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Weekly anb07063.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-07-2000 PART #3/8
* Congo (RDC). A troubled 40th birthday - 30 June: Congo RDC marks the
40th anniversary of independence, today, with the country perhaps at the
lowest point in a history, marked by corruption, war and faction fighting.
"Independence has turned out to be a nightmare. The country has ceased to
function as a country. It has become a vast battlefield", says the
opposition daily Le Potentiel. Reports from Kinshasa say there have been
few signs of public celebration. On 28 June, some 300 Ugandan soldiers were
still within the UN exclusion zone around Kisangani. 1 July: Rwanda's
President Kagame is expected in Kampala, Uganda, today, to begin two days
of talks with President Museveni. 3 July: The Ministry of Justice says
President Kabila has approved 240 deputies for a transitional parliament.
The Justice Minister says the deputies, from all the eleven province,
including those held by rebels, had not been elected, but selected by a
committee supervised by the interior ministry, and confirmed by a
presidential decree. 4 July: Thousands of civilians are fleeing their homes
following renewed clashes between rebel and government forces. UN officials
estimate that up to 10,000 people have been forced into neighbouring
Congo-Brazza after the violence erupted near Mbandaka, an important town on
the Congo river held by government forces. The clashes come only days after
several neighbouring countries urged the UN to hasten the deployment of UN
observers and peacekeepers. It is unclear how heavy the latest fighting has
been. (ANB- BIA, Brussels, 5 July 2000)
* Congo (RDC). Parlement de transition - Le 3 juillet, le gouvernement
congolais a annoncé que le président Kabila avait désigné un Parlement
intérimaire. Cette Assemblée "constituante et législative", qui aura pour
tâche de préparer le texte de la future Constitution qui devrait être
soumise à référendum, comptera 300 membres. Le ministre de l'Intérieur en a
nommé 240, choisis par une commission de sélection et issus des onze
provinces, y compris celles de l'est sous contrôle des mouvements rebelles.
60 autres devront être choisis directement par le chef de l'Etat.
L'opposition a dénoncé cette décision comme contraire aux accords de
Lusaka. Le 11 mai dernier, le président Kabila avait annoncé que ce
Parlement de transition serait installé le 1er juillet, mais le ministre de
la Justice a précisé que l'installation ne pourra avoir lieu avant que tous
les nommés aient rejoint la capitale. (ANB-BIA, de sources diverses, 4
juillet 2000)
* Congo (RDC). Démilitarisaton - Le 1er juillet, dans une ordonnance
intérimaire rendue publique à La Haye, la Cour internationale de justice
(CIJ) a appelé l'Ouganda à se conformer à la résolution 1304 de l'Onu
demandant le retrait de toutes les troupes étrangères du territoire
congolais. La CIJ, qui statuait sur une demande déposée par Kinshasa, a
dans le même temps appelé Kinshasa et Kampala à s'abstenir immédiatement de
toute action armée et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer
dans la zone de conflit le plein respect des droits fondamentaux de
l'homme. -D'autre part, le 2 juillet, après deux jours de sommet à Entebbe,
les présidents ougandais Museveni et rwandais Kagamé ont réaffirmé leur
engagement sur la démilitarisation de Kisangani. Cette rencontre visait
surtout à aplanir les différends entre les deux pays. Les deux chefs d'Etat
ont aussi appelé les autres parties signataires de l'accord de
cessez-le-feu de Lusaka de ne pas tirer avantage du retrait des troupes
ougandaises et rwandaises de Kisangani. - Le 5 juillet, le porte-parole de
la Monuc a annoncé à Kinshasa que les troupes rebelles du RCD-Goma restent
déployées dans la ville de Kisangani, malgré la démilitarisation ordonnée
par l'Onu. Les troupes ougandaises, elles, se sont bien retirées, a dit le
porte-parole de l'Onu; quatre bataillons ont quitté la ville pour se
retirer à Banalia, à 120 km au nord de Kisangani. (ANB-BIA, de sources
diverses, 6 juillet 2000)
* Congo (RDC). Kisangani pact still holding - 2 July: The Presidents of
Rwanda and Uganda reaffirm their commitment to the demilitarisation of
Kisangani (Congo RDC). In a joint statement after their two-day meeting in
the Ugandan city of Entebbe, they urge all sides involved in the war to
respect the Lusaka peace accord they signed last year. Rwandan President
Kagame describes the meeting as "a big step forward" and his Ugandan
counterpart, Yoweri Museveni says they agreed not to discuss "a post
mortem" but to concentrate on improving relations. 5 July: The UN says it
has confirmed the withdrawal of Ugandan troops from Kisangani. Four Ugandan
battalions have withdrawn to Banalia, about 100 kms north of Kisangani. The
UN mission also confirms the Rwandan troops withdrawal from Kisangani on 21
June. (ANB-BIA, Brussels, 6 July 2000)
* Congo (RDC). Mandat d'arrêt international contre M. Yerodia - Le juge
d'instruction belge Vandermeersch a lancé un mandat d'arrêt international
contre le ministre congolais des Affaires étrangères Abdoulaye Yerodia. A
l'automne 1998, plusieurs plaintes avaient été déposées en Belgique contre
le président Kabila et son entourage, dont M. Yerodia, alors directeur de
cabinet du chef de l'Etat, pour crimes contre l'humanité. On reproche à M.
