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Weekly anb07033.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-07-2003      PART #3/5

* Congo (RDC). A time of transition  -  29 June: The Congolese government 
and rebels have reached an agreement on sharing posts in a new army, 
opening the way for a transition administration. Overall command of the 
armed forces will go to an officer of President Kabila's choice, while the 
head of the land army will come from the main rebel faction, the 
Rwandan-backed RCD-Goma. The next biggest rebel group, the Ugandan-backed 
MLC, gets the navy. 30 June: President Kabila names a transitional 
government to led the country out of its civil war. Posts in the new 
cabinet, due to take Congo to democratic elections in two years time, have 
been divided between the current government of Mr Kabila, rebel groups, the 
political opposition and civil society organisations. The members of the 
new administration are named in presidential decree. the new government 
comprises 36 ministries. Under the deal, the main rebel groups, the 
Congolese Rally for Democracy (RCD) and the Congolese Liberation Movement 
(MLC) will each have seven ministries, and so will the current government. 
The RCD takes the key ministries of defence and economy, will the MLC will 
have the foreign and budget ministries. Mr Kabila's government retains -- 
among others -- ministries of the interior, security, finance, industry and 
energy. 2 July: 4 ministers and seven deputy ministers of the Congolese 
Liberation Movement (MLC) arrive in Kinshasa.   (ANB-BIA, Brussels, 2 July 
2003)

* Congo (RDC). Accord sur l'armée et le gouvernement  -  Le dimanche 29 
juin, les anciens belligérants en RDC ont signé un accord sur le partage 
des responsablités dans la future armée intégrée de la transition. En 
présence du président Kabila, le gouvernement, le Rassemblement congolais 
pour la démocratie (RCD) et le Mouvement de libération du Congo (MLC), 
ainsi que leurs alliés respectifs, ont paraphé un mémorandum établissant le 
partage des états-majors et des commandements dans l'armée. Le chef de 
l'Etat reste le commandant suprême de l'armée; le RCD obtient le 
commandement des forces terrestres, avec deux adjoints (l'un du MLC, 
l'autre de la partie gouvernementale); le MLC obtient le commandement de la 
Force navale et la composante gouvernementale celui de la Force aérienne. 
Cet accord lève le dernier obstacle à la nomination du gouvernement d'union 
nationale. Notons qu'en fin de semaine, les délégués de l'opposition 
politique ont fini par désigner les onze ministres qui manquaient pour la 
formation de ce gouvernement. -- Le lundi soir, 30 juin, la composition du 
gouvernement de transition a été annoncée à Mbandaka par la télévision 
officielle. Le gouvernement compte 36 ministres et 25 vice-ministres, 
répartis entre les composantes et entités du dialogue intercongolais selon 
l'accord conclu le 17 décembre 2002 et endossé par toutes les parties le 2 
avril 2003. Les quatre vice-présidents sont Jean-Pierre Bemba (MLC), 
Abdoulaye Yerodia Ndombasi (gouvernement), Arthur Zahidi Ngoma (opposition 
politique) et Azarias Ruberwa (RCD). Il est à noter que seul le parti UDPS 
d'Etienne Tshisekedi, principal opposant au maréchal Mobutu, a refusé 
d'entrer dans le nouvel exécutif; d'autre part, le Kasaï est la seule 
grande région qui ne dispose pas de vice-président, ce qui y provoque du 
mécontentement. -- Le 1er juillet, le MLC a annoncé sa décision 
d'abandonner la lutte armée et de se transformer en parti politique. Les 
autres groupes armés devraient rapidement suivre la même voie. Le président 
Kabila entend mettre un terme définitf à la guerre et a appelé ses 
concitoyens à faire preuve d'"esprit national". Il a appelé ses 
compatriotes à aller de l'avant et à lever toutes les entraves à la libre 
circulation des personnes et des biens à travers tout le territoire 
national.   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 juillet 2003)

