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Weekly anb01094.txt #9



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 09-01-2003      PART #4/9

* Côte d'Ivoire. Vers une issue?  -  Le 31 décembre, onze civils ont été 
tués et de nombreux autres blessés lors d'un bombardement gouvernemental en 
zone rebelle. Le pilonnage a été effectué par au moins un hélicoptère, 
piloté par des mercenaires, sur le village de pêcheurs de Menakro. Cette 
attaque, violation du cessez-le-feu, a été jugée "inadmissible et 
intolérable" par la force militaire française, qui compte maintenant 2.500 
soldats mais est prise entre deux feux. Par ailleurs, les rebelles du 
Mouvement populaire ivoirien du Grand-Ouest (MPIGO) affirment avoir pris, 
le 1er janvier, la localité de Neka, d'où ils veulent progresser vers San 
Pedro (à 200 km de Neka), le grand port ivoirien par où transite la moitié 
des exportations de cacao. D'autre part, le président Gbagbo a encore 
annoncé qu'il allait entamer dans les prochains jours des consultations 
avec l'ensemble de la classe politique et les pays voisins pour mettre fin 
à la crise qui secoue le pays depuis trois mois. - Pendant ce temps, une 
crise sanitaire menace le nord du pays contrôlé par les rebelles, avertit 
Médecins sans frontières. "La malaria, les infections respiratoires et les 
diarrhées ont largement refait leur apparition notamment chez les enfants" 
dans la région de Korhogo, la principale ville du nord, relève 
l'organisation. - Jeudi 2 janvier. Le Mouvement patriotique de Côte 
d'Ivoire (MPCI, les rebelles qui occupent le nord du pays) a menacé d'une 
"offensive générale" après le bombardement de Menakro. Le ministre français 
des Affaires étrangères, de Villepin, devrait partir vendredi pour une 
visite de deux jours en Côte d'Ivoire pour y rencontrer le président Gbagbo 
et des représentants des forces politiques et des rebelles. -3 janvier. Les 
premiers éléments de la force de la CEDEAO, 28 officiers supérieurs, sont 
arrivés à Abidjan. D'autre part, M. de Villepin, arrivé également à 
Abidjan, a été accueilli devant la résidence présidentielle par les 
insultes de quelques centaines de manifestants surexcités. Il a demandé au 
président Gbagbo le départ de tous les mercenaires, ainsi que 
l'immobilisation des hélicoptères d'attaque. M. Gbagbo s'est engagé à un 
"cessez-le-feu total" et a annoncé la tenue d'une réunion de tous les 
principaux partis politiques ivoiriens, qui débutera à Paris le 15 janvier 
et qui sera suivi le 27 janvier par un sommet des chefs d'Etat 
ouest-africains. Le 4 janvier, M. de Villepin s'est rendu à Bouaké pour y 
rencontrer les responsables du MPCI, qui se sont engagés aussi à respecter 
le cessez-le-feu et ont dit être favorables à la rencontre de Paris. Par 
ailleurs, le MPCI ne paraît plus faire désormais du départ de M. Gbagbo un 
préalable à tout règlement de la crise. -Toutefois, le 5 janvier, la 
méfiance restait entière entre le gouvernement et les rebelles. Et des 
combats continuaient dans l'ouest du pays entre les forces gouvernementales 
et deux factions rebelles qui ont refusé de signer le fragile 
cessez-le-feu. Ces derniers ont dit avoir pris le contrôle du village de 
Grabo, situé à quelque 70 km au nord de Tabou, la principale ville côtière 
du sud-ouest du pays. - 6 janvier. Des rebelles appartenant apparemment au 
MPIGO ont lancé une offensive violente contre l'armée française aux entrées 
de Duékoué, un noeud routier qui ouvre l'accès au port stratégique de San 
Petro. Le bilan des affrontements de la journée est de 30 morts chez les 
rebelles et de 9 soldats français blessés, a annoncé dans la soirée 
l'état-major des armées françaises. -7 janvier. Le calme était revenu dans 
l'ouest au lendemain des affrontements. Mais le MPCI a menacé de ne pas 
participer à la table ronde prévue à Paris le 15 janvier, suite au rôle 
joué par l'armée française. -8 janvier. A l'issue de discussions avec 
l'ambassadeur de France, les deux mouvements rebelles de l'ouest ivoirien, 
le MPIGO et le MJP, ont signé un accord de cessation des hostilités avec 
les troupes françaises (mais pas avec les forces loyalistes ivoiriennes). 
Ils ont aussi donné leur aval pour participer à la table ronde de 
Paris.   (ANB-BIA, de sources diverses, 9 janvier 2003)

