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Weekly anb0528_02.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-05-2003 PART #2/5
* Burundi. Préparer des élections - Le 23 mai, le nouveau chef de l'Etat
burundais, Domitien Ndayizeye, a souhaité que la deuxième phase de la
transition de 18 mois débouche sur des élections générales pour normaliser
de manière durable la vie politique dans son pays. M. Ndayizeye a reconnu
publiquement que la gestion de la période de transition était très
difficile. "La transition est conduite par une coalition d'une vingtaine de
partis politiques prétendument tous égaux et avec des programmes
diamétralement opposés", a-t-il révélé. "Ces partis ne trouvent leur
légitimité que dans l'accord politique d'août 2002". Pour lui, la nouvelle
période de transition doit être consacrée à sortir de cette logique
trompeuse des véritables rapports de forces politiques."Aussi faudrait-il
dès à présent élaborer une loi électorale et le reste des textes
réglementant une vie politique pluraliste afin de donner la parole au
peuple souverain", a plaidé le chef de l'Etat. (PANA, Sénégal, 23 mai 2003)
* Burundi. Menaces des rebelles - Le 26 mai, les rebelles des Forces pour
la défense de la démocratie (FDD) ont menacé de s'en prendre à la force de
paix déployée au Burundi par l'Union africaine (UA) afin de superviser les
accords de cessez-le-feu. Ce mouvement rebelle hutu accuse la force
africaine, actuellement forte de 900 soldats sud-africains, de connivence
avec l'armée gouvernementale. D'ici quelques semaines, la force africaine
comptera au total 2.870 soldats, dont un contingent sud-africain de 1.600
hommes, épaulé par 980 Ethiopiens et 290 Mozambicains. Le représentant de
l'UA au Burundi, a reproché aux rebelles d'intenter un "faux procès" et a
souligné que la force africaine est "neutre". - D'autre part, on fait état
de violents affrontements en cours depuis le début de la semaine entre deux
ailes rivales des FDD. Les combats mettent aux prises, dans les montagnes
de Rukambasi (province de Makamba), l'aile majoritaire des FDD dirigée par
Pierre Nkurunziza et celle minoritaire de Jean Bosco Ndayikengurukiye, qui
a cantonné des troupes dans cette région depuis son retour d'exil en début
2003 à la faveur d'un accord de cessez-le-feu. (ANB-BIA, de sources
diverses, 27 mai 2003)
* Centrafrique. Force de paix internationale - Plus de deux mois après le
coup d'Etat du 15 mars, les forces de la Communauté économique et monétaire
de l'Afrique centrale (CEMAC) ont commencé à prendre position à Bangui, a
déclaré le ministre de la Communication le vendredi 26 mai. Ce déploiement
a été sollicité par le nouveau chef d'Etat, le général Bozizé, pour faire
face à l'insécurité persistante dans certaines zones, surtout à l'extérieur
de la capitale, où pendant plusieurs mois opéraient des groupes armés
provenant du Tchad. Après Bangui, les troupes de la CEMAC seront aussi
déployées dans d'autres zones. Le vendredi, une opération conjointe lancée
par l'armée, la police et la gendarmerie de la RCA, ainsi que par la force
de la CEMAC, a commencé à ramener la sécurité dans la capitale. Les soldats
ont pris position aux carrefours et dans d'autres lieux stratégiques de la
ville pour inspecter systématiquement les véhicules. (ANB-BIA, de sources
diverses, 27 mai 2003)
* Congo (RDC). Bemba menacé par ses soldats - Après leurs mésaventures en
République centrafricaine, les soldats de l'Armée de libération du Congo
(la branche armée du MLC de Jean-Pierre Bemba) se retrouvaient en "chômage
technique" et sans le sou. Ils avaient pris l'habitude de se "payer sur la
bête" dans les zones où ils opéraient. Ils réclament aujourd'hui leurs
