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Weekly anb03134.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-03-2003 PART #4/7
* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue - 6 March: The Congolese Rally
for Democracy (RCD-Goma) delegation says it is withdrawing from the
Inter-Congolese Dialogue being held in Pretoria, South Africa because of
the fighting in Bunia. (The RCD is allied to the UPC). However, the
obstacle is overcome after the RCD returns to the negotiations. A draft
constitution is agreed. The plan is for democratic elections to be held in
two years time. 12 March: Moustapha Niasse, the UN secretary-general's
special envoy, says the Inter-Congolese Dialogue is now set to end on 29
March. (ANB-BIA, Belgium, 12 March 2003)
* Côte d'Ivoire. Massacre dans l'ouest - 7 mars. Des combats entre
loyalistes et rebelles à Bangolo, dans l'ouest (à 400 km au nord-ouest
d'Abidjan et 40 km au nord de Duékoué), ont fait au moins 200 morts, a
affirmé le chef du Mouvement pour la justice et la paix (MJP, rébellion).
Dans la soirée, les forces françaises stationnées à Duékoué ont neutralisé
une centaine de Libériens des "forces Lima", un groupe de supplétifs
libériens intervenant pour le gouvernement ivoirien. S'étant rendues à
Bangolo, elles ont découvert des preuves de graves violences à l'encontre
de civils et ont jugé crédible le chiffre de 200 morts. Tout indique que
les auteurs sont des combattants libériens. - 10 mars. Le comité de suivi
des accords de paix a confirmé que les combats à Bangolo ont fait de
"nombreuses victimes civiles" (au moins une soixantaine, selon des sources
diplomatiques et militaires à Abidjan) et annoncé qu'il saisirait le
Conseil de sécurité. L'armée française a toutefois refusé d'identifier
formellement les auteurs du massacre. L'armée ivoirienne a nié en être à
l'origine. En fait, depuis un certain temps, des bandes armées venues du
Liberia se sont livrées dans l'ouest de la Côte d'Ivoire à des pillages et
des atrocités dont l'ampleur échappe encore à toute évaluation. Paris
affirme que ces "soldats perdus" du conflit libérien ont été
instrumentalisés par les deux camps. "Toutes les parties ont joué avec le
feu en recrutant des individus incontrôlables", affirme le colonel
Christian Baptiste. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mars 2003)
* Côte d'Ivoire. Forming a Government - 6 March: Representatives of the
Côte d'Ivoire Government and rebels are meeting shortly in Ghana with
African mediators in another attempt to agree on a government of national
reconciliation. So far, neither side has accepted the plans of the
nominated neutral Prime Minister, Seydou Diarra, and he has threatened to
give up his quest, saying his efforts to form a government have left him
completely exhausted. The controversial allocation of the sensitive
ministerial posts of interior and defence to the rebels, at the end of the
Paris peace talks a month ago, is back on the agenda. Rebels have
threatened to resume fighting unless they are given these posts, which
government supporters and the army say is impossible. Correspondents say
that any solution will require some movement from both the government and
the rebels. -- Later in the day, at the Accra meeting, West African army
chiefs call for a three-fold increase in the size of their peacekeeping
force in Côte d'Ivoire. The commanders recommend the number of regional
troops serving in Côte d'Ivoire should rise from 1,264 to 3,411. They also
ask countries in the Economic Community of West African States (ECOWAS) to
contribute 300 security personnel to protect members of a coalition
government whose delayed creation is causing a steady rise in tension. --
The rebels drop their demand to two key posts, the Defence and interior
Ministries "in exchange for something responsible". The talks are expected
to resume tomorrow. 7 March: The Côte d'Ivoire Government is reportedly on
the verge of reaching an agreement with rebels over a new power-sharing
administration. However, the suggestion of a breakthrough at talks in Ghana
was followed by reports of casualties in clashes between government forces
and rebels in the western Ivorian town of Bangolo. 8 March: In Accra,
rebels and political parties agree to set up a joint security council. 10
March: French troops in Côte d'Ivoire say they have found evidence of
extensive killings in the town of Bangolo, in the west of the country. A
French army spokesman, Lieutenant Colonel Philippe Perret, said the
evidence of violence was very visible and had clearly affected many people.
But he would not confirm a statement by rebel forces in the area that more
than 200 civilians had been killed. News of the violence could put at risk
an agreement on power-sharing reached between the government and rebel
forces on 8 March. The leader of the MPIGO rebel group, Felix Doh, whose
troops control Bangolo, claimed that the massacre specifically targeted
civilians and blamed loyalist militia fighting alongside Liberian
mercenaries for committing it. Rebel commander Ousmane Coulibaly said the
victims were mostly foreigners and Ivorians from the mainly Muslim north.
