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Weekly anb11304.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-11-2000      PART #4/6

* Eritrea-Ethiopia. UN suggests new Horn measures  -  The UN Security 
Council has urged Eritrea and Ethiopia to adopt five confidence-building 
measures to lessen their mutual mistrust s they continue talks aimed at a 
final peace agreement. The Security Council said the "confidence-building" 
measures could play a key role in helping to achieve a final peace 
settlement. The measures include the prompt release of prisoners of war and 
interned civilians and the exchange of maps of landmined areas.   (BBC 
News, 22 November 2000)

* Erythrée. Arrivée des premiers casques bleus  -  Le 16 novembre, un 
premier contingent de 48 casques bleus italiens est arrivé à Asmara 
(Erythrée) pour être déployé entre l'Ethiopie et l'Erythrée, dans le cadre 
de l'accord de cessation des hostilités signé en juin dernier, après plus 
de deux ans de conflit.   (Libération, France, 17 novembre 2000)

* Ghana. Violences préélectorales  -  Le président Rawlings a donné trois 
jours au chef de la police pour formuler un plan susceptible de mettre fin 
à la violence politique. Selon la radio ghanéenne, 11 personnes ont été 
blessées dans de violentes confrontations le 12 novembre à Alaja, un 
quartier d'Accra, entre partisans du National Democratic Congress (NDC) et 
du New Patriotic Party (NPP). Le bureau local du NDC et la résidence d'un 
parlementaire du NPP ont été saccagés. M. John Kufuor du NPP est considéré 
comme le principal rival du candidat du NDC au pouvoir, le vice-président 
John Atta Mills, aux élections présidentielles du 7 décembre. La semaine 
précédente, des affrontements entre les deux partis avaient fait 19 blessés 
dans la région centre-ouest de Brong Ahafo. (IRIN, Abidjan, 15 novembre 2000)

* Guinée-Bissau. Nouveaux remous dans l'armée  -  Le 20 novembre, les 
relations entre l'armée et le pouvoir civil se sont fortement dégradées. Le 
général Ansumane Mané a limogé le chef d'état-major Seabra Correia et a 
repris de son propre chef les commandes de l'armée, ignorant l'autorité du 
président Yala. Il a également annulé la promotion de trente officiers, 
pourtant décrétée par le président. Le président Yala n'avait pas réagi en 
fin de journée. Une loi adoptée en août par l'Assemblée générale stipule 
que le chef de l'Etat est aussi le chef suprême des forces armées. Mais 
dans les faits, le président Kumba Yala n'a pas réussi à imposer son 
autorité à cette armée très politisée. - Le 21 novembre, le ministre de la 
Défense a demandé au général Mané de faire preuve de pondération et de 
respecter la Constitution. Il a fait savoir que le gouvernement maintenait 
les promotions annoncées dans l'armée. D'autre part, le bureau du PAIGC a 
affirmé que les abus de pouvoir et les nombreuses violations des droits de 
l'homme par le gouvernement sont responsables de la situation de confusion, 
et a appelé à des manifestations pour demander la démission du 
gouvernement. -Le 23 novembre, l'évêque de Bissau, Mgr José Camnate, 
rencontre le général Mané dans son quartier général pour chercher une 
médiation. La veille, l'évêque avait rencontré le président Kumba Yala. 
Rappelons que Ansumane Mané a déjà été protagoniste de l'insurrection qui, 
en 1998/99, avait fait tomber Nino Vieira. Sur le terrain, des combats ont 
lieu depuis l'aube autour de la base navale et du quartier général de 
l'armée. On signale aussi que des habitants se déplacent vers l'intérieur 
du pays pour fuir les combats.   (ANB-BIA, de sources diverses, 23 novembre 
2000)

* Guinea-Bissau. Mane proclaims himself Army Chief-of-Staff  -  20 
November: The leader of Guinea-Bissau's now dissolved military junta, Gen. 
Ansoumane Mane, fires the country's chief of staff, Lt. Col. Varissimo 
Seabra Correa, and takes over his position, thus souring relations between 
the army and the civilian government of President Kumba Yala. Gen. Mane, 
who toppled the former president Joao Bernardo Vieira on 9 May 1999, also 
cancels the promotions of 30 Guinea-Bissau military officers made by 
President Yala on 16 November. "President Koumba Yala, who has just been 
elected, should not interfere into in military matters. From now on, I will 
personally assume the function of army Chief of Staff and my assistant will 
be General Buota Nan Batcha," says Gen. Mane, who criticises the government 
for what he terms the "indiscriminate distribution of ranks, as was being 
done during the Vieira regime. I'll not allow any division within the armed 
forces", he adds, explaining that the list of promoted officers endorsed by 
President Kumba Yala "was not the list initially agreed upon". Mane says 
that President Yala has endorsed a "forged list" which leads him "to view 
the promotion as null and void". 21 November: Defence Minister Joao Correia 
Landim sharply criticises General Mane's statement, describing it as 
"undemocratic". 23 November: Heavy exchanges of gunfire have resumed in 
Guinea Bissau following an overnight lull between forces loyal to the 
President and those of General Mane.   (ANB-BIA, Brussels, 23 November 2000)

