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Weekly anb01233.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-01-2003 PART #3/7
* Congo (RDC). Combats à Uvira - Durant le week-end du 18-19 janvier, de
nouveaux combats ont eu lieu dans la zone qui entoure la ville d'Uvira
(Sud-Kivu), entre les forces du RCD-Goma qui contrôlent la ville et les
Maï-Maï avec leurs alliés "interahamwe". Ce sont les civils qui payent le
prix des incursions, subissant des meurtres, des pillages et des violences
de tout genre. Radio Okapi, l'émetteur de l'Onu, a confirmé une offensive
des Maï-Maï contre les localités de Nyakebere et de Mukwezi. A Nyakebere,
un groupe d'interahamwe est entré dans la localité et a massacré 7
personnes, dont un seul soldat du RCD. A Mukwezi, les Maï-Maï ont attaqué
le centre, faisant subir des violences à la population. Depuis plusieurs
mois, celle-ci vit dans terreur de nouvelles attaques. (D'après Misna,
Italie, 21 janvier 2003)
* Congo (RDC). Plus de 15.000 personnes se réfugient en Ouganda - Plus de
15.000 civils ont fui les combats dans le nord-est de la République
démocratique du Congo (RDC) pour trouver refuge du côté ougandais de la
frontière depuis décembre dernier, a-t-on appris de source administrative
locale ougandaise. "Ils arrivent d'une manière continue et, au moment où je
vous parle, nous sommes sur le terrain pour évaluer la situation et voir ce
qu'on peut faire", a indiqué le commissaire du district de Nebbi (ouest)
Peter Odoko par téléphone à l'AFP. Il a fait état de nouveaux combats dans
la zone de Mahagi, du côté congolais de la frontière. "Nous avons des
informations selon lesquelles les combats opposent l'Union des patriotes
congolais (UPC) de Tom Lubanga et le Rassemblement congolais pour la
démocratie - Mouvement de libération (RCD-ML)", a précisé le commissaire.
L'UPC est un petit mouvement opposé aux autorités de Kinshasa. Le RCD-ML
est une faction armée alliée au gouvernement de Kinshasa. (D'après AFP,
France, 22 janvier 2003)
* Congo (RDC). Cour pénale internationale - Les crimes commis en RDC
pourraient être parmi les premiers cas soumis à la Cour pénale
internationale (CPI). En effet, le gouvernement de Kinshasa, qui a reconnu
la compétence de la Cour, a déjà introduit une demande en ce sens,
suggérant même que soit créé un tribunal ad hoc, chargé de juger tous les
crimes commis depuis l'éclatement de la guerre. La CPI ne peut juger que
les crimes commis depuis sa création en juillet dernier. Mais un tribunal
international pourrait être chargé d'examiner toutes les violations du
droit de la guerre commis en territoire congolais depuis 1996. (Le Soir,
Belgique, 22 janvier 2003)
* Côte d'Ivoire. Truce broken but positive signs at peace talks - 16
January: There are reports of a new outbreak of fighting, in breach of a
recently agreed truce. Ivorian Defence Minister Kadet Bertin says that
western rebel factions had attacked government positions in the western
town of Blolequin. Heavy artillery is also being heard from the town of
Toulepleu, causing panic among residents across the nearby border in
Liberia. In Paris, peace talks to end four months of civil strife have
resumed for a second day. It is the first time representatives of the
government and the three rebel movements controlling half the country have
all met face to face. There are 22 people, sitting around a large table in
a sports training centre trying to hammer out a settlement. The question of
citizenship rights is particularly controversial; one of the delegates at
the conference, Alassane Ouattara, has been banned from standing for the
presidency under the country's nationality laws. They are also discussing
land ownership and the registration of foreign workers, who make up a third
of the population. 17 January: The first of some 40,000 Liberians are being
evacuated from Côte d'Ivoire. Hundreds of Liberian refugees have been
cramming onto ramshackle buses in Tabou in a desperate bid to go home. 19
January: French mediators say there has been progress at the peace talks.
