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Weekly ANB1127_02.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-11-2003      PART #2/6

* Angola/Zambie. Renforcer la sécurité frontalière  -  Le 21 novembre à 
Luanda, l'Angola et la Zambie, lors de la 20e réunion ministérielle de la 
Commission mixte permanente de défense et de sécurité, ont décidé de 
renforcer le contrôle le long de leur frontière commune, afin de combattre 
le crime organisé lié au trafic de drogues et de diamants, au vol de bétail 
et de voitures, ainsi qu'à la contrebande. Les deux pays partagent une 
frontière commune de près de 500 km. La réunion a recommandé l'application 
de la mesure avant la tenue de la prochaine réunion de la Commission, 
prévue en 2004 en Zambie.   (PANA, Sénégal, 22 novembre 2003)

* Angola. Navire japonais arraisonné  -  Le 21 novembre, la police 
angolaise de contrôle maritime a arraisonné une embarcation japonaise qui 
pêchait illégalement à 35 milles de la côte. L'équipage a été appréhendé et 
près de 42 tonnes de thon ont été saisies. Selon la loi angolaise, les 
propriétaires du bateau sont passibles d'une amende de 3 à 8 millions de 
dollars. Des diplomates japonais négocient avec les autorités angolaises la 
libération du bateau et de son équipage.   (PANA, Sénégal, 24 novembre 2003)

* Burundi. Les rebelles participent au pouvoir  -  Jeudi 20 novembre. 
L'Assemblée nationale de transition a entériné "par acclamation" l'accord 
global de paix signé le 15 novembre entre le gouvernement et l'ex principal 
mouvement rebelle CNDD-FDD (Conseil national/Forces pour la défense de la 
démocratie). Mais d'autre part, la transformation prévue en parti politique 
des FDD a été reportée. Ce premier accroc intervient parce que le mouvement 
"doit d'abord cantonner ses hommes", ce qui a pris du retard. Il est 
difficile de savoir si ce report aura un impact sur l'entrée des FDD dans 
un gouvernement élargi, prévue pour dimanche. -- 23 novembre. Les anciens 
rebelles des FDD, dont leur chef Pierre Nkurunziza, ont fait leur entrée 
dans le nouveau gouvernement du Burundi. L'ancien chef rebelle devient 
ministre d'Etat chargé de la bonne gouvernance et de l'inspection générale 
de l'Etat. En tant que ministre d'Etat, Nkurunziza devrait être consulté 
par le chef de l'Etat sur toutes les questions relatives à la sécurité. 
Trois autres membres des FDD obtiennent des portefeuilles ministériels: 
Simon Nyandwi devient ministre de l'Intérieur, Onésime Nduwimana ministre 
de la Communication, et Salvator Ntahomenyereye ministre des Travaux 
publics. Les FDD seront également représentés par 15 députés au Parlement. 
Les quatre nouveaux ministres devraient débarquer à Bujumbura en fin de 
semaine, au cas où les laborieux préparatifs d'accueil seraient terminés 
d'ici là. -- 25 novembre. Dans la nuit du lundi au mardi, les rebelles des 
Forces nationales de libération (FNL), qui refusent toujours d'entamer des 
pourparlers de paix, ont tiré des obus en direction de la résidence du 
président Ndayizeye à Bujumbura, sans faire de victime. D'autre part, 
quelque 4.000 civils ont fui des affrontements entre l'armée et les FNL à 
l'est de la capitale, dans la zone de Nywambuye.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 25 novembre 2003)

* Burundi. New power-sharing government formed  -  21 November: Plans to 
swear in a power-sharing government in Burundi and end 10 years of civil 
war have been postponed. Rebel leaders had been due to join the government 
on 23 November after signing a peace deal last week. But government 
spokesman Albert Mbonerane said that this had been put back by several 
days. The ethnic Hutu Forces for the Defence of Democracy (FDD) has been 
fighting to wrest control away from the Tutsi minority which has 
traditionally ruled Burundi. The FDD has not transformed itself into a 
political party and has not demobilised its fighters as required by the 
peace deal. But Mr Mbonerane remained upbeat. "This does not shed doubt on 
the peace accord...Things are going well," he said. 24 November: President, 
Domitien Ndayizeye, has formed a new government which includes members of 
the rebel Forces For Defence of Democracy (FDD). This follows the signing 
of a peace agreement between the government and the rebels at a regional 
summit in Tanzania a week ago. It is seen as a key step to ending the civil 
war which is estimated to have cost 300,000 lives in the past decade. But 
fighting continues, as a small rebel group has refused to enter talks. The 
inclusion in the new government of the FDD, marks a major step forward in a 
long running effort to end the Burundi 10-year civil war. President 
Ndayizeye named the leader of the FDD, Pierre Nkurunziza, as Minister for 
Good Governance and appointed three other FDD members to ministerial 
positions. The formation of a power sharing government is aimed at ending 
the war between ethnic Hutu rebels and an army dominated by the Tutsi 
minority. 25 November: The FNL fire four mortar shells at the President's 
official residence. No one is hurt. Rebel spokesman Pasteur Habimana says 
it shelled the presidency in retaliation for army operations against their 
positions in recent days.   (ANB-BIA, Belgium, 25 November 2003)

