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Weekly anb03133.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-03-2003 PART #3/7
* Burundi. Military tension rises in central and eastern
Burundi - Ambushes and clashes followed by looting have been reported in
Burundi's provinces of Gitega (centre) and Ruyigi (east) where the regular
army has been battling with rebels for several months. The military said
that on 10 March, three lorries run into an ambush attributed to the
rebellion on a Ruyigi road. Carrying traders, the vehicles were travelling
to Bujumbura, the Burundian capital, when the rebels ambushed them on the
outskirts of the administrative centre of the Ruyigi Province, commander of
the second military region, Colonel Cyprien Hakiza, told the press. The
attackers robbed the passengers of their money and clothes, Hakiza said.
Equally in the Gitega Province, which is also within Hakiza's area of
control, has been under rebel pressure in the past few months. Hakiza
indicated that some fierce fighting has been raging of late in the Gishubi,
Giheta and Butaganza communes between his troops and elements of the Forces
for the Defence of Democracy (FDD), the main rebel movement in the country.
Generally, the army abstains from issuing any death toll figures. (PANA,
Senegal, 11 March 2003)
* Burundi. Insécurité - Le 8 mars, un civil a été tué et dix autres
blessés à l'arme blanche, non loin de la capitale Bujumbura, au cours d'une
"opération punitive". La population, l'administration et l'armée ont
attribué cette attaque aux rebelles hutu des Forces nationales de
libération (FNL) d'Agathon Rwasa. Elle serait liée à la capture de deux
chefs rebelles FNL dans la localité de Kinyinya en moins de deux semaines.
-- Le 10 mars, trois camions sont tombés dans une embuscade à la sortie de
Ruyigi (est). La province de Gitega (centre) ne connaît pas non plus
d'accalmie; on y signale des combats, ces derniers jours, dans les communes
de Gishubi, Giheta et Butaganzwa. Le lundi soir, un civil et un soldat ont
été tués et un civil blessé dans un quartier nord de Bujumbura au cours
d'une attaque attribuée aux FNL. -- 11 mars. Pendant ce temps, le PAM a
exprimé sa préoccupation devant la détérioration de la situation
humanitaire et alimentaire au Burundi, où environ un million de personnes
ont besoin de vivres de secours en raison du manque de pluies et de
l'insécurité. Un récent rapport indique que le nombre de personnes ayant
besoin de secours alimentaires pour les six premiers mois de cette année, a
doublé par rapport à la même période en 2002. -- Le 12 mars, une équipe de
8 officiers gabonais a débarqué à Bujumbura dans le cadre d'une mission de
l'Union africaine (UA) d'observation du cessez-le-feu. Ce contingent
d'observateurs, sous le commandement du lieutenant-colonel tunisien Tahar
Ayali, compte maintenant 43 hommes de différentes nationalités. Leur
travail effectif ne commencera cependant qu'avec l'arrêt des hostilités, a
indiqué le représentant de l'UA au Burundi. (ANB-BIA, de sources
diverses, 12 mars 2003)
* Centrafrique. Une "crise oubliée" - Le 11 mars, les Nations unies ont
renouvelé un appel à la communauté internationale pour obtenir 6,4 millions
de dollars afin de venir en aide aux dizaines de milliers de personnes en
état d'urgence alimentaire en RCA, déchirée par une guerre civile. A ce
jour, aucun donateur n'a répondu à l'appel lancé il y a deux mois. --
Pendant ce temps, on signale de nouvelles tensions. Des rebelles congolais
ont complètement pillé la localité de Mongoumka, à l'est de Bangui. Et dans
le nord-ouest du pays, les miliciens liés au général Bozizé ont attaqué et
occupé Bossentele, un important noeud stratégique situé au carrefour des
axes routiers conduisant au Tchad et au Cameroun. Les Forces armées
centrafricaines s'avanceraient contre eux. La population craint de nouveaux
affrontements. - 12 mars. Un pré-dialogue centrafricain se tiendra bientôt
à Rome sous l'égide de la communauté catholique italienne Sant'Egidio, en
accord avec le président Patassé et le général Bozizé, a annoncé le
médiateur Mgr Pomodimo à la radio nationale. Cette rencontre précédera le
dialogue national qui doit tenter de mettre fin aux crises militaires à
