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Weekly anb11302.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-11-2000      PART #2/6

* Burundi. Mandela sets up commission  -  27 November: Nelson Mandela, the 
chief mediator in the Burundi conflict, has set up a committee to monitor 
the implementation of the peace accord he brokered last August. the 
committee, launched in Arusha, is made up of representatives of the 19 
parties who signed the accord. But Mr Mandela is reported to have failed to 
persuade President Buyoya to agree to the deployment of a peacekeeping 
force to help implement the accord.   (BBC News, 27 November 2000)

* Burundi. Peace talks in Arusha  -  25 November: Signatories to Burundi's 
peace accord which was signed in August have begin a meeting in Arusha, 
Tanzania to discuss progress. On 22 November, one of the rebel groups which 
did not sign the agreement, the Forces for the Defence of Democracy, said 
it had suspended its demands and would now talk directly with the 
government. As the meeting began, one of the mediators, Mark Bomani, urged 
Burundi's parliament to ratify the accord, especially as President Pierre 
Buyoya had signed it. 26 November: Nelson Mandela,, the peace negotiator, 
expresses optimism. He angrily dismisses speculation that Burundian leaders 
are not ready to suspend hostilities and pick a leader to oversee a 
transitional administration that would govern till elections are held in 
three years time. 27 November: The peace talks continue. Nelson Mandela has 
been holding separate talks with two rebel groups in South 
Africa.   (ANB-BIA, Brussels, 27 November 2000)

* Burundi. Négociations: nouvelle réunion  -  Les 19 parties aux 
négociations inter- burundaises se retrouvent à Arusha (Tanzanie) ce 
week-end sous la houlette de Nelson Mandela pour tenter de mettre en 
application l'accord de paix signé en août, mais qui, rejeté par la 
rébellion, demeure sans effet, indique l'agence de presse burundaise le 25 
novembre. Une Commission de suivi et d'application de l'accord sera mise en 
place, composée de 6 personnalités burundaises, de membres de l'OUA et de 
représentants des pays donateurs. L'envoyé spécial de l'Onu dans les Grands 
Lacs, l'Ethiopien Berhanu Dinka, est pressenti pour en être le président. 
Les rebelles cependant continuent de rejeter tout ce qui émane du processus 
d'Arusha et exigent des négociations directes avec le gouvernement et 
l'armée, ce que ces derniers refusent sans un cessez-le-feu préalable. Mais 
M. Mandela s'est dit résolu à ne pas attendre les groupes rebelles et 
d'"aller de l'avant". Le Parlement burundais ratifiera prochainement 
l'accord de paix du 28 août dernier, a assuré son président le 25 novembre 
à Arusha. - Le 27 novembre, le médiateur Nelson Mandela a officiellement 
mis en place la commission chargée de l'application de l'accord de paix, 
composée de 29 membres sous la présidence de M. Berhanu Dinka. Elle siégera 
temporairement à Arusha jusqu'à ce que la sécurité permette de la 
transférer à Bujumbura. Mais M. Mandela n'a pas pu convaincre le président 
Buyoya qu'il était nécessaire d'accepter une force de maintien de la paix 
en mesure de garantir le processus de pacification dans le pays. - Le 29 
novembre, date où la réunion devait prendre fin dans la soirée, l'équipe de 
médiation s'est dite déçue du manque de progrès enregistré dans les sujets 
à l'ordre du jour: le président qui dirigera la transition, le calendrier 
de mise en oeuvre de l'accord, et les corrections "techniques" à lui 
apporter. La session pourrait se prolonger.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 30 novembre 2000)

* Centrafrique. Menace d'implosion sociale  -  Les manifestations ont pris 
de l'ampleur dans la capitale de la RCA Bangui, avec la reprise du 
mouvement de grève des fonctionnaires pour des arriérés de salaire. Le 24 
novembre, plus de 10.000 manifestants ont défilé pacifiquement au centre de 
la ville. La semaine dernière, la situation s'était tendue après que la 
police eut utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser un groupe de jeunes 
gens. Des analystes ont qualifié la situation d'explosive et ont mis en 
garde contre le risque d'une implosion sociale. La paix difficilement 
restaurée en RCA serait fragilisée si la question des arriérés de salaire 
n'était pas réglée. D'autre part, un communiqué du gouvernement a fait 
savoir que les autorités avaient saisi une importante cargaison d'armes 
(pistolets, fusils d'assaut, grenades et lance-roquettes). La circulation 
d'armes illégales cause beaucoup d'inquiétudes d'autant que la tension 
monte dans le pays.   (IRIN, 24 novembre 2000)

