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Weekly anb01093.txt #9
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 09-01-2003 PART #3/9
* Congo-Brazza. Attaques de rebelles - Le 3 janvier, des rebelles armés
ont attaqué plusieurs villages dans le sud du pays, tuant au moins quinze
personnes, a-t-on appris de source militaire. Les rebelles ninjas ont
incendié plusieurs maisons dans la ville de Loutété, à 250 km au sud de la
capitale, obligeant les habitants à fuir. Environ 150 personnes ont demandé
aux autorités de leur fournir des armes pour qu'ils puissent se défendre.
Le village de Saint-Michel, ainsi que les hameaux qui l'entourent, ont
également été attaqués à la frontière entre les régions du Pool et Bouenza.
La faction ninja qui se trouve derrière ces attaques, est située à Bouenza
et agit indépendamment des Ninjas du Pool, dirigés par le pasteur Ntoumi. -
D'autre part, la télévision officielle a annoncé que plus de 90 miliciens
ninjas de la région du Pool se sont rendus en début de semaine aux
autorités. Dans un message à la nation à l'occasion du nouvel an, le
président Nguesso avait réitéré son appel à la paix et s'était engagé une
nouvelle fois à garantir la sécurité des miliciens qui rejoindraient les
autorités. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 janvier 2003)
* Congo-Brazzaville. Vietnamese agriculturists to help boost food
production - Sixteen Vietnamese agriculturists have arrived in the
Republic of Congo to take part in a programme to help the country attain
food self-sufficiency. Another 33 Vietnamese are expected in the next few
months. The technicians, engaged for a three-year tour of duty to pass on
their knowledge to local farmers, met Agriculture Minister Jeanne
Dambendzet in the capital, Brazzaville, on 3 December. "With the help of
these technicians - who have already demonstrated their expertise in
agriculture, fisheries and animal husbandry - we will move towards
attaining food self-sufficiency," she said. The Vietnamese will also teach
fish conservation techniques. The Congo's food-security plan focuses on
improving water management, proliferating its exploitable resources, and
conducting an analysis of socioeconomic constraints on the attainment of
these goals. The country intends to improve the cultivation of cassava,
yams, bananas, rice, and potatoes. If the programme succeeds, it will
enable the nation's 3.2 million people to eat more locally produced food.
According to the UN's Food and Agriculture Organisation, 32 percent of the
population suffers from hunger. The agriculture ministry says the country
spends 100 million francs CFA (US $166.38 million) a year on food
imports. (IRIN, Kenya, 7 January 2003)
* Congo (RDC). Thousands flee fighting - 2 January: Recent fighting
between rival rebel factions in north-eastern Congo has forced more than
110,000 people to flee their homes, aid agencies say. Even though the rebel
factions battling for control of the region signed a ceasefire agreement on
30 December, the area around the mineral-rich town of Beni, near the border
with Uganda, remains tense. Fighting between the Movement for the
Liberation of Congo (MLC) and two rival factions of the Congolese Rally for
Democracy (RCD) --another rebel group -- broke out two weeks ago, just
after all sides agreed to a power-sharing deal. Humanitarian agencies
supplying desperately needed food and medical supplies to residents say
many are still on the move. (ANB-BIA, Belgium, 2 January 2003)
* Congo (RDC). Trêve dans le nord-est? - Des dizaines de milliers de
personnes déplacées par de récents combats en Ituri (nord-est) se sont
rassemblées à environ 30 km au nord de la ville de Beni, ont indiqué des
sources humanitaires sur place. "Ils sont entre 50.000 et 100.000,
vraisemblablement 70.000 ou 80.000", a estimé le 31 décembre un diplomate
en visite dans la région. Le porte-parole de la mission des Nations unies
en RDC (Monuc) a cependant annoncé que les différentes factions rebelles
concernées, le Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de
libération (RCD-ML), le Mouvement de libération du Congo (MLC) et le
