[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly ANB1218_02.txt #5



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-12-2003      PART #2/5

* Burundi. Poverty greatest threat to stability  -  Hope is emerging for a 
democratic Burundi, with politics based on peaceful competition rather than 
ethnic exclusion. But this fragile progress could be undermined by the 
country's poor living conditions, Secretary-General Kofi Annan has said. In 
a new report to the Security Council on the situation in Burundi, which is 
trying to recover from a decade of civil strife that left between 250,000 
and 300,000 people dead, the secretary-general said the country's 
transitional institutions were working well. But he warned that Burundians 
must experience an improvement in their living conditions or the budding 
peace process may be jeopardised. The country's gross domestic product 
shrank by 20 percent between 1990 and this year, farmland is scarce, and 
rates of HIV/AIDS infection and adult illiteracy are high. "There is a risk 
that the hopeful signs of peace which have now begun to appear could be 
lost unless they are accompanied by improvement in the living conditions of 
the population as a "peace dividend"," he stated. Burundi this year saw the 
peaceful transition of power when Pierre Buyoya stepped down as president 
on 1 May and was replaced by Vice President Domitien Ndayizeye. More 
recently, the country's Transitional Government and its biggest rebel 
group, the CNDD-FDD, signed a comprehensive ceasefire agreement.   (PANA, 
Senegal, 17 December 2003)

* Burundi. Malaria in Burundi  -  The farmers of Karuzi province were among 
Africa's poorest, but they had won at least one of nature's lotteries: for 
as long as anyone could remember their corner of Burundi had been free of 
malaria. Geography and climate deterred malarial mosquitoes from the cool 
highlands, sparing the province a deadly disease which affects millions of 
Africans every year. Looking back, it is easy to see how delicate was that 
blessing, how malaria's absence meant the population built up no immunity 
and were as vulnerable as the 19th century European explorers it felled. 
Two events ended Karuzi's luck. Some farmers cleared papyrus from the lower 
wetlands to cultivate rice, not realising that by releasing an oil on the 
water's surface the papyrus had acted as a barrier against certain 
mosquitoes. Then a civil war in 1994 brought an influx of lowlanders with 
malaria to Karuzi. The mosquitoes feasted on the newcomers' blood, thus 
becoming malaria carriers. Each subsequent rainy season left a slowly 
growing number of locals stricken with the classic symptoms of fever and 
nausea. Then, in the course of several terrible weeks in October and 
November 2000, the trickle turned into a torrent. About half a million 
cases of malaria were recorded in a population of 350,000 as almost every 
man, woman and child was infected, many more than once. Nobody knows how 
many thousands died -- Karuzi was too poor and remote for proper records 
--but the epidemic was devastating. With entire families incapacitated the 
fields were untilled, so there was less food, worsening the chronic 
malnutrition which left people even more vulnerable to disease, said Ms 
Protopopoff. Once-effective drugs such as chloroquine and 
sulphadoxine-pyrimethamine (Fansidar) have become almost useless in the 
Great Lakes region of Africa, because the parasite has become resistant. 
Last month Burundi adopted combination therapy as a new protocol, the 
culmination of three years of hard lobbying by MSF, among others, to ease 
the government's concern about the cost and to break bureaucratic 
inertia.   (The Guardian, UK, 18 December 2003)

* Cameroun. La radio du cardinal Tumi autorisée  -  La radio privée 
Veritas, créée par le cardinal Tumi, archevêque de Douala, et qui avait été 
interdite d'émettre en novembre dernier, a finalement été autorisée, le 12 
décembre, par les autorités. Cette autorisation reste cependant soumise à 
conditions, notamment celle de se plier "aux lois et règlements de la 
République", ainsi que de se soumettre à son "caractère confessionnel" et à 
la "tutelle de l'archidiocèse de Douala". En cas de violation de la 
réglementation, radio Veritas pourra se voir fermée après une mise en garde 
du ministère chargé de la Communication. L'autre radio fermée par les 
autorités à Douala, Freedom FM de Pius Njawé, reste la seule officiellement 
interdite d'émettre.   (AFP, France, 13 décembre 2003)