répétition en RCA. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2003)
* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak kills 100 - The deadly Ebola virus
has killed 100 people in the remote forests of Congo Republic and wiped out
nearly two-thirds of the gorillas in a reserve. "We have reached the
fateful figure of 100 dead," Congo's Health Minister Alain Moka said on 11
March at a ceremony to accept donations to help fight the outbreak. The
latest Ebola epidemic to hit the central African country struck in January
in the dense forest region of Cuvette-Ouest about 440 miles north of the
capital Brazzaville. Ebola is passed on by infected body fluids and kills
between 50 and 90 percent of its victims. It starts with a high fever and
headache and can lead to massive internal bleeding. "The government has
already spent more than $500,000 to put in place the logistics needed to
help the stricken people but the state alone cannot help," Moka
said. (CNN, USA, 11 March 2003)
* Congo-Brazza. Ebola: nouveaux bilans - Selon un bilan de l'épidémie de
fièvre hémorragique d'Ebola dans le département de la Cuvette Ouest
(nord-ouest du Congo) publié le 8 mars, 98 personnes ont succombé à la
maladie depuis janvier. Un nouveau bilan publié le 10 mars par le ministère
congolais de la Santé, indique le chiffre de 100 morts. Par ailleurs, on a
noté que quelques personnes infectées ont survécu parce qu'elles ont
développé des anti-corps. Il serait intéressant pour les chercheurs,
indique le ministre, de se pencher sur ces cas pour voir si ces anti-corps
ne peuvent servir de pistes d'étude pour la mise au point de traitements ou
de vaccins. - L'Union européenne a débloqué une aide humanitaire d'urgence
de 500.000 euros pour aider à contrôler l'épidémie. (ANB-BIA, de sources
diverses, 11 mars 2003)
* Congo (RDC). UN official welcomes abolition of military court - The
UN's special rapporteur for human rights in Congo, Julia Motoc, has
commended the authorities in Congo for abolishing the Military Order Court
(COM). "I think that it is a good move because this court does not comply
with international standards", Motoc told journalists in Kinshasa after an
audience with President Joseph Kabila at the weekend. On 7 January, the
military court handed death sentences to 30 people found guilty of planning
former President Laurent-Desiré Kabila's assassination. Sixty others
received sentences ranging from six months to life sentences. However, the
court was supposed to have been scrapped under a decree signed by President
Joseph Kabila on 18 December 2002. Motoc said that she asked the Congolese
government to reintroduce the moratorium on death penalty, which was in
force until 23 September 2002. Meanwhile, the UN official revealed that she
had obtained President Kabila' support for the creation of a mechanism
under which any person accused of serious human right abuses between 1996
and 2002 would be taken to court. (PANA, Senegal, 10 March 2003)
* Congo (RDC). Accord au dialogue - Dans la nuit du 6 mars, après avoir
risqué un naufrage de dernière minute, les négociations du dialogue
intercongolais à Pretoria (Afrique du Sud) se sont conclues par la
signature décisive de l'avant-projet de Constitution établi pour gérer la
transition du gouvernement du Congo-RDC. Un mémorandum sur les arrangements
militaires (intégration de la police et de l'armée) et les garanties de
sécurité pour les hommes politiques à Kinshasa a également été approuvé. A
quelques heures de l'entente, les délégués du RCD-Goma avaient menacé
d'abandonner la table des négociations, après avoir appris la prise de
Bunia par les troupes ougandaises, mais ils sont revenus sur leurs pas. Les
deux textes signés mettent fin à onze jours de négociations. Les accords
ont été souscrits par toutes les parties: les représentants du
gouvernement, des mouvements rebelles, des partis d'opposition et de la
société civile. "Si Dieu le veut", a commenté Moustapha Niasse, l'envoyé
spécial de l'Onu, "l'approbation de ces documents portera aux élections
d'ici deux ans". Selon l'accord, Joseph Kabila dirigera un gouvernement de
transition, assisté de 4 vice-présidents, issus respectivement du
gouvernement actuel, des deux principaux groupes rebelles et de