* Kenya. Debt repayment  -  The Kenyan government announced on 17 November 
that it has successfully negotiated with donors on a new debt repayment 
programme for the drought- stricken country. According to an official 
statement issued in the Kenyan capital, the external debt repayment 
schedule was agreed upon on 15 November at meeting held between government 
officials and representatives of the "Paris Club" in France. The two sides 
negotiated the rescheduling of debt arrears to the tune of 300 million US 
dollars, whose repayment was supposed to be made in the next 12 months 
beginning July this year. Kenya's finance minister, Chris Okemo, who is in 
Paris for the talks, said that he had briefed creditors about the country's 
drought-related problems and the economic reform programme that the 
government was implementing to revitalise the economy. According to Okemo, 
the Paris Club members and observers from multilateral bodies present were 
highly impressed by the strong economic reform measures taken by the 
government. They noted that until recently, Kenya was always on schedule 
with its external debt obligation on time, and agreed that the 
drought-related problems were to blame for the country's inability to meet 
its debt-servicing schedule. "In view of the serious payment difficulties 
faced by Kenya, the Paris Club Creditors, considered it important to make 
their contribution to the Governments' efforts towards poverty eradication 
through (this) debt rescheduling," Okemo explained. The minister disclosed 
that Kenya now intends to seek "in the next few months" the rescheduling of 
debt arrears for both non-Paris Club and commercial debts through bilateral 
and London Club negotiations, under terms comparable to those offered by 
the Paris Club creditors.   (PANA, Dakar, 17 November 2000)

* Kenya. Morts d'alcool frelaté  -  16 novembre. Au moins 51 personnes 
vivant dans des bidonvilles de Nairobi sont mortes depuis le 14 novembre, 
empoisonnées par de l'alcool frelaté coupé au méthanol. Le 16 novembre, 174 
personnes étaient toujours hospitalisées suite à l'ingurgitation du 
breuvage. L'enquête ouverte par les autorités a conduit à l'arrestation de 
plusieurs femmes, mais on ignore encore quelle distillerie est responsable 
de l'empoisonnement. Le chang'aa, boisson alcoolique illégale de 15 à 40 
degrés, est surtout consommé par les classes les plus défavorisées, qui 
fréquentent les petits bars illégaux. - 19 novembre. Un bilan provisoire 
fait déjà état de 132 morts. Vingt autres personnes ont en outre perdu la 
vue. Les autorités s'attendaient à ce que ces chiffres augmentent encore 
dans les jours à venir. La police a procédé à 58 
interpellations.   (ANB-BIA, de sources diverses, 20 novembre 2000)

* Libéria/Guinée. Nouvelles attaques de dissidents  -  Le gouvernement 
libérien a protesté auprès de la Guinée, de l'OUA et de la CEDEAO contre 
les attaques renouvelées de dissidents libériens contre son territoire. 
Selon un communiqué publié à Monrovia le 21 novembre, les dissidents qui 
"opéraient à partir de la Guinée", ont attaqué la zone de Douley, dans le 
comté du Nimba (nord). L'attaque, la quatrième en six mois, se poursuivait 
le 22 novembre. Le Libéria et la Guinée s'accusent mutellement de soutenir 
les insurgés qui s'attaquent à leurs territoires respectifs ces derniers 
mois.   (PANA, 22 novembre 2000)

* Libye. Appel à l'expulsion des Libanais  -  Le 19 novembre, un quotidien 
libyen a appelé à l'expulsion de "tous les Libanais" après des menaces de 
chiites libanais contre la Libye. Les autorités doivent "prendre au sérieux 
les appels de dirigeants d'Amal (mouvement chiite libanais) à des 
enlèvements et des attentats contre des Libyens", écrit le quotidien 
al-Jamahiriya. Les chiites libanais accusent la Libye d'avoir fait 
"disparaître" l'imam Sadr, fondateur d'Amal, mais Tripoli soutient que ce 
dernier a disparu en Italie après une visite en Libye.   (La Libre 
Belgique, 20 novembre 2000)

