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Weekly ANB1002_5.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 02-10-2003      PART #5/ 5

* Sénégal. Joola: un an après  -  Le 26 septembre, un an après le naufrage 
du ferry Joola, qui a coûté la vie à 1.863 passagers, les parents des 
victimes ont rendu un hommage plein d'amertume à leurs disparus. Au 
lendemain de la tragédie, le président Wade avait promis des sanctions 
exemplaires contre les responsables et une indemnisation rapide des 
familles. Mais depuis lors, seuls sept officiers et militaires de carrière 
ont été relevés de leur fonction, et les indemnisations n'ont toujours pas 
été versées. Enfin, l'épave du bateau n'a pas été renflouée; un millier de 
corps y restent prisonniers. Depuis un an, suite au naufrage, la Casamance 
paie un lourd tribut économique. Cette région, séparée du reste du Sénégal 
par la Gambie, attend qu'un autre bateau remplace le Joola. Il devrait 
arriver "courant octobre", a annoncé en août le ministre des Transports. -- 
Le 29 septembre, la commission gouvernementale chargée d'indemniser les 
familles a commencé à délivrer des chèques de 5 millions de FCFA par 
victime. Cette somme correspond à la moitié de l'indemnisation promise par 
le président Wade.   (ANB-BIA, de sources diverses, 29 septembre 2003)

* South Africa. Mbeki defends delay in offering AIDS drugs  -  On 24 
September, President Thabo Mbeki of South Africa defended his government's 
delay in distributing anti-AIDS drugs until this year, saying that it had 
been necessary to create a critical mass of public health care workers who 
knew how to instruct patients on the drugs' use. "It's incorrect merely to 
say: "Distribute anti-retroviral drugs, problem solved"" he said. "It can't 
be correct. It isn't. You've got to come at it in a more comprehensive way. 
The assumption in a country like the United States," he added, is "of a 
health infrastructure and system that is as good as here." President Mbeki 
has been widely criticized in recent years for his willingness to consult 
scientists who argue that there is no proof that human immunodeficiency 
virus causes AIDS. South Africa is one of seven African countries with 
H.I.V. infection rates of more than 20 percent, according to a new United 
Nations population report. The report projects the country's population in 
the year 2050 at 9 percent below the 2000 level of 44 million, and 44 
percent lower than it would have been had there been no epidemic. In an 
interview with The New York Times on 24 September at his hotel, President 
Mbeki, who was in New York for the United Nations General Assembly session, 
also said he was waiting for the report of a panel of scientists appointed 
three years ago before forming an opinion about why AIDS had spread so 
rapidly and how best to combat it.   (The New York Times, USA, 25 September 
2003)

* Soudan. Entreprises françaises invitées  -  Le 25 septembre à Paris, le 
ministre soudanais de l'Industrie, Jalal Youssif Eldeggair, a proposé une 
concession au groupe français Total afin de le convaincre de participer aux 
opérations de prospection et d'exploitations pétrolières dans le pays. 
Selon M. Eldeggair, le Soudan souhaite, de façon générale, voir les 
entreprises françaises venir investir dans son économie, qui ouvre "une 
nouvelle page" avec la signature, le 24 septembre, d'un accord de paix 
entre le gouvernement et la rébellion sudiste. "Les entreprises françaises 
tenaient une place essentielle dans notre économie jusqu'en 1990. Mais, à 
partir de cette date, elles se sont retirées dans le cadre d'un boycott 
implicite de notre pays. Nous les appelons aujourd'hui à revenir reprendre 
leur place dans le pétrole et dans les autres secteurs de l'économie", a 
plaidé le ministre.   (PANA, Sénégal, 25 septembre 2003)