l'opposition politique. Le gouvernement de 35 ministres et 20 ministres
délégués représentera ces divers groupes ainsi que la société civile. --10
mars. Les chefs d'état-major des belligérants (l'armée congolaise, les deux
grandes rébellions et de petits groupes rebelles, ainsi que des milices
Maï-Maï, entourés d'experts militaires de l'Onu et de l'Afrique du Sud) ont
entamé près de Pretoria des pourparlers sur les détails pratiques
d'intégration de l'armée et de sécurité pour la transition. Ils ont jusqu'à
la fin de la semaine pour produire des propositions détaillées. Les
questions de sécurité comprennent la formation d'une force de police
intégrée et le recours à une "force neutre" internationale pour assurer la
sécurité des politiciens et institutions à Kinshasa et dans des
"villes-clés" avant que la police intégrée ne soit
opérationnelle. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 mars 2003)
* Congo (RDC). Battle for Bunia - 6 March: Ugandan soldiers have clashed
with Union of Congolese Patriots (UPC) rebels in Bunia. Each side has
blamed the other for starting the fighting in the strategic trading town
near the Ugandan border. Uganda used to support the UPC, but correspondents
say relations have soured since the rebels demanded that the Ugandan
soldiers withdraw from the region. Although the vast majority of foreign
troops have left Congo after a series of peace deals, the UN asked Uganda
to keep troops behind in Bunia to keep warring factions apart. Uganda kept
some 2,000 soldiers stationed in and around Bunia. In February, Uganda's
President Museveni agreed to pull out the remaining Ugandan troops by 20
March. Elements of the Ugandan army are now carrying out cleanup operations
in the city. The UPC's leader, Thomas Lubanga, has fled from Bunia and is
now near the border with Uganda. 8 March: Thomas Lubanga is reported as
having been wounded in the fighting. 10 March: MISNA has a report that at
least 40 people were killed and as many injured during the fighting in
Bunia. This is the first official total of casualties released this morning
by Michel Kassa, of the UN Office for the Coordination of Humanitarian
Affairs in Bunia. -- IRIN says that humanitarian access to Bunia is once
again possible. Michael Kassa says calm returned to the city over the
weekend and its inhabitants were resuming their daily routines. 11 March:
Human Rights Watch launches an alarm on the possibility that the different
factions that continue to fight against each other for the control of the
tormented northeastern region of Congo, are transforming into retaliation,
acts against defenceless civilians. (ANB-BIA, Belgium, 11 March 2003)
* Congo (RDC). Les Ougandais prennent Bunia - Le 6 mars, les troupes de
Kampala sont "entrées en force" mais sans combat dans la ville frontalière
de Mahagi, apparemment après un accord passé avec la milice locale de l'UPC
(milice de l'ethnie hema), une branche dissidente suscitée par les
Ougandais et dirigée par le fils d'un petit chef local, Kawa. En revanche,
c'est à l'issue de violents combats que l'armée ougandaise a pris Bunia,
principale ville de l'Ituri, aux mains de l'UPC-Lubanga depuis août 2002,
mais où les soldats de Kampala avaient gardé le contrôle de l'aéroport. Les
relations entre Kampala et l'UPC s'étaient détériorées, et cette dernière
avait signé, début janvier, un accord de partenariat avec la rébellion du
RCD-Goma (alliée du Rwanda). Des observateurs se demandent si les combats
de Bunia pourraient dégénérer en de nouveaux affrontements entre le Rwanda
et l'Ouganda au Congo. - Selon des sources locales, les combats en pleine
ville de Bunia auraient duré 8 heures. On ne connaît pas encore le nombre
des victimes, mais elles seraient nombreuses parmi les soldats et la
population. Après les combats, il y eu des scènes de pillages. - Le 8 mars,
on ne possédait toujours pas de données concordantes sur le nombre des
victimes. Selon la communauté hema de Kinshasa, les violences auraient fait
"plus de mille morts", alors que des sources humanitaires parlent de 30
victimes. Par ailleurs, le RCD-Goma a annoncé avoir saisi le Conseil de
sécurité de l'Onu à propos du rôle joué par l'Ouganda dans ces combats à
Bunia, et demandé une condamnation claire du gouvernement ougandais. - 10