Yerodia d'avoir incité la population à s'en prendre aux Tutsi, après le
début de la seconde guerre du Congo, et d'être la cause des progroms qui
s'en sont suivis. Lors de son récent passage à Kinshasa, le ministre belge
des Affaires étrangères aurait, par "courtoisie diplomatique", prévenu les
autorités congolaises de cette perspective. Le parquet de Bruxelles, qui
d'abord refusait tout commentaire officiel, a confirmé, le 5 juillet, avoir
délivré un mandat d'arrêt contre M Yerodia, l'inculpant de crimes de droit
international. Les mesures d'exécution de cette décision, notamment la
saisie d'Interpol, sont en train d'être prises, a précisé le parquet.
(ANB-BIA, de sources diverses, 6 juillet 2000)
* Corne de l'Afrique. Insécurité alimentaire - Dix agences de l'Onu ont
accepté de se mobiliser pour traiter les causes et travailler aux solutions
à long terme de l'insécurité alimentaire et des catastrophes récurrentes
dans la Corne de l'Afrique, a annoncé le 29 juin à Genève le directeur
général de la FAO, Jacques Diouf. "Seul un engagement à long terme, portant
sur une période beaucoup plus importante que la plupart des programmes
d'aide au développement, pourra créer les conditions nécessaires à
l'amélioration de la situation sanitaire et alimentaire" dans cette région,
a indiqué un rapport provisoire établi par une équipe inter- agences. Ce
rapport a relevé que "le risque de détournement, au profit de l'effort de
guerre, de fonds destinés à favoriser le développement et à réduire la
pauvreté est toujours présent". Le rapport souligne également la nécessité
de "s'attacher à maîtriser le trafic d'armes dans la région". (La Libre
Belgique, 30 juin 2000)
* Côte d'Ivoire. Mutinerie - Le 4 juillet, la junte du général Gueï s'est
trouvée confrontée à une inquiétante épreuve de force avec des soldats
mutins. Ceux-ci sont descendus dans les rues d'Abidjan, tirant en l'air et
réquisitionnant des voitures. Ils réclament 6 millions de fcfa (60.000 FF)
par soldat comme butin de guerre. La junte a jugé la demande inadmissible
en période de difficultés financières. Les pourparlers se sont poursuivis
toute la journée. Commerces et bureaux étaient fermés; les vols
internationaux ont été interrompus. En fin de journée, le général Gueï,
manifestement fragilisé, est apparu à la télévision aux côtés des mutins
pour appeler à un retour au calme. La junte a annoncé l'imposition d'un
couvre-feu de 19h. à 6 h. Quelle que soit l'issue de cette mutinerie,
l'alerte intervient dans un climat politique à nouveau tendu. Le 3 juillet,
la polémique autour de la fraude électorale est repartie, à trois semaines
du référendum constitutionnel du 23 juillet. - Le 5 juillet, le régime
militaire et les jeunes soldats mutins ont annoncé qu'ils étaient parvenus
à un accord. Selon le porte-parole du général Gueï, le gouvernement a
accepté de verser un million de fcfa à chaque soldat pour l'aider à
s'acheter une maison. Le général Gueï a annoncé que les autorités allaient
lancer une enquête pour déterminer les responsabilités dans cette mutinerie
qu'il a assimilée à un coup d'Etat avorté. La garde présidentielle et la
police ont commencé à collecter les armes des mutins; certains d'entre eux
sont en fuite. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 juillet 2000)
* Côte d'Ivoire. Under curfew - 4 July: Côte d'Ivoire is placed under
curfew overnight as soldiers take to the streets demanding money from the
ruling junta for their role in last December's coup. The country's military
ruler, General Robert Guei, makes a national address on state television in
an effort to avoid a military mutiny. Calm returns to Abidjan by nightfall,
apart from the occasional gunshot, and a spokesman for the mutineers reads
a statement on national television asking his comrades to return to
barracks. In his televised address, General Guei appeals for the soldiers
to "think first of all of the public interest", and adds that he is "open
to dialogue". During the disturbances he had taken refuge in the
headquarters of the paramilitary police. Soldiers are demanding to be paid
$8,500 each as a reward for their part in the coup that toppled President
Bédié. 5 July Côte d'Ivoire is calm under the nighttime curfew. In the
daytime, some mutineers were seen driving around Abidjan in hijacked cars,
shooting in the air and preventing people from going to work. The military
authorities have reached an agreement with the soldiers demanding bonus
payments. Private cars seized at gunpoint will be returned to their owners.
(ANB-BIA, Brussels, 6 July 2000)
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