"I asked the French to come and see the dead. There is an entire Dioula
neighbourhood that was decimated. All the houses are full of bodies, only
the imam escaped alive. There are more than 200 bodies, maybe 300. And
there are more corpses in the bush," he said. Shortly after the attack,
late on the night of 7 March, French troops based on the road south of
Bangolo detained 110 armed men. The group, made up of Ivorian militia and
Liberian mercenaries, admitted to being pro-government forces. -- Seydou
Diarra, has been sworn in as part of a French-brokered peace deal it is
hoped will end six months of civil war. Speaking after a ceremony in which
he officially takes over from Affi N'Guessan, Mr Diarra says a change of
government will be announced on 13 March. He adds that security would be
his "first priority". Political parties and rebels have agreed to form a
41-member government which will assume many of President Laurent Gbagbo's
executive powers. Nine of the new members will be drawn from the ranks of
rebels who control the north and west of the country. 11 March: MISNA
reports that the number of people killed in Bangolo is 60, and not 200. 12
March: President Laurent Gbagbo has held a meeting with rebels for the
first time since civil war broke out six months ago. The private session is
aimed at overcoming a deadlock over the allocation of key ministries in a
new administration formed as part of a peace plan. Talks are expected to
resume on 13 March -- at the same time as newly inaugurated Prime Minister
Seydou Diarra announces his new government. (ANB-BIA, Belgium, 12 March 2003)
* Côte d'Ivoire. Nouveau gouvernement - 6 mars. Les pourparlers entre
toutes les parties intéressées ont été entamés le jeudi à Accra (Ghana)
pour trouver une issue à l'impasse créée par les difficultés liées à la
création d'un gouvernement de réconciliation nationale. Ils se
poursuivaient encore à la tombée de la nuit, alors que les délégués
refusaient de faire le moindre commentaire. On apprenait par ailleurs que,
la veille au soir, les généraux de la CEDEAO avaient demandé de tripler la
force régionale de maintien de la paix en Côte d'Ivoire, qui passerait de
1.264 à 3.411 hommes. -- 7 mars. Les rebelles ivoiriens seraient prêts à
renoncer aux ministères clés de la Défense et de l'Intérieur pour mettre
fin à l'impasse, a déclaré le vendredi matin le ministre ghanéen des
Affaires étrangères. Les discussions devaient reprendre en milieu de
journée. -- 8 mars. A Accra, rebelles et partis politiques se sont entendus
sur le nouveau gouvernement de réconciliation nationale. Les rebelles ont
finalement renoncé aux ministères de la Défense et de l'Intérieur. Le
compromis final prévoit la mise en place d'un "conseil de sécurité" de 15
membres (comprenant un représentant de chacune des parties au conflit, du
président, du Premier ministre, de l'armée, de la police et de la
gendarmerie), auquel seront confiées les questions de la défense et la
sécurité, et qui devra choisir et nommer ces deux ministres "sur une base
consensuelle". Les négociateurs se sont entendus sur un partage des
ministères: 10 pour le parti FPI du président Gbagbo; 7 pour le RDR de
Ouattara et 7 pour le PDCI, l'ancien parti unique; et 9 pour les
rébellions. --9 mars. Les responsables des Jeunes patriotes, un mouvement
de jeunesse proche du président Gbagbo, ont déjà affirmé le dimanche matin,
au cours d'une conférence de presse, qu'il ne laisseront pas les rebelles
venir à Abidjan occuper les départements ministériels qui leur ont été
confiés à Accra. --Le lundi 10 mars, à Abidjan, l'ancien Premier ministre
Affi Nguessan a passé officiellement le relais à son successeur Seydou
Diarra, et le président Gbagbo lui a délégué (pour une durée de 6 mois
renouvelable) une partie de ses pouvoirs dans seize domaines bien précis,
notamment le désarmement des rebelles, la restructuration des forces de
défense et de sécurité, l'élaboration d'un projet de naturalisation, la
préparation des échéances électorales et un projet de loi sur le foncier
rural. D'ici jeudi, M. Diarra mettra en place son nouveau gouvernement de
réconciliation nationale. -- 11-12 mars. Pour la première fois, le
président Gbagbo s'est assis à la même table que les chefs rebelles. Il
participait, à Yamoussoukro, à une réunion du conseil de sécurité, instance
multipartite chargée de nommer les futurs ministres de la Défense et de
l'Intérieur. Y sont également présents le Premier ministre M. Diarra, des
représentants des forces de sécurité et des délégués de chaque parti
politique signataire des accords de paix. Les discussions se déroulent à
huis clos. Le nouveau gouvernement devrait être connu le jeudi 13
mars. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2003)
* Egypte. Restrictions économiques - Le gouvernement égyptien va geler
ses importations pendant trois mois, afin de faire face à la dépréciation
de la livre égyptienne qui a perdu 20% de sa valeur par rapport à l'euro et
au dollar depuis le 29 janvier. Le Premier ministre Atef Abeid a cependant
annoncé que les "produits alimentaires et de nature stratégique"
échapperaient à cette mesure. (La Croix, France, 12 mars 2003)
* Eritrea/Ethiopia. Peace under threat - 5 March: IRIN reports that
Eritrea's ruling party has warned that peace with Ethiopia is under threat,
and has accused Addis Ababa of "sabotaging" implementation of an
independent border ruling. A commentary, posted on the People's Front for
Democracy and Justice (PFDJ) Shaebia website, says it has become "starkly
clear" that Ethiopia has refused to accept the April 2002 border decision,
issued by the International Boundary Commission, based in The Hague. Under
the terms of the December 2000 peace accord, following their two-year
border war, Ethiopia and Eritrea agreed to accept the ruling as "final and
binding". "Ethiopia has not only rejected in practice the boundary
decision, it is wilfully and systematically sabotaging its implementation,"
the Shaebia commentary said. 12 March: The BBC says that Ethiopia has
defended its right to challenge a UN ruling on its disputed border with
Eritrea. Ethiopia's state minister for foreign affairs, Dr Tekeda Alemu,
says that the International Boundary Commission, which ruled on the border,
had promised that the demarcations could be refined. He wants the promise
honoured. (ANB-BIA, Belgium, 12 March 2003)
* Ethiopie/Erythrée. Processus de paix sapé - Selon un rapport transmis
le 10 mars par la commission chargée du tracé de la frontière entre
l'Ethiopie et l'Erythrée, le comportement de l'Ethiopie "sape" le processus
de paix entre ces deux pays de la Corne de l'Afrique. Cette commission
frontalière indépendante, basée à La Haye, a été chargée d'arbitrer et de
définir la limite entre les deux pays voisins, qui ont signé un accord de
paix le 12 décembre 2000, après un conflit frontalier de plus de deux ans.
