Weekly ANB0821_1.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-08-2003      PART #1/6

* Afrique australe. Réunion des évêques - Les évêques catholiques de neuf pays d'Afrique australe sont attendus ce 19 août dans la capitale du Zimbabwe pour participer à la rencontre annuelle de l'IMBISA (Inter-regional Meeting of Bishops of Southern Africa). La réunion de trois jours aura pour thème de discussion la grave crise politique, économique et institutionnelle que connaît actuellement le Zimbabwe, où la faim vient s'ajouter à l'augmentation des cas de sida et à un grave conflit politique. Les évêques aborderont aussi le thème de l'autonomie financière des quelque 70 diocèses de la région, et entendent promouvoir la coopération pastorale et sociale entre leurs conférences épiscopales. (Misna, Italie, 19 août 2003)

* Algeria. Algerian firefighters sent to France - 13 August: A group of Algerian fire experts has left for France to help put out the blazes which are raging in the south of the country. The 84 firefighters who specialise in putting out forest fires have taken the ferry to Marseille. They have with them fire engines, water and an ambulance. "This is an act of solidarity between two institutions for the protection of civilians -- Algerian and French -- with a view to reinforcing the strong relations between France and Algeria," said Algerian Interior Minister Noureddine Yazid Zerhouni. (ANB-BIA, Belgium, 13 August 2003)

* Algérie. Interpol recherche Khalifa - Le dimanche 17 août, Interpol a lancé un avis international requérant l'arrestation du milliardaire algérien Rafik Khalifa à la demande de la justice algérienne qui recherche l'homme d'affaires pour "blanchiment d'argent". Les tourments juridico-financiers du groupe Khalifa, qui avait connu un développement fulgurant, ont débuté en février 2003, lors de l'arrestation à l'aéroport d'Alger de trois de ses cadres, qui tentaient de faire sortir frauduleusement du pays deux millions d'euros. La mise sous contrôle, puis la liquidation de la banque, Khalifa Bank, épine dorsale du groupe, a entraîné l'arrêt de Khalifa Airways, interrompant ses dessertes en Algérie, vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Les autres filiales sont tombées une à une, notamment deux chaînes de télévision, Khalifa News à Londres, et Khalifa TV à Paris. (Le Monde, France, 19 août 2003)

* Algeria. Crew thwarts hijack bid on Algerian airliner - On 19 August, an apparently deranged man tried to hijack an Algerian airliner on a domestic flight but was persuaded to abandon the idea by the crew, airport and airline officials said. The man had threatened to use a box which he said contained a grenade and asked the crew to fly the Air Algerie Boeing 737 to Geneva. The box turned out to be empty. The flight had originated in the capital, Algiers, and was bound for Lille (France) with a stopover in the western Algerian city of Oran. The man was arrested by security forces at Oran airport. (CNN, USA, 20 August 2003)

* Algérie. Six journaux sanctionnés - Le lundi 18 août, six quotidiens étaient absents des kiosques en raison, affirment-ils, d'une "censure indirecte" du gouvernement. El-Khabar, Liberté, l'Expression, le Matin, le Soir d'Algérie et Er-Raï ont été sommés de payer leurs dettes, dimanche, par les imprimeries de l'Etat, sous peine de ne pas être imprimés. Pour les journaux, il s'agit d'un procédé grossier, car le règlement des factures n'était "pas arrivé à échéance". C'est "un subterfuge commercial pour sanctionner et faire taire pour longtemps les journaux indépendants coupables d'avoir révélé les scandales". Ces quotidiens tapent depuis plusieurs semaines à boulets rouges contre le président Bouteflika et ses proches, les accusant notamment de corruption. Ces attaques reflètent la bataille qui oppose Bouteflika à des "décideurs" militaires. La presse privée se retrouve ainsi otage des luttes pour le pouvoir qui déchirent les plus hautes sphères de l'Etat, écrit le quotidien français Libération. - Le 20 août, pour la troisième journée consécutive, les six quotidiens algériens étaient toujours empêchés de paraître. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 août 2003)

