[Prec. per data] [Succ. per data] [Prec. per argomento] [Succ. per argomento] [Indice per data] [Indice per argomento]
[no subject]
- From: "andrea" <andreamartocchia at libero.it>
- Date: Tue, 18 Feb 2003 18:04:51 +0100
IRAQ: RUGOVA, SE A FAVORE PACE GUERRA PUO' ESSERE MORALE (ANSA) - TERNI, 13 FEB - ''La guerra e' sempre il mezzo estremo, ma quando e' a favore della pace e non della distruzione, allora puo' essere considerata morale'': lo ha detto il presidente del Kosovo, Ibrahim Rugova, che e' in visita ufficiale a Terni, dove gli sono stati conferiti oggi il premio ''San Valentino un anno d' amore'' e la cittadinanza onoraria. Stamani Rugova ha incontrato un centinaio di studenti delle scuole superiori della citta'. Presenti il vescovo, mons. Vincenzo Paglia, e il sindaco, Paolo Raffaelli. Rispondendo alle domande dei ragazzi, il presidente del Kosovo ha aggiunto che ''oggi per quel che riguarda l' Iraq, il mondo civile sta facendo tutti gli sforzi per evitare la guerra, ma purtroppo questa puo' essere un impegno per evitare che armi pericolose per tutta l' umanita' vengano lasciate nelle mani di persone irresponsabili''. E ha anche paragonato Milosevic e Saddam Hussein: ''Hussein e Milosevic - ha detto - in quanto dittatori si assomigliano. Il problema che si pone il mondo civile e' quello di annullare le potenzialita' dei dittatori, per andare sempre piu' verso la democrazia''. Ad un' altra domanda, Rugova ha risposto: ''Noi kosovari dobbiamo ringraziare Dio per l'intervento della Nato che e' servito a salvare un popolo e una civilta'''. (ANSA). YMT-PE 13/02/2003 15:00 http://www.ansa.it/balcani/kosovo/20030213150032473255.html ---------- Initial Header ----------- From : "Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia" <jugocoord at libero.it> Date : Mon, 17 Feb 2003 15:30:52 -0000 Subject : [JUGOINFO] Iraq, Jugoslavia, di nuovo Iraq / 9 BIS CON QUESTA "SINISTRA" LA GUERRA NON LA FERMEREMO MAI... La posizione del giornalista kosovaro-albanese Veton Surroi - favorevole ad una aggressione militare USA contro l'Iraq - e' stata da questi espressa anche in un articolo su "Le Monde" che riproduciamo di seguito. Si noti che Surroi e' uno dei leader kosovaro-grandealbanesi dei quali l cate lodi negli anni passati. In particolare, la "guru" dei balcanologi di "Le Monde Diplomatique" Catherine Samary - recentissimamente al centro di una accesa polemica con Michel Collon attorno a queste questioni - ha dichiarato che Surroi e' uno di quei kosovaro-albanesi dei quali ha grande stima, insieme ad Adem Demaci (gia' leader politico dei tagliagole assassini dell'UCK). All'indomani delle oceaniche manifestazioni contro la guerra in tutto il mondo, dobbiamo purtroppo registrare la mancata presa d'atto di tutte queste incongruenze ed il persistere di una ipocrita "rimozione" della vicenda jugoslava e "kosovara" in tutta la "sinistra" non-antimperialista. Se continuiamo ad affidarci a questa "sinistra" sciovinista filo-occidentale le guerre, stiamone certi, non le fermeremo mai. Italo Slavo --- Les tyrans ne tombent que sous les bombes par Veton Surroi Le Monde du samedi 15 février J'étais membre de l'opposition irakienne contre Saddam Hussein aujourd'hui, je ressentirais ce que j'ai ressenti il y a cinq ans en écoutant les arguments, émanant surtout des Européens, expliquant pourquoi il ne fallait pas utiliser la force militaire contre la Serbie de Slobodan Milosevic. Les arguments sont similaires dans les deux cas. Dans les deux cas, ils sont devenus partie intégrante de la tactique pour gagner du temps avant les bombardements. La litanie est la suivante : "Il faut donner une chance à la paix." "Les bombes ne peuvent pas apporter la démocratie." "Une attaque militaire menacerait la stabilité de la région." "Les Etats-Unis utilisent la puissance militaire pour établir leur domination." Tous ces arguments se sont révélés faux dans le cas du Kosovo. Dans ce cas, le désir européen de gagner du temps n'a pas tenu longtemps. Milosevic n'a pas saisi la dernière chance d'un accord de paix lors