Kisangani, 50 morts retrouvés et identifiés



Title: Kisangani, 50 morts retrouvés et identifiés



 

50 MORTS RETROUVES ET IDENTIFIES, SELON L'EGLISE
Les autorités de l'Eglise catholique de la ville de Kisangani, dans l'est de la République démocratique du Congo , ont dénombré et identifié au moins 50 morts à la suite de la mutinerie du 14 mai, a indiqué lundi l'évêque de la ville, Monseigneur Laurent Monsengwo. "Nous avons dénombré 50 morts, dont 30 civils", a déclaré à la presse internationale Mgr Monsengwo, joint par téléphone depuis Kigali. "Certains corps ont été repêchés de la rivière Tchopo, et d'autres personnes manquent encore à l'appel", a-t-il ajouté. "Une centaine d'insurgés" avaient occupé brièvement le 14 mai les locaux de la station radio de Kisangani, selon les autorités locales du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, rébellion), avant d'en être chassés par les troupes fidèles à la rébellion et de faire retraite vers la commune de Mangobo, en périphérie sud de la ville. Des témoins ont fait état dès le lendemain de l'insurrection de la mort de plus d'une vingtaine de personnes, dont des civils, et au moins huit corps d'hommes tués par balles ont été repêchés vendredi dans les eaux de la rivière Tchopo. Le gouvernement de Kinshasa a accusé l'armée rwandaise, alliée du RCD, d'avoir exécuté une vingtaine d'officiers mutins. Kigali, qui affirme ne pas avoir de troupes dans la ville, dément, et le RCD assure de son côté que les mutins ont été tués au cours des combats. Le mouvement rebelle a envoyé dimanche sur place, depuis son quartier général de Goma (est), une délégation de quatre responsables "pour prendre toutes les informations sur ces évènements", a indiqué à l'AFP un porte-parole du RCD, Jean-Pierre Lola Kisanga. "Il y a eu des morts de part et d'autre, c'est vrai que le bilan humain est allé croissant, chaque jour on découvre de nouveaux corps dans la rivière Tchopo ou en brousse en périphérie de la ville", a reconnu M. Lola Kisanga. "Mais ces personnes ont été retrouvées sur les traces de la fuite des assaillants", a-t-il expliqué. "Les insurgés étaient au nombre d'une compagnie, soit environ 150 hommes, ils avaient reçu le soutien de groupes de jeunes", a-t-il précisé, indiquant par ailleurs que "17 d'entre eux avaient été arrêtés et que des civils suspectés de complicité ont également été interpellés".
Bulletin CIP N°275






====================================================
Servizio informazioni Congosol

Le materiel contenu dans ce communique' ne reflet pas forcement les points de vue du Service.
Devant la necessite' de vous offrir rapidement ces informations, le Service prend le parti de n'etre pas toujours en mesure de les verifier, et ne saurait etre tenu responsable de la precision des sources originales.
Veuillez nous excuser si vous avez deja' recu ce texte.
====================================================