L'Ethiopie ne peut admettre que la ville de Badme, la plus convoitée durant
le conflit, soit attribuée à l'Erythrée. En fait, Badme n'apparaît pas sur
les cartes qui ont dessiné les nouvelles frontières, et elle continue à
être revendiquée par les deux gouvernements. (ANB-BIA, de sources
diverses, 12 mars 2003)
* Ethiopie. Performances démocratiques - Les dirigeants éthiopiens sont
visiblement satisfaits après l'inscription de leur pays sur une liste de
six pays africains, établie par le Canada, qui vont être récompensés pour
leurs performances en matière de renforcement de la démocratie et de
respects des droits de l'homme. Le Canada récompense ces six pays
(Ethiopie, Ghana, Mali, Mozambique, Sénégal et Tanzanie) avec un million de
dollars canadiens. Pour consolider la bonne gouvernance, le gouvernement
éthiopien procède actuellement à une restructuration de la fonction
publique. Des programmes de réforme sont aussi en cours au niveau des
services chargés de faire respecter la loi et du système judiciaire, alors
que les projets pour la mise sur pied d'un bureau du Médiateur et d'une
Commission des droits de l'homme avancent, selon des sources
officielles. (D'après PANA, Sénégal, 12 mars 2003)
* Ghana. Bid to end child trafficking - 10 March: The International
Organization for Migration (IOM) has begun a programme to end child
trafficking in Ghana. Hundreds of children are employed in slave-like
conditions by the numerous fishing communities along the shores of Lake
Volta in central Ghana, where forcing children to work is not a crime. But
now the Ghanaian Government plans to change the law and it is helping the
Geneva-based IOM to send the children back home. The IOM believes more than
1,200 children in the central Volta region and other areas of Ghana have
been trafficked for forced labour. The victims, mostly boys between five
and 14 years of age, are made to work from dawn till dusk, casting and
drawing fishing nets for the men they call their slave masters. A number of
them have drowned recently, trying to release nets caught on the bottom of
the lakes. As part of its scheme to free the boys, the IOM is offering the
fisherman new, up-to-date equipment and training in exchange for the safe
return of the children. (ANB-BIA, Belgium, 10 March 2003)
* Guinée. Violentes manifestations - Le 10 mars, de violentes
protestations ont éclaté dans plusieurs quartiers de la banlieue de
Conakry, où les habitants protestaient contre les hausses des prix du
carburant et des transports, et contre les fréquentes coupures d'eau et
d'électricité. Les forces de l'ordre ont riposté à coups de grenades
lacrymogènes. Une centaine de personnes ont été blessées. Le lendemain,
quelque 60 personnes étaient toujours détenues. Les médias d'Etat ont
appelé au calme. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mars 2003)
* Kenya. Church rejects pro-abortion move. - The Catholic Church in Kenya
has responded swiftly and strongly to suggestions by Health Minister
Charity Ngilu that the Government will spearhead public debate on abortion
with a view to decriminalising it. A Press Statement issued on 5 March,
declared: "The Kenya Episcopal Conference Catholic Secretariat wishes to
react strongly to the suggestion that "the Government should spearhead
public policy on legalizing abortion", as quoted in sections of the Press
today and last night. (...) The Catholic Church still holds firmly that
abortion is pure murder, period. There is nothing as "safe" abortion and
the idea is totally misconceived. The Church is not looking forward to
leaders who would turn this God-fearing country into a murderous nation.
(...) Let Hon. Ngilu and the likes know that they are headed for an endless
battle with pro-lifers in the world. The Church will do everything possible
to mobilize the Christian community to oppose any move to legalize abortion
in Kenya". (Catholic Bishops Press Secretary, Nairobi, Kenya, 5 March 2003)
Weekly anb0313.txt - #4/7