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Weekly ANB1009_02.txt #9



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 09-10-2003      PART #2/6

* Burkina Faso. Failed coup plot  -  7 October: Twelve people have been 
arrested charged with plotting to stage a coup. Burkina Faso's Public 
Prosecutor says the plotters, who include two army captains, had foreign 
backing. He does not say which foreign country is involved but tensions 
have recently been running high with neighbouring Côte d'Ivoire. Other 
accused plotters include low-ranking members of the presidential guard and 
a pastor.   (ANB-BIA, Belgium, 7 October 2003)

* Burkina Faso. Complot déjoué  -  Le 7 octobre, les autorités ont annoncé 
que treize personnes, dont douze militaires, accusées de "complot contre la 
sécurité de l'Etat", ont été arrêtées au Burkina Faso depuis le 1er 
octobre. Le commissaire du gouvernement Abdoulaye Barry a indiqué, au cours 
d'un point de presse le 7 octobre, qu'à l'étape actuelle de l'enquête il 
ressort que deux officiers, les capitaines Luther Diapagri Wali et Boulédié 
Bayoulou, seraient le cerveau de la tentative de coup d'Etat, dont le 
projet aurait été mûri depuis 2000-2001 et visait à "changer le régime". 
Les dix sous-officiers et hommes de rang sont tous d'anciens membres du 
Régiment de sécurité présidentielle. Le seul civil en faisant partie est le 
pasteur Pascal Israël Paré. L'enquête suit son cours et de nouvelles 
arrestations ne sont pas exclues. M. Barry a par ailleurs évoqué "une aide 
extérieure" reçue par les présumés comploteurs, mais a refusé de donner des 
détails sur ce pays tiers.   (ANB-BIA, de sources diverses, 8 octobre 2003)

* Burundi. Thousands of civilians in flight  -  For two weeks there has 
been fierce fighting around Bujumbura the capital of Burundi. Local sources 
have told FIDES that the conflict is between the Forces for the Defence of 
Democracy (FDD) and the National Liberation Forces (FLN), both Hutu groups. 
The violent fighting has affected the people who are fleeing en masse. 
Whole villages have been abandoned, people are gripped by terror. It is 
estimated that more than 47,000 are on the road. The situation is 
particularly serious in Mpanda, 12 kilometres from Bujumbura, where 4,500 
people are without food, shelter or medical care. For security reasons, the 
whole region is "off limits" for UN workers. This means people in this area 
cannot receive humanitarian aid. The World Food programme is sending 
supplies to Burundi but it admits that some parts of the country are very 
difficult to reach.   (FIDES, Vatican City, 2 October 2003)

* Burundi. Peace talks in Pretoria  -  4 October, President Domitien 
Ndayizeye says he is willing to make concessions with a rebels fighting a 
decade-long war, one day before the latest round of negotiations are 
scheduled to take place. "I think it is time we came to an agreement," 
Ndayizeye tells reporters. "We will make concessions if they (the rebels) 
do." The President makes this statement before departing for South Africa 
for talks with Peter Nkurunziza, leader of the Hutu-dominated Forces for 
the Defense of Democracy (FDD), the largest rebel group fighting the 
Tutsi-dominated army. Ndayizeye gives no specifics, but says the government 
will not agree to anything outside of the Arusha Accords peace plan signed 
by Hutu and Tutsi political parties in August 2000. Rebels, who refuse to 
recognize the accords, have demanded that its fighters make up 40 percent 
of a new national army and want the positions of speaker of the National 
Assembly and second deputy president in a transitional government. Despite 
a December cease-fire, fighting has continued sporadically with both 
insurgents and the army accusing the other of violating the agreement. 5 
October: Start of the peace talks. An all-night session fails to secure a 
breakthrough. 6 October: The talks resume. Agreement is reached on the 
division of army posts and participation of the rebels in the national 
armed forces. 7 October: The government delegation says some requests made 
by the rebels are "unacceptable". The rebel delegation had asked for the 
Interior Ministry and 30 seats in the National Assembly. 8 October: Just 
hours after the parties sign a new agreement to end the conflict, President 
Ndayizeye says his government and the FDD have taken a big step towards 
ending the civil war.   (ANB-BIA, Belgium, 8 October 2003)