* Côte d'Ivoire. La MINUCI installée  -  Le 27 juin, la Mission des Nations 
unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) a été officiellement installée à Abidjan. 
Elle est notamment chargée de mettre en place une équipe restreinte devant 
appuyer le représentant spécial de l'Onu en ce qui concerne les questions 
politiques et juridiques, les affaires civiles, la police, les élections, 
les médias, les affaires humanitaires et les questions des droits de 
l'homme.   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 juin 2003)

* Côte d'Ivoire. Etat d'urgence  -  Le 27 juin, Guillaume Soro, ancien 
responsable du MPCI (Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire) et ministre 
d'Etat chargé de la Communication, a été attaqué au siège de la télévision 
nationale par quelque 200 "jeunes patriotes", partisans du président 
Gbagbo, qui menaçaient de le tuer. Il s'est terré dans le bâtiment durant 
plus de deux heures, avant d'être évacué à la hâte dans un véhicule blindé. 
-- Le 30 juin, en réaction à cette séquestration, le regroupement des trois 
mouvements rebelles (les Forces nouvelles) a décrété "l'état d'urgence" 
dans leur zone, suspendu leur participation au processus de désarmement, et 
enjoint à leurs neuf ministres participant au gouvernement de 
réconciliation nationale de "rejoindre leur base dans les plus brefs 
délais". Ces derniers temps, les dérapages se sont accumulés et, selon 
certains observateurs, le processus de paix serait au bord du gouffre. - 
Dans la soirée, les Forces nouvelles sont revenues sur leurs déclarations 
et ont affirmé qu'elles restaient dans le gouvernement et demeuraient "plus 
que jamais" attachées au processus de paix. Mais ils ont décidé de porter 
plainte contre le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, un 
proche du président Gbagbo, qu'ils accusent d'être l'instigateur de 
l'agression contre M. Soro.   (ANB-BIA, de sources diverses, 1er juillet 2003)

* Egypt. EOHR granted legal recognition  -  After an 18-year struggle, the 
Egyptian Organisation for Human Rights (EOHR) has attained legal 
recognition as an NGO under the NGO's law. On 24 June, the EOHR was granted 
a registration number by the Ministry of Social Affairs and became a 
legally registered NGO. The EOHR was registered in 1985 as a branch of the 
Arab Organisation for Human Rights, and presented a request in 1987 for 
registration under Law number 32 of 1964. However, the Ministry refused the 
request at that time. From then onwards came a long succession of appeals 
and challenges by the EOHR until the present legal recognition was 
achieved.   (EOHR/IFEX, 27 June 2003)

* Kenya. Anti-terrorist Bill  -  26 June: The Kenyan Government has 
published a bill designed to step up the fight against terrorism. The draft 
legislation proposes life imprisonment for anyone committing terrorist acts 
and a 10-year jail term for those suspected to be in possession of weapons 
of mass destruction. The publication of the Bill comes after mounting 
concern over security in Kenya which has prompted the United States to 
issue travel warnings and announce an on-off closure of its embassy in 
Nairobi. Having previously banned all British flights to and from Kenya and 
advised its citizens to avoid travelling to the country, the British 
Department of Transport says the Nairobi ban has now been lifted, with the 
Mombasa ban expected to be lifted soon.   (ANB-BIA, Belgium, 26 June 2003)

* Kenya. "Stop harassing me", says Moi  -  27 June: Former President Daniel 
arap Moi calls on the government of his successor, Mwai Kibaki, to stop a 
"witch hunt" against him. Mr Moi says he deserves respect as an "elder 
statesman" who had peacefully led the nation for 24 years. Earlier this 
month, the government ordered anti-corruption police to question Mr Moi in 
connection with the collapse of Kenya's Euro Bank, although he has not been 
accused of any wrongdoing.   (ANB-BIA, Belgium, 27 June 2003)