RCD-Goma, avaient signé, le 30 décembre, une trêve pour mettre fin aux
combats qui ont repris une semaine seulement après la conclusion d'un
accord à Pretoria censé déboucher sur la paix. Mais le RCD-ML a accusé le
MLC d'avoir une nouvelle fois violé cette trêve en attaquant ses positions
au nord de la ville de Beni le 1er janvier. Selon une dépêche d'AP du 4
janvier, 35.000 habitants de Makeke se sont enfuis les quatre derniers
jours vers Beni. Les Nations unies ont demandé à toutes les parties de se
retrouver la semaine prochaine à Kisangani. D'autre part, l'Union des
patriotes congolais (UPC), une petite faction qui contrôle la partie
orientale de l'Ituri, a déclaré le 5 janvier "nul et non avenu" l'accord de
cessez-le-feu signé le 30 décembre. Le 6 janvier, l'UPC s'est allié au RCD,
ont annoncé les deux parties à Goma. - Par ailleurs, aux environs de
Mambasa, le RCD-National de Roger Lumbala a enlevé un missionnaire italien
et un prêtre congolais du diocèse de Wamba. Après cinq jours, les deux
religieux ont été libérés le 4 janvier, grâce à l'intervention de la Monuc,
a-t-on indiqué de source diplomatique italienne. (ANB-BIA, de sources
diverses, 7 janvier 2003)
* Congo (RDC). Combats à Uvira - Le dimanche 5 janvier, à Uvira
(Sud-Kivu) dans l'est du Congo, de violents combats entre les forces du
RCD-Goma, qui occupent la ville, et les Maï-Maï (partisans nationalistes)
ont fait 22 morts, dont 11 Maï-Maï et 7 soldats du RCD. Les deux parties
s'accusent de la reprise des hostilités. Depuis fin octobre, la ville
d'Uvira est passée sous le contrôle du RCD, mais la population vit dans la
terreur de nouvelles attaques. Selon le HCR, plus de 8.500 réfugiés ont fui
vers le Burundi depuis douze jours à la suite d'une recrudescence des
combats dans le Sud-Kivu, qui ont commencé le 26 décembre dans les zones
rurales avant de s'étendre à Uvira à la veille du nouvel an. Le 7 janvier,
les Maï-Maï ont dénoncé la présence de nombreux éléments rwandais et
burundais dans le Sud-Kivu, "qui ont déclenché des hostilités en utilisant
des hélicoptères et des bateaux de guerre dans la zone du lac Tanganyika",
selon leur porte-parole. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2003)
* Congo (RDC). Difficile entente - Les rencontres de toutes les
composantes du dialogue intercongolais, dont le président Kabila avait
proposé la tenue simultanément à Kinshasa et à Goma ou à Gbadolite les 5 et
6 janvier, n'ont pas eu lieu. Les deux conclaves, visant à consolider le
processus de paix, devaient notamment examiner les questions politiques et
militaires liées à l'application de l'accord "global et inclusif" de
Pretoria. Mais le MLC et le RCD-Goma ont boudé la rencontre. Toutefois, M.
Kabila et la société civile ont convenu à Kinshasa de travailler ensemble
pour consolider le processus de paix.- D'autre part, le ministre belge des
Affaires étrangères, Louis Michel, s'est rendu à Kinshasa durant le
week-end, avant de se rendre ensuite en Angola, au Burundi et au Rwanda. Il
a rencontré le président Kabila pendant près de deux heures et a répété que
la Belgique était prête à soutenir le Congo pendant la période de
transition. Il a également fait part de l'inquiétude de son gouvernement
face à la recrudescence des affrontements dans l'est du Congo et a exhorté
les Congolais à ne pas jouer à la légère avec l'accord difficilement acquis
à Pretoria. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2003)
* Congo (RDC). Gouvernement de transition: on se bouscule - Les cadres de
la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) se
bousculent en vue de la distribution des postes ministériels obtenus par
leur mouvement dans le cadre de la gestion de la transition. "Nous devons
savoir que nous ne serons pas tous vice-président, tous ministre ou
vice-ministre, tous PDG, gouverneur, député ou sénateur", a déclaré le chef
de la rébellion, M. Adolphe Onusumba Yemba, appelant ses poulains à ne pas
se déchirer inutilement, au risque de mettre en jeu l'existence de leur
mouvement politico-militaire qui projette de se muer en parti politique.