soldes pour services rendus. Et pour montrer leur détermination, ils ont
pris le contrôle de la ville de Zongo, située sur la rive congolaise de
l'Oubangui, juste en face de Bangui. Ils menaçaient même de marcher sur
Gbadolite, où se trouve le QG de MLC. Face à cette mutinerie, le chef
rebelle congolais a rappelé, le 16 mai, une centaine de fidèles de son
corps d'élite pour sécuriser la ville. Et depuis, il ne cache plus son
empressement à rejoindre Kinshasa, où l'attend un fauteuil de
vice-président. (J.A.I.), France, 25 mai 2003)
* Congo (RDC). Ituri: pacifier la région - Depuis ce week-end, une équipe
de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) enquête sur les récentes
violences interethniques à Bunia, chef-lieu de l'Ituri. Dans cette ville,
300 à 350 cadavres ont été retrouvés, mais le bilan pourrait être beaucoup
plus élevé, a indiqué la Monuc. Selon un responsable de l'Unicef, près de
40.000 personnes fuyant Bunia se sont réfugiées à Beni (250 km plus au
sud). Le secrétaire général adjoint de l'Onu, Jean-Marie Guéhenno, s'est
rendu lui-même à Bunia. Le Conseil de sécurité examine actuellement la
possibilité de déployer une force internationale pour pacifier la région.
M. Guéhenno a déclaré qu'une intervention ferme est nécessaire de toute
urgence afin de prévenir de nouveaux massacres. Le samedi 24 mai, le chef
d'état-major de l'armée de terre française, le général Thorette, en visite
au Gabon, a réaffirmé la volonté de la France de déployer ses troupes en
Ituri, dans le cadre d'une opération humanitaire validée par les Nations
unies. D'autre part, selon des sources locales, des troupes de Kinshasa,
lourdement armées, continuent à arriver à Beni et se dirigeraient vers
Bunia, alors que d'importants effectifs rwandais arriveraient dans la
région pour soutenir la milice UPC des Hema. On craint donc de nouveaux
affrontements. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 mai 2003)
* Congo (RDC). The situation in Bunia - 23 May: UN officials meet with
rebel leaders in Bunia to try to quell the ethnic violence. The UN's
Peacekeeping Mission in Congo (MONUC) is investigating the killings which
have taken place in Bunia. MONUC says many of the corpses have body parts
missing. 25 May: Desperate Congolese civilians plead with a top UN
peacekeeper on Sunday for more protection from eastern Congo's warring
tribal militias, but the small UN force in Bunia has neither the mandate
nor the firepower to intervene. The United Nations wants an international
force sent to the Ituri region and the under secretary-general for
peacekeeping, Jean-Marie Guehenno, flies into Bunia today to survey the
situation. "I hope this deployment will happen as soon as possible and that
the international community learns from this lesson," he says. "A
multinational force sends a message that enough is enough." 27 May: There
has been a further flare-up of fighting in Congo with mortar and small-arms
fire around the north-eastern town of Bunia. Ethnic Hema militias of the
Union of Congolese Patriots (UPC) who took the town earlier this month said
they repelled an attack by their Lendu rivals. A spokeswoman for the United
Nations World Food Programme says that 50,000 refugees from Bunia had
reached the town of Eringueti, 100 kilometres south of Bunia. Aid agencies
are now trying to reach them to assess their needs. -- Rwanda has voiced
its opposition to France leading a peacekeeping force in Congo, saying it
has no moral authority to intervene. (ANB-BIA, Belgium, 27 May 2003)
* Congo (RDC). Tensions dans le processus de paix - Le Rassemblement
congolais pour la démocratie (RCD-Goma, rébellion soutenue par le Rwanda) a