des négociations de Rambouillet, et la France et l'Allemagne ont été contraintes de rejoindre l'alliance américano- britannique, très déterminée, p ce aux négociations parrainées par l'Europe, il y ait eu une chance de paix, Milosevic s'est servi de ces discussions pour consolider sa position au Kosovo. Finalement, seul le bombardement de la Serbie de Milosevic a arrêté le génocide des Kosovars, inversé le processus de nettoyage ethnique et permis le retour chez eux de près de 1 million de réfugiés. Les bombes seules, naturellement, n'ont pas amené la démocratie, mais elles étaient une condition préalable : le Kosovo a eu l'occasion, pour la première fois dans son histoire, de mettre en place des institutions démocratiques. La débâcle qu'a apportée la pluie de bombes de l'OTAN sur la Serbie a été le début de la fin pour Milosevic. Aujourd'hui, la Serbie construit péniblement et patiemment un état démocratique. Les Etats-Unis n'ont pas établi leur domination. En fait, ils ont plus ou moins laissé la zone sous la responsabilité de l'Union européenne et des Nations unies par le biais de leur protectorat au Kosovo. Comment la situation d'alors est-elle comparable avec la période préparatoire qui précède une éventuelle guerre contre l'Irak ? Les raisons majeures pour s'opposer à la guerre contre l'Irak ont changé au fil des semaines. D'abord, les principales autorités européennes ont insisté sur le fait qu'elles s'opposeraient à une action unilatérale américaine et demanderaient l'aval des Nations unies. Maintenant que la résolution 1441 du Conseil de sécurité, approuvée par les Européens, autorise de facto toute action nécessaire contre le régime de Saddam Hussein, elles soulèvent d'autres arguments allant de "il n'y a pas de preuves" à "on ne peut pas bombarder tous les régimes qu'on n'aime pas" ou "toute cette affaire revient au fait que l'Amérique veut avoir la mainmise sur les gisements de pétrole irakiens". Mon expérience au Kosovo avec Milosevic laisse penser que l'argument devrait être retourné : quelqu'un espère-t-il avec réalisme que Saddam Hussein quittera le pouvoir de son plein gré ou par u émocratique ? S'il n'abandonne pas le pouvoir de l'une de ces deux manières, existe-t-il une autre façon d'arrêter le mal qu'il inflige, en particulier à son propre peuple ? Saddam Hussein est un tyran et constitue une menace contre la loi humanitaire internationale, la stabilité de la région et la paix mondiale au même titre que Milosevic. Pourtant, alors que le boucher des Balkans est jugé pour crimes contre l'humanité à La Haye, on accorde le bénéfice du doute au tyran de Bagdad. C'est là que la guerre entre en jeu. La plus terrible des activités humaines, la guerre, est sur le point de commencer. Si mon expérience peut servir de guide, cette guerre abattra malgré tout le régime de Saddam et créera les conditions d'une démocratie pour le peuple irakien. Saddam étant du même acabit que Milosevic, nous savons une chose sur eux : seule une pluie de bombes leur fera lâcher leur emprise sur le pouvoir. Quand cela se sera produit, de nouvelles questions émergeront néanmoins. Qu'arrivera-t-il dans l'Irak de l'après-Saddam ? Quelle sera la nature de l'autorité internationale ? Quel genre de transition vers la démocratie peut se faire dans un Irak souverain ? Et comment ce genre d'autorité va-t-il affecter l'équilibre régional des Etats voisins qui ne sont pas des démocraties, mais des retombées de la fin de l'Empire ottoman ainsi que de la pax britannica ? Si j'étais membre de l'opposition irakienne, ou encore une partie concernée appartenant à l'Occident ou à la région, je commencerais alors à m'inquiéter. Au cours des derniers mois, un débat a eu lieu sur l'opportunité de faire la guerre contre Saddam. Il est désormais clos pour l'essentiel, car les forces présentes sur le théâtre des opérations ont atteint un point de non-retour. Je sais par mon expérience au Kosovo que les lendemains arrivent beaucoup plus tôt qu'on ne les attend. L'opposition doit être prête à embrasser la cause pour