de sources diverses, 23 
novembre 2000)

* Cameroun. Le cardinal Tumi et les exactions  -  Le 16 novembre, dans la 
cathédrale de Douala, le cardinal Tumi a célébré une messe de requiem pour 
un jeune Camerounais, Benoit Bassilekin, et d'autres victimes des exactions 
par des éléments incontrôlés du commandement opérationnel (unité mixte 
créée pour contenir la grande criminalité). Il a prié pour les victimes, 
leurs familles et leurs bourreaux. Craignant des débordements et des 
manifestations à l'appel d'organisations de défense des droits de l'homme, 
les autorités avaient déployé un imposant dispositif militaire autour de la 
cathédrale. Le 18 novembre, le cardinal, par journaux interposés, a répondu 
aux accusations d'un ministre qui lui reprochait des "propos mensongers et 
anti-patriotiques" dans une interview à Jeune Afrique Economie. Tout en 
écartant l'idée de se présenter à la prochaine élection présidentielle, le 
cardinal réaffirme le caractère biaisé du système électoral, accuse le 
régime de gabégie, lui dénie toute affinité avec l'Etat de droit, et 
revendique le rôle de sentinelle morale de l'Eglise dans la 
société.   (Reporters associés, Cameroun, 21 novembre 2000)

* Congo-Brazzaville. Draft Constitution  -  On 15 November, the Congolese 
government adopted a draft constitution that envisages a presidential type 
of regime, if endorsed in a referendum to be held in 2001. Briefing 
journalists about the decision after a cabinet meeting, communications 
minister Francois Ibovi said that the government had made several 
amendments to the original text prepared by a committee of experts 
established in 1999. He added that the government had modified the preamble 
and some articles"with the sole aim of promoting national reconciliation 
and preventing an increase in the number of institutions. The draft 
Constitution will mark the effective return of democracy in Congo, after 
three years of transition under Gen. Denis Sassou Nguesso." The draft 
Constitution envisages a presidential system under which the head of state 
is elected for seven years, renewable only once. According to the draft 
Constitution, the president would be the sole holder of executive power as 
head of the government with powers to appoint and dismiss ministers. The 
text institutes a bi-cameral Parliament (National Assembly and Senate). It 
stipulates that the President of the Republic cannot dissolve the National 
Assembly, which in return cannot relieve him of his presidential duties. 
The draft proclaims the independence and freedom of the judiciary and 
provides for the creation of the Council for Freedom and Communications, 
the Constitutional Court, the National Audit and Budget Regulation Office, 
as well as an Economic and Social Council. (PANA, Dakar, 16 November 2000)

* Congo-Brazza. Avant-projet de Constitution  -  Le 15 novembre, le 
gouvernement a approuvé le texte préliminaire d'une nouvelle Constitution, 
qui sera d'abord soumis à un débat national, puis à un référendum populaire 
prévu l'an prochain. Le projet (élaboré en 1999 et ensuite amendé) institue 
un régime présidentiel, renforçant le pouvoir exécutif en faisant du 
président le chef de l'Etat et du gouvernement. Le chef de l'Etat sera élu 
pour un mandat de sept ans, renouvelable une fois. Le Parlement ne sera 
plus monocaméral, mais composé de deux chambres: l'Assemblée nationale et 
le Sénat. L'opposition craint une "monarchie constitutionnelle". De 
nouvelles élections devraient se tenir en 2001. (D'après IRIN, Abidjan, 17 
novembre 2000)

* Congo-Brazza. Soutien du FMI  -  Le Fonds monétaire international a donné 
son feu vert à un programme de stabilisation de l'économie présenté par le 
Congo-Brazzaville. Ce programme prévoit des engagements de plus de 5 
milliards de FF sur trois ans. Le pays sort d'une décennie d'affrontements 
entre milices rivales et traîne une dette de 3.000 milliards de fcfa (30 
milliards de FF) pour une population de moins de 3 millions d'habitants. 
Depuis l'indépendance en 1960, le pays a déjà conclu trois programmes avec 
le FMI, sans jamais réussir à les mettre en oeuvre.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 20 novembre 2000)