* Centrafrique. Premier ministre limogé - Nouveau gouvernement  -  11 
décembre. Le Premier ministre centrafricain, Abel Goumba, a été démis de 
ses fonctions de chef du gouvernement, le lundi 8 décembre, a-t-on appris 
jeudi selon les termes d'un décret lu sur les ondes de la radio nationale. 
Son limogeage intervient un mois après le rejet de son programme politique 
par le Conseil national de transition (Parlement) et après une longue 
controverse autour de la nécessité d'un "réaménagement technique". Le 
départ de M. Goumba (77 ans), surnommé "Mains propres", était attendu; le 
nouveau pouvoir n'a pas été en mesure de payer les salaires des 
fonctionnaires, et les cours à l'université sont suspendus depuis un mois 
en raison d'une grève des enseignants. -- Le vendredi 12 décembre, Célestin 
Gaombalet, nouveau venu en politique et ancien directeur général de la 
Banque de développement des Etats d'Afrique centrale, a été nommé Premier 
ministre. Il dirigera un gouvernement transitoire chargé de préparer des 
élections. -- 14 décembre. M. Gaombalet a composé un gouvernement de 
technocrates et d'union nationale. Chaque ministre représente une région du 
pays ou une formation politique représentative. Par rapport au précédent 
gouvernement, la représentation des militaires s'est accrue, passant de 
cinq à sept, y compris le chef de l'Etat, le général Bozizé, en sa qualité 
de ministre de la Défense.   (ANB-BIA, de sources diverses, 14 décembre 2003)

* Congo-Brazza. Tirs dans Brazzaville  -  Le mercredi soir 17 décembre, des 
tirs d'armes automatiques et des explosions de roquettes ont retenti dans 
Brazzaville, théâtre d'un affrontement entre deux factions rebelles 
rivales, a déclaré le porte-parole du gouvernement. Les affrontements entre 
"Ninjas" qui soutiennent l'ex-Premier ministre Kolelas et "Ninjas" du 
pasteur Frédéric Bitsangou semblaient être concentrés dans le quartier 
Bacongo, dans le sud de la capitale. Les tirs, qui ont éclaté vers 20h, ont 
pris fin au bout d'environ deux heures. La fusillade aurait été la 
conséquence d'une dispute au sujet de la distribution de nourriture et de 
rations financières. Le gouvernement apporte un soutien financier, sous 
forme de petites sommes en liquide, aux combattants pour tenter de les 
encourager à déposer les armes.   (AP, 18 décembre 2003)

* Congo (RDC). Démobilisation des Maï-Maï  -  La démobilisation des 
combattants se poursuit dans l'est du Congo. Selon des sources de Misna, 
1.200 combattants Maï-Maï ont quitté ces jours-ci les forêts où ils étaient 
cachés depuis des années. Ils ont rejoint la base militaire de Kindu, avec 
leurs épouses et leurs enfants. Selon des sources de la Mission des Nations 
unies (Monuc), la réintégration des miliciens Maï-Maï devrait encore 
augmenter dans les semaines à venir. Toujours plus de groupes sont en train 
d'abandonner volontairement la forêt, épuisés par ces conditions de vie. 
L'armée congolaise et la Monuc participent à l'opération en cours à Kindu. 
A Goma en revanche, un millier de Maï-Maï qui avaient quitté la 
clandestinité et demandé d'être intégrés dans la nouvelle armée nationale, 
ont été priés de retourner dans la forêt dans l'attente de "nouvelles 
instructions". Les autorités militaires de la zone, aux mains du RCD-Goma, 
ne seraient pas préparées et de disposeraient pas de moyens suffisants pour 
gérer cette vague "d'ex-ennemis" désireux de quitter la forêt. "Nous leur 
demandons d'avoir un peu de patience", a dit le gouverneur du 
Nord-Kivu.   (D'après Misna, Italie, 13 décembre 2003)