* Congo (RDC). Réunion de l'opposition  -  Réunies à Bruxelles le 24 
novembre, les "forces politiques et sociales de l'opposition démocratique 
plurielle" du Congo- Kinshasa ont invité les Congolais à se ressaisir et 
demandé l'aide de la communauté internationale. Dans une déclaration 
finale, la conférence demande au Conseil de sécurité de l'Onu la mise en 
oeuvre sans délai de toutes ses résolutions sur la crise congolaise, et de 
décréter un embargo sur toutes les ventes d'armes et les produits 
énergétiques à destination des Etats impliqués dans la guerre et un autre 
sur les ventes de toutes les ressources naturelles provenant du Congo. Elle 
demande aussi aux nations démocratiques de décréter l'isolement des régimes 
de Kinshasa et des Etats impliqués dans la guerre et de refuser l'octroi de 
visas à leurs autorités. Certains participants ont regretté, publiquement 
ou en privé, que la déclaration stigmatise plus le rôle joué par Kabila que 
l'invasion du Congo par le Rwanda et l'Ouganda.   (D'après La Libre 
Belgique, 25 novembre 2000)

* Congo (RDC). Regional Summit on conflict  -  Six sub-regional leaders 
Monday continued deliberations at a summit in Maputo on the war in Congo 
RDC. The summit is a much-postponed follow-up to an earlier meeting held in 
Maputo in mid-October. South African President Thabo Mbeki called the 
summit, and his Mozambican counterpart Joaquim Chissano is hosting, due to 
Maputo being among the few venues acceptable to all the belligerents. The 
other heads of state present are Congo RDC's President Laurent Kabila, and 
one of his main allies, Zimbabwean President Robert Mugabe, and the Ugandan 
and Rwandan Presidents, Yoweri Museveni and Paul Kagame, who are the 
principal backers of the Congolese rebel movements. Two of Kabila's other 
allies are present at a lower level -- Namibian Prime Minister Hage Geingob 
is attending the meeting, as is Angolan Defence Minister Kundi Paihama, 
representing President Jose Eduardo dos Santos. The national news agency 
(AIM) said entire deliberations have been behind closed doors.   (PANA, 
Dakar, 27 November 2000)

* Congo (RDC) Crisis affects 16 million people  -  The humanitarian crisis 
in Congo is one of the worst in the world, with 16 million people facing 
human rights violations, dire financial hardship and frequent shortages, a 
UN official said. In more than two years of civil war, the number of people 
suffering there, has soared to around a third of the population, Carolyn 
McAskie, the acting UN humanitarian relief coordinator told the Security 
Council on 28 November.   (CNN, 29 November 2000)

* Congo (RDC). Violences autour de Butembo  -  Des sources sur le terrain 
ont indiqué une escalade de la violence aux alentours de la ville de 
Butembo, selon l'agence IRIN. Le village de Maboya, à 25 km de Butembo, 
s'est vidé de ses habitants du fait des combats incessants entre la milice 
Maï-Maï et les soldats du RCD-ML. La plus grande partie de la population 
s'est réfugiée dans la brousse dans des conditions très précaires; on 
déplorerait plusieurs victimes. Certaines personnes sont parvenues à se 
réfugier à Butembo et dans des villages environnants. - Selon l'agence 
Misna, au moins trente civils ont été massacrés entre le 10 et le 11 
novembre dans le village de Kikere, aux environs de Butuhe, à 10 km de 
Butembo. Après une embuscade des Maï-Maï, qui se sont emparés d'une 
camionette contenant du coltan, les renforts envoyés par les troupes 
ougandaises ont attaqué le village à coups de roquettes et de grenades. 
Quinze personnes qui assistaient à une célébration de mariage ont été 
tuées; douze autres ont été brulées vives dans l'incendie d'une maison 
voisine.   (ANB-BIA, de sources diverses, 29 novembre 2000)