* Madagascar. Retour du choléra  -  Le choléra a fait son retour cette 
semaine dans les régions de Beravina et Ankofafa, où il a tué quatre 
personnes et onze autres ont été admises à l'hôpital de Fianarantsoa, 
rapporte la presse locale. Selon les autorités sanitaires, le manque de 
médicaments va bientôt constituer une sérieuse menace pour la santé des 
populations. Les médecins ont lancé un appel en faveur d'une livraison 
urgente de bouteilles de réhydratation.   (PANA, 20 novembre 2000)

* Malawi. Emeutes estudiantines  -  Le 16 novembre, la police a dispersé 
dans les rues de Blantyre une manifestation violente d'étudiants qui 
protestaient contre la proposition d'augmentation des frais de scolarité de 
3.000%, passant de 1.500 à 46.000 kwachas (590 dollars) par semestre. Les 
étudiants du Collège polytechnique de l'université du Malawi sont descendus 
dans la rue, jetant des pierres aux véhicules appartenant au gouvernement 
et à des particuliers. Ils ont été vigoureusement repoussés dans leur 
campus par la police anti-émeutes. Selon le ministre des Finances, les 
frais de scolarité dans les pays environnants sont bien plus élevés qu'au 
Malawi, mais les étudiants disent que leur pays est aussi beaucoup plus 
pauvre.   (PANA, 17 novembre 2000)

* Malawi. Contre le travail des enfants  -  L'industrie du tabac au Malawi 
a décidé de constituer un comité chargé de lutter contre le travail des 
enfants dans les plantations de tabac, a-t-on appris à Blantyre. 
L'initiative fait suite aux sévères critiques formulées par les syndicats 
et le Bureau international du travail (BIT) qui a menacé de boycotter la 
principale industrie du Malawi si elle continue à utiliser des enfants. Une 
enquête financée par le BIT a révélé que de très jeunes enfants sont 
utilisés dans les plantations dans des conditions très difficiles. 
L'ampleur du phénomène est dû à la pauvreté chronique des ménages 
malawites. De nombreux enfants sont ainsi contraints de travailler pour 
aider leurs parents.   (PANA, 18 novembre 2000)

* Malawi. Elections locales: faible participation  -  Les élections locales 
qui se sont déroulées le 21 novembre ont été marquées par un faible taux de 
participation. Une poignée d'électeurs seulement s'est rendue aux urnes. 
Dans certaines circonscriptions, environ 195 électeurs ont voté sur quelque 
30.000 inscrits. Dans un bureau au nord du pays, un seul électeur a voté 
sur 4.000 inscrits. Dans la plupart des bureaux à Blantyre et sa banlieue, 
la participation maximale était de 20 votants. Selon le secrétaire général 
de l'alliance de l'opposition, la faible participation constitue un acte de 
défiance à l'endroit du président Muluzi.   (PANA, 22 novembre 2000)

* Mali. Monumental folly?  -  Mali's capital, Bamako, may be a little short 
on basic amenities, but the government of President Konare has spared no 
efforts to ensure that the city is not lacking in one thing --monuments. 
Alsmost every roundabout in Bamako is endowed with some kind of statue, and 
in the past few years, one new monument after another has been unveiled, to 
celebrate everything from a peace accord with Tuareg rebels, to Ghana's 
first president, the pan-Africanist Kwame Nkrumah. But with teachers and 
students in Mali on strike because the government says it cannot afford 
their demands, it may not have been the best time to unveil $20 million 
worth of new monuments. The Ministry of Culture claims the two newest 
additions to Bamako's startling array of monuments are "impressive" and 
"useful".   (BBC News, 22 November 2000)

* Maroc. Ministres pénalement responsables  -  Un projet de loi instituant 
une Haute Cour de justice rendra bientôt les ministres marocains pénalement 
responsables, a-t-on appris le 17 novembre auprès des services du Premier 
ministre. Cette juridiction d'exception, prévue par la Constitution mais 
jamais mise en place jusqu'ici, sera compétente pour juger les ministres 
pour tous crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions. 
L'adoption de ce projet de loi intervient alors que se multiplient les 
procédures pour corruption contre des élus et des fonctionnaires et qu'un 
débat s'est engagé sur la nécessité de poursuivre en justice les 
responsables des nombreux cas d'arrestations arbitraires, de tortures et 
d'enlèvements commis pendant les "années de plomb" du règne de Hassan 
II.   (AP, 17 novembre 2000)

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