* Congo (RDC). Financement par la BM  -  La Banque mondiale (BM) espère 
mobiliser mercredi, 17 décembre, lors de la réunion du Groupe consultatif 
pour le Congo-RDC, au moins 5 milliards de dollars au profit du 
gouvernement de Kinshasa, a annoncé lundi à Paris un des hauts 
fonctionnaires. M. Emmanuel Mbi a déclaré que les performances économiques 
accomplies par la RDC, depuis la précédente réunion du Groupe, ont 
convaincu les bailleurs de fonds, qui entendent manifester leur 
satisfaction par l'annonce de contributions importantes. 40 bailleurs de 
fonds seront présents à cette réunion dont l'un des objectifs sera de 
mobiliser un financement supplémentaire pour le Programme multisectoriel 
d'urgence de réhabilitation et de reconstruction. Les travaux du Groupe 
consultatif, qui seront suivis jeudi à Paris du forum des investisseurs de 
la RDC, porteront par ailleurs sur les possibilités d'aider Kinshasa à 
assurer le service de sa dette. Au moins 2/3 du budget de l'Etat congolais 
sont consacrés au service de la dette extérieure, estimée à près de $11 
milliards.   (PANA, Sénégal, 15 décembre 2003)

* Congo (RDC). UN cuts report on Congo plunder  -  The UN is reported to 
have cut a chapter from a recent panel report on Congo in case it 
undermines the deal which ended the five-year war. The chapter details the 
continuing plunder of Congo's mineral resources by Uganda and Rwanda, whose 
invading forces have officially been withdrawn. They are said to be arming 
rival militias in the east of the Congo. Some of the UN evidence has been 
questioned because of the way it has been collected and presented. Part of 
it was collected anecdotally, and presented orally to the UN Security 
Council. The report says Rwanda continues to train and arm the largest 
former rebel group, RCD-Goma, and cooperates with the governor of North 
Kivu province who runs his own militia. Uganda's primary objective is said 
to be control of Ituri province, which is rich in resources including 
coltan, an ore which produces a vital component for cellphones and 
laptops.   (BBC News, UK, 16 December 2003)

* Congo (RCD). Seeking further aid pledges at Paris talks  -  Ministers 
from Congo RDC will press for further aid pledges to underpin the country's 
fragile peace process at a meeting with bilateral and multilateral donors 
in Paris today. The consultative group meeting, under the auspices of the 
World Bank, is the first since a transitional national government was 
inaugurated in July. Congo is seeking expansion of a $1.74bn priority aid 
plan to cover spending in the conflict-torn east of the country. World Bank 
officials said the funding target for the whole territory was likely to 
reach $5bn over the next three to four years. The meeting will also discuss 
further support for reform of the country's institutions, including its 
armed forces and police, amid warnings that lack of co-ordination among 
donors could undermine prospects for a durable peace. Diplomats in Kinshasa 
said donors had "different perceptions of priorities" in helping the 
transitional government, set up under President Joseph Kabila to steer the 
country towards elections in 2005. On a visit to Congo last week, Hilary 
Benn, UK international development secretary, underlined the need to give 
credibility and legitimacy to the transitional government after five years 
of civil war, estimated to have cost more than 3m lives.   (Financial 
Times, UK, 18 December 2003)

* Côte d'Ivoire. Military police attacked  -  12 December: Armed men attack 
military police outside the national television station in Abidjan. At 
least 19 people are killed in the failed attack. Nearby roads are closed as 
bodies are removed. Paramilitary police and armoured vehicles patrol the 
streets. Shaken residents gather at the site of the gunbattle -- a junction 
called the "Crossroads of Death" due to the frequent traffic accidents. 
"They tried to attack the (state television). Our riposte left more than 10 
dead. Since then we have been patrolling to put an end to this attack," 
said Ahosse Amie, a sergeant in the paramilitary police. Two weeks ago, 
armed men took over the station, urging President Laurent Gbagbo to resume 
war with the rebels, who control the north. The director of Ivorian 
Television, Jean-Paul Dahily, says the assailants wore black clothes 
bearing the name "Ninja" -- a reference to one of the militias which has 
sprung up since the 2002 uprising in support of President Laurent Gbagbo. 
14 December: The "New Forces" deny any involvement in the attacks. The UN 
Mission in Côte d'Ivoire deplores the attacks.   (ANB-BIA, Belgium, 14 
December 2003)

