[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly anb07032.txt #5



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-07-2003      PART #2/5

* Angola. Nouveau président de l'Unita  -  Le 27 juin, l'Unita (Union 
nationale pour l'indépendance totale de l'Angola) a élu à sa présidence 
Isaias Samakuva, un proche du fondateur et ancien chef de ce mouvement, 
Jonas Savimbi. L'ancien mouvement rebelle est désormais un parti politique 
d'opposition. Agé de 57 ans, M. Samakuva dirigeait la délégation de l'Unita 
dans la commission commune qui avait mis en oeuvre l'accord de paix de 
Lusaka de 1994. En 1998, cet accord avait été rompu et M. Samakuva était 
venu à Paris (où il a dirigé la mission externe de l'Unita). Il croyait que 
l'Unita pourrait arriver au pouvoir sans reprendre les armes.   (AP, USA, 
27 juin 2003)

* Angola. Unita elects new leader  -  27 June: Angola's former rebel 
movement, Unita, has elected a new leader to succeed its founder, Jonas 
Savimbi. Isaias Samakuva is a former Unita diplomatic representative who is 
seen as the favoured candidate of western countries. Mr Samakuva won a 
landslide victory at a congress near the capital, Luanda, which 
correspondents say marks the end of Unita's transition from a rebel army to 
a political party. The 57 year-old, of the same Ovimbundu tribe as Savimbi 
-- who was killed by government soldiers last year -- defeated interim 
Unita leader Paulo Lukamba. Unita transformed itself into a political party 
last year, after the end of a 27-year civil war that claimed about 500,000 
lives. Unita signed a peace deal with the Angolan government soon after Mr 
Savimbi's death. In the 1980s Mr Samakuva served as Unita's logistics chief 
and headed Savimbi's cabinet. He left Angola in 1989 to represent the 
movement in Europe. He returned to the country last year. 2 July: UNITA 
says it will acghieve more by remaining in the Government of National Unity 
until Angola's next elections are held.   (BBC News, UK, 2 July 2003)

* Burundi. 4 députés hutu enlevés  -  Le 28 juin, quatre députés du 
principal parti hutu, le Front pour la démocratie au Burundi (Frodebu), 
ainsi que sept militants de ce parti, ont été enlevés par les rebelles hutu 
des Forces pour la défense de la démocratie (FDD) dans la province de 
Ruyigi (est), a annoncé le ministre burundais de l'Intérieur. Il y a trois 
semaines, un député hutu, membre du principal parti tutsi, avait été 
exécuté par les FDD dans la province de Makamba (sud). Les quatre captifs 
seraient encore en vie dans un endroit tenu secret, a indiqué le secrétaire 
général du Frodebu. Selon d'autres sources, ils se trouveraient déjà en 
Tanzanie. Ces derniers temps, les relations entre le Frodebu et les FDD se 
sont considérablement détériorées. Le Frodebu adhère sans réserves aux 
accords de paix d'août 2002 à Arusha, qui prévoient un partage des 
responsablités avec la minorité tutsi. -- Le 2 juillet, après cinq jours de 
séquestration, une députée du Frodebu, Véronique Nizigama, ainsi que cinq 
autres personnes, dont un bébé, ont été libérées, ont indiqué des sources 
concordantes. Selon un porte-parole des rebelles, les députés ont été 
arrêtés parce qu'ils venaient "discréditer les FDD auprès de la 
population".   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 juillet 2003)

* Burundi. "Guerre sans merci"  -  Dans la nuit du 29 au 30 juin, les 
soldats sud-africains de la force africaine de maintien de la paix au 
Burundi ont tué trois assaillants, en ripostant à la première attaque d'un 
camp de cantonnement d'anciens combattants démobilisés. Selon l'agence 
PANA, ils auraient dû sortir l'artillerie lourde et l'aviation pour venir à 
bout de cette attaque à la roquette lancée par les rebelles des Forces pour 
la défense de la démocratie (FDD) contre le camp de Muyange. La force 
africaine a été mandatée par l'Union africaine pour contrôler le 
cessez-le-feu signé l'année dernière. - Le 30 juin, les FDD ont démenti 
avoir attaqué le camp de Muyange, accusant l'armée gouvernementale d'avoir 
lancé cette attaque "en faisant tout pour qu'on nous accuse". -- Le 1er 
juillet, les Burundais ont célébré dans le faste le 41e anniversaire de 
leur indépendance, sous le mot d'ordre de la paix à recouvrer. Le président 
Ndayizeye a interpellé vivement les deux principales rébellions encore dans 
les maquis à rejoindre la table des négociations pour mettre fin 
définitivement à la guerre. Il a promis de donner davantage de moyens à 
l'armée. -- Le 2 juillet, les Forces nationales de libération (FNL), 
deuxième mouvement rebelle en importance, ont annoncé qu'ils ne 
négocieraient "jamais" avec l'actuel gouvernement de transition et lui ont 
promis une "guerre sans merci".   (ANB-BIA, de sources diverses, 3 juillet 
2003)