* Sudan. A Security Pact  -  One of Africa's longest-running and deadliest 
wars took a major turn toward peace today, 26 September, as the government 
of Sudan agreed to withdraw most of its troops from the rebel-held south of 
the country and begin integrating its soldiers with those of the rebels in 
a unified army. The accord between the government and the Sudan People's 
Liberation Army will take years to come to fruition, even without setbacks. 
Still, the security agreement signed today at this Kenyan resort was 
heralded as the most significant step toward peace since fighting began in 
1983. On a continent torn by nasty conflicts, the war in Sudan has long 
stood out as particularly vicious. Two million people, mostly civilians, 
have died from bullets and bombs as well as war-induced disease and famine. 
Those who have survived have faced untold suffering in a country that is 
rich in oil resources but nevertheless as poor as any on the continent. The 
religious dimension of the conflict --- the north is Islamic and most of 
the southern rebels belong to the Christian and animist minorities --- has 
turned the war into a pet cause of many American religious conservatives. 
African-Americans have expressed outrage about government-backed militias' 
practice of taking southerners into forced servitude. Responding to the 
outcry, the Bush administration has pushed hard since its earliest days for 
an end to the war. A lasting peace in Sudan would enable the White House to 
claim victory in stabilizing a mostly Muslim country at a time when Iraq 
appears more chaotic by the day. Administration officials have made it 
clear that Sudan will remain isolated, with sanctions in place and limited 
diplomatic relations, until there is peace. Gen. Lazaro K. Sumbeiywo, the 
Kenyan mediator who has led the talks for the last 18 months, called the 
pact "a clear demonstration that the Sudanese have jointly decided to cross 
the bridge of peace together." Today's deal builds on an agreement signed 
in July 2002 in Machakos, Kenya, that set forth the outlines of Sudan's 
future. A referendum is to be held in six years to allow those in the south 
to decide on unity or independence. Until then Sudan will have a 
transitional government and army. According to the security deal, the 
Sudanese government is to scale back its forces in the south from the 
current total of more than 100,000 to 12,000. The rebels are to withdraw 
their forces from areas in the north. Sudan is Africa's largest country in 
land area, larger than France, Germany and Spain combined. Both sides in 
the conflict will contribute troops to an integrated force. In southern 
Sudan each side will contribute 12,000 soldiers to the joint force. In two 
disputed areas, the Nuba Mountains and the southern Blue Nile, the 
government and the rebels will each contribute 3,000 troops to a combined 
unit. The movement of troops is to be completed within two and a half years 
after the signing of a comprehensive peace accord, which is still in the 
works. The security deal was considered a major hurdle, but other difficult 
issues remain.   (New York Times, USA, 26 September 2003)

* Soudan. Accord sur la sécurité  -  Le 25 septembre, les autorités 
gouvernementales et l'Armée de libération du peuple soudanais (SPLA) ont 
signé un accord décisif sur la sécurité, supprimant ainsi un obstacle 
majeur au bon déroulement des négociations de paix. L'accord prévoit deux 
armées séparées avec la création d'unités intégrées comprenant des troupes 
gouvernementales et rebelles durant une période intérimaire de six ans. Une 
force intégrée de 24.000 hommes sera déployée dans le sud, alors qu'une 
unité de 3.000 hommes sera envoyée à Khartoum. Deux unités intégrées de 
6.000 soldats chacune seront déployées dans les régions disputées des monts 
Nouba et du Nil bleu austral. Le gouvernement aura jusqu'à deux ans et demi 
pour retirer ses troupes du Sud-Soudan, alors que les rebelles ont accepté 
de se retirer de l'est du pays au bout de la période intérimaire d'un an. 
Les deux parties se sont également entendues sur un cessez-le-feu supervisé 
par des observateurs internationaux, qui devrait entrer en vigueur une fois 
qu'un accord de paix final sera signé. -- Selon un communiqué de l'agence 
de presse soudanaise du 28 septembre, les négociations de paix entre le 
vice-président Ali Osman Taha et le leader de la SPLA John Garang 
reprendront au Kenya à la mi-octobre.   (PANA, Sénégal, 26-29 septembre 2003)