* Kenya. Anglican Church of Kenya rejects gay bishop  -  The head of the 
Anglican Church of Kenya (ACK), Archbishop Benjamin Nzimbi, has said that 
his Church will neither recognise nor support the plan by the Church of 
England to consecrate an openly gay bishop. He said the ACK will maintain 
that position even if it means losing financial support from the parent 
church. "When it comes to making decisions we go by the Bible, we go by 
what the word of God says, with money or without money", said Archbishop 
Nzimbi. The Archbishop said that homosexuality is against God's teachings 
and the consecration of a gay bishop threatens the unity of the worldwide 
Anglican Communion. The row in the Anglican Church centres on the 
appointment of Canon Jeffrey John as the Bishop of Reading.   (BBC News, 
UK, 1 July 2003)

* Kenya. L'armée britannique poursuivie pour viols  -  Quelque 650 Kényanes 
qui affirment avoir été violées par des soldats britanniques lors 
d'entraînements dans leur pays dans les années 1970, ont obtenu une aide 
juridique leur permettant d'assigner en justice le ministère de la Défense 
à Londres. Selon les plaignantes, ces viols se sont répétés de manière 
systématique depuis 1977, sans que le ministère n'intervienne pour y mettre 
fin.   (Le Figaro, France, 3 juillet 2003)

* Liberia. Une force internationale?  -  26 juin. Les forces fidèles au 
président Charles Taylor ont chassé les rebelles du centre-ville et de la 
zone portuaire de Monrovia, au terme de combats qui ont fait de nombreuses 
victimes. Les rebelles du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la 
démocratie) seraient à présent repliés à une dizaine de kilomètres de la 
capitale. Lors d'un discours consacré à l'Afrique, le président Bush a 
appelé Charles Taylor à quitter le pouvoir "pour qu'un bain de sang soit 
épargné à son pays". Entre 200 et 300 civils ont été tués et 1.000 autres 
blessés lors des combats depuis le 24 juin, selon le ministre libérien de 
la Santé. Une foule en colère a déposé des cadavres ensanglantés devant 
l'ambassade des Etats-Unis, accusant les militaires américains de n'avoir 
pas su protéger les civils. -- 27 juin. Le LURD a décrété un cessez-le-feu 
immédiat "pour permettre à la communauté internationale d'apporter 
l'assistance nécessaire aux populations civiles et d'éviter une catastrophe 
humanitaire à Monrovia et dans les environs". Le mouvement précise 
toutefois qu'il entend maintenir ses positions actuelles, très proches du 
coeur de la capitale. -- Durant le week-end du 28-29 juin, les pressions se 
sont multipliées pour l'envoi d'une force multinationale chargée de mettre 
fin au conflit meurtrier. Samedi, Kofi Annan a demandé au Conseil de 
sécurité d'autoriser ce déploiement, et dimanche les responsables de la 
CEDEAO ont également demandé l'envoi d'une force de paix de l'Onu, menée 
par les Etats-Unis en raison de leurs liens historiques avec le Liberia. La 
France et la Grande-Bretagne appuient cette demande. Une mission du Conseil 
de sécurité devrait rencontrer le président du Nigeria, pays susceptible de 
déployer des casques bleus. -- 30 juin. Dans une rencontre avec des 
responsables de la CEDEAO au Nigeria, la mission de Conseil de sécurité a 
proposé aux dirigeants de la région l'établissement au Liberia d'un 
gouvernement de transition auquel ne participera aucun des leaders actuels, 
afin de mettre fin aux luttes intestines. Par ailleurs, elle a exigé la 
signature d'un cessez-le-feu avant l'envoi d'une force de stabilisation au 
Liberia. D'autre part, le président Taylor aurait refusé l'exil que lui 
offrait le Nigeria, a-t-on appris de sources diplomatiques. -- 2 juillet. 
Pressés de toutes parts, les Etats-Unis étudient la possibilité 
d'intervenir militairement au Liberia. "Nous examinons toutes les options", 
a déclaré le président Bush, qui doit effectuer la semaine prochaine une 
tournée dans cinq pays d'Afrique.   (ANB-BIA, de sources diverses, 3 
juillet 2003)