mars. Selon une source locale contactée à Bunia, le grand massacre craint
par la communauté hema n'a pas eu lieu, grâce à la discipline de l'armée
ougandaise qui a arrêté les milices. Par ailleurs, selon La Libre Belgique
du 11 mars, l'armée ougandaise qui devait terminer de quitter le Congo le
20 mars, envisage maintenant de retarder son retrait. Les Ougandais
affirment que les Rwandais ont débarqué dans le nord-est, à Irumu,
Mongbwalu et Bule, et que c'est pour cela qu'ils acheminent des troupes et
du matériel à Bunia. Ils auraient indiqué qu'ils assureraient la protection
de la ville et de la région, que la pacification de celles-ci se ferait
sous leur autorité et qu'une fois cela fait, l'armée ougandaise "pourra
remettre le contrôle de la région au gouvernement de Kinshasa". (ANB-BIA,
de sources diverses, 11 mars 2003)
* Congo (RDC). Auto-dissolution des CPP - Le 8 mars, une des principales
créations de Laurent Kabila, les Comités de pouvoir populaire (CPP), ont
été dissous après une réunion extraordinaire organisée sous la direction du
président Joseph Kabila, également président national des CPP. Créés en
janvier 1999, ils remplaçaient l'AFDL -- alliance qui avait permis à
Laurent Kabila de prendre le pouvoir en 1997 -- et faisaient figure de
cellules de parti unique avant la fin du monopartisme. Les CPP devaient
"organiser le peuple" et "prendre en charge son devenir". Le directoire
national des CPP a déclaré adhérer "inconditionnellement au parti du
président Joseph Kabila, le Parti du peuple pour la reconstruction et la
démocratie" (PPRD). (La Libre Belgique, 11 mars 2003)
* Congo (RDC). Resource fight in north-east Congo - 12 March: Hundreds of
thousands of people are fleeing Ugandan and Rwandan troop movements in the
north-east of Congo as both countries try to make sure the region's
valuable resources stay under their control. Eyewitness reports say that in
the wake of Uganda's seizure of the key town of Bunia a week ago, Rwandan
forces are massing in and around Goma on the Congo-Rwanda border and may be
trying to retake the town -- despite having promised that all Rwandan armed
forces have left Congo. At stake is control of the rich mineral resources
of Ituri province, of which Bunia forms a part. Both sides want to control
the oil, gold and diamonds produced there, even after the peace deal
currently being worked on takes effect. The local population is caught in
the middle, eyewitnesses say, not least because each side's proxy forces
are causing ethnic tensions between the Lenda and Hema people of the area.
The trouble in Ituri throws into sharp relief allegations made in a United
Nations Security Council report published in October last year. It found
that Uganda was training local militias to fill the gap its troops will
leave once they head home so as to keep hold of Ituri's resources. "As UPDF
(the Ugandan People's Defence Forces) continue to arm local groups, only
less conspicuously than before, the departure of Ugandan armed forces is
unlikely to alter economic activities by those powerful individuals in
north-eastern Congo", the report said. Rwanda, too, was placing proxies in
key positions, the report said, noting that quasi-governmental firms were
getting bosses from the Rwandan capital Kigali to replace Congolese
officials, thus ensuring that Kigali retains control. Rwanda was also
accused of arming the RCD-Goma rebel group. (BBC News, UK, 12 March 2003)
* Congo (RDC). Affrontements au Katanga - Des sources de la Monuc ont
signalé des combats entre les forces du RCD-Goma et des "hommes armés" non
identifiés, dans les environs de Tembwe (province du Katanga), d'où des
colonnes de civils en fuite se dirigeraient vers la ville de Kalemie (sur
le lac Tanganyika). Selon les mêmes sources, les miliciens du RCD-Goma
auraient d'abord, le 6 mars, décidé un retrait stratégique, pour retourner
à l'assaut de Tembwe le 10 mars. Selon des témoignages recueillis par Radio
Okapi (l'émetteur de la Monuc), les bandes armées qui sont à l'origine de
l'attaque de la localité, étaient pourvues d'armes lourdes. Le RCD accuse
le gouvernement de Kinshasa, qui pour sa part qualifie ces accusations de
"complètement gratuites". (D'après Misna, Italie, 12 mars 2003)
Weekly anb0313.txt - #3/7