* Egypt. Alleged members of Muslim Brotherhood arrested  -  2 January: 
Police arrest 13 alleged members of Egypt's banned Muslim Brotherhood, 
including the grandson of the group's late leader, police officials and the 
movement's lawyer said. Ten of the men are arrested while holding an 
"organizational meeting" in the northern Cairo suburb of Zeitoun. Police 
also confiscate leaflets and literature of the group. Three others are 
taken from their Cairo homes, the group's lawyer, Abdel Moneim Abdel 
Maksoud, said. Those arrested include businessmen, professors and Tarek 
Mohammed Abdel Jawad, a grandson of the group's leader, Mustafa Mashhour, 
who died in early November. They are accused of belonging to an illegal 
group and possessing leaflets that spread the ideas of the group, which is 
one of the world's most widespread Islamic political movements. The 
Egyptian government outlawed the Muslim Brotherhood in 1954, but the group 
is now generally tolerated. The group once advocated violence to turn Egypt 
into an Islamic state, but since the 1970s it has pledged to use only 
peaceful democratic means to achieve change. The government allows the 
group to function, issue statements and field candidates in elections, who 
run as independents. Sixteen of the group's supporters are in parliament. 
But the group says that since the September 11 attacks in the United 
States, the government has cracked down on the Brotherhood, arresting and 
putting on trial hundreds of its members.   (CNN, USA, 2 January 2003)

* Egypt. Daughter of Egypt's last monarch buried  -  Princess Fadia, the 
daughter of Egypt's last monarch King Farouk, was buried in Cairo on 3 
January. She died in Switzerland last week of natural causes at age 59, 
according to Swiss medical records. Fadia's Russian husband, Pierre Orlof, 
two children and other family members accompanied her body aboard the 
flight to Cairo airport. Born in 1943, Fadia left Egypt nine years later 
along with her two older sisters when their father was ousted following the 
Egyptian Revolution. She spent most of the rest of her life in Switzerland. 
She married Orlof in 1965 and worked as a translator. Two years ago, the 
Fadia and her sisters lost a legal case in which they tried to sue the 
Egyptian government in a bid to recover a royal palace and land in Egypt's 
Nile Delta region. They argued that the properties belonged to their 
mother, Queen Farida, who had divorced Farouk in 1948 and was therefore an 
ordinary citizen when royal properties were confiscated.   (CNN, USA, 4 
January 2003)

* Egypte. Première femme juge  -  Pour la première fois de l'histoire de 
l'Egypte moderne, une femme pourra rendre justice. Tahany el-Gebaly, 52 
ans, avocate dans une cour d'appel, devrait être prochainement nommée juge 
à la Cour constitutionnelle. Elle a été désignée par l'Assemblée générale 
de la Cour, le 2 janvier. Cette première est un grand pas en avant pour le 
droit des femmes en Egypte, selon l'avocat Nasser Amin, directeur du Centre 
arabe pour l'indépendance de la justice et des professions légales.   (La 
Libre Belgique, 6 janvier 2003)

* Egypte. Réseau d'intégristes démantelé  -  Le 5 janvier, les autorités 
égyptiennes ont annoncé avoir démantelé un réseau de 43 intégristes qui 
projetaient des attentats "contre des intérêts occidentaux, pour porter 
atteinte à la relation de l'Egypte avec les pays étrangers", ainsi que 
"contre des personnalités et des installations vitales" en Egypte.   (La 
Libre Belgique, 6 janvier 2003)

* Egypte. Noël, jour férié  -  Pour la première fois depuis l'instauration 
de la République en Egypte (1952), le Noël oriental (selon le calendrier 
julien) a été décrété, cette année, fête nationale pour le président 
Moubarak. La décision, entrée en vigueur le 7 janvier, a suscité une vague 
de satisfaction au sein de la communauté copte d'Egypte et de la diaspora. 
Jusqu'alors, seules les fêtes religieuses des musulmans, qui forment 
environ 90% de la population égyptienne, étaient jours fériés pour toutes 
les composantes de la société. "C'est une décision sage, en conformité avec 
la réalité religieuse de notre pays et un pas sur la voie de l'unité 
nationale", s'est félicité le pape copte, Chenouda III. "Les coptes ont 
aujourd'hui le sentiment que tous les citoyens sont sur un pied d'égalité", 
commente l'hebdomadaire Watany, qui reflète les idées de la communauté 
copte. Et le quotidien officiel Al Ahram confirme que le président Moubarak 
"a donné une véritable impulsion au concept de la citoyenneté".   (La 
Croix, France, 8 janvier 2003)