* Côte d'Ivoire. Attaques et désarmement  -  12 décembre. Dans la nuit du 
jeudi au vendredi, douze personnes ont été tuées à Abidjan, au cours d'une 
attaque contre les locaux de la radio-télévision ivoirienne, a déclaré son 
secrétaire général M. Jean-Paul Dahily dans la matinée. Il a précisé que 
les assaillants, venus à bord de deux véhicules de transport en commun et 
plusieurs 4x4, avaient été repoussés par les gendarmes en faction devant la 
télévision, qui en ont abattu douze. Selon le ministre de la Défense, deux 
autres check-points ont également été attaqués. Dans l'ensemble, il y a eu 
au moins 19 morts. Au lendemain des fusillades, d'importantes rafles 
policières ont eu lieu dans des quartiers nord d'Abidjan, où des dizaines 
de personnes ont été arrêtées. De leur côté, les rebelles qui devaient 
annoncer, vendredi, leur retour au sein du gouvernement, ont différé leur 
décision en raison de ces événements. -- D'autre part, le samedi 13 
décembre, le processus de désarmement a timidement débuté. Forces 
loyalistes et ex-rebelles ont commencé à lever les barrages et à regrouper 
les armes dans leurs zones respectives. Le porte-parole de l'armée a 
annoncé que les armements lourds situés sur la ligne de front avaient 
commencé à être regroupés à Daoukro, Yamoussoukro et Bondoukou. Les 
ex-rebelles ont également affirmé que les opérations de regroupement des 
armes avaient débuté comme prévu, à charge pour chaque commandant de faire 
appliquer ces décisions dans sa zone. Les deux camps ont cependant indiqué 
qu'il ne s'agissait que des prémices du désarmement qui ne pourra débuter 
qu'après le retour des ex-rebelles au gouvernement. L'objectif est d'avoir 
achevé cette première phase du processus de désarmement pour le 25 
décembre. -- 16 décembre. Les deux parties campent toujours sur leurs 
positions. Les ex-rebelles seraient toutefois sur le point de regagner le 
gouvernement, mais auraient demandé des conditions de sécurité pour leurs 
délégués. Pendant ce temps, à Accra où se tient la réunion du Conseil des 
ministres de la CEDEAO, un haut responsable de l'organisation a affirmé 
qu'une force internationale de 10.000 hommes est nécessaire pour assurer le 
maintien de la paix en Côte d'Ivoire. Le mois dernier, la CEDEAO avait 
demandé au Conseil de sécurité de l'Onu de transformer la force 
sous-régionale de maintien de la paix (ECOMICI) en mission des Nations 
unies. Le Conseil avait alors donné mandat à M. Annan pour l'envoi d'une 
mission chargée de faire l'évaluation de la situation.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 16 décembre 2003)

* Côte d'Ivoire. Slight thaw between government and rebels  -  11 December: 
The Côte d'Ivoire Government and rebels have agreed to pull back heavy 
weapons from the frontline in a measure to build trust after weeks of 
tension. The rebels say they will start their withdrawal on 14 December, 
however the two sides have not yet reached a deal to give up their weapons. 
Last week, President Laurent Gbagbo announced that a disarmament deal had 
been signed but the rebels denied it. The rebels hold the north, while the 
government controls the south. A statement said the weapons would be 
withdrawn from the frontline and almost all barriers and checkpoints 
between the two sides taken down from 13 to 25 December. The announcement 
followed a meeting between the rebel military wing the army and French 
peacekeepers in the rebel headquarters of Bouake. However, control points 
would remain outside main towns. "This is a favourable development to calm 
the situation down and prevent the risk of renewed fighting," said rebel 
chief of staff Soumaila Bakayoko. Although the New Forces rebels have not 
agreed to Mr Gbagbo's call to disarm on 15 December, both sides have been 
pulling back from the ceasefire line. The line, which divides the country 
east to west, is patrolled by West African and French forces who, together 
with representatives of each side would supervise the withdrawal. 16 
December: IRIN reports today that rebels occupying the north of Cote 
d'Ivoire who walked out of a government of national reconciliation three 
months ago, could resume their seats in cabinet within the next few days. 
Their return would end a stand-off which has threatened to plunge West 
Africa's most prosperous country back into armed conflict. It would also 
pave the way for disarmament to begin and for the government to 
re-establish administrative control over the north, where most schools and 
health centres have been closed since Cote d'Ivoire plunged into civil war 
on 19 September last year.   (ANB-BIA, Belgium, 16 December 2003)

Weekly anb1218.txt - #2/5