* Togo/UE. Reprise de la coopération?  -  Le 30 septembre, le Premier 
ministre togolais, Koffi Sama, est intervenu devant la Commission 
développement du Parlement européen pour plaider le rétablissement de la 
coopération entre l'Union européenne et son pays. Il a estimé à 300 
milliards de FCFA les pertes subies par son pays depuis l'interruption de 
la coopération avec l'UE en 1992. "L'Union européenne a maintenu son aide à 
des pays en Afrique qui sont, au regard des critères invoqués, dans une 
situation bien plus mauvaise que celle du Togo", a déclaré M. Sama. - Selon 
un député européen qui a requis l'anonymat, le président de la Commission 
européenne devrait annoncer la reprise prochaine de la coopération entre 
Bruxelles et Lomé. Il a expliqué que le groupe Parti populaire européen 
(PPE), le plus important au Parlement européen, présentera un rapport 
soutenant la reprise de la coopération avec le Togo au cours de la session 
ACP-UE, prévue du 13 au 15 octobre à Rome. Ce rapport positif devrait être 
approuvé par les parlementaires.   (D'après PANA, Sénégal, 30 septembre 2003)

* Tunisie. Nouvelles intempéries  -  Le mercredi 24 septembre, trois 
personnes ont trouvé la mort dans des intempéries qui ont sévi en Tunisie, 
selon un bilan officiel publié jeudi. Le bilan fait aussi état de blessés 
hospitalisés, sans en préciser le nombre. Des pluies d'une rare intensité 
s'étaient abattus mercredi après-midi dans le district du Grand Tunis et 
dans le Cap Bon (est). En une heure et demie environ, les quantités d'eau 
enregistrées ont atteint 139 mm à Tunis, dont plusieurs quartiers ont été 
inondés. Jeudi, la situation semblait se normaliser progressivement, mais 
la météo n'écartait pas de nouvelles perturbations atmosphériques pour la 
fin de la journée et pour vendredi, dans le nord et l'est du pays. La 
semaine dernière, des pluies torrentielles avaient déjà causé la mort de 4 
personnes.   (AP, 25 septembre 2003)

* Tunisia. Concern over new Anti-Terrorism Bill  -  On 29 September, a day 
ahead of the European Union-Tunisian association council, Amnesty 
International issued a detailed report on the anti-terrorism law, currently 
being reviewed by the Tunisian parliament, and called on the Italian 
Presidency and that of the European Commission for attention to its 
concerns. According to Amnesty, the new Tunisian law could be used to limit 
freedom of expression and increase the activities of military 
courts.   (MISNA, Italy, 30 September 2003)

* Zimbabwe. Monnaie parallèle  -  Le 23 septembre, la banque centrale du 
Zimbabwe a mis en circulation une monnaie parallèle: des "chèques au 
porteur", qui ressemblent à des billets de banque, sauf qu'ils ne sont 
imprimés que d'un seul côté, sur du papier médiocre, sans filigrane. Ceci 
par... manque d'argent pour imprimer de nouvelles coupures. Les nouveaux 
billets sont de 5.000, 10.000 et 20.000 dollars zimbabwéens, alors que 
jusqu'à présent la plus grosse coupure était de 500 dollars, soit 60 
centimes d'euro au taux officiel, moins de 10 centimes sur le marché noir. 
Cependant, le nouvel ersatz monétaire ne doit rester valable que jusqu'au 
31 janvier 2004, sans doute par crainte de contrefaçons massives, à la 
portée de quiconque dispose d'une photocopieuse couleur. En fait, la 
planche à billets, version rudimentaire, tourne en compétition avec 
l'hyperinflation. Le régime s'engage dans une fuite en avant qui transforme 
l'économie en spectacle d'illusionniste.   (D'après St.Smith, Le Monde, 
France, 27 septembre 2003)

