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Kabila dénonce la complaisance du Conseil de sécurité et de la communauté internationale
- Subject: Kabila dénonce la complaisance du Conseil de sécurité et de la communauté internationale
- From: CONGOSOL - servizio informazioni <congosol at neomedia.it>
- Date: Tue, 21 May 2002 12:00:23 +0200
Title: Kabila dénonce la complaisance du Conseil de sécurité
KABILA DENONCE "LA
COMPLAISANCE" DU CONSEIL DE SECURITE
Le président de la république
démocratique du Congo Joseph Kabila a dénoncé vendredi dernier
"la complaisance" du Conseil de sécurité de l'ONU vis à
vis du Rwanda, dans un discours radio-télévisé.
"Si le Conseil de sécurité avait fait appliquer les résolutions - 1304 et 1399 - qu'il a prises sur la démilitarisation de Kisangani (par le Rwanda et la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie -RCD) nous n'aurions jamais eu à déplorer ces massacres de populations civiles", a déclaré le président Kabila, évoquant les tués au cours de la répression d'une mutinerie depuis le 14 mai , rapporte l'AFP."C'est d'autant plus inadmissible qu'une mission du Conseil de sécurité était à Kisangani début mai. Jusqu'à quand restera-t-il sans réaction concrète?", s'est indigné Joseph Kabila, stigmatisant "la complaisance de la communauté internationale". "J'exige - pour préserver sa crédibilité - que le Conseil de Sécurité puisse user de toutes ses prérogatives pour obliger le Rwanda à retirer ses troupes de Kisangani mais aussi du territoire congolais", a ajouté le président congolais, appelant aussi le Haut commissariat aux droits de l'Homme à "diligenter une enquête sur les événements" - mutinerie puis répression - qui se sont déroulés depuis le 14 mai dans la capitale de la Province orientale. Le jeune général-major, qui a succedé à son père Laurent Désiré Kabila après l'assassinat de ce dernier en janvier 2001, s'adressait à la nation à l'occasion de l'anniversaire de l'entrée à Kinshasa - le 17 mai 1997 - des troupes de l'Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (ADFL) qui avait marqué la fin du "règne" du maréchal Mobutu. Evoquant l"accord-cadre signé à l'issue du dialogue inter congolais "pour une gestion consensuelle de la transition préparant des élections libres et démocratiques", Joseph Kabila a invité "le RCD et les partis qui lui sont apparentés à se joindre à la concertation". Il a également appelé les "signataires actuels de l'accord à faire diligence pour assurer la libre circulation des personnes et des biens dans le pays réunifié". Plus tôt dans la soirée, le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, principal signataire, avec le gouvernement de Kinshasa, de l'accord cadre, avait appelé au RCD et à son allié militaire le Rwanda, la nécessité de "respecter les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, tout particulièrement celles ayant trait à la démilitarisation de la ville de Kisangani".
Le MLC s"'inquiétait de la tournure dramatique des événements de Kisangani et de la répression sanglante opérée par le RCD et l'Armée Patriotique Rwandaise" alors que la MONUC indiquait dans un communiqué remis à l'AFP qu'elle continuait "de recevoir des accusations portant sur des violations graves des droits de l'Homme et du droit international humanitaire" à la suite des évènements de Kisangani et qui font état d'un nombre élevé de person.