* Burundi. Accord de cessez-le-feu  -  Le 5 octobre, de nouvelles 
négociations de paix ont commencé à Pretoria entre le président Ndayizeye 
et Pierre Nkurunziza, leader du Forces pour la défense de la démocratie 
(FDD), avec l'aide de la médiation sud-africaine représentée par le 
président Mbeki et le vice-président Zuma. Le lundi 6 octobre, les parties 
en présence sont parvenues à un accord sur le partage de pouvoir dans 
l'armée et les organes de sécurité avant la tenue d'élections démocratiques 
dans le pays. "Nous sommes parvenus à un accord en matière de sécurité, 
d'armée et de police, et nous allons à présent nous engager dans les 
négociations des aspects politiques et de la transition", a déclaré M. 
Nkurunziza. Interrogé sur le fait de savoir si les FDD avaient obtenu la 
représentation de 40% dans l'armée qu'elles demandaient, il a répondu que 
le pourcentage n'était pas la question essentielle à ce stade. "Le problème 
est celui d'organiser l'armée", a-t-il dit, ajoutant que les modalités 
concernant la gendarmerie et la police seraient soumises au même système de 
compromis. -- 8 octobre. Le président Ndayizeye et M. Nkurunziza ont signé 
mercredi matin à Pretoria un accord sur l'application d'un cessez-le-feu 
décidé fin 2002. Les deux hommes ont aussitôt ordonné un arrêt immédiat des 
hostilités au Burundi. Le nouvel accord de paix prévoit aussi un partage du 
pouvoir. Quatre portefeuilles ministériels seront octroyés aux FDD, dont un 
ministre d'Etat qui devra être consulté par le président sur toutes les 
questions. Les FDD ont obtenu également un poste de deuxième vice-président 
et de secrétaire général adjoint parmi les six de l'Assemblée nationale, où 
ils compteront en outre 15 représentants. Ils obtiendraient également trois 
postes de gouverneurs de province et deux d'ambassadeurs. Au niveau des 
services de sécurité, ils s'adjugeraient finalement 40% des postes au sein 
du haut commandement de l'armée nationale, et 35% dans la police. Notons, 
par ailleurs, que le deuxième groupe rebelle, les Forces nationales de 
libération (FNL), a rejeté l'accord, arguant que le précédent n'a abouti à 
rien. La plus importante faction des FNL n'a pas eu de discussions directes 
avec le gouvernement et refuse de cesser le combat.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 9 octobre 2003)

* Cameroon. USA supports Cameroon's Electoral Process  -  In a move to 
support Cameroon's electoral process and help it advance its 
democratisation process ahead of the much awaited 2004 presidential 
elections, the US Embassy in Cameroon, has awarded grants worth $300,000 to 
two NGOs in Cameroon. The beneficiaries are the Cameroon League for Human 
Rights (CLHR) and the Youth International Movement for Africa (YIMA). These 
grants are part of an ongoing program to promote effective democratic 
practices in Cameroon, and to show its support for multi-party elections. 
CLHR and YIMA will use the grants for: Distributing guides to the election 
process; providing training in election procedures; holding seminars to 
train journalists on election coverage in local languages; organising 
awareness meetings in order to mobilise local authorities, leaders on 
public opinion and youth groups to spread information about election 
education and posters' campaigns.   (Charles Nji, ANB-BIA, Cameroon, 2 
October 2003)

* Cameroun. L'indice de corruption  -  L'ONG allemande "Transparency 
International" a publié mardi dernier son classement des pays de la planète 
selon leur degré de corruption. Le Cameroun y est classé au 124e rang sur 
les 133 pays étudiés. Il n'a donc pas fait de grands progrès selon cette 
organisation, qui l'avait jugé le pays le plus corrompu en 1999 et 2000. 
L'an dernier, le Cameroun occupait le 6e dernier rang sur la liste. Le 
gouvernement camerounais, par la voix de M. Wilfried Mbellem, coordinateur 
adjoint du Programme national de gouvernance, s'est dit "peu fier" de ce 
résultat. Le Cameroun, a-t-il dit aux journalistes, "avait déployé beaucoup 
d'efforts au cours des dernières années pour sensibliser les populations. 
Nous ne pouvons qu'être déçus de ce classement". Mais le pays, a ajouté M. 
Mbellem, "poursuivra ses efforts. Au début 2004, il est prévu une grande 
campagne d'information, d'éducation et de communication".   (S. Tetchiada, 
Anb-Bia, Cameroun, 7 octobre 2003)