* Egypt. Egyptian Muslims, Christians celebrate Christmas  -  Worshippers 
and politicians, including the president's son, filled a Cairo cathedral to 
celebrate Orthodox Christmas on 7 January, marked for the first time as a 
national holiday in this predominantly Muslim nation. The streets of Cairo, 
often choked with traffic, were near empty as Muslims and Christians slept 
late and took the day off. In the past, only Christians -- who form an 
estimated 10 percent of the population in Egypt, most of them members of 
the Coptic Orthodox Church -- got Christmas off, while the rest of the 
country worked as usual. Several Islamic holidays have long been national 
holidays. About 3,000 people filled the main Coptic cathedral where Pope 
Shenouda III, the Coptic patriarch, delivered a sermon and thanked 
President Hosni Mubarak for his "wise and tolerant" decision to declare the 
day a national holiday. Among those attending the midnight mass in 
Abbassiya cathedral was Gamal Mubarak, the president's second son. He was 
accompanied by a high-profile presidential adviser and a handful of Cabinet 
ministers. To mark the holiday, Copts came together for family dinners on 7 
January. For many, it was the first day they could eat meat, fish and dairy 
products after an abstinence of more than 40 days. Like most Orthodox 
faithful, Copts follow the Julian calendar, according to which Christmas 
falls on January 7. Mubarak's declaration of the holiday has provoked mixed 
feelings in a country where relations between Christians and Muslims are 
not always harmonious. Some Muslims said Egypt does not need another 
holiday and that Mubarak was making too many concessions to the Coptic 
minority. Christmas became Egypt's 18th national holiday. "It is so strange 
that the regime is giving the people one more day off, while most 
government employees are not hard workers," said Essam el-Erian, a 
prominent member of Muslim Brotherhood, an Islamic political movement. In a 
column in the pro-government newspaper al-Gomhuria, Shenouda said the 
decision reinforces the fact that Muslims and Christians share common 
beliefs.   (CNN, USA, 8 January 2003)

* Equatorial Guinea. USA to reopen its embassy  -  The US is to reopen its 
embassy in the oil-rich central African state of Equatorial Guinea despite 
continued heavy criticism of the country's record of political repression. 
US officials say they are "deeply concerned" about human rights under the 
government of President Obiang Nguema, who last month won more than 97 per 
cent of the vote in elections rejected by the four opposition candidates 
over alleged ballot fraud. The US argument that diplomatic engagement will 
help bring improvements in governance is likely to be controversial given 
Equatorial Guinea's dismal post-independence history of repression and 
human rights abuses. "[Western countries] must understand that in 
Equatorial Guinea the government has no intention of introducing a process 
of democratisation," says Carlos Ona Boriesa, a secretary of the main 
opposition Convergence for Social Democracy grouping. "Obiang wants to be 
president for life." The embassy was closed in 1995, shortly before the 
development of a large offshore oil industry. The US State Department said 
it understood the elections had taken place in a "calm and orderly 
atmosphere" but acknowledged opposition complaints about a heavy military 
and police presence at polling stations and alleged irregularities in 
electoral lists. "Both the conduct of the election and the human rights 
situation in Equatorial Guinea demonstrate the need for an American 
diplomatic presence to press for progress in human rights and democratic 
re- forms," the State Department said.   (Financial Times, UK, 7 January 2003)

* Equatorial Guinea. National conference on reforming the justice 
system  -  The government of President Teodoro Obiang Nguema has announced 
that it will hold a national conference this week on the state of 
Equatorial Guinea's justice system. The idea is to use recommendations from 
the meeting to help improve the justice system and strengthen the rule of 
law. Participants in the conference, to be held in the capital, Malabo, are 
to include judges, lawyers, other legal experts and representatives of 
civil society.   (ANB-BIA, Belgium, 8 January 2003)

* Eritrea/Ethiopia. UN urges both sides to ensure smooth border 
demarcation  -  The UN Security Council has called on Eritrea and Ethiopia 
to ensure the smooth demarcation of their common border, due to take place 
this year. In a statement, members urged both countries to cooperate fully 
with the UN mission in the region (UNMEE) and the independent Boundary 
Commission. The two countries were also urged to hold talks with the 
Special Representative of the Secretary-General, Legwaila Joseph Legwaila, 
regarding any issues that could arise during the demarcation process. 
Members also expressed concern about the likely shortfall in the Trust Fund 
for the Delimitation and Demarcation of the Border once demarcation begins, 
and called on the international community to contribute urgently to the 
Fund.   (IRIN, Kenya, 8 January 2003)

Weekly anb0109.txt - #4/9