* Zimbabwe. Mugabe moves into cities  -  President Robert Mugabe's 
government has launched a new wave of land seizures targeted at white-owned 
land in Zimbabwe's urban areas, in violation of his own controversial 
private property confiscation laws. A government programme codenamed 
Operation Clean Sweep is reportedly underway despite statements by 
President Mugabe that his land seizures ended last year. There has been no 
official confirmation of Operation Clean Sweep but an analysis of new lists 
of properties published in recent days by the state press show that vast 
swaths of land in or near urban areas have been earmarked for compulsory 
seizure. In a notice published in recent days by the state-owned Herald 
newspaper, the permanent secretary for Local Government and National 
Housing, Vincent Hungwe, announced: "The Government has identified a number 
of peri-urban farms around major cities and towns of Zimbabwe for immediate 
acquisition to accommodate urban expansion. "The identified farms will be 
acquired in terms of the law and held as state land." The government has 
claimed it needs land for low-cost housing and other urban expansion 
projects. But opponents say the real aim is to consolidate illegal housing 
developments by so-called "war veterans" on private land in the cities. The 
first such urban seizure was the 330 hectares Carrick Creagh Estate owned 
by the Newmarch family in the affluent Borrowdale suburb of Harare. Invaded 
two years ago by war veterans, the prime residential land has since been 
sold off in plots as part of the "Sally Mugabe Heights" housing scheme. The 
Newmarch family obtained a court order to halt the developments but the 
authorities have ignored it.   (The Independent, UK, 30 September 2003)

* Zimbabwe. Solidarité de la presse  -  Fermé sur ordre du pouvoir le 12 
septembre, le dernier quotidien indépendant, le Daily News, a reçu le 26 
septembre le soutien d'un hebdomadaire sud-africain. "Nous publions les 
voix que Mugabe a réduites au silence", titre à la une le Mail and 
Guardian. L'une des directrices du journal dresse un parallèle entre le 
Daily News et l'ex-African Daily News, interdit par le gouvernement 
rhodésien blanc en 1964, dont l'un des fondateurs n'est autre que l'actuel 
secrétaire pour l'information du parti de Mugabe. La justice zimbabwéenne a 
déjà inculpé quatre dirigeants du Daily News et menace à présent de radier 
toute la rédaction. - Le 30 septembre, 7 nouveaux journalistes du Daily 
News ont été inculpés pour exercice illégal de leur métier. Ces nouvelles 
inculpations portent à 16 sur 45 le nombre des journalistes du quotidien 
inculpés, ainsi que 5 des 9 directeurs.   (ANB-BIA, de sources diverses, 30 
septembre 2003)

* Zimbabwe. Endless queues  -  30 September: Harare sales representative 
Michael Stiee describes all the queues he has to endure as Zimbabwe 
grapples with shortages of banknotes, petrol and food. "At the moment, the 
worst queues are for petrol. You never know when the deliveries will be 
made, so sometimes I just queue up outside a petrol station in the hope 
that a tanker will turn up before too long. Yesterday it was really hot and 
the queue I was in was about one kilometre long. Whilst in the queue I 
decided to buy lunch and a couple of beers just to ease my mind from the 
boredom and stress of waiting for hours under the blistering sun. The 
delivery only came in the late hours of the day, but only with 5,000 
litres, which served only 80 cars. I regretted spending some of the money I 
had, because I could only afford 15 litres of the precious liquid and that 
will only last me a couple of days --and then back again to the queues. The 
situation for banknotes is slightly better since the government introduced 
travellers' cheques, bearer cheques and the new 500 Zimbabwe dollar note. 
Now, I just have to wait for an average of 30 minutes to withdraw cash from 
my bank, instead of the several hours it took a few weeks ago". (Editor's 
note: The government has now introduced a new Zim $1,000 bank note).   (BBC 
News, UK, 30 September 2003)


Weekly anb1002.txt - #5/5 -  THE END



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Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie 
(W. Soyinka, Prix Nobel litterature)
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Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies 
(Wole Syinka, Nobel Prize for Literature) *
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