* Cameroun. Mort subite d'un footballeur  -  Le jeudi 26 juin, lors de la 
demi-finale de la Coupe des Confédérations, qui opposait l'équipe du 
Cameroun à celle de la Colombie sur la pelouse du stade Gerland à Lyon, 
Marc-Vivien Foé est tombé terrassé en plein match, suite probablement à une 
attaque cardiaque. Le mardi, le joueur s'était fait soigner pour des 
troubles gastriques, mais il se sentait bien à la veille du match. 
L'émotion est grande au Cameroun et dans tout le monde sportif. Cette mort 
a éclipsé la qualification de l'équipe du Cameroun pour la finale de la 
Coupe dimanche à Paris.   (ANB-BIA, de sources diverses, 27 juin 2003)

* Cameroon. Football star dies  -  <P9B26 June>: Cameroon's midfielder 
Marc-Vivien Foe has died after collapsing during an international football 
match in France. The 28-year-old fell to the ground unchallenged in the 
72nd minute of a Confederations Cup semi-final against Columbia in Lyon. He 
was treated on the pitch before being stretchered off and receiving further 
treatment, including mouth-mouth resuscitation and extra oxygen. Foe spent 
last season on loan to Manchester City from the French Club Olympique Lyon, 
and also played for RC Lens. Medical staff are believed to have tried to 
restart his heart for 45 minutes but without success. An autopsy will be 
carried out to determine the cause of his death. 27 June: Cameroon players 
have said they want to play in the 29 June cup final as a tribute to 
teammate Marc-Vivien Foe. Foe's teammates, who had been unaware of the 
extent of Foe's condition during the game, say they want to play in the 
final against France, and wear shirts bearing his name. FIFA, which 
organizes the eight-nation cup, said all entertainment planned before and 
after the final game had been cancelled. Cameroon player Roger Milla told 
Sky News: "Yes, I think we have to play on because Marc wanted to be 
champion of this tournament. I'm 100 percent sure Marc would want us to 
play and I know all the players want to play, even though they are so 
upset. We are heartbroken. He was our brother and we must play on 29 June 
for our brother." 29 June: Thierry Henry's golden goal gives France victory 
over Cameroon on an emotional night in Paris. Henry scores seven minutes 
into extra-time as the host nation beats a brave Cameroon side 0-1. 30 
June: Funeral arrangements are to be discussed with members of the late 
player's family before final plans are officially announced. It is expected 
the funeral will take place in Yaounde on 12 or 13 July in Yaounde's 
Catholic Cathedral. 1 July: A minute's silence will be held before each of 
this weekend's African Nations Cup qualifiers as a mark of respect for 
Marc-Vivien Foe.   (ANB-BIA, Belgium, 1 July 2003)

* Centrafrique. Les évêques dénoncent l'insécurité  -  Tout en se déclarant 
heureux des pas positifs réalisés dans le domaine de la réconciliation 
nationale, les évêques centrafricains ont dénoncé l'insécurité qui persiste 
dans l'arrière-pays. "La partie septentrionale du pays, celle qui jouxte le 
Tchad, est devenue une véritable zone de non-droit, où la population se 
terre en brousse" pour échapper aux exactions perpétrées par des bandes 
armées non identifiées, a déclaré le président de la conférence épiscopale, 
reçu par le président Bozizé. Mgr Paulino Pomodino a lu cette déclaration 
radiotélévisée en présence du chef de l'Etat. Tandis qu'à Bangui la 
situation progresse, "des provinces entières sont abandonnées aux mains de 
bandes armées qui continuent à tuer, voler, piller en toute impunité". 
L'épiscopat demande que les autorités interviennent au plus vite par 
l'envoi de policiers et de gendarmes. "Votre oeuvre de libération, mon 
général, ne sera complète que lorsque vous aurez reconquis et sécurisé tout 
l'arrière-pays", a conclu Mgr Pomodino.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
1er juillet 2003)