"Si le Conseil de sécurité avait fait appliquer les résolutions - 1304 et 1399 - qu'il a prises sur la démilitarisation de Kisangani (par le Rwanda et la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie -RCD) nous n'aurions jamais eu à déplorer ces massacres de populations civiles", a déclaré le président Kabila, évoquant les tués au cours de la répression d'une mutinerie depuis le 14 mai , rapporte l'AFP."C'est d'autant plus inadmissible qu'une mission du Conseil de sécurité était à Kisangani début mai. Jusqu'à quand restera-t-il sans réaction concrète?", s'est indigné Joseph Kabila, stigmatisant "la complaisance de la communauté internationale". "J'exige - pour préserver sa crédibilité - que le Conseil de Sécurité puisse user de toutes ses prérogatives pour obliger le Rwanda à retirer ses troupes de Kisangani mais aussi du territoire congolais", a ajouté le président congolais, appelant aussi le Haut commissariat aux droits de l'Homme à "diligenter une enquête sur les événements" - mutinerie puis répression - qui se sont déroulés depuis le 14 mai dans la capitale de la Province orientale. Le jeune général-major, qui a succedé à son père Laurent Désiré Kabila après l'assassinat de ce dernier en janvier 2001, s'adressait à la nation à l'occasion de l'anniversaire de l'entrée à Kinshasa - le 17 mai 1997 - des troupes de l'Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (ADFL) qui avait marqué la fin du "règne" du maréchal Mobutu. Evoquant l"accord-cadre signé à l'issue du dialogue inter congolais "pour une gestion consensuelle de la transition préparant des élections libres et démocratiques", Joseph Kabila a invité "le RCD et les partis qui lui sont apparentés à se joindre à la concertation". Il a également appelé les "signataires actuels de l'accord à faire diligence pour assurer la libre circulation des personnes et des biens dans le pays réunifié". Plus tôt dans la soirée, le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, principal signataire, avec le gouvernement de Kinshasa, de l'accord cadre, avait appelé au RCD et à son allié militaire le Rwanda, la nécessité de "respecter les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, tout particulièrement celles ayant trait à la démilitarisation de la ville de Kisangani".
Le MLC s"'inquiétait de la tournure dramatique des événements de Kisangani et de la répression sanglante opérée par le RCD et l'Armée Patriotique Rwandaise" alors que la MONUC indiquait dans un communiqué remis à l'AFP qu'elle continuait "de recevoir des accusations portant sur des violations graves des droits de l'Homme et du droit international humanitaire" à la suite des évènements de Kisangani et qui font état d'un nombre élevé de person.
KABILA ACCUSE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
ET L'ONU POUR LES VIOLENCES DE KISANGANI
Le jour de la célébration du cinquième
anniversaire de l'entrée de Laurent-Désiré Kabila à Kinshasa,
son fils, Joseph, actuel président de la République Démocratique
du Congo, s'est insurgé contre la communauté internationale. Dans
un message radio-télévisé diffusé hier soir, Kabila a dit que
les tragiques événements du 14 mai à Kisangani , où plus de 30
personnes ont été tuées dans des combats, étaient
"inadmissibles". Exprimant son indignation, Kabila s'est
demandé "jusqu'à quand" le Conseil de Sécurité de
l'ONU "restera-t-il sans réaction concrète?". Le
président congolais s'est montré irrité par le fait que les
violences de Kisangani ont eu lieu à quelques jours seulement de la
visite d'une délégation envoyée par le Conseil de Sécurité
de l'ONU. "A Kisangani" a affirmé Kabila, "le drame
de la population continue dans l'humiliation perpétuelle infligée
par les autorités rwandaises avec la complicité du Rassemblement
Congolais pour la Démocratie (RCD)". Le chef de l'Etat
congolais a condamné la "complaisance" de la communauté
internationale, se référant aux résolutions 1304 et 1399 de
l'ONU, dans lesquelles le Rwanda et le RCD ont été formellement
invités à démilitariser Kisangani. "Si le Conseil de
Sécurité avait fait appliquer ces résolutions" a affirmé
Kabila, "nous n'aurions jamais eu à déplorer les massacres de
civils" du 14 mai. Le président, dans la tentative de
préserver sa crédibilité, a employé des tons forts envers le
Conseil de Sécurité. "J'exige que le Conseil de Sécurité
puisse user de toutes ses prérogatives pour obliger le Rwanda à
retirer ses troupes de Kisangani mais aussi du territoire
congolais". Kabila a en outre demandé au Haut Commissariat aux
Droits de l'Homme des Nations Unies d'ouvrir une enquête sur les
dramatiques événements de Kisangani. On ignore encore si les
combats dans la ville ont été provoqués par une mutinerie d'une
partie du RCD ou s'il s'est agi d'une mise en scène , estime la
MISNA. Il est de fait que les victimes civiles ont ému tous les
Congolais. Les médias nationaux rapportent aujourd'hui l'unanimité
de l'opinion publique qui dénonce la "complaisance" de la
communauté internationale et une certaine 'inutilité' de la MONUC,
la (coûteuse) mission de l'ONU au Congo. Dans une déclaration
accordée à la presse, le futur premier ministre Jean-Pierre Bemba
a demandé à la MONUC de déterminer le nombre des victimes, les
circonstances exactes de ces violences et le degré de responsabilité
dans les sévices infligés à la population
civile".
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