As talks continue, the first West African peacekeepers (Senegalese) arrive
in Côte d'Ivoire. 20 January: French President Jacques Chirac urges the
government and the rebels in Côte d'Ivoire to find a solution to the
four-month-old conflict. Mr Chirac's office said the French leader will
meet his Ivorian counterpart Laurent Gbagbo on 24 January, amid reports
that talks between the government and rebels are making progress. African
leaders and other international figures, including United Nations Secretary
General Kofi Annan, are due to meet in the French capital on 25 January to
discuss the Ivorian crisis. 21 January: A spokesman for the Popular
Movement of Côte d'Ivoire (MPCI) rebels says a lot of progress has been
made at the talks over the last week. As a sign of good will, the MPCI have
decided to postpone a march planned in government-held Abidjan tomorrow. --
In a statement issued by the Catholic Bishops' Conference of Côte d'Ivoire,
the bishops say: "Ivorian society is diseased with lies, injustice and
impunity. For this reason, Ivorians have complete trust in their brothers
and sisters at the Paris peace talks, to do everything possible to bring
about a since peace agreement". 22 January: The Côte d'Ivoire army says at
least 29 of its soldiers have been killed in an attack by rebels in the
west of the country. "The battle is continuing," a military representative
says. Liberian mercenaries are reportedly fighting alongside the rebels in
the town of Toulepleu. The town suffered a similar but far smaller, attack
on 21 January when once again the rebels came from Liberia. A French
soldier injured in the attack had to have his arm amputated. The latest
clash raises grave concerns that Liberia is getting more involved in the
civil war. -- Despite the progress made on some issues in Paris, there has
been no breakthrough on the rebel demand for early elections. Those close
to the talks say delegates have not discussed the demand for President
Gbagbo to resign, and that it will be left to the Presidents to sort
out. (ANB-BIA, Belgium, 22 January 2003)
* Côte d'Ivoire. Les pourparlers de Paris - 16 janvier. A la table ronde
entre les différents partis et factions de Côte d'Ivoire lancée la veille à
Marcoussis (au sud de Paris), le coordinateur français, Pierre Mazeaud, a
mené des entretiens bilatéraux avec les chefs de délégation afin de
structurer les travaux. Puis les participants sont entrés dans le vif du
sujet en se penchant sur les questions de fond en séance plénière. Les
débats ont porté sur l'ivoirité, la nationalité, le statut des communautés
étrangères et le droit foncier. L'objectif est de dégager un consensus sur
ces points délicats. Les négociations devraient se poursuivre à huis clos
jusqu'au 24 janvier. Elles seront suivies d'un sommet de chefs d'Etat
réunissant les présidents des principaux pays de la région. - Sur le
terrain, le gouvernement a accusé les rebelles d'avoir violé le
cessez-le-feu en attaquant des positions loyalistes à Bloléquin (ouest). --
Samedi 18 janvier. Selon les observateurs, les pourparlers se déroulent
dans une atmosphère constructive. Des "esquisses d'accord" ont émergé,
selon un délégué, sur les questions du code de nationalité et de la carte
de séjour. Mais les sujets les plus épineux ne seront abordés que lundi:
les aspects militaires et électoraux. Pendant ce temps en Côte d'Ivoire,
deux manifestations ont été organisées, l'une à Abidjan pour le président
Gbagbo, l'autre à Bouaké contre lui. D'autre part, 179 soldats sénégalais,
les premiers éléments de la force de paix ouest-africaine, sont arrivés à
Abidjan. L'armée française, elle, s'est discrètement déployée dans la zone
limitrophe du Liberia pour prévenir une infiltration massive à partir de ce
pays. -- 20 janvier. Selon une source proche des négociations, un consensus
s'est dégagé sur l'assouplissement des conditions d'éligibilité à la
présidence (ouvrant la voie au principal opposant, Alassane Ouatttara). Les
délégués ont également abordé la réforme du régime foncier. Dans les jours
qui viennent, ils devraient aborder les questions sensibles du désarmement
des rebelles et du calendrier électoral. Le président français J. Chirac a
invité le président Gbagbo pour la fin des pourparlers. Par ailleurs, des
chefs d'Etat de la CEDEAO se sont réunis à Lomé pour faire le point sur la
crise en Côte d'Ivoire. Ils sont attendus les 25 et 26 janvier à Paris pour
sceller un éventuel accord. Cependant, sur le terrain, les combats ont
repris dans l'ouest, avec un violent accrochage entre les militaires
français et des rebelles. Et le 22 janvier, l'armée ivoirienne faisait face
à une importante offensive de rebelles à Toulépleu, le long de la frontière
libérienne. Les combats auraient fait une trentaine de morts. Les rebelles
du MPIGO démentent toutefois que leurs hommes aient été impliqués dans
cette attaque, qu'ils attribuent aux Libériens. Pendant ce temps, à
Marcoussis, les négociations progressent, malgré de multiples difficultés,
et devraient s'achever au plus tard dans la nuit du jeudi au vendredi. Un
plan de sortie de la crise écarterait la tenue d'élections anticipées
réclamées par les rebelles et Alassane Ouattara, mais proposerait en
revanche la création d'un gouvernement de transition dirigé par un Premier
ministre aux pouvoirs élargis. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 janvier
2003)
* Djibouti. USA woos Djibouti as military base - The US aims to
consolidate its use of Djibouti as a military base in a meeting on 21
January between President George W. Bush and Ismael Omar Guelleh, president
of the small and aid-dependent Horn of Africa nation. Since last year the
US has established a force of about 900 in the country, including special
operations troops, monitoring suspected terrorist activity in the region. A
long-time French base, Djibouti's strategic location at the junction of the
Red Sea and the Gulf of Aden has made it a key US ally. Its territory was
used to launch an attack by an unmanned aircraft in Yemen in November, when
US officials said six al-Qaeda members were killed. US Marines have been
training for desert warfare there, and US forces have over the past two
days been conducting live-fire exercises with bombers and a warship.