* Central Afr. Rep. Kolingba returns  -  6 October:The former president of 
the Central African Republic, André Kolingba, has returned from exile to 
join a reconciliation conference being held in the capital, Bangui. General 
Kolingba, who has lived in Uganda since a failed coup attempt in May 2001, 
was given an amnesty in April by the current president, Francois Bozize. Mr 
Bozize had seized power a month earlier when he ousted Ange-Felix Patasse 
-- the man General Kolingba had failed to overthrow in his coup attempt. 
President Bozize called the conference in an effort to put an end to the 
mutinies and rebellions that have repeatedly disrupted life in the Central 
African Republic. Observers say that, although rich in gold, diamonds and 
uranium, the country remains impoverished because of rampant corruption and 
chronic instability. The conference had been due to end today, but the 
French news agency, AFP, quotes officials as saying it has been 
extended.   (BBC News, UK, 6 October 2003)

* Centrafrique. Dialogue national prolongé  -  Le "dialogue national" qui 
se tient à Bangui depuis la mi-septembre, se prolongera. Sa clôture, prévue 
le 6 octobre, a été reportée sine die. Le samedi 4 octobre, l'ancien 
ministre de la Justice, François Guéret, dont l'audition était réclamée par 
la Commission vérité et réconciliation, a proposé la dissolution de tous 
les partis politiques existants afin de "mettre tout le monde à la case 
départ". D'autre part, le dimanche soir, l'ancien président André Kolingba 
est arrivé à Bangui, après deux années d'exil à Kampala (Ouganda), suite au 
coup d'Etat manqué du 28 mai 2001. Le lundi 6 octobre, il s'est adressé aux 
délégués du dialogue national, demandant "pardon" à la population 
centrafricaine pour toutes les souffrances infligées sous son mandat. Il a 
également apporté son soutien au général François Bozizé, qui a renversé le 
président Patassé et dirige depuis lors un régime de transition, associant 
tous les partis politiques. Le même jour, le parti du président déchu 
Patassé a également demandé "pardon" pour les exactions commises sous son 
régime. D'autre part, l'ancien président David Dacko, 73 ans, qui devait 
s'exprimer devant ces assises, n'a pas pu venir témoigner en raison de 
problèmes de santé. - Le 8 octobre, la plénière du dialogue a écouté en un 
silence recueilli les témoignages des victimes des conflits qui ont émaillé 
les 43 ans d'histoire de la Centrafrique.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
8 octobre 2003)

* Congo (RDC). Cessez-le-feu entre RCD-Goma et Maï-Maï  -  Le mercredi 1er 
octobre, l'ancien mouvement rebelle, le Rassemblement congolais pour la 
démocratie (RCD-Goma), a signé à Shabunda (quelque 200 km au sud-ouest de 
Bukavu) un accord de cessation des hostilités avec les Maï-Maï, des forces 
d'autodéfense de la faction du général Padiri, a-t-on appris vendredi de 
source officielle à Kinshasa. Le document signé porte sur un cessez-le-feu 
immédiat, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que sur la 
création d'une commission de suivi. Le général Padiri a rejoint 
l'état-major général de l'armée congolaise intégrée. Malgré la fin déclarée 
de la guere dans l'est du Congo, plusieurs sources signalent la persistance 
d'affrontements entre les anciennes forces armées du RCD, les Maï-Maï et 
d'autres milices. L'ONG "Héritiers de la justice" qui oeuvre dans cette 
province, fait état, depuis la cessation officielle de la guerre, de 
l'arrivée massive sur les hauts plateaux du Sud-Kivu, d'hommes fortement 
armés, parlant le kinyarwanda, et d'une forte mobilité d'enfants 
soldats.   (PANA, Sénégal, 4 octobre 2003)