décidé de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" sa participation au Comité de
suivi de la transition, a annoncé ce mouvement dans un communiqué le 26
mai. Le RCD invoque "un blocage et la mauvaise foi du gouvernement sur les
questions de l'armée". Un blocage était en effet intervenu dans la
commission chargée de la répartition des responsabilités au sein de la
future armée nationale. D'après certaines sources, ce blocage était
attribué au RCD-Goma, seul signataire d'une proposition sud-africaine lui
accordant, outre le ministère de la Défense, l'état-major des Forces
terrestres et celui de la logistique. Le RCD refusait de revenir sur ce
document. (La Libre Belgique, 27 mai 2003)
* Côte d'Ivoire. Loi d'amnistie - Le 22 mai, le nouveau Premier ministre
Seydou Diarra a annoncé à Bouaké, fief des rebelles qui accueillait son
tout premier conseil de gouvernement, une loi d'amnistie qui sera déposée
dans dix jours devant le Parlement. "C'est une initiative déjà engagée et
qui a seulement besoin d'être harmonisée à l'occasion d'une troisième
lecture", a précisé M. Diarra. Cette mesure d'amnistie doit permettre aux
auteurs du soulèvement militaire du 19 septembre et à ceux qui ont
participé à la rébellion de ne pas être poursuivis par la justice, mais
également aux militaires qui étaient l'objet de poursuites dans le cadre
des différentes tentatives de coups d'Etat depuis décembre 1999 d'être
exempté des peines qui avaient pu leur être infligées. Quant au
désarmement, dont certains dénoncent la lenteur, "il importe qu'il ne se
fasse pas dans la brutalité", a indiqué le Premier ministre. "Nous allons
sortir de cette crise de façon douce et non de façon brutale ou
précipitée". (ANB-BIA, de sources diverses, 22 mai 2003)
* Côte d'Ivoire. Opération conjointe dans l'ouest - Le 23 mai a débuté
une vaste opération de sécurisation de l'ouest de la Côte d'Ivoire, en
proie depuis plusieurs mois à des massacres. Elle associe les militaires
français de l'opération Licorne, des forces ouest-africaines, mais aussi
l'armée ivoirienne et les "forces nouvelles" (ex-rebelles) et vise à créer
une zone de sécurité le long de la frontière avec le Liberia. Depuis le
début des troubles en Côte d'Ivoire, en septembre, des mercenaires
libériens ont combattu dans cette zone aux côtés des belligérants
ivoiriens, se livrant à nombre d'exactions contre la population civile.
Cette opération, qui implique quelque 800 militaires français et une
centaine de véhicules blindés, devrait durer deux à trois semaines, selon
l'état-major de l'opération Licorne. Elle marque une nouvelle avancée dans
le processus de réconciliation initié par les accords de Marcoussis, signé
en janvier. - Le 24 mai, un convoi des forces françaises et
ouest-africaines est arrivé à Téapleu (ouest), dernière position des
troupes gouvernementales qui ont commencé à se retirer. Les militaires
français et ouest-africains devraient commencer à sécuriser la zone
comprise entre Téapleu et Danané, pour mettre en place une "zone de
confiance" démilitarisée, où les forces ivoiriennes ne seront plus
autorisées à circuler en armes. Dans un délai de trois semaines, les
supplétifs libériens et autres combattants étrangers recrutés par les deux
parties devront aussi déposer les armes ou regagner leur pays. (ANB-BIA,
de sources diverses, 26 mai 2003)
* Côte d'Ivoire. Additions to peace force - 23 May: Hundreds of French
and West African troops have been sent to the west of Côte d'Ivoire to end
recent fighting. Two convoys of French armoured vehicles stretched for more
than 10km as they headed for the region. On 22 May, the government of
national unity met in the rebel stronghold of Bouake for the first time.
Côte d'Ivoire remains divided between the rebel-held north and west and the
south, which is under the control of forces loyal to President Laurent
Gbagbo despite the power-sharing government. The largest rebel group -- the
Patriotic Movement of Côte d'Ivoire (MPCI) who are yet to disarm --now
prefer to be called the new forces. The deployment follows a recent "full"
ceasefire bringing western rebel groups into the peace agreement. The
peacekeepers intend to establish a weapons-free "zone of confidence" in the
areas around the Liberian border, which have seen the worst violence and
looting of the eight-month conflict. 26 May: Rebel fighters have withdrawn
from territory they control in the west. 27 May: Substantial progress
appears to have been made recently towards bringing an end to the civil
war. The United Nations has even taken Abidjan down a notch on its security
alert rating, and the first cargo train has set off for Burkina
Faso. (ANB-BIA, Belgium, 27 May 2003)
* Eritrea, 10 years of independence - 25 May: The people of Eritrea
celebrate 10 years of independence with street parties and a military
parade in the capital, Asmara. The anniversary is marked by a speech by
President Isaias Afewerki, the man who led Eritrean rebels to victory over
Ethiopia after a bitter 30-year-long conflict. He has been in power ever
since the founding of the new state, and went to war a second time with
Ethiopia over their disputed border. That dispute is now in the hands of an
international commission but relations are still tense, with President
Isaias accusing Ethiopia of obstructing the border demarcation process.
Economic problems and strained relations with neighbours Sudan and Yemen
have also contributed to a difficult first ten years. "It is difficult to
forget the past," said one man among the crowds in Asmara. "Still the past
preys on our mind but we have to look for what makes our life
better." (ANB-BIA, Belgium, 25 May 2003)
* Ethiopia. "Live Aid" - 25 May: Thousands of people pack an Addis Ababa
square today, swaying and singing along to some of Ethiopia's top
musicians. This concert is a more modest, home-grown version of the Live
Aid concert which, 18 years ago, raised $60 million to fight famine in the
drought-stricken country. Named "A Birr for a Compatriot" -the birr is the
Ethiopian currency, worth about 12 US cents -- this event aimed to raise
over $1 million to confront the fresh threat of starvation currently facing
some 14 million people. The concert comes a day before Irish rock star Bob
Geldof -- organiser of the original Live Aid -- makes a return visit to the
country. It opened with a performance of the song "Negarit" ("War Drum"),
produced specially by a group of musicians to increase awareness of the
situation in Ethiopia. 27 May: Bob Geldof has arrived in Ethiopia. He says
he is determined to publicise the millions again facing starvation. His
five-day mission, which begins in Addis Ababa, is timed to raise public
interest ahead of the G8 summit taking place in Evian, France, on 1 June.
He criticises the European Union response to Ethiopia's food crisis as
"pathetic". The musician and campaigner met Prime Minister Meles Zenawi at
the start of a five-day tour. After three years of failed rains, some 14
million Ethiopians are relying on food aid and Mr Meles has warned that his
country faces a famine worse than that of 1984. (ANB-BIA, Belgium, 27 May
2003)
* Ghana. Rawlings in new abuse probe - 23 May: A commission investigating
human rights abuses in Ghana says it will give ex-President Jerry Rawlings
a week to respond to allegations that he ordered the murder of four people,
including three judges. The allegations were made at a hearing of the
national reconciliation commission on 22 May by ex-Corporal Matthew
Adabuga, who said he once plotted a coup with Rawlings. Adabuga, now
working with the Red Cross in Russia, says Rawlings ordered the murders of
three high court judges and a retired military officer in 1982 and said he
was with Rawlings when the former president was told "the assignment" on
the judges was finished. "Rawlings did not utter a word, and went to the
refrigerator and opened champagne to drink," Adabuga said. Ghana's former
president ruled for 19 years until 2001, winning foreign applause for
economic reform and for giving a lesson in democracy to fellow African
leaders by stepping down following the two elected terms he was allowed.
The commission was set up to probe abuses in the former British colony by
five military administrations from 1966, including those of Rawlings, who
led coups in 1979 and 1981 and had three former heads of state shot on a
beach for corruption. "We'll send him a transcript of Adabuga's testimony,
and then we'll give him a week to respond to the charge," the commission's
executive secretary Ken Attafuah said. If Rawlings does not respond,
Attafuah said he could be subpoenaed by the nine-member body. (CNN, USA,
23 May 2003)
Weekly anb0528 - #2/5