France, which ruled Djibouti until 1977, keeps one of its largest overseas
military contingents in the country. Mr Guelleh, strengthened in multiparty
elections this month which renewed his parliamentary monopoly, is seeking
to secure benefits from the US in exchange for military
co-operation. (Financial Times, UK, 21 January 2003)
* Eritrea/Ethiopia. 2003 is a vital year - IRIN says that 2003 will be a
vital year if lasting peace is to be achieved between Eritrea and Ethiopia.
Already the UN Mission in Eritrea and Ethiopia (UNMEE) has warned of a
possible cash shortfall which could delay demarcation, and has urged donors
to follow up their pledges. The respective governments have the
responsibility of sensitising people to the new border situation, but
regional observers have expressed concern over a lack of information. They
warn of possible confusion, misinformation and tension -- particularly in
the border areas. If -- as is scheduled -- demarcation is completed this
year, UNMEE's mandate will end with the placement of the last pillar and
the two countries will then be "on their own". However, a clause within the
peace agreement provides for the UN to deal with problems associated with
the transfer of territorial control, and this could affect its exit
strategy. (ANB-BIA, Belgium, 17 January 2003)
* Ethiopia. Human rights violations - 17 January: Ethiopia's federal
police have been accused of illegally detaining hundreds of people
following a religious demonstration three weeks ago. The accusation is
contained within a human rights report just released. The report also
alleges that the detainees were subject to torture during their five-day
detention. The Ethiopian Human Rights Council says that following a
confrontation between the police and demonstrators outside Addis Ababa's
Lideta Mariam Orthodox church, 700 people were taken to a police training
camp 30km outside the city. The report says that the detainees were neither
charged nor allowed contact with a lawyer or a family member. According to
the Ethiopian constitution anyone arrested must be appear in court within
48 hours but most of the 700 prisoners were detained way beyond this
deadline. The federal police have so far not responded to the
allegations.The report also alleges that some of those arrested were
tortured. The police told people to take their shoes off and made them run
up and down on a stony road. Some were also told to walk on the road on
their knees. Fully clothed, they were then doused in cold
water. (ANB-BIA, Belgium, 17 January 2003)
* Ethiopie. Sécheresse: appel à l'aide - Le 19 janvier, une délégation
comprenant le directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) a visité la
région de l'Oromo, dans l'est de l'Ethiopie, pour évaluer l'ampleur des
besoins alimentaires du pays. - Un témoignage. A 71 ans, Menza Hameda n'a
jamais connu pareille sécheresse. "Il y a eu de nombreuses périodes de
sécheresse, mais elles ne l'ont jamais été au point d'assécher nos puits
les plus profonds et de dessécher les semences dans les champs. Nos femmes
doivent marcher pendant sept heures pour trouver de l'eau". D'après les
chiffres du PAM, entre 10 et 14 millions d'Ethiopiens, soit entre 15 et 20%
de la population, risquent de mourir de faim dans les prochaines semaines,
si rien n'est fait pour compenser le manque de nourriture lié aux mauvaises
récoltes. Le gouvernement éthiopien a demandé à la communauté
internationale 1,4 million de tonnes d'aide alimentaire. L'administrateur
de l'USAID, également présent dans la délégation, a annoncé une nouvelle
aide de 262.000 tonnes de vivres, ce qui porte à 500.000 le nombre de
tonnes promises par Washington depuis juillet 2000. (Reuters, 19 janvier
2003)
* Gabon. Nouveau maire à Libreville - Le 19 janvier, André Dieudonné
Berre, 62 ans, a été élu maire de Libreville, la capitale gabonaise, avec
91 voix sur 97 votants. M. Berre succède à Paul Mba Abessolo qui avait
troqué, il y a quelques mois, sa veste d'opposant en ralliant le camp de la
majorité présidentielle. Ministre de la Communication, des Postes et des
Technologies de l'information, M. Berre qui est aussi député du Parti
démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) doit choisir une de ses fonctions,
en vertu de la nouvelle loi interdisant les cumuls des mandats. (PANA,
Sénégal, 19 janvier 2003)
Weekly anb0123.txt - #3/7