* Cameroon. All Africa Conference of Churches  -  23 November: Leaders from 
Christian churches in Africa are meeting in Cameroon focusing on the fight 
against HIV and AIDS. The eighth assembly of the All Africa Conference of 
Churches beginning today, is to be attended by 800 leaders from more than 
150 churches. It is six years since the last meeting and this is likely to 
be a colourful affair. Religious leaders from 39 countries begin with an 
act of worship at the National Stadium in Yaounde. It continues with a 
formal opening ceremony, and includes various plenary sessions. At one of 
these, former child soldiers from the continent's many wars will speak of 
their experiences. At another there will be contributions from members of 
African American churches. But perhaps the biggest issue is AIDS. During 
the session on HIV and AIDS, delegates, including clerics, will be invited 
to volunteer for HIV tests as a way of lessening the stigma surrounding the 
disease. And that night there is to be a candlelight procession through 
Yaounde in solidarity with those who are HIV positive. What is less clear 
is whether there will be a consensus about what to do about the disease. 25 
November: Mozambique's President Chissano, who is the African Union's 
current chairperson, tells the assembly: "We must recognise that we 
Africans are destroying Africa. It is time to stop blaming the "invaders" 
and "colonialist"". He calls on the church leaders to continue to help 
rebuild societies. 26 November: Delegates at the assembly volunteer to take 
HIV tests. The purpose is to encourage others to know their HIV 
status.   (ANB-BIA, Belgium, 26 November 2003)

* Centrafrique. Décès de David Dacko  -  L'ancien président de la 
République centrafricaine, David Dacko, est décédé le 20 novembre dans la 
capitale camerounaise, Yaoundé, où il était hospitalisé, a rapporté la 
radio d'Etat centrafricaine. Le président Dacko, 73 ans, s'était rendu au 
Cameroun à la suite de problèmes de santé; il était asthmatique. Le 
gouvernement n'a pas annoncé de funérailles ni de période de deuil. Dacko 
fut président de la République de 1959 à 1965 et de 1979 à 1981. En 1965, 
il fut renversé par Jean Bedel Bokassa, qui s'est proclamé président à vie, 
puis empereur. Sous le régime de Bokassa, Dacko avait été emprisonné 
pendant plusiers années. Au mois d'octobre dernier, dans son discours 
devant les délégués siégeant à la conférence nationale pour la 
réconciliation, M. Dacko avait dit souffrir d'asthme depuis ses années 
passées en prison où il dormait nu sur le sol.   (IRIN, Bangui, 21 novembre 
2003)

* Central African Rep. First President dies  -  21 November: The man who 
led the Central African Republic to independence from France has died at a 
hospital in Cameroon. Seventy-six year old David Dacko suffered from 
chronic asthma and heart disease and had been taken to a Yaounde hospital 
last month. He was a key figure at last month's national reconciliation 
talks aimed at ending the military and political crisis in the country. His 
death was announced by state-run Radio Centrafrique, this morning. The 
country's former prime minister Jean-Paul Ngoupande hailed Dacko as "the 
father of democratic renewal. President Dacko re-established a multi-party 
system and organised free and transparent elections in 1981 having had the 
weighty responsibility of leading CAR to independence," Mr Ngoupande 
said.   (ANB-BIA, Belgium, 21 November 2003)

* Congo-Brazza. 18 morts par l'Ebola  -  Selon un nouveau bilan, le virus 
Ebola a tué 18 personnes dans le nord-ouest du Congo, où cette maladie a 
déjà fait 120 morts cette année, rapporte la télévision d'Etat. 164 
personnes ont été contaminées dans la région de Mbono (700 km au nord-ouest 
de la capitale), proche de la frontière avec le Gabon. Des équipes du 
ministère de la Santé, de l'OMS et de MSF sont sur place pour tenter 
d'enrayer la propagation du virus. Les chercheurs estiment que la présente 
épidémie d'Ebola, signalée ce mois-ci, a été causée par la consommation 
d'un singe contaminé.   (Reuters, 25 novembre 2003)

* Congo (RDC). Key unpublished section of UN report  -  The BBC has 
obtained a key unpublished part of the latest United Nations report on the 
exploitation of Congolese resources, which had been intended for Security 
Council eyes only. In the covering letter, the chairman of the panel that 
wrote the report, Ambassador Mahmoud Kassem, says it "contains highly 
sensitive information" on those involved in plunder, and their role in 
"perpetuating the conflict". But speaking to the BBC Radio 4's Crossing 
Continents programme, he said the facts needed to be kept under wraps in an 
effort to protect the fragile peace process which depends on those named. 
He told the programme: "It could be used or misused." However, Anneke Van 
Woudenberg of Human Rights Watch said: "It means the peace process will 
fail. There is no peace process in the world that has worked without 
dealing with the underlying problems. Exploitation is one of the things 
driving the war. We must not ignore it." The report, for example, cites 
documents suggesting "a shift to a more centralized, state-sponsored 
policy" of militia funding and exploitation in Uganda. It also claims that 
the FAPC militia -- which controls a resource-rich area of north-east 
Congo, on the border with Uganda -- has remained a proxy militia for Uganda 
since Uganda pulled its forces out of Congo earlier this year. The FAPC 
leader is Jerome Kakwavu, who the UN panel claim is exploiting the gold 
reserves in his area and sharing them with Ugandan officers in exchange for 
arms. (...)   (BBC News, UK, 20 November 2003)

* Congo (RDC). Démobilisation - Retour de réfugiés  -  Le 22 novembre, 
quelque 700 ex-combattants Maï-Maï ont été démobilisés à Kindu (est du 
pays) lors d'une opération conjointe de l'armée congolaise et de la Monuc 
(Mission de l'Onu). Sur un total de 2.000 ex-Maï-Maï rassemblés à Kindu, un 
tiers a opté pour la vie civile et ont remis leurs armes au commandement de 
la 7e région militaire. Deux tiers par contre ont souhaité intégrer la 
future armée nationale. Ils ont été conduits par la Monuc au camp de Lwama, 
où on devait établir la liste des enfants-soldats et des personnes ayant 
dépassé l'âge de servir dans l'armée. De nombreuses unités de Maï-Maï sont 
toujours cantonnées dans leurs localités respectives en attendant leur 
identification, indique la Monuc. -- D'autre part, le représentant du HCR, 
David Kapia, vient d'informer le ministre congolais de l'Intérieur du 
prochain retour volontaire de 145.000 réfugiés congolais vivant en 
Tanzanie. L'opération pourra commencer après la saison des pluies, a-t-il 
indiqué. Par ailleurs, une réunion se tiendra cette semaine à Kinshasa pour 
mettre en marche le rapatriement volontaire de tous les Congolais réfugiés 
dans les pays voisins (Zambie, Tanzanie, Angola, Burundi, Soudan, 
Centrafrique et Congo-Brazzaville).   (ANB-BIA, de sources diverses, 24 
novembre 2003)

* Congo (RDC). Mobutu's son returns to Congo  -  The eldest surviving son 
of former Congolese dictator Mobutu Sese Seko returned from exile on 23 
November and a spokesman said his party would run in elections due in two 
years' time. Manda, 43, who has lived in France, Côte d'Ivoire and South 
Africa, is the second of Mobutu's official sons to have returned since a 
peace deal was signed in April to end five years of war in Africa's 
third-largest country. He fled Congo a few months before his late father 
was ousted in 1997 by rebels led by Laurent Kabila. About 200 supporters 
cheered Manda, who returned with sister Yanga, outside the airport in the 
capital Kinshasa. "We are putting ourselves up for elections in two years' 
time," Manda's spokesman Francois Nzekuye told reporters. He did not say 
whether Manda, who created his party Rally while in exile in Paris, would 
himself run for president. The return of Mobutu's family members as well as 
some politicians from his era has been encouraged by President Joseph 
Kabila, who came to power when his father Laurent was murdered in 2001. 
Kabila signed a peace deal with foreign-backed rebels this year that 
envisages multi-party elections by the end of 2005, Congo's first 
democratic polls in four decades. Manda's half-brother Nzanga, 33, returned 
in August, also hoping to gain a foothold in the post-war political scene. 
Mobutu, known as "The Leopard," had 10 children -- three of whom have died 
-- from his two known wives and a number of unofficial offspring.   (CNN, 
USA, 24 November 2003)

* Congo (RDC). Retour du fils aîné de Mobutu  -  Le fils aîné du maréchal 
Mobutu, Manda Mobutu, a regagné Kinshasa le dimanche 23 novembre, venant de 
Paris, après un exil de six ans au Maroc, en Côte d'Ivoire et en France. Le 
retour s'est fait dans une certaine discrétion. Il a été accueilli par un 
de ses frères, Nzanga Mobutu, à la tête d'une délégation d'anciens 
collaborateurs, d'ex-membres des services de sécurité de son père et des 
membres de son parti, le Rassemblement national populaire (RNP). Pour 
l'instant, Manda n'a fait aucune déclaration concernant une possible 
activité politique, bien que certains membres de son entourage aient fait 
savoir qu'il pourait se présenter aux élections de 2005 avec son parti. 
Lors de récentes interviews, Manda Mobutu avait annoncé son intention de 
faire rapatrier la dépouille de son père, mort en exil au 
Maroc.   (ANB-BIA, de sources diverses, 24 novembre 2003)

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