laquelle la bataille a été gagnée. Le monde doit se rappeler comm déroulée et comment les peurs sans fondement qui inquiétaient tant les Européens ne se sont jamais matérialisées. Il doit tirer la leçon du cas Milosevic : il faut une puissance militaire pour renverser les tyrans lorsque tout, y compris les négociations ou les inspections, a échoué. Le changement ne viendra que lorsque les bombes commenceront à pleuvoir. Veton Surroi est rédacteur en chef et éditeur de Koha Ditore au Kosovo. --- In crj-mailinglist at yahoogroups.co., "Coord. Naz. per la Jugoslavia" ha scritto: Iraq, Jugoslavia, di nuovo Iraq / 9: Kosovaro-albanesi al fianco degli USA contro l'Iraq Il noto "giornalista indipendente" albanese-kosovaro Veton Surroi - uno di quelli legati al carrozzone dei media jugoslavi antiMilosevic stipendiati dalla CIA attraverso la Fondazione Soros e presentati in Italia come simboli della "lotta per la democrazia" - ha dichiarato recentemente tutto il suo appoggio agli USA in caso di aggressione all'Iraq. Sull'"International Herald Tribune" Surroi ha fatto un parallelo esplicito tra l'intervento "umanitario" del 1999, che avrebbe "fermato il genocidio in atto nella Kossova", ed il paventato intervento USA contro l'Iraq. http://www.rferl.org/newsline/2003/02/4-SEE/see-110203.asp Radio Free Europe/Radio Liberty February 11, 2003 KOSOVAR LEADER CALLS FOR MILITARY STRIKE ON IRAQ Veton Surroi, who is Kosova's best-known journalist and a highly respected political figure, wrote in the "International Herald Tribune" of 11 February that the current Western debate on Iraq reminds him of the discussion regarding Kosova at the start of 1999. Surroi argues that "though peace was given a chance through European-sponsored negotiations, [President Slobodan] Milosevic only used those talks to entrench his position in Kosova. In the end, it was only the bombing of Serbia that stopped genocide of Kosovars and ultimately allowed the return of almost a million refugees to their homes." He added that "since Saddam is of the ame ilk as Milosevic, we know something about them both: Only falling bombs will shake them from their hold on power.... I know from my experience in Kosova that the day after comes far earlier than you expected. The [Iraqi] opposition must be prepared to take up the cause for which the battle was won." Surroi concluded, "The world ought to recall how the war for Kosova unfolded and how Europe's unfounded fears never materialized. One should remember from the case of Milosevic that it takes military might to topple tyrants, after everything else has failed." PM --- Fine messaggio inoltrato --- -------------------------------------------------------- FOR FAIR USE ONLY --> La lista JUGOINFO e' curata da componenti del Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ). I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma vengono fatti circolare per il loro contenuto informativo al solo scopo di segnalazione e commento. --> Bilten JUGOINFO uredjuju clanovi Italijanske Koordinacije za Jugoslaviju (CNJ). Prilozi koje vam saljemo ne odrazavaju uvek nas zvanicni stav, niti nase jedinstveno misljenje, vec svojim sadrzajem predstavljaju korisnu informaciju i potstrek na razmisljanje. ---> Archivio/Arhiv: > http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/messages > http://www.domeus.it/circles/jugoinfo ---> Per iscriversi [o per cancellarsi] / Upisivanje [brisanje]: <crj-mailinglist-[un]subscribe at yahoogroups.com> ---> Per inviare materiali e commenti / Postu i priloge slati: <jugocoord at libero.it> ---> C.N.J.: DOCUMENTO COSTITUTIVO / KONSTITUTIVNI DOKUMENT: > http://groups.yahoo.com/group/crj-mailinglist/files/doccnj.htm L'utilizzo, da parte tua, di Yahoo! Gruppi è soggetto alle http://it.docs.yahoo.com/info/utos.html
- Prev by Date: (Fwd) J U G O S L A V I J A (Fwd) [JUGOINFO]
- Next by Date: Slovenia/NATO: a fair referendum campaign ?
- Previous by thread: (Fwd) J U G O S L A V I J A (Fwd) [JUGOINFO]
- Next by thread: Slovenia/NATO: a fair referendum campaign ?
- Indice: