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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003 PART #1/7
* Afrique. L'Afrique reléguée au 2e plan - La majeure partie de l'aide au
développement mobilisée au profit de l'Afrique a été détournée vers le
Moyen Orient, où les Etats-Unis mènent une guerre pour renverser le
président irakien Saddam Hussein, a déclaré le 27 mars à Lusaka le
président intérimaire de la Commission de l'Union africaine. S'adressant à
la presse en marge d'une conférence sur les groupements économiques
régionaux, M. Essy a déploré que toute l'attention du monde se détourne des
questions de développement et de réduction de la pauvreté pour se
concentrer sur l'effort de guerre en Irak. Une réunion entre Européens et
Africains au sujet du NEPAD a ainsi été reportée. M. Essy a encore ajouté
qu'il faut trouver des solutions à l'intérieur de l'Afrique au lieu
d'attendre que d'autres viennent aider le continent. (PANA, Sénégal, 27
mars 2003)
* Afrique. Croissance au plus bas - La croissance économique globale du
continent africain n'a été que de 2,8% en 2002 (contre 3,5% en 2001), soit
la plus faible depuis 1995, a annoncé le 27 mars à Tunis, le président de
la Banque africaine de développement (BAD), Omar Kabbaj. Il a estimé que
l'environnement extérieur défavorable avait affecté les exportations ou,
pour le cas de l'Afrique du Nord, les recettes provenant du tourisme. Il a
également cité les conflits sociopolitiques en Afrique centale et de
l'Ouest et la sécheresse qui a affecté l'Afrique de l'Est, australe et du
Nord. M. Kabbaj a estimé que si la guerre en Irak dure, elle "risque
d'entraîner des baisses importantes" de revenus pour les pays africains et
de "peser sur les ressources de l'aide internationale". (Le Monde,
France, 29 mars 2003)
* Afrique. Des enfants travailleurs en conclave - Le Mouvement africain
des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) rassemble du 7 au 19 avril à
Thiès (Sénégal) quelque 250 enfants et jeunes africains pour la plupart
employés domestiques, apprentis et travailleurs indépendants membres des
associations nationales des enfants et jeunes travailleurs de 41 pays. La
rencontre, la sixième du genre, devra permettre de renforcer les capacités
des associations nationales à lutter contre les diverses formes
d'exploitation du travail des enfants, notamment par l'élaboration d'un
plan d'action fixant les actions de nature à concrétiser leurs droits. La
rencontre de Thiès, organisée avec l'appui du gouvernement sénégalais, de
l'ONG ENDA Tiers-Monde et du Bureau international du travail (BIT), fait
suite à celle de Bamako (Mali), tenue en novembre 2000 et au cours de
laquelle les enfants travailleurs du MAEJT ont estimé que les douze droits
sur lesquels porte leur lutte sont enfin obtenus. Le regroupement des
enfants travailleurs en associations nationales fédérées en Mouvement
africain des enfants et jeunes travailleurs apparaît comme la résultante
des actions entreprises au début des années 1990 par des ONG nationales
pour mettre au grand jour le fléau pernicieux qu'était au départ
l'exploitation du travail des enfants placés dans les ménages des villes.
L'Afrique de l'Ouest figure de loin en tête des régions du continent où le
phénomène de l'exploitation du travail des enfants s'est mué en réseaux de
trafics transfrontaliers de cette catégorie sociale. (PANA, Sénégal, 1
avril 2003)
* Afrique. Nouvel accord de partenariat ACP-UE - Trois ans après sa
signature, est entré en vigueur ce 1er avril le nouvel accord de
partenariat, conclu en juin 2000 à Cotonou (Bénin), entre les 78 pays
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et les 15 de l'Union
européenne. L'accord de Cotonou met fin aux préférences commerciales
permettant aux produits ACP, tels que le sucre et la banane, d'entrer
librement dans l'UE sans taxes douanières, et autorise les exportations
tierces dans l'Union. Il remplace les conventions de Lomé qui ont régi
jusqu'en 2000 la coopération entre les Etats ACP et l'UE. Révisable tous
les cinq ans et d'une durée de 20 ans, cet accord met l'accent sur le
dialogue politique entre les pays ACP et l'UE, la prévention et la
résolution des conflits, le respect des droits de l'homme, la transparence
et la bonne gestion des affaires publiques, ainsi que la participation de
la société civile aux projets et programmes économiques. (D'après AFP,
France, 1 avril 2003)
* Africa. Action against the Media - Cameroon: On 27 March, PANA reported
that a crackdown on Cameroon's independent press in the past few weeks has
sparked a bitter row between the Cameroon Journalists Union and the
Ministry of Communications.Eritrea: On 1 April, Reporters sans Frontières
(RSF) called on the EU to intervene on behalf of detained journalists in
Eritrea. The request was made in a letter to Poul Nielson, the European
Commissioner for Development and Humanitarian Aid, who is to visit the Horn
of Africa from 1 to 7 April. "Knowing your commitment to human rights and
press freedom, we hope you will raise this issue with the Eritrean
authorities you meet," RSF Secretary-General Robert Ménard said in his
letter to Nielson. "Our organisation particularly calls on the European
Union to condition the resumption of economic aid to Eritrea on the release
of the 18 journalists it has imprisoned and the re-emergence of a free,
privately-owned press in the country." Tanzania: On 31 March, the Media
Institute of Southern Africa (MISA) said that Ali Nabwa, editor of the
weekly newspaper Dira, published in the semi-autonomous state of Zanzibar,
has vehemently denied government charges that he is not a citizen of
Tanzania and that he has been living illegally in the country since 1993.
At a 25 March press conference, Nabwa told journalists the Zanzibar
government's accusation was a malicious response to his newspaper's
attempts to hold public leaders accountable. He said the decision to strip
him of citizenship could be attributed largely to his newspaper's
continuous criticism of Zanzibar's government which, he claimed, was
"failing to adhere to principles of good governance." (ANB-BIA, Belgium,
2 April 2003)
* Afrique/USA. Des leaders spirituels africains aux USA pour lutter contre
le sida - Les chefs religieux de cinq pays africains se joignent à The
Balm In Gilead pour mettre au point des programmes de prévention et de
services contre le SIDA dans les églises et les mosquées. The Balm In
Gilead, organisation non gouvernementale qui s'est dotée d'une mission
internationale pour arrêter la propagation du VIH-sida au sein de la
communauté africaine, organise à New York un programme de formation fondé
sur la foi d'une durée de six semaines visant à lutter contre le VIH-sida.
Participeront à ce programme, 35 leaders chrétiens et musulmans africains
venant de Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Kenya, de Tanzanie et du Zimbabwe.
La formation est conçue pour permettre aux organismes nationaux régissant
les communautés catholiques, protestantes et musulmanes de chaque pays de
mettre en place des programmes et des services de prévention du VIH-sida.
La délégation africaine participera à cette formation entre le 10 mars et
le 18 avril 2003. La formation anti-sida de la foi africaine fait suite à
la promesse du président Bush de "renverser la vapeur" contre le sida dans
les pays les plus touchés d'Afrique. Depuis l'an dernier, The Balm In
Gilead a développé un partenariat solide avec les principales organisations
religieuses comme le congrès catholique de Tanzanie, le conseil suprême des
musulmans du Kenya, les chefs de confession chrétienne du Zimbabwe, pour
mettre au point et soutenir des stratégies qui fourniront une approche
viable et systématique pour aborder les défis posés par l'épidémie du sida
grâce à la mise en place de services cliniques et de prévention contre le
sida dans les églises et les mosquées des villes et villages des pays
concernés. Pour de plus amples renseignements veuillez consulter le site
http://www.balmingilead.org. (D'après PRNewswire, UE, 28 mars 2003)
* Afrique du Nord. Prodi plaide pour l'UMA - Le président de la
Commission européenne, Romano Prodi, en visite officielle de deux jours en
Algérie, a insisté, le 30 mars devant le Sénat, sur la nécessité de
relancer les instances de l'Union du Maghreb arabe (UMA), ajoutant que
l'Europe était prête à aider politiquement, matériellement et techniquement
cet ensemble régional. Prodi a annoncé également la prochaine création
d'une banque euro-méditerranéenne qui aura pour mission de prendre en
charge les projets de coopération entrant dans le cadre des accords
d'association liant l'Union européenne aux pays de la région. (PANA,
Sénégal, 31 mars 2003)
* Algeria. Fake roadblock deaths - 27 March: A violent clash in Algeria,
reported to have been the work of an armed Islamic group, has claimed the
lives of nine civilians. The attack took place some 30 km southwest of
Algiers. The nine civilians were attacked at a fake roadblock erected by a
group on the road to Douar, in the Blida region. (ANB-BIA, Belgium, 27
March 2003)
* Algérie. Nouveaux massacres - Le mercredi 26 mars au soir, neuf
personnes ont été tuées à un faux barrage dressé par un groupe armé près de
Meftah, dans la région de Blida (50 km à l'ouest d'Alger), a rapporté
l'agence officielle APS, qui ne fournit pas plus de détails sur les
circonstances de cette attaque. Ce massacre intervient dans une région où
le Groupe islamique armé (GIA) dirigé par Rachid Abou Tourab est encore
actif, même si son activité semble réduite ces dernières semaines. Depuis
le début du mois de mars, environ 70 personnes (civils, membres des
services de sécurité et islamistes armés) ont été tuées, selon un bilan
établi à partir de la presse algérienne. -- Dans la nuit du 27 au 28 mars,
douze personnes ont été assassinées au cours de deux attaques. Huit
personnes ont été assassinées dans le quartier isolé de Chtathia, près de
Relizane (300 km à l'ouest d'Alger). Quatre personnes ont été assassinées
et quatre blessées dans la commune de Chiffa, dans le département de Blida
(50 km au sud d'Alger). (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mars 2003)
* Algérie. Berlin déconseille les voyages au Sahara - Suite à la
disparition d'une quinzaine de touristes, depuis le 21 février, le
gouvernement allemand déconseille fortement les voyages au Sahara. Un
premier groupe de onze touristes européens -- six Allemands, un Néerlandais
et quatre Suisses -- a été porté disparu depuis le 21 février, mais la
nouvelle n'a été révélée que le 17 mars par l'Agence algérienne de presse.
Les recherches entreprises par les autorités algériennes pour retrouver les
disparus n'ont pas encore abouti, malgré l'emploi d'hélicoptères équipés
d'appareils de détection de chaleur au cas où les corps et les engins des
disparus aient été enfouis dans le sable. Cette disparition demeure "une
énigme" et "un mystère", selon des sources diplomatiques à Alger. Un
deuxième groupe de six touristes allemands -- quatre hommes et deux femmes,
voyageant à bord de trois véhicules tout-terrain -- est également porté
disparu dans le Sahara algérien depuis le 17 mars au moins, date du dernier
appel téléphonique à leur famille. Leur disparition n'a pas été confirmée
de source officielle. Si cette disparition venait à se confirmer, elle
porterait à 17 le nombre de disparus dans le Sahara algérien depuis le 21
février. Dans la dernière actualisation de son site Internet, le ministère
allemand des Affaires étrangères demande d'éviter "à tout prix" la région
de Tamanrasset, où le groupe a été vu pour la dernière fois, ainsi que la
route reliant les localités d'Illizi et de Hadjadj, car "les bandes
criminelles et les contrebandiers présentent un risque accru en matière de
sécurité" aux confins de l'Algérie, du Niger et du Mali. - Le 2 avril, la
police d'Augsburg a indiqué qu'un nouveau groupe de quatre touristes
allemands originaires d'Augsburg a disparu dans le Sahara algérien. Ces
disparitions portent donc à 16 le nombre d'Allemands et à 21 le nombre
d'Européens disparus dans cette région. (ANB-BIA, de sources diverses, 2
avril 2003)
* Angola. Position des évêques - Les évêques angolais appuient la
conférence internationale des donateurs pour la reconstruction du pays
demandée par le gouvernement, mais estiment que le pays ne doit pas vivre
seulement de dons. S'exprimant à Luanda à l'issue de la réunion de la
Conférence épiscopale, l'évêque de Benguela, Mgr Oscar Braga, a exhorté le
gouvernement à faire des économies en guise d'exemple. Selon lui, le
gouvernement doit tout faire pour que les entreprises opérant dans le pays
partagent leurs bénéfices avec les populations. La réintégration sociale
des militaires démobilisés et des déplacés a été, entre autres, la
préoccupation des évêques catholiques tout au long de leur réunion
commencée la semaine dernière. Ils ont condamné l'intolérance souvent
partisane qui est observée actuellement au sein de la société angolaise, la
considérant comme étant "le plus grand ennemi d'un même peuple". (PANA,
Sénégal, 27 mars 2003)
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