* Benin. Nigeria to re-open Benin border - 14 August: Nigeria's President Olusegun Obasanjo has agreed to reopen Nigeria's border with Benin after talks with his Benin counterpart, Mathieu Kerekou. A spokeswoman for Mr Obasanjo said the border would reopen on 15 August. The Nigerian authorities sealed off the 700-kilometre border between the two countries on 10 August because of alleged criminal activity across the frontier. The closure has hit Benin's economy, pushing up the price of fuel and other imports. The two leaders met today in the Nigerian border town of Badagry to discuss the crisis, which had threatened to damage relations between the countries. Benin's leader admitted there were problems. "There are too many criminals operating in Nigeria who reside in Benin," he said before the talks. "I know there are many robberies and attacks near the border." The main border crossing into Benin is not far from Nigeria's commercial capital, Lagos, and it normally seethes with travellers and traders from Benin, Togo, Ghana and beyond. (ANB-BIA, Belgium, 14 August 2003)

* Burundi. Violences - Dans la nuit du vendredi 15 août, peu après 20 heures locales, au moins 5 personnes ont été tuées et 6 autres grièvement blessées dans la localité de Rukeco, province de Ngozi (nord), à la suite d'un violent accrochage entre des éléments de l'armée régulière et un groupe d'hommes armés non identifiés, a rapporté la radio nationale. Selon la radio, l'armée est intervenue pour empêcher un groupe d'individus qui tentait de s'attaquer à un couple et quatre de ses enfants qui rentraient du marché. Le père et les quatre enfants ont été tués. Habituellement, les médias officiels sont prompts à mettre en cause la rébellion dans ce genre d'accrochages, mais dans ce dernier cas la radio a parlé vaguement d'un groupe armé. Une grande confusion entoure de plus en plus les actes de violence au Burundi. Des éléments isolés de l'armée régulière, mais aussi des déserteurs et des milices organisées ou encore des rebelles rivalisent de plus en plus dans des vols armés, dans des pillages de maisons ou dans des embuscades routières à travers tout le pays. La capitale Bujumbura n'est pas non plus épargnée par la criminalité ambiante. (PANA, Sénégal, 16 août 2003)

* Burundi. Rebel leader pressed over peace - Pierre Nkurunziza, leader of Burundi's main rebel movement, the Forces for the Defence of Democracy (FDD) was under strong international pressure on 19 August to sign up for peace as he met for the first time with President Domitien Ndayizeye. The talks took place in South Africa, which has spearheaded efforts to end Burundi's 10-year civil war. Both men expressed optimism ahead of the meeting, aimed at preparing for a regional summit on the conflict. But specialists close to the talks were more sceptical. They said the climate inside Burundi would make a new power-sharing deal difficult to implement. If Mr Ndayizeye were to cede to rebel demands for top government and army positions, he risked upsetting agreements between rival Hutu and Tutsi political movements. (Financial Times, UK, 20 August 2003)

* Burundi. Pourparlers de paix - Le mardi matin, 19 août, le chef de l'Etat burundais, Domitien Ndayizeye, a quitté Bujumbura à destination de l'Afrique du Sud pour un ultime round de discussions avec les Forces pour la défense de la démocratie (FDD, rébellion) sur les dernières modalités pratiques à régler avant l'entrée en vigueur effective d'un cessez-le-feu. M. Ndayizeye s'est dit confiant quant à l'issue des négociations de paix, se basant notamment sur quelques signes récents de la part des FDD. Ainsi, le mouvement rebelle a envoyé dernièrement une équipe chargée de préparer son entrée dans une commission mixte de gestion du cessez-le-feu aux côtés des représentants du gouvernement. S'il reste des difficultés, un sommet des chefs d'Etat membres d'une initiative régionale de paix au Burundi est prévu en fin de cette semaine pour rapprocher les points de vue des belligérants. - Le mardi en Afrique du Sud, le vice-président sud-africain Jacob Zuma a rencontré les deux délégations séparément. Le mercredi, M. Ndayizeye et Pierre Nkurunziza, leader des FDD, ont eu leur premier face-à-face. --Durant ce temps, des combats entre armée et rebelles des Forces nationales de libération (FNL) ont repris le lundi soir, 18 août, sur les collines au nord de Bujumbura et ont continué toute la nuit. Durant la journée du mardi, des tirs d'armes lourdes se sont encore fait entendre. De la ville on apercevait des maisons incendiées sur les hauteurs de la proche périphérie. Des milliers de civils se sont déversés dans la capitale. Le mardi soir, les armes se sont tues. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 août 2003)