* Congo (RDC). W. Swing à la tête de la Monuc  -  L'ancien ambassadeur des 
Etats-Unis à Kinshasa, William Swing, remplacera le Camerounais Amos 
Namanga Ngongi à la tête de la Mission d'observation de l'Onu en RDC 
(Monuc) en qualité de représentant spécial du secrétaire général des 
Nations unies dans ce pays, a annoncé la Monuc le 25 juin. M. Swing, 
actuellement représentant général de l'Onu au Sahara occidental, prendra 
ses fonctions dès le 1er juillet.   (PANA, Sénégal, 26 juin 2003)

* Congo (RDC). Mandat de la Monuc prolongé  -  Le 26 juin, Kofi Annan a 
demandé au Conseil de sécurité un renforcement des effectifs et du mandat 
des casques bleus au Congo-RDC, visant à éviter "un vide de sécurité" après 
le départ, prévu en septembre, de la force européenne (Artemis) déployée à 
Bunia. Il semble exclure toute extension d'Artemis qui, selon lui, n'est 
"ni une option, ni une solution". En fait, le Conseil de sécurité a voté, à 
l'unanimité, le prolongement de la mission de l'Onu (Monuc) jusqu'à la fin 
de juillet, mais le mandat, purement défensif, n'a pas été modifié. 
Toutefois, la résolution prend en compte une recommandation de M. Annan 
visant à prolonger la mission d'un an et à accroître le nombre d'hommes de 
8.700 à 10.800. Certains membres du Conseil ont dit vouloir étudier de plus 
près les recommandations.   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 juin 2003)

* Congo (RDC). French troops may only delay the battle for Congo's 
riches  -  The crisis engulfing Congo is showing all the characteristics of 
a trampoline.When the United Nations Security Council jumps in on one 
flashpoint, a new one springs up elsewhere. Scarcely has a French-led 
emergency peacekeeping force begun to establish authority over rival ethnic 
militias in north-eastern Bunia when the focus of the conflict has shifted 
south. Fighting in recent days near the town of Beni has brought a new 
threat of direct conflict between Uganda, Rwanda and the Kinshasa 
government. On the ground, accords aimed at establishing a transitional 
power-sharing government and ending Congo's five-year war are unravelling. 
With another month for the Security Council to debate the future of Monuc, 
the troubled UN mission in Congo, the stakes are rising. Already the war 
has claimed 3m lives -- roughly equivalent to a daily toll on the scale of 
the September 11 casualties over three years. A month ago in Bunia, capital 
of Ituri province, UN troops proved impotent as child soldiers high on the 
hallucinogenic seeds of a local flower slaughtered civilians. Witnesses 
speak of ritual cannibalism and widespread rape. UN officials fear genocide 
if the violence is left unchecked.   (Financial Times, UK, 28 June 2003)

* Congo (RDC). Accord au Kivu  -  Le vendredi 27 juin à Beni, les parties 
en conflit dans le Nord- et le Sud-Kivu ont signé un accord sur les 
dispositions pratiques de l'engagement signé à Bujumbura pour la cessation 
des hostilités dans cette partie du Congo. Le RCD-Goma s'est engagé à 
retirer à partir de dimanche ses troupes à 15 km au sud de ses positions 
avancées de Kimbulu et de Wese, au nord-est de Lubero. Les Forces armées 
congolaises, alliées au RCD/K-ML de Mbusa Nyanwisi, devront être cantonnées 
à 7 km au nord de la ville de Beni. Seules les troupes du RCD/K-ML 
garderont leurs positions à Musienene. Une équipe conjointe vérifiera 
l'effectivité de l'engagement.   (PANA, Sénégal, 28 juin 2003)

* Congo (RDC). Bunia: retour des réfugiés  -  29 juin. Selon les habitants, 
un millier de personnes ayant fui leur domicile en raison des affrontements 
des dernières semaines sont rentrées à Bunia le dimanche 29 juin. Elles 
s'ajoutent aux quelque 2.000 autres revenues vendredi et samedi. Toutefois, 
dimanche, les réfugiés ont subi des tirs alors qu'ils s'approchaient des 
faubourgs. Selon des témoins, l'attaque aurait été menée par des membres de 
la milice hema de l'UPC. -- 1er juillet. Une milice lendu, le Front des 
nationalistes et intégrationnistes (FNI), devrait rentrer prochainement à 
Bunia. Selon le porte-parole des forces françaises, le chef de la milice M. 
Ngabu a demandé que les FNI puissent y installer leur quartier général, ce 
qui leur a été accordé aux mêmes conditions que pour l'UPC, c'est-à-dire 
sans arme "visible" sauf pour 30 gardes du corps.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 2 juillet 2003)

Weekly anb0703.txt - #2/5