Selon l'accord de Pretoria, le RCD doit distribuer un certain nombre de
postes dans le cadre de la transition: 1 vice-président, 11 ministres et
vice-ministres, 94 députés et 22 sénateurs. Ses nombreux cadres sont encore
dans l'incertitude de leur position, une fois le pays réunifié. (PANA,
Sénégal, 7 janvier 2003)
* Congo (RDC). Death sentences for Kabila killers - 7 January: A former
aide of the late Congolese President Laurent-Desire Kabila, Colonel Eddy
Kapend, has been sentenced to death for killing the president. Also, over
25 other defendants receive the death penalty from a military court in
Kinshasa, for their role in Mr Kabila's assassination two years ago. In
March last year, Colonel Kapend -- the former head of the late president's
special staff -- and another senior officer, General Yav Nawej, were
formally charged over the assassination of Mr Kabila. A total of 135 people
-- many, aides and officers --were tried, including 20 in their absence,
over what prosecutors said was an international plot to overthrow the
government. Laurent Kabila was shot dead on 16 January 2001, allegedly by
one of his bodyguards who was himself shot dead shortly afterwards. When
the trial opened last year human rights organisations said many of those on
trial were clearly not involved in the events surrounding the
assassination. They include the wife of the bodyguard, Rashidi, and the
family members and friends of other key suspects. Human rights
organisations alleged some had been tortured and they deplored the fact
most of the suspects had been in prison in a special block. 8 January:
Amnesty International urges President Joseph Kabila to immediately commute
the death sentences. (ANB-BIA, Belgium, 8 January 2003)
* Congo (RDC). Procès Kabila - Le 7 janvier à Kinshasa, la Cour d'ordre
militaire (COM) a condamné trente personnes (20 présentes, 10 en fuite) à
la peine capitale pour l'assassinat du président Laurent Désiré Kabila, le
16 janvier 2001. Ouvert le 15 mars 2002, le procès, qui s'est déroulé en
partie à huis clos, a vu comparaître 135 prévenus. La peine capitale avait
été requise contre 115 d'entre eux. 30 ont donc été condamnés à mort; 45
accusés ont été acquittés; les autres ont été condamnés à des peines de
prison. Parmi les condamnés à mort on retient le principal accusé, le
colonel Eddy Kapend, aide de camp de la victime; Georges Leta, ex-numéro
deux des services secrets; et plusieurs membres de la garde rapprochée de
L. Kabila. Le général Yav Nawej, considéré au début comme le second accusé
en importance, a été condamné à perpétuité. La COM ne prévoit pas d'appel.
Cette juridiction d'exception est dénoncée par les défenseurs des droits de
l'homme parce qu'elle ne respecte pas les normes juridiques de base, en
particulier les droits de la défense. Pour Amnesty International notamment,
"il est clair que les accusés n'ont pas eu droit à un procès équitable". Le
ministre belge des Affaires étrangères, en mission en Afrique centrale, a
déjà annoncé qu'il allait demander au président Joseph Kabila de "faire
preuve de clémence". (ANB-BIA, de sources diverses, 8 janvier 2003)
* Côte d'Ivoire. Fresh peace efforts - 3 January: The office of the UN
High Commissioner for Refugees (UNHCR) has urged the Ivorian government to
find a new, safer area for thousands of Liberian refugees living some 40km
from the frontline between loyalist troops and rebels in western Côte
d'Ivoire. The UNHCR says a new campsite should be identified in the
southern part of the country as it was safer. It said the refugees are
nervous and insist on being moved from their current home, Nicla camp.
