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Weekly anb04032.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003      PART #2/7

* Bénin. Réduction de la dette  -  Le Fonds monétaire international et la 
Banque mondiale viennent de procéder à un allégement de la dette extérieure 
du Bénin pour un montant de 460 millions de dollars, a-t-on appris le 29 
mars à Cotonou. Cette remise de dette, qui vient "à point nommé" selon les 
autorités béninoises, servira à financer des projets dans les domaines de 
la santé et de l'éducation.   (PANA, Sénégal, 29 mars 2003)

* Bénin. Elections législatives  -  Le 30 mars, quelque 3,1 millions de 
Béninois étaient appelés à se rendre aux urnes pour élire leurs députés à 
l'Assemblee nationale. Déjà, les 15 décembre et 19 janvier, ils avaient été 
appelés à désigner leurs conseillers municipaux et communaux. Plus de 1.500 
observateurs béninois et africains étaient déployés dans les 10.000 bureaux 
de vote des 24 circonscriptions électorales pour superviser le déroulement 
du scrutin législatif. D'une façon générale, le scrutin s'est déroulé sans 
incident majeur, à part quelques retards dans l'acheminement du matériel 
dans certains bureaux. Selon l'avis unanime des observateurs, la 
participation a été assez réduite, malgré l'appel du président Kérékou. 
L'opposition remporterait 11 des 14 sièges à pourvoir à Cotonou et 
Porto-Novo, les deux plus importantes villes du pays.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 1er avril 2003)

* Benin. Parliamentary elections  -  31 March: Counting is underway after 
parliamentary elections in Benin with the first results expected to be 
released within the next 48 hours. The governing party is hoping to win a 
majority in the parliament. President Mathieu Kerekou's Union for the 
Future of Benin (UBF) currently holds 41 seats against the opposition's 42. 
The lack of a clear majority has delayed the passage of legislation and led 
to endless horse-trading at the parliament every time a bill is voted upon. 
The UBF party did well in local elections in December and January. It is 
being challenged by the Renaissance of Benin and the Party for Democratic 
Renewal. The opposition has accused the ruling party of intimidating their 
supporters. 1 April: Observers have commended the conduct of the elections, 
saying polling was smooth and disciplined.   (ANB-BIA, Belgium, 1 April 2003)

* Botswana. Seeking airline investors  -  The Botswana government has 
invited expressions of interest from investors for its national airline, 
the country's first major privatisation. Advertisements by the government 
and the International Finance Corp (IFC) -- the private finance arm of the 
World Bank -- announced the sale of a 49% stake in Air Botswana. "The 
bidding process will be on a competitive and transparent basis with the 
transaction closing anticipated during the latter half of 2003," the 
advertisement said. Other businesses due to be sold off include the 
Botswana Telecommunication Corporation (BTC), the Botswana Housing 
Corporation (BHC) and the Water Utilities Corporation (WUC).   (BBC News, 
UK, 1 April 2003)

* Burkina Faso. Reprise "fin avril" de la ligne ferroviaire 
Abidjan/Ouagadougou  -  La ligne de chemin de fer entre Abidjan et 
Ouagadougou, suspendue depuis plus de six mois en raison de la crise en 
Côte d'Ivoire, devrait reprendre à la fin du mois, a annoncé, le 1er avril, 
Michel Roussin, président du conseil d'administration de l'opérateur 
ferroviaire, la Sitarail, à l'issue d'un entretien avec le président Blaise 
Compaoré. "Il y a des cheminots au Burkina et en Côte d'Ivoire qui ne 
travaillent plus, ce lien essentiel au développement économique des deux 
pays et de la sous-région ne fonctionnant plus", a-t-il regretté. Lors de 
sa prise de fonction le 22 mars dernier à Abidjan, le nouveau ministre 
ivoirien des Transports, Anaky Kobenan, a assuré que sa "priorité était de 
faire redémarrer" la liaison ferroviaire Abidjan/Ouagadougou, longue de 
1.150 km et gérée par le groupe français Bolloré, qui détient 67% des 
actions de la Sitarail. Depuis quelques semaines, des centaines de familles 
des cheminots manifestent dans plusieurs villes burkinabè pour exiger la 
reprise du trafic.   (D'après AFP, France, 1er avril 2003)

* Burundi. Violents combats  -  Les violents combats de ces trois derniers 
jours dans deux localités, Kavumu et Musenyi (commune de Bukeye, province 
de Muramvya), auraient déjà fait des dizaines de morts et de nombreux 
blessés graves de part et d'autre des belligérants rebelles et loyalistes. 
Les combats opposent les rebelles des Forces pour la défense de la 
démocratie (FDD) à l'armée régulière. L'armée revendique la mise hors de 
combat de 68 rebelles, mais ce chiffre est relativisé par les FDD, qui 
confirment toutefois la violence des affrontements. L'armée a pris 
l'initiative de ces combats pour empêcher une colonne rebelle de rejoindre 
la forêt naturelle de la Kibira. Malgré un accord pour la suspension des 
hostilités, souscrit en décembre, les affrontements se poursuivent sans 
trêve. L'insécurité est également signalée au nord-ouest du pays, en 
province de Cibitoke, où une embusacde routière, attribuée aux FDD, aurait 
ciblé trois bus de transport, le 27 mars, sans toutefois faire de 
victimes.   (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mars 2003)

* Burundi. Heavy fighting  -  27 March: At least 68 rebels have been killed 
in three days of heavy fighting to the north-east of Bujumbura. The army 
says four soldiers have been killed in clashes with Forces for the Defence 
of Democracy (FDD) rebels in the Kibira forest.   (ANB-BIA, Belgium, 27 
March 2003)

* Burundi. Buyoya to step down  -  28 March: Burundi's president has 
announced that he will hand over power to his deputy on 1 May as agreed in 
a peace deal. President Pierre Buyoya a Tutsi, threw his departure into 
doubt last month when he called for a national debate on whether or not he 
should leave office before the integration of Hutu rebel fighters into the 
mostly Tutsi army. It was also reported that he wanted to stay on because 
of the fragile ceasefire. The power-sharing deal reached with some rebel 
groups and political organisations allowed for the change of leader exactly 
half-way through the transitional three-year government of ethnic Tutsis 
and moderate Hutus. Mr Buyoya decided he would step down after widespread 
consultations. He added that the president decided to go because he said he 
wanted to respect the constitution and leave as promised. As part of the 
deal, mediated by Nelson Mandela, Hutu Vice President Domitien Ndayizeye is 
due to take over. A Burundian delegation is now in South Africa to discuss 
who the new Tutsi vice president should be. Three out of four rebel groups 
signed the peace agreement, but the truce has not always been 
observed.   (ANB-BIA, Belgium, 28 March 2003)

* Burundi. Buyoya cédera la présidence  -  Le vendredi soir 28 mars, à 
Bujumbura, le président burundais Pierre Buyoya, un Tutsi, a annoncé qu'il 
allait céder le fauteuil présidentiel à l'actuel vice-président Domitien 
Ndayizeye, un Hutu, le 1er mai 2003 comme prévu dans l'accord de paix 
visant à mettre fin à la guerre civile. "En ce qui nous concerne, nous 
allons respecter et faire respecter cette décision. Nous allons faire 
comprendre que cette décision ne vient léser personne", a-t-il indiqué. - 
Le 29 mars, les présidents de deux principaux partis politiques, l'Uprona 
et le Frodebu, ont assuré à Pretoria, où ils ont signé un accord politique 
et de sécurité, que l'alternance à la tête de l'Etat aurait bien lieu le 
1er mai. Malgré cela, les rebelles des Forces de libération nationale 
(FNL), d'Agathon Rwasa, ont affirmé qu'elles vont "poursuivre leur lutte". 
"Nous avons pris les armes contre un système qui a massacré les populations 
hutu depuis 1965. Nous allons continuer, puisque le système ne part pas 
avec Buyoya, mais va continuer avec Ndayizeye", a annoncé leur porte-parole 
à l'AFP.   (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mars 2003)

* Burundi. Rafle à Bujumbura  -  Les 28 et 29 mars, plus de 600 personnes 
ont été appréhendées au cours d'une rafle organisée par différents corps de 
police dans la capitale, Bujumbura. Seules 70 personnes, qui n'avaient pas 
de cartes d'identité, n'ont pas été libérées. "C'est une chasse aux Hutu 
organisée par le gouvernement, car la police n'arrête que des Hutu, dans 
des quartiers hutu", a pour sa part accusé Pascal Habimana, conseiller 
principal des Forces nationales de libération (FNL).   (Le Soir, Belgique, 
31 mars 2003)

* Cameroun. Vers l'élection présidentielle  -  Depuis quelques jours, des 
partisans du président camerounais Paul Biya, caciques ou militants du 
parti au pouvoir publient dans la presse des motions proposant sa 
candidature à la présidentielle de 2004. Observé depuis quelques semaines, 
le phénomène a pris de l'ampleur lors de la célébration le 24 mars dernier 
du 18e anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais 
(RDPC), parti du président Paul Biya. Sur le terrain, des personnalités, 
dont le député-maire de Douala, le colonel Edouard Etonde Ekoto, font 
observer que "les populations de ce département s'engagent à traduire dans 
les faits les options fondamentales du Renouveau (politique prônée par le 
président Biya) afin de consolider, lors des échéances politiques à venir, 
les résultats du double scrutin électoral du 30 juin dernier". Depuis le 
double scrutin du 30 juin 2002, le RDPC est majoritaire au Parlement, où il 
compte 149 députés sur les 180 qui le compose. Paul Biya, qui a fêté son 
70e anniversaire le 12 février 2002, est au pouvoir depuis le 6 novembre 
1982. Pour le moment, il ne s'est pas encore prononcé au sujet de cette 
candidature.   (Sylv. Tetchiada/ANB-BIA, Cameroun, 2 avril 2003)

* Cameroun/Nigeria. Litige frontalier de Bakassi: 3e 
Commission  -  Conformément aux résolutions prises par les présidents Paul 
Biya et Olusegun Obasanjo le 15 novembre dernier à Genève en Suisse, la 
troisième commission mixte Cameroun-Nigeria a ouvert ses assises, ce 
mercredi 2 avril 2003, à Yaoundé, sous la présidence de Ahmed Ould 
Abdallah, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, 
Kofi Annan. Selon des sources proches du Premier ministre et de certains 
représentants de la partie camerounaise, les travaux de Yaoundé vont 
s'articuler autour de la mise en application de l'arrêt du 10 octobre 2002, 
portant sur le tracé définitif des frontières entre les deux pays.   (Sylv. 
Tetchiada/ANB-BIA, Cameroun, 2 avril 2003)

* Central Afr. Rep. New Government  -  1 April: A new cabinet has been 
named in the Central African Republic (CAR), with the key posts of defence, 
economy and foreign affairs going to military leader Francois Bozize and 
his key allies. Correspondents say the 28-member government put together by 
Prime Minister Abel Goumba is the first sign that the situation in the 
country is getting back to normal following the coup on 15 March. Two 
supporters of ousted President Ange-Felix Patasse, who was overthrown 
during a trip abroad, are among members of political parties and civil 
society who have been brought into the cabinet. Mr Goumba, described as a 
respected opposition politician has said he wanted to have a clean 
administration that is free of corruption. "We have to make our own efforts 
at rebuilding our country before we can call on the international 
community," Mr Goumba said. The prime minister is also in charge of the 
finance and economy ministry, General Bozize takes control of the ministry 
of defence, while the foreign affairs post has gone to Abdo Karim 
Meckassoua, the former leader of the political wing of the victorious rebel 
group.   (ANB-BIA, Belgium, 1 April 2003)

* Centrafrique. Nouveau gouvernement  -  Le vendredi 28 mars, plus de 
100.000 personnes ont défilé dans le calme à Bangui, en soutien au général 
Bozizé, qui a renversé le président Patassé le 15 mars. D'autre part, on 
apprenait à Paris que plusieurs opposants centrafricains, parmi lesquels 
l'ancien Premier ministre Jean-Paul N'Goupandé, exilés en France, 
regagneraient Bangui durant le week-end. D'autres ont déjà regagné la 
capitale centrafricaine. Certains de ces opposants feront partie de la 
nouvelle équipe gouvernementale d'union nationale dirigée par M. Abel 
Goumba. -- Le 31 mars, la liste du gouvernement a été publiée. Le 
gouvernement, que dirige M. Abel Goumba, comprend 25 membres civils et 
militaires. Le général Bozizé détient lui-même le portefeuille de la 
Défense, alors que le Premier ministre cumule ses fonctions avec celle de 
ministre de l'Economie, du Budget et du Plan. Des membres de plusieurs 
partis, dont notamment l'ancien parti au pouvoir, participent au cabinet. 
Le nouveau régime a ainsi tenu sa promesse d'ouverture, avec un 
gouvernement de transition composé pour la plupart de techniciens issus de 
toutes les obédiences politiques, militaires et ethniques, estiment les 
observateurs à Bangui. -- 1er avril. L'état-major des forces armées 
centrafricaines (FACA) a demandé "pour la dernière fois" aux militaires 
n'ayant pas encore rejoint leurs corps de le faire sans délai, sous peine 
d'être considérés comme déserteurs. - 2 avril. Le Premier ministre M. 
Goumba a demandé à tous les membres de son gouvernement de déclarer leurs 
biens avant de prendre leur fonction.   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 
avril 2003)

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