* Liberia. The battle for Monrovia  -  26 June: Fighters loyal to President 
Charles Taylor have pushed rebels back to the outskirts of the capital, 
Monrovia. Fighting is now taking place around St. Paul's Bridge, some 10 
kilometres from the city centre. Around 200,000 people have fled their 
homes and sought sanctuary in schools, empty buildings and even the 
national football stadium. Aid agencies say they are working against the 
clock to install health and water facilities to prevent outbreaks of 
disease in the impromptu camps. -- President Bush calls on President Taylor 
to quit. He says: "President Taylor needs to step down,so that his country 
can be spared further bloodshed." He adds the US supports peace talks. By 
way of reply, the Liberian government says it welcomes President Bush's 
call for talks, and says President Taylor has already offered to step aside 
for a transitional government. However, the government insists that Mr 
Taylor cannot step aside before the end of his term in January, and only if 
war crimes charges against him are dropped. 27 June: The Liberians United 
for Reconciliation and Democracy (LURD) rebels says they have declared a 
truce but their troops will retaliate if attacked by forces loyal to 
President Taylor. Up to 300 people are believed to have been killed in 
three days of rocket and mortar fire. -- reports later in the day indicate 
that fighting is continuing in spite of the ceasefire call. President 
Taylor's forces say they have re-taken the port area. It seems that both 
sides want to control the port, with its stocks of food, before honouring 
any ceasefire. However, refugees continue to stream out of the port despite 
the government's claim of victory there. 28 June: UN Secretary-General Kofi 
Annan asks the Security Council to put together a peacekeeping force for 
Liberia. ECOWAS has promised to send a 5,000-strong peacekeeping force 
after the warring sides commit themselves to a lasting ceasefire. 29 June.: 
Discussion take place in Nigeria between ECOWAS and UN Security Council 
ambassadors. The West African leaders call on the United States to join a 
multinational peacekeeping force in Liberia. 30 June: The UN Security 
Council adjourns its emergency debate on Liberia without a decision on 
whether to send an international force to monitor the ceasefire. Members 
agree to follow developments closely and reconvene next week to continue to 
discuss the situation. Monrovia is reported calm with some residents 
starting to return to their homes. 1 July: Senior US officials are meeting 
to discuss whether to join international peacekeepers for Liberia. Colin 
Powell, the US Secretary of State outlines "deep concerns" about the 
worsening situation. -- The Joint Verification Team charged with charting 
the ceasefire positions of government and rebel forces says it may have to 
wait a few days in Freetown, Sierra Leone, while administrative 
arrangements for it to start work in Liberia are finalised. 2 July: The UN 
Security Council's current president has said publicly for the first time 
that exile for Liberia's President Charles Taylor could be a means to end 
the civil war in his country. President Taylor faces an indictment for war 
crimes in neighbouring Sierra Leone, where he backed rebels in the war that 
ended in 2001. But the British UN Ambassador Sir Jeremy Greenstock said on 
a tour of Western Africa that although the UN ruled out impunity for 
alleged war criminals, it understood that regional leaders had to take 
their own decisions. Sir Jeremy's comments come amid mounting international 
pressure on the United States to lead a peacekeeping force in Liberia, 
although Washington says it is still considering its options. -- Thousands 
of refugees have been fleeing fighting in Monrovia, aboard small Ghanaian 
fishing boats little bigger than canoes. Hundreds are arriving in Côte 
d'Ivoire every day, after more than three days and nights on the Atlantic 
Ocean. -- President George W. Bush calls on President Taylor to leave the 
country to help the chances of peace. Previously Mr Bush has only gone so 
far as to urge Mr Taylor to step down. 3 July: The United States is 
expected to announce as early as today whether it will send peacekeeping 
troops to war-torn Liberia. Washington has come under increasing diplomatic 
pressure to take the lead in restoring peace in Africa's oldest republic 
after three years of fighting between government troops and rebels. 
Correspondents say there seems little real appetite in the corridors of the 
Pentagon for a new peacekeeping mission in West Africa, but equally an 
acceptance that events appear to be moving in that direction.   (ANB-BIA, 
Belgium, 3 July 2003)

Weekly anb0703.txt - #3/5