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Weekly ANB1002_4.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 02-10-2003 PART #4/ 5
* Maroc. Sahara occidental - Le Maroc a lancé une vaste offensive
diplomatique pour confirmer sa souveraineté sur le Sahara occidental.
Dernier volet de cette mobilisation, l'envoi dans les grandes capitales
occidentales à la mi-septembre d'une délégation de Sahraouis loyalistes,
pour expliquer "les dangers" et "les incohérences" du nouveau plan de
règlement proposé par l'Américain James Baker, qui a relancé l'idée d'un
référendum à l'issue d'une période transitoire d'autonomie. Le 24
septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le roi
Mohammed VI a reçu des assurances du président Bush comme quoi Washington
"n'imposerait pas de règlement". Il a également rencontré le président
algérien Bouteflika sur cette question. Tout en relevant que des
divergences persistent entre Alger et Rabat au sujet du Sahara occidental,
les observateurs n'écartent pas la possibilité d'un sommet entre les deux
dirigeants dans les semaines à venir. Par ailleurs, la perspective du plan
Baker étant repoussée, au moins jusqu'à fin octobre, la diplomatie
marocaine décline désormais deux autres grands axes. Le premier vise Alger,
accusé d'avoir "créé un conflit artificiel" et d'armer le Polisario. Le
second concerne le sort du millier de militaires marocains détenus encore
par le Polisario. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 septembre 2003)
* Maroc. Condamnations de terroristes - Le 26 septembre, la justice
marocaine a condamné à mort deux hommes reconnus coupables de meurtre et de
complot visant à commettre des actes terroristes, et a infligé de lourdes
peines de prison à deux prédicateurs de mosquées qui auraient inspiré des
kamikazes. Cela porte à 16 le nombre de prévenus condamnés à la peine
capitale pour des faits similaires depuis les attentats suicides de
Casablanca du 16 mai dernier, dans lesquels ont péri 33 personnes en plus
de 12 kamikazes. Plus de 50 peines de réclusion à perpétuité ont déjà été
prononcées. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2003
* Morocco. Girls guilty of terror charges - 30 September: A court in
Morocco has sentenced two teenage girls to five years in a correctional
centre for plotting terrorist attacks. The 14-year-old twin sisters were
accused of planning suicide attacks on the Moroccan parliament, on a
supermarket selling alcohol and against the royal family. A third teenage
girl was acquitted of any involvement in the offenses. The three girls were
arrested early this month and accused of conspiracy along with 18 adult
accomplices. Defence lawyers said the twins had admitted planning the
attacks. But the lawyers pleaded for leniency, saying the girls had grown
up in a difficult social environment and had been exploited by adult
accomplices. (ANB-BIA, Belgium, 30 September 2003)
* Mauritius. Ethnic power transfer - 30 September: The first non-Indian
to become prime minister of Mauritius has taken his oath of office. Paul
Berenger, 58, who is of white French ancestry, replaces long-serving
premier Sir Anerood Jugnauth. It follows a power-sharing deal between the
two men whose parties joined forces to fight a general election in 2001.
Indo-Mauritians make up 70% of the population, and have been in power since
the island's independence from Britain in 1968. Under the deal, Mr Jugnauth
takes up the largely ceremonial post of president. (ANB-BIA, Belgium, 30
September 2003)
* Maurice. Nouveau Premier ministre - Le 30 septembre, le nouveau Premier
ministre de l'île Maurice, Paul Bérenger, a officiellement pris ses
fonctions à Port-Louis. Il est le premier chef de gouvernement, depuis
l'accession de l'île à l'indépendance en 1968, à ne pas appartenir à la
communauté hindoue, majoritaire dans ce pays de quelque 1,2 million
d'habitants. Il remplace Sir Anerood Jugnauth, qui a démissionné. Cette
alternance à la tête de l'Etat était prévue dans un accord électoral conclu
avant les élections générales de septembre 2000 entre les deux principaux
partis politiques mauriciens. L'accord stipulait que Sir Anerood Jugnauth
assumerait les fonctions de Premier ministre pendant trois ans, puis qu'il
passerait le témoin à Paul Bérenger pendant deux ans, avant l'organisation
des prochaines élections prévues en 2005. -Le 1er octobre, le président
Karl Auguste Offmann a démissioné de ses fonctions. Il sera remplacé, le 7
octobre, par l'ancien Premier ministre Sir Anerood Jugnauth. (ANB-BIA, de
sources diverses, 1 octobre 2003)
* Niger. Dix radios suspendues - Le Conseil supérieur de la communication
(CSC) a ordonné à dix radios privées du pays de suspendre leurs programmes
à partir du 25 septembre, annulant leurs autorisations d'exploitation pour
"défaut de conformité à la réglementation en vigueur". L'ensemble des
stations visées ont décidé de ne pas se soumettre à la décision du CSC et
poursuivent leur diffusion. Rappelons par ailleurs que, le 16 septembre, le
directeur de publication de l'hebdomadaire L'Enquêteur, Ibrahim Souley, a
été conduit à la prison centrale de Niamey. Il lui est reproché d'avoir
dénoncé des malversations dans l'attribution de marchés publics. "Que se
passe-t-il au Niger?", demande le secrétaire général de Reporters sans
frontières. "Les autorités doivent à tout prix se reprendre et rappeler
leur engagement en faveur de la liberté de la presse". (D'après RSF,
France, 29 septembre 2003)
* Nigeria. L'industrie textile menacée par les importations - L'industrie
textile nigériane est sur le point de s'effondrer en raison de la
concurrence effrénée de produits venant de l'étranger, selon l'Union
nationale des travailleurs. Le syndicat déclare que le marché nigérian est
inondé de produits textiles étrangers qui sont mieux protégés, ce qui a
entraîné la fermeture de compagnies locales et la perte massive d'emplois.