* Congo (RDC). The crisis goes on  -  Africa seems to be abandoned by the 
world. There is a full-blown conflict in the Great Lakes region, involving 
at least seven countries. The international community has not even sent UN 
troops to oversee a cease-fire.In order to understand the current 
situation, ZENIT interviewed Archbishop Laurent Pasinya Monsengwo of 
Kisangani, Congo RDC and president of the Symposium of the Episcopal 
Conferences of Africa and Madagascar. Q: What is the state of this 
"continental war"? Archbishop Monsengwo: The Great Lakes war involves 
Burundi, Congo RDC, Uganda and Rwanda, on one side, and the allies of 
President Laurent Kabila --Angola, Namibia and Zimbabwe -- on the other. 
The agreement reached in Kampala in 1998 called for a cease-fire; the use 
of UN forces to guarantee peace; intra-Congolese dialogue among the 
country's different political groups; and withdrawal of all foreign troops. 
Q: What has happened since then? Archbishop Monsengwo: These decisions were 
confirmed by the Lusaka agreement, signed by heads of state on July 10, 
1999. According to the agreement, foreign troops should have withdrawn from 
the Congolese territory on Jan. 10, 2000. Instead, these troops are still 
there. This is the tragic reality: The cease-fire is constantly violated 
and, when the arms are silenced, the different forces in question take 
advantage to reinforce their military positions. The use of UN troops has 
been constantly postponed; to date, only military observers have arrived. 
The intra-Congolese dialogue is meeting with all kind of obstacles and the 
presence of foreign troops is only encouraging the plundering of mines. Q: 
What is the solution to this interminable war? Archbishop Monsengwo: The 
fundamental problem is to re-establish the state of law in Congo RDC, by 
providing guaranteed republican institutions through national consensus, 
the fruit of dialogue between the various components of the political class 
and the civil society. (...)   (Zenit, Italy, 16 November 2000)

* Congo (RDC). Kivu: pillage et meurtre  -  Dans la nuit du 16 au 17 
novembre, la localité de Nyantende, 6 km au sud de Bukavu, a été pillée par 
un nombre imprécisé de militaires. La composition de cette "armée" est, 
selon de nombreux témoignages, la même qu'on retrouve dans toutes les 
attaques qui ont eu lieu récemment autour de Bukavu: des Tutsi, des Hutu et 
des Congolais, parlant entre eux principalement le kinyarwanda. Le centre 
de la localité a été entièrement pillé, y compris le couvent des 
Franciscains, la paroisse catholique et le centre hospitalier. On déplore 
un mort et de nombreux blessés. Les assaillants ont pu opérer en toute 
impunité, en chantant et criant. L'action s'est passée à 4 km seulement de 
Panzi, où le même soir prenait fin la rencontre des gouverneurs des 
provinces sous contrôle du RCD, qui avait comme objet principal "la 
sécurité des citoyens".   (SIC, Bukavu, 17 novembre 2000)

* Congo (RDC). Tensions toujours vives à Bunia  -  Les autorités 
ougandaises ont averti les deux parties rivales du RCD-ML qui se contestent 
la direction, qu'elles devaient garder leurs positions acquises lors des 
combats du week-end dernier. Des combats ont repris le 15 novembre et se 
sont poursuivis le 16. Les interventions humanitaires sont interrompues à 
Bunia et aux environs (Rethy et Fataki). Les gens ne peuvent plus se rendre 
à leur travail et les marchés sont fermés. 40.000 personnes vivent dans la 
forêt et leur état physique et sanitaire est très critique. - D'autre part, 
au Sud-Kivu, l'insécurité reste préoccupante dans la zone d'Uvira. Dans la 
région de Fizzi, entre 120.000 et 150.000 déplacés ont été 
signalés.   (Infoaza, Burundi, 17 novembre 2000)