* Congo (RDC). Sommet à Maputo  -  Le 27 novembre, les six pays 
belligérants au Congo-Kinshasa (RDC, Rwanda, Ouganda, Zimbabwe, Namibie et 
Angola), ainsi que l'Afrique du Sud et le Mozambique, se sont réunis à 
Maputo pour tenter de trouver une solution au conflit et faire appliquer 
l'accord de cessez-le-feu de Lusaka, signé en 1999. Les débats se déroulent 
à huis clos. Au précédent sommet, le 16 octobre dernier, les participants 
avaient décidé le retrait de toutes les troupes de 15 km au moins des 
positions qu'elles occupaient au moment de la signature de l'accord de 
Lusaka. Le sommet devait examiner le suivi de cet accord, dont l'Onu est 
chargée de vérifier l'application sur le terrain. Les rebelles, qui avaient 
signé l'accord de Lusaka, n'ont pas été invités aux deux derniers sommets 
et ne se considèrent pas tenus au respect des décisions prises. - Le sommet 
qui a pris fin dans la soirée, a décidé de mettre en oeuvre un programme de 
désarmement des "forces résiduelles" et le retrait des troupes sous la 
supervision des Nations unies. La RDC a accepté de reprendre les 
discussions avec l'Onu sur le déploiement sur son territoire d'observateurs 
devant surveiller l'application du cessez-le-feu signé en 1999. Selon le 
président mozambicain, hôte du sommet, cette ouverture du président Kabila 
est un pas important. En effet, les Rwandais ont affirmé que le retrait des 
troupes ne pouvait s'effectuer que dans des "conditions vérifiables", ce 
qui signifie une supervision par les Nations unies.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 29 novembre 2000)

* Congo (RDC). Aide humanitaire  -  Le 24 novembre, les Nations unies ont 
réclamé une participation internationale s'élevant à 140 millions de 
dollars pour venir en aide à la population congolaise, exsangue après deux 
ans d'une guerre civile qui aurait fait 200.000 morts d'après une 
organisation humanitaire. Le Congo est confronté à"l'une des plus 
extraordinaires crises dans le monde", affirme le directeur de l'Office de 
coordination des actions humanitaires de l'Onu, Ross Mountain. Le nombre de 
Congolais déplacés à l'intérieur du pays a doublé l'an dernier, pour 
atteindre les deux millions. - Le 29 novembre, le secrétaire général 
adjoint de l'Onu pour les Affaires humanitaires, Sergio Vieira de Mello, a 
lancé à Bruxelles un appel au financement de l'assistance humanitaire pour 
la RDC, le Burundi et les pays des Balkans. A Kinshasa, M. Sprietsma, chef 
d'une délégation de l'UE, a indiqué que l'Union européenne débloquera à 
brève échéance 169 millions d'euros pour la mise en oeuvre d'un programme 
de réhabilitation multisectoriel au Congo.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
30 novembre 2000)

* Egypte. Boycott des produits américains?  -  L'Egypte va-t-elle déclarer 
la guerre sainte contre Coca-Cola et McDonald's? Nasr Farid Wassel, mufti 
d'Egypte, appelle ses coreligionnaires à boycotter les produits américains 
et israéliens. Dans un entretien à l'hebdomadaire égyptien El Arabi, le 
dignitaire religieux explique qu'il a publié une "fatwa" qui présente ce 
boycottage comme une "exigence, une forme de guerre sainte" et 
l'importateur de ces produits comme "un criminel". Au Caire, la fatwa est 
perçue comme un geste politique, face à la montée d'un sentiment anti- 
américain et anti-israélien exacerbé par les affrontements dans les 
territoires palestiniens.   (La Croix, France, 30 novembre 2000)

* Erythrée. Première zone de sécurité  -  Le couloir terrestre reliant les 
villes érythréennes d'Addi Keyeh et de Senafé, au sud d'Asmara, a été 
inauguré le 28 novembre par le commandant de la mission de l'Onu. Il s'agit 
de la première zone de sécurité terrestre et aérienne que les Nations unies 
veulent délimiter dans le cadre de leur mission de paix dans la Corne de 
l'Afrique. Une Commission militaire de coordination, prévue dans l'accord 
de paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée, devrait se réunir pour la première 
fois le 2 décembre à Nairobi.   (Misna, Italie, 29 novembre 2000)

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