Nicla is the only refugee camp in Côte d'Ivoire. It was originally home to
5,000 people, but its population has swollen to 8,000 since fighting
started in western Côte d'Ivoire in late November. --France is sending its
foreign minister to Côte d'Ivoire, today, to try to end the conflict that
has split the country since September. In an unexpected visit, Dominique de
Villepin is likely to press the rebel factions and the government to go to
Paris for new peace talks. His visit comes as the main rebel group, the
Côte d'Ivoire Patriotic Movement (MPCI), threatens to end a ceasefire
because of a government raid on a rebel-held area that killed at least 12
civilians on 31 December. Former colonial power France, which enforces the
fragile truce between the MPCI and the government, has strongly condemned
the bombing. Also, today, an advance party of 20 Senegalese military
officers is due to arrive to make arrangements for a regional force to work
alongside the French peacekeepers. The West African force was supposed to
have been deployed by 31 December but Senegalese President Abdoulaye Wade
has said that the rest of the Senegalese peacekeepers would only be
deployed once the two sides had reached a political agreement that would
guarantee a return to peace in Côte d'Ivoire. 4 January: The French foreign
minister is poised for talks with the main rebel group in Côte d'Ivoire
following government concessions aimed at bolstering a fragile ceasefire.
During talks with Dominique de Villepin in Abidjan yesterday, President
Laurent Gbagbo, agreed to expel all foreign mercenaries helping the
government forces and to ground helicopter gunships. Mr Gbagbo said he had
not known mercenaries were in the country, and he pledged that they would
leave by 5 January. Mr de Villepin is visiting the rebel Côte d'Ivoire
Patriotic Movement (MPCI) in its stronghold in Bouake today. He hopes to
persuade the rebels and government to attend new peace talks on 15 January
in Paris in an attempt to resolve the country's four-month civil war. (15th
January -- a meeting with all the major political parties for a one-week
round table discussion. 26th January -- a meeting with Heads of State of
countries affected by the crisis). 6 January: The government and the main
rebels have both said they do not trust the other side to honour their
commitment to a French deal aimed at ending a three-month civil war.
However, the deal is boosted, today, by the announcement that one of the
smaller rebel groups, the MPIGO which is strong in the west, is prepared to
take part in peace talks later this month in Paris. However, rebels have
attacked French positions outside the cocoa-growing town of Duekoue, in the
west. The rebels armed with mortars attacked the peacekeepers on two fronts
this morning. 7 January: Regional leaders in West Africa have drawn up a
plan to put all peacekeeping operations in Côte d'Ivoire under United
Nations control. President Abdoulaye Wade of Senegal, says the proposal is
for French troops already in Côte d'Ivoire along with soldiers from the
regional peacekeeping force to wear UN blue helmets and work together.
(Senegal holds the rotating presidency of the Economic Community of West
African States [ECOWAS]). Mr Wade tells a news conference in the Senegalese
capital, Dakar, that regional efforts to resolve the Côte d'Ivoire crisis
have failed -- but he is confident a peace conference in Paris next week
will bring results. -- The Côte d'Ivoire Patriotic Movement (MPCI) rebels
say they may pull out of the Paris meetings because of the clash between
French troops and another rebel group. However, the MPCI spokesman, Sidiki
Konate says that the MPCI will still go to the Paris talks but the French
must respect the western rebel groups, if it is to be a credible mediator.
The French say they killed some 30 rebels in the clashes. -- MISNA reports
that MPIGO rebels continue to advance in the west. 8 January: The USA has
dismissed proposals to put peacekeeping operations in Côte d'Ivoire under
UN control. -- The MPCI says it is "back on course" to attend the Paris
peace talks. --Thousands fleeing the fighting in the south-west, take
refuge in San Pedro. (ANB-BIA, Belgium, 8 January 2003)
Weekly anb0109.txt - #3/9