* Congo (RDC)/Zimbabwe. Gunboats from Zimbabwe  -  Belligerents in the 
Congo conflict are re-arming themselves to intensify fighting in the 
war-torn Great Lakes country, the Zimbabwe Independent learnt this week. 
Reports of re-armament and preparations for further full-scale combat come 
as multi-faceted diplomatic initiatives to end the war are being 
stepped-up. Regional leaders were this week supposed to meet in Maputo 
under the chairmanship of South African President Thabo Mbeki to press 
ahead with the search for peace. The meeting was cancelled. To date, there 
have been numerous meetings over the Congo RDC crisis. Regional leaders 
have repeatedly gathered to hammer out a settlement without success. Peace 
initiatives for the Congo so far include the Lusaka Peace Accord, the 
United Nations proposals, the Libyan arrangement, the Kampala disengagement 
plan, and resolutions of the recent Maputo summit. However, diplomatic 
sources said both the allied forces and the rebels were busy replenishing 
their armouries in readiness for full-scale war. Zimbabwe, one of the 
countries fighting alongside Angola and Namibia to uphold the Kinshasa 
regime, recently supplied gunboats to President Laurent Kabila's FAC 
forces, sources monitoring the two-year conflict told the Independent. 
Information at hand shows that Kabila recently purchased 15 
Zimbabwe-assembled and fully-equipped gunboats in preparation for a major 
offensive against the rebels. The gunboats, which have the capacity to 
operate long-range guns, were assembled by a local company before being 
transported to Zambia. Zimbabwe has a number of companies that manufacture 
and assemble boats. The gunboats were transported northwards two weeks ago 
from Zambia's Lake Tanganyika port of Mpulungu to Congo RDC territorial 
waters. Sources said there had been a lot of movement of late in troops, 
military vehicles and equipment from Zimbabwe to the Congo. Reports from 
Zambia say a convoy of Zimbabwean armoured cars was seen last week rumbling 
across that country heading northwards. Customs and Excise sources at 
Chirundu Border Post confirmed that the vehicles had passed through the 
entry point. This was despite reports that Zimbabwe was planning a 
surreptitious withdrawal from Congo RDC. (Dumisani Muleya, Zimbabwe 
Independent, 17 Nov. 2000)

* Congo (RDC). Manifestation contre le régime  -  Le 17 novembre, quelque 
800 étudiants ont manifesté sur le campus de Kinshasa, encerclé par des 
militaires et des policiers, pour protester contre l'arrestation et les 
mauvais traitements infligés par des militaires à dix de leurs camarades, 
la veille au soir. Ceux-ci ont été hospitalisés après leur libération. Les 
étudiants ont scandé des slogans hostiles au président Kabila. (La Libre 
Belgique, 18 novembre 2000)

* Congo (RDC)/Rwanda. Enquête sur le pillage  -  Le Rwanda a contesté la 
pertinence de l'enquête d'une commission de l'Onu sur le pillage des 
ressources naturelles du Congo (diamants, colombo-tantalite, bois 
précieux), lancée après que Kinshasa eut accusé Kigali et Kampala d'en être 
responsables. Cette commission, mise en place en août dernier, est arrivée 
àKigali le 15 novembre. Selon le conseiller diplomatique du président, Amri 
Sued Ismael, ces accusations sont sans fondement. "Il y a probablement des 
ramassages de diamants ici ou là, mais cela s'est toujours fait. Ces 
fraudeurs ne peuvent être des Etats", a-t-il affirmé. Le général Kagamé 
avait reconnu, le 23 octobre dernier, que des Rwandais, y compris des 
militaires, se livrent au Congo à des "affaires illégales". Il avait alors 
affirmé que certains allaient passer en cour martiale.   (La Libre 
Belgique, 18 novembre 2000)

* Congo (RDC). Cantines populaires à Kinshasa  -  Le Conseil des ministres, 
présidé par M. Kabila, a décidé de créer des cantines populaires à Kinshasa 
"en vue d'éliminer les intermédiaires et autres spéculateurs qui sont à 
l'origine de la flambée des prix des produits alimentaires de base". La 
flambée des prix est généralement attribuée à la hausse du coût du 
carburant, accrue au Congo par la pénurie de devises créée par les 
décisions économiques gouvernementales. Le Conseil des ministres a 
également décidé "la mise sur pied d'un plan de production agricole dans 
les 24 communes de Kinshasa et dans les différents territoires de chacune 
des provinces" pour "faire sortir le pays du recours aux importations des 
produits alimentaires de base".   (La Libre Belgique, 21 novembre 2000)

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