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I: Visti da fuori
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- Subject: I: Visti da fuori
- From: "markobas" <markobas@newnet.it>
- Date: Thu, 13 Dec 2001 11:32:47 +0100
----- Original Message -----
From: Giuseppe Cortese <gcortese@AWI-Bremerhaven.DE>
To: <lsbrilli@gol.grosseto.it>; <markobas@newnet.it>;
<marmotta67@hotmail.com>
Sent: Thursday, December 13, 2001 9:47 AM
Subject: Visti da fuori
> Salve,
>
> giusto per rinfocolare la "polemica Berlusconi" e per mitigare
> l'infiammazione epatica che quest'uomo mi da' :-)
> Ora e sempre resistenza. Mi spiace, ma e' in franzoso...
> Dimenticavo... Dall'edizione di oggi di "Le Monde".
>
> Ciao,
> Peppe
>
> Son ministre des affaires étrangères, Renato Ruggiero, n'est pas le
> dernier à le remarquer - pour le regretter : "C'est la première fois que
> l'Italie a choisi de
> ne pas participer à une décision politique et institutionnelle de
> développement de
> l'Europe", a-t-il déclaré.
>
> Renato Ruggiero parlait de la position de Silvio Berlusconi qui a failli
> faire capoter le mandat d'arrêt européen voulu par les quatorze autres
> Etats de l'Union européenne pour, entre autres, lutter plus efficacement
> contre le terrorisme (and the mafia, of course...).
> Il Cavaliere a fini par accepter une concession : il ne bloquera pas la
> décision à condition que le Parlement italien adopte les modifications
> nécessaires des lois nationales. Etant donné la majorité dont il dispose
> dans les deux Chambres, il s'est encore ménagé une marge de manouvre,
> mais au moins a-t-il évité soit de se retrouver isolé au Conseil
> européen de Laeken soit de perdre la face devant ses collègues.
>
> L'attitude de Silvio Berlusconi était d'autant moins acceptable que son
> opposition au mandat d'arrêt européen a d'abord et avant tout des
> raisons personnelles. Depuis qu'il a pris sa revanche sur le
> centre-gauche, aux élections du printemps dernier, l'homme le plus riche
> d'Italie sert d'abord ses intérêts. Oubliant ses engagements, il n'a pas
> réglé le "conflit d'intérêts" né de l'incompatibilité de ses fonctions
> publiques avec ses affaires privées. Il a décidé une
> diminution drastique des droits de succession qui épargnera plusieurs
> milliards d'euros d'impôts à ses héritiers. Il a amnistié les capitaux
> exportés illégalement. Il a limité l'entraide judiciaire avec les pays
> voisins pour ne pas risquer des poursuites à l'étranger. Il s'est
> attaqué à l'indépendance de la magistrature italienne, composée
> uniquement, selon lui, de "juges rouges" ayant juré sa perte, alors
> qu'il est sous la menace de plusieurs procès.
>
> Pas étonnant qu'il ait voulu exclure du mandat d'arrêt européen la
> corruption, le blanchiment d'argent sale et même les fraudes commises
> aux dépens de l'Union européenne ! Silvio Berlusconi n'est pas un
> eurosceptique idéologique, comme l'était Margaret Thatcher, même si ses
> sympathies sont plus atlantistes qu'européennnes. Il est un égoïste qui
> veut gérer son pays comme une entreprise et confond l'Italie avec ses
> propres intérêts. Le drame est que cette absence de scrupules n'a pas
> entamé sa popularité en Italie, bien au contraire.
>
> o ARTICLE
> PARU DANS L'EDITION DU 13.12.01
>
>