* Comoros. Volcano may erupt after 12-year slumber - A volcano in the Indian Ocean Comoro Islands might soon erupt for the first time in 12 years, threatening to spew molten rock that could endanger villages, experts said on 20 August. A steady increase in seismic activity points to a growing possibility of renewed rumblings by the Karthala volcano, which last erupted in 1991 and razed much of the coastal village of Singani in 1977. An observatory monitoring the volcano said the number of earth tremors had increased in the past few months to about 100 a day in August from about one or two per day during intervals of calm on Karthala. "This steady increase makes us think that an eruption might be imminent," said Sidi Ainouddine, director-general of the National Scientific Research and Documentation Centre in the archipelago, a former French colony. Karthala is described by volcanologists as a basaltic shield volcano, rising 7,746 ft above sea level. It lies on Grande Comore, the largest of three main isles forming the Comoros off East Africa. Experts say monitoring devices on the flanks of the volcano were vandalized last year, making it more difficult to build a picture of its probable activity. (CNN, USA, 20 August 2003)

* Congo (RDC). Bunia: vers l'après-Artemis - Le 16 août, la force multinationale déployée début juin par l'Union européenne à Bunia a commencé à transférer ses points de contrôle aux casques bleus bangladeshis du contingent des Nations unies (Monuc 2) qui doit prendre son relais le 1er septembre. Pour l'instant, 1.260 Bangladeshis sont arrivés. "Il n'y a pour autant aucun allégement encore de notre dispositif tactique, qui reste maintenu sur place", a souligné un colonel français. La force onusienne qui prendra la relève, doit être formée de quatre bataillons, soit 4.700 hommes. Elle pourra, si besoin est, ouvrir le feu, et pas seulement en cas de défense, dans une région où les conflits interethniques ont fait 50.000 morts et 500.000 déplacés depuis 1999. -- Selon l'agence Misna, une religieuse congolaise a été tuée le week-end dernier (9-10 août) durant l'attaque de la localité de Fataki (quelque 80 km au nord de Bunia). La victime, Sr Mathilde, une religieuse âgée de la congrégation des Servantes de Jésus, a été tuée par des miliciens, probablement lendu, qui avaient assailli Fataki, habitée par une majorité de Hema. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 août 2003)

* Congo (RDC). Ituri: paix en vue? - Le 15 août, les chefs de cinq groupes armés opérant en Ituri sont partis à Kinshasa pour des consultations avec le gouvernement de transition. Les groupes concernés sont les cinq signataires de l'accord de paix pour l'Ituri, signé le 16 mai dernier à Dar es-Salaam. - 18 août. Au terme de deux jours de discussions à Kinshasa entre les groupes armés actifs en Ituri, les représentants de la Monuc et les délégués du gouvernement, tous les participants ont exprimé leur aspiration à la consolidation de la paix et leur implication dans le processus de réunification du territoire, rapporte l'agence PANA. Ils ont réaffirmé la condamnation unanime des massacres et de toutes les formes de violation des droits de l'homme. Ils ont également réaffirmé la reconnaissance de l'autorité du gouvernement de transition et recommandé à ce gouvernement le déploiement rapide de la police et de l'armée intégrée en Ituri, la réhabilitation de la justice et l'affectation de juges et magistrats à Bunia. L'agence Misna indique d'autres décisions importantes prises, concernant le désarmement, le cantonnement et l'intégration des groupes armés actifs dans la région. Un bureau permanent de liaison sera créé à Bunia, qui comprendra les représentants de tous les groupes armés et des officiers de la Monuc. Ce bureau devra permettre des échanges d'informations et garantir aux forces de l'Onu de pouvoir se rendre immédiatement et sans entraves sur place pour vérifier d'éventuels massacres. Quant au cantonnement des diverses factions armées, celles-ci devront signaler à la Monuc leur positionnement, ayant accepté de cesser les hostilités. Les dirigeants pourraient éventuellement s'intégrer dans l'administration locale. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 août 2003)

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