Selon le syndicat, 10 usines textiles ont fermé leurs portes dans le pays
au cours des 12 derniers mois, et 50 autres depuis 1995. Afin d'aider les
fabricants locaux, le gouvernement a interdit, à la fin de l'année
dernière, l'importation de tissus imprimés et a décidé que les tissus non
imprimés ne devaient pénétrer dans le pays que par les ports d'Apapa et de
Tin Can, à Lagos, afin d'appliquer une stricte surveillance sur ces
articles. Mais ces mesures n'ont pas eu les résultats escomptés, les
douanes étant accusées d'avoir failli à leur mission. On accuse de hauts
responsables du gouvernement d'être de mêche avec les contrebandiers en
leur permettant d'introduire des produits textiles en contrebande. Le
porte-parole des douanes a rejeté ces accusations. (PANA, Sénégal, 25
septembre 2003)
* Nigeria. Premier satellite nigérian - Le 27 septembre, une fusée russe
a mis en orbite le premier satellite du Nigeria, un événement suivi en
direct à la télévision par des millions de Nigérians. Le satellite, d'une
valeur de 13 millions de dollars, aura pour mission de contrôler les
ressources en eau du pays, l'érosion de ses sols, la déforestation et les
catastrophes naturelles, selon Solomon Olaniyi, porte-parole de l'agence
spatiale nigériane. L'engin devra également surveiller les infrastructures
militaires et pétrolières du pays. (AP, 28 septembre 2003)
* Nigeria. Ethnic violence hits oil output - On Bowen Avenue in Warri,
one of the main cities in Nigeria's oil-rich Niger Delta, a burnt-out car
stands opposite a house front masking a pile of rubble. Two women operate
an impromptu clothes shop underneath a redundant notice on the wall: "This
house belongs to Chief Sillo and is not for sale." "They burned my store,"
says Rebecca Igbinovia, one of the stall-holders. "They call it crisis but
I call it war." The destruction marks another stage in the troubles in and
around Warri, enveloped in fighting between youths from the Ijaw and
Itsekiri ethnic groups. Dozens have died in the dispute since March and at
least 4,000 displaced, as sociopolitical strains -- compounded by oil theft
and piracy -- have dogged oil companies in the delta. Multinationals such
as Royal Dutch/Shell and ChevronTexaco, which together account for about
two-thirds of the country's production, have shut some facilities until the
climate improves. At the height of the troubles, oil output was reduced by
up to 40 per cent of the country's daily output of about 2m barrels. About
140,000 barrels a day of ChevronTexaco capacity and 105,000 barrels a day
of Shell capacity remain shut off. "It's a whole range of issues that came
together in the closedown of those facilities for such a long time," says a
spokesman for Shell Petroleum Development Company, Shell's Nigerian joint
venture. "What we need to do is work closely with the government to resolve
[the problems]." The violence is partly rooted in a disagreement over how
local governments were divided up during the military dictatorship of Sani
Abacha, who died in 1998. The Ijaw claim they have disproportionately few
seats for their population, although the Itsekiri deny this. Attempts to
reach a compromise have failed. The problems are set against wider social
difficulties, highlighted in 1995 by the execution of the writer Ken
Saro-Wiwa and eight other environmental activists campaigning on behalf of
the Ogoni people of the delta. The killings provoked criticism of Shell and
led to pressure on the oil industry to focus its social policies in the
region, still impoverished despite decades of oil exploitation. The
government now gives the delta a greater share of official income from
crude sales, but many remain angry about pollution and oil companies'
employment policies. The present troubles are augmented by an increase in
the organised theft from pipelines and well heads. Earlier this year the
racket was estimated to have reached between 100,000 and 130,000 barrels a
day. Bello Oboko, an Ijaw leader, says it was a dispute over a barge of
stolen oil passing by an Ijaw community that precipitated the violence in
March. People in the town and western diplomats report a build-up of
sophisticated weapons among warring groups in the region. The Nigerian
military has responded to the security concerns by launching a mission
called "Operation Restore Hope", although it has offered few details. But
the poor human rights record of the security forces causes concern -- they
were accused of murdering hundreds of civilians in neighbouring Bayelsa
state in 1999. The inhabitants of Warri report incidents of extortion and
intimidation by security personnel. In Bowen Avenue, they are preparing for
more clashes. One building has "Igbo Man House" chalked above the door --
indicating that the owner is neither Ijaw nor Itsekiri. "People are