* Congo (RDC). Ministres belges en visite  -  Le dimanche 5 octobre, les 
ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, MM. Michel 
et Verwilghen, sont arrivés à Kinshasa, en vue de renforcer la coopération 
au moment où le Congo a mis en place ses institutions de transition qui 
doivent conduire le pays aux élections dans les deux ans. Les deux 
ministres se rendront ensuite à Lubumbashi et Kisangani (RDC), Kampala 
(Ouganda), Kigali (Rwanda) et Bujumbura (Burundi). Leurs escales dans les 
pays voisins auraient pour but d'obtenir que ceux-ci ne soutiennent plus 
les groupes armés congolais afin de laisser une chance à la paix. Durant 
son séjour en RDC, M. Michel est accompagné d'un groupe d'experts et 
d'opérateurs économiques. L'appui que la Belgique compte apporter à 
Kinshasa concerne notamment le domaine de la santé et de l'éducation, ainsi 
que la réfection de certaines infrastructures. Au nombre des engagements 
figure aussi la formation de la nouvelle armée congolaise, indique-t-on au 
ministère congolais des Affaires étrangères et de la Coopération. Le 6 
octobre, M. Michel a rencontré successivement les quatre vice-présidents, 
puis le président Kabila. Il a déclaré à la presse: "Le pays n'est plus en 
phase de démarrage, il a décollé". Les deux ministres ont annoncé le 
doublement de la coopération belge à court terme.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 7 octobre 2003)

* Congo (RDC). Massacre near Bunia  -  7 October: UN peacekeepers in the 
northeast of the Democratic Republic of Congo have found the bodies of 23 
massacred civilians. Troops saw the bodies, killed by bullets or machetes, 
in the village of Kachele, 100km northeast of Bunia. Villagers told them 
that another 32 bodies had already been buried, but the UN was unable to 
confirm this. Ethnically-based militias have killed more than 50,000 in the 
past four years in the Ituri region, but this is the first reported 
massacre since the United Nations Monuc peacekeepers took over from an EU 
force a month ago. A UN spokeswoman did not say to which ethnic group the 
victims belonged. But she said that the victims were most children, 
pregnant women and older people. "We will react very quickly," said 
Isabelle Abric, adding that a civilian and military mission would go to the 
site today. -- MISNA reports that the death toll is now given as a total of 
65. 8 October: A report received from the BBC indicates that some 40 of the 
65 people massacred were children.   (ANB-BIA, Belgium, 8 October 2003)

* Congo (RDC). Nouveau massacre en Ituri  -  Le lundi 6 octobre, au moins 
23 personnes, enfants et femmes pour la plupart, ont été tuées par des 
combattants non identifiés à Kachele, à une centaine de kilomètres au 
nord-est de Bunia. Selon le porte-parole de la Mission de l'Onu, "les gens 
de la Monuc ont vu 23 corps mais, d'après d'autres témoignages, 32 autres 
corps avaient déjà été enterrés". Il s'agit du premier massacre de civils 
signalé depuis que les forces de l'Onu ont pris le relais, le 1er 
septembre, de la force européenne "Artémis". -Le mardi, après nouvelle 
enquête, la Monuc a annoncé qu'au moins 65 personnes ont été tuées. Les 
victimes appartiennent à l'ethnie hema et des membres de l'ethnie lendu 
sont soupçonnés de ce massacre. Les Casques bleus ont commencé à 
patrouiller dans la région, et le mercredi, une nouvelle section de combat 
de la Monuc y est arrivée. Le même jour, une mission du gouvernement de 
transition, accompagnée de membres de la Monuc, a quitté Kinshasa pour 
Bunia, afin d'y examiner la situation.   (ANB-BIA, de sources diverses, 8 
octobre 2003)

* Congo (RDC). UN troops to deploy deeper into Congo RDC  -  3 October: 
Rwandan-backed rebels and the Mai Mai have agreed to a cease-fire that 
should let UN forces deploy further into eastern Congo. A spokesman said 
the accord, reached on 1 October, covered Shabunda town and its 
surroundings. 8 October: UN peacekeepers will deploy further into Ituri 
next week, to try to stop further ethnic bloodshed, following the latest 
massacre in Kachele.   (New York Times, USA, 8 October 2003)

Weekly anb1009.txt - #2/6