suffering here because of this fighting," says Victoria Ajwuncha, one of
the occupants. "In short -- no peace, no joy." (Financial Times, UK, 30
September 2003)
* Nigeria. Petrol queues as prices set to rise - Long queues of vehicles
built up on 30 September at petrol stations around Lagos, Nigeria's
commercial capital, amid expectations of an imminent nationwide rise in the
officially-subsidised fuel price. A government committee on fuel pricing
set up after April's re-election of President Olusegun Obasanjo highlighted
the failure of the longstanding government policy of selling fuel at a
heavily-subsided single flat rate. The removal of fuel subsidies is seen as
a key test of the new government's willingness to press through economic
reforms, and a first step toward privatisation and rehabilitation of the
country's decrepit refineries. Fuel price rises will however be extremely
unpopular. The government was forced into a partial climbdown in July after
its attempt to raise the price of fuel from N26 to N40 a litre triggered
riots and a general strike. The price rose instead to N34 (around 25 US
cents). That increase followed several months of petrol queues, as
motorists faced the choice between scarce supplies of subsidised fuel and
black market products at significantly higher prices, often Nigerian fuel
smuggled back into the country. (Financial Times, UK, 1 October 2003)
* Nigeria/Bénin. Trafic d'enfants - Une centaine d'enfants béninois
victimes du trafic des mineurs et exploités dans des carrières au Nigeria
ont été récupérés par les autorités d'Abuja et remis au gouvernement
béninois. Le Bénin est devenu, depuis quelques années, une des plaques
tournantes du trafic des enfants. Des parents démunis confient leurs
enfants, moyennant des sommes de 15 à 30 euros, à des "passeurs" qui
promettent de prendre en charge leur éducation. Ces enfants sont ensuite
vendus à des grands exploitants agricoles dans des plantations de cacao et
de canne à sucre, au Cameroun, au Gabon, en Côte d'Ivoire et au Nigeria
notamment. (La Libre Belgique, 1 octobre 2003)
* Rwanda. Parliamentary elections - 29 September: Rwandans have begun
voting in the first multi-party parliamentary elections since the 1994
genocide. The three-day polls for the lower and upper houses of a new
parliament takes place under a complex electoral system. These polls
officially bring to an end, nine years of transitional government. 30
September: Counting is under way. Voting passed off peacefully, though
turnout appeared to be down on last month's presidential elections. The
head of the European Union observer mission has expressed concerns over the
conduct of the poll, with some opposition candidates being "harassed and
intimidated". The first results are expected early on 1 October. 1 October:
Rwanda's ruling party has won the country's first parliamentary elections
since the 1994 genocide. President Paul Kagame's Rwandan Patriotic Front
(RPF) party receives more than 73% of the vote. "We declare RPF the winner
of this election," commission chairman Chrysologue Karangwa says in a live
broadcast on state-owned National Rwanda television. The turnout in the
election was more than 99% of the 3.95 million eligible voters. Elections
results: RPF -- 73%; SDP -- 12%; Liberal Party -- 10%. (ANB-BIA, Belgium,
1 October 2003)
* Rwanda. Elections législatives - Les premières législatives réellement
multipartites organisées depuis l'indépendance commencent le lundi 29
septembre au Rwanda, dans le cadre d'un scrutin complexe qui doit durer
trois jours. Quelque 3,9 millions d'électeurs sont appelés aux urnes mardi
pour élire 53 membres de la Chambre des députés, qui en compte 80. Les 27
autres doivent être élus à partir de lundi par des associations de jeunes
(2) et de handicapés (1), et jeudi par les associations féminines (24). Des
candidats de huit partis, ainsi que 19 indépendants, sont en lice pour les
législatives. Le FPR (Front patriotique rwandais) de Paul Kagame (qui a
remporté une victoire écrasante à la présidentielle le 25 août) est à la
tête d'une coalition de cinq partis, qui part favorite. L'opposition a
accusé le FPR d'actes d'intimidation durant la campagne présidentielle et
des plaintes similaires ont été proférées avant les législatives, indique
l'agence AP. -1er octobre. Selon les résultats provisoires transmis par la
Commission électorale, le FPR a remporté les élections au suffrage
universel direct avec 73,78% des voix. Deux autres partis ont dépassé le
seuil des 5% nécessaires pour être représenté à l'Assemblée nationale: le
Parti social-démocrate (12,31%) et le Parti libéral (10,56%). Le taux de
participation s'est élevé à 99,48% des électeurs inscrits. (ANB-BIA, de
sources diverses, 2 octobre 2